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Télédétection du manteau neigeux et modélisation de la contribution des eaux de fonte des neiges aux débits des oueds du haut atlas de Marrakech

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par Abdelghani Boudhar
Université Cadi Ayyad - Doctorat National 2009
  

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· Conclusion

Dans ce chapitre on a analysé les processus de perte et d'accumulation de la neige au niveau de la station d'Oukaimden à 3200 mètres d'altitude à l'aide de deux types de modèle. Un modèle de bilan d'énergie (ISBA-ES) et des modèles plus simples dites degré jour. Pour ces derniers, on a testé trois types de formulation : Un modèle utilisé sans calibration (Martinec), le modèle de Kuustisto calibré et un modèle intégrant le rayonnement net(RAD).

A l'échelle locale, les équivalents en eau (SWE) simulés sur toutes les saisons par les deux formules de Kuustisto et RAD après calibration sur 2007/2008 sont plus efficaces que la formule de Martinec. Ces résultats sont comparables avec ceux obtenus pour le modèle ISBA-ES. Ce dernier simule en revanche mieux les équivalents en eau pour les saisons à longue période hivernale où le manteau neigeux subit plus de transformations (exemple des deux saisons 2003/2004 et 2007/2008). Les densités de la neige sont globalement bien simulées avec une surestimation à la fin de mois de février 2008 due à la forte quantité d'eau liquide contenue dans le manteau neigeux. Les albédos modélisés par ISBA-ES sont surestimés par rapport à ceux enregistrés dans la station météorologique et surtout dans les périodes de faibles hauteurs de neige où la fraction sol peut influencer la réflexion des rayonnements. Le modèle ISBA-ES nous a permis de mieux comprendre l'interaction des processus d'ablation de neige dans le Haut Atlas. Les pertes par sublimation constituent une part non négligeable d'eau, soit 16 à 37% du total. Le phénomène de sublimation se produit d'une manière stable le long de la saison, alors que la libération des eaux par le processus de la fonte a lieu pendant de courtes périodes.

D'après cette étude on constate qu'un modèle de bilan d'énergie est préférable lorsqu'on s'intéresse aux processus physiques du manteau neigeux. Dans notre zone, vu la rareté des données cela n'est plus applicable à l'échelle du bassin. Dans ce contexte, les modèles degré jour restent la meilleure façon d'estimer la fonte. Les surfaces de neige issues de la télédétection sont utilisées pour estimer les performances de deux modèles simples à l'échelle du bassin versant. Les pertes par sublimation obtenues dans le site d'Oukaimden à l'aide d'ISBA-ES sont retranchées directement des précipitations solides, cela améliore la cohérence entre les surfaces de neige simulées et observées. On conclue aussi qu'une calibration d'un modèle simple à l'échelle locale n'est pas nécessaire pour une application à l'échelle spatiale. La formule de Martinec est performante pour générer des SCA dans notre zone. Cette formule est celle utilisée par le modèle hydrologique SRM souvent appliqué à des fins opérationnelles. Dans le chapitre qui suit on va évaluer la relation entre fonte et débit à l'aide du modèle SRM dans cinq sous bassins versants du Haut Atlas.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry