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Determinants de l'efficience des systemes de santé: une analyse sur un panel de 183 pays.

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par Jean Florentin DJIENGOUE
CERDI - Master 2 économie du developpement 2009
  

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III-3 Mesure des déterminants de l'efficience

Nombre de ces études ne se sont pas limitées à calculer les scores d'efficience mais à trouver les déterminants de l'efficience. Ainsi plusieurs études sur les déterminants des services de santé ont incorporé les mesures de taille (par exemple le taux d'occupation des lits (Kooreman 1994a), il suppose qu'un taux d'occupation élevé va affecter l'efficience de l'offre de soin), d'autre ont tenter d'incorporer les mesures de « qualité » ou de « spécialisation » (Fizel et Nunnikhoven 1992; Chillingerian 1993), Fizel et Nunnikhoven (1992) supposent qu'améliorer la qualité des soins de santé est susceptible de réclamer les inputs additionnels pour un niveau donné d'output .

Ces méthodes procèdent généralement en deux étapes : on estime le score DEA (ou la frontière SFA ou DFA), ensuite on le régresse à travers un Tobit sur les facteurs pouvant influencer cette (in)efficience (Chillingerian 1993 ; Kooreman 1994 ; Lo, Shih et Chen 1996).

Cependant, cette approche présente trois principales limites :

En fonction du type d'inefficience calculé, les scores d'efficience sont généralement censurés. Par exemple les scores DEA sont bornés entre 0 et 1. Concernant la SFA et DFA, la spécification fonctionnelle a un impact sur la répartition des unités qu'elle soit efficiente ou pas. Par conséquent la régression par les MCO n'est pas appropriée et les résultats de la seconde étape doivent ainsi être remis en question (Hollingsworth et al. 2002). Dans ce cas les modèles à variable dépendantes limitées (comme les probit et logit) sont généralement utilisés (Alexander et al. 1998 ; Chirikos et Sear 2000 ; Rollins et al 2001)

Le second problème est que : si les variables utilisées dans la seconde étape sont supposées affecter l'efficience, pourquoi ne les a- t'on pas introduites dans le modèle de première étape ? les raisons avancées resident dans le fait que les modèles DFA et SFA ont du mal à incorporer les variables catégorielles (Hollingsworth et al. 2002), de plus on avance aussi les raisons de convenance empirique. Cependant Wang et Schmidt (2002) montrent que ne pas introduire ces variables à la première étape correspond tout simplement à un biais de variables omises qui invalide ainsi les résultats de la seconde étape.

Le dernier problème est que si les déterminants de l'équation de la première étape sont corrélés avec ceux de seconde étape, alors les estimations seront non convergentes et biaisées

Les développements théoriques récents (Battese et Coelli 1995 ; Wang et Schmidt 2002 ; Greene 2005) essayent de répondre à cette limite des méthodes en deux étapes et proposent un modèle dans lequel l'inefficience est une fonction explicite de ses déterminants, et tous les paramètres sont estimés en une seule étape en utilisant une procédure de maximum de vraisemblance. Rosko (2001) et Brown (2003) ont employé cette méthode.

IV. À LA RECHERCHE DES DETERMINANTS DE L'EFFICIENCE

La plupart des études sur l'évaluation des déterminants de l'efficience procèdent généralement en trois étapes (Hollingsworth et al. 2002), nous adoptons cette approche dans un premier temps en recherchant la mesure d'efficience appropriée (I), ensuite en spécifiant les inputs/outputs (II) et enfin en présentant la technique d'estimation (III).

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