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Les regroupements bancaires dans les pays en transition: cas de la Tunisie

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par Faouzi MILED
Faculté de droit et sciences économiques et politiques  - Master en Finances et Banques  2009
  

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3. L'effet de l'efficience en terme de profits des transactions :

L'efficience d'une opération de fusion et acquisition est mesurée par la profitabilité relative estimée par le ratio « return on equity » de la banque cible (ROE) et le « return on equity » de la banque acquéreuse. Le « ROE » étant l'indicateur le plus important de mesure de la profitabilité qui est fréquemment utilisé par des analystes financiers. Une profitabilité relative faible indique que la banque acquéreuse est beaucoup plus profitable que la banque cible. Selon l'hypothèse de l'efficience (Pilloff et Santomero (1998), Hawawini et Swary (1990)) nous attendons à ce que les transactions soient plus prospères si les banques acquéreuses sont plus profitables que les banques cibles. Dans ce cas les banques acquéreuses peuvent être capables de réaliser des capacités de l'efficience en transférant leurs techniques de gestion plus performantes aux actifs de la banque cible. La Profitabilité est étudiée par Banerjee et Cooperman (2000) ; ils examinent des différences en terme de profitabilité entre les banques cible et acquéreuse pour 30 banques acquéreuses des opérations des fusions et d'acquisition et 62 banques cibles aux Etats Unis entre les années 1990 et 1995 et ils ont trouvé que les banques acquéreuses sont plus prospères quand elles sont plus profitables que leurs banques cibles.

De la même façon, Hawawini et Swary (1990) ont trouvé que les banques acquéreuses qui sont relativement plus profitables que leurs banques cibles créent significativement plus de valeur dans les cas des opérations des fusions et acquisitions bancaires. Houston et Ryngaert (1994), qui étudient l'entité combinée de l'acquéreur et la cible, aboutissent à la même conclusion en analysant 153 cas des fusions et acquisitions bancaires américaines entre 1972 et 1987. Lors de ce travail, nous essayons de vérifier si les transactions des regroupements bancaires ayant un rapport (Profit cible après taxe / Profit d'acquéreur après taxe) qui est inférieur à 1 sont favorisées par les marchés boursiers (ont des rendements anormaux cumulés qui sont nettement positifs). Le tableau suivant récapitule les résultats obtenus en Tunisie, (cf. Tableau 3.6).

Tableau 3- : Tableau récapitulatif des conditions de succès des opérations des fusions et acquisitions bancaires

Cas

CAR

Type

Cib/acq

Profit cible après taxe / Profit d'acquéreur après taxe

Cas UIB

-

Acquisition

Cible

0,0053 75(*)

Cas STB

+

Absorption

Acquéreur

0,356776(*) et 0,812277(*)

Parmi les cas des regroupements bancaires montrant des rendements anormaux cumulés qui sont statistiquement significatifs et dont les banques cibles impliquées dans ces regroupements sont moins profitables que les banques acquéreuses, il y a le cas UIB qui n'a pas bénéficié d'un accueil favorable par le marché boursier. Donc, on peut généralement admettre que l'efficience en terme de profits des transactions, pourrait représenter une condition de succès des fusions et acquisitions bancaires dans les pays émergents.

* 75 _ Profit de la banque « UIB » avant taxe / Profit de la banque « Société Générale » avant taxe, lors de l'année précédent celle de l'acquisition.

* 76 _ Le ratio « ROE » de la banque cible « BNDT » sur le ratio « ROE » de la banque absorbante « STB » lors de l'année précédent celle de la fusion.

* 77 _ Le ratio « ROE » de la banque cible « BDET » sur le ratio « ROE » de la banque absorbante « STB » lors de l'année précédent celle de la fusion.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille