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Contribution du programme bétail de l'ONG samaritan's purse à  l'amélioration de l'économie des ménages et à  la réduction du taux de malnutrition chez les enfants à˘gés de 0 à  5 ans dans la commune d'Ayorou.

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par Assouman YANOUSSA
Université catholique de l'Afrique de l'ouest - Licence en économie du développement 2010
  

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CHAPITRE III : PRESENTATION SOMMAIRE DE LA ZONE D'ETUDE

3.1 Situation géographique de la zone d'étude

Les villages de la zone d'intervention du Programme sont localisés dans la région nord de Tillabéry. Cette région couvre les parties Ouest, Nord-ouest et Sud-ouest du Niger et frontière avec le Burkina Faso, le Mali, et le Benin. Sur le plan administratif, la région de Tillabéry est subdivisée en six départements (Kollo, Flingué, Ouallam, Say, Terra, et Tillabéry) et sept communes rurales reparties de la manière suivante : Ayorou pour la région de Tillabéry, Bankilare et Gotheye pour Terra, Abala et Balleyara pour Filingué, Banibangou pour Ouallam et Torodi pour Say. La commune d'Ayorou est située au Nord du département de Tillabéry avec une population environ 24.901 d'habitant dont 50,70% des femmes et 49,30% des hommes. On rencontre les Songhay et les Kourteye (majoritaires), les Touaregs, les peuls et les Haoussa.

3.1.1 Activites socioéconomiques

L'agriculture et l'élevage constituent les principales activités des populations de la Commune d'Ayorou. Les Songhay et les Kourtèye sont majoritairement agriculteurs. Ils vivent de l'agriculture pluviale et cultivent principalement le mil, le sorgho et le niébé.

Les cultures de rente (Sésame, gombo) sont pratiquées pendant l'hivernage par les femmes Songhay, Kourtèye et de plus en plus les femmes Touaregs et Peul. Le revenu généré par la vente des produits de rente permet aux femmes d'entreprendre le petit commerce.

L'analyse de l'activité économique des populations de la commune d'Ayorou permet de faire quelques constats : Les hommes ont peu d'activités génératrices de revenu, seules les femmes s'adonnent au petit commerce (petite restauration, vente de condiment...), aux cultures de rente et accessoirement à l'embouche pour générer des revenus pour le ménage.

3.1.2 Infrastructures socio-économiques

A Ayorou les infrastructures se présentent comme suit : des écoles primaires, des écoles coraniques, des centres de santé intégrée type 1, des marchés hebdomadaires.

L'enclavement et l'engagement relativement faible de service public ont fortement marqué l'économie de ces villages, par ailleurs profondément ébranlée par les cycles de sécheresses sahéliennes et des campagnes agricoles déficitaires chroniques.

3.2 La population Cible

Elle est représentée par les femmes ayant bénéficiée de l'opération « Habbana'e » (confier des animaux).Les femmes constituent l'épine dorsale de l'économie familiale en milieu rural au Niger. Dans les zones rurales, on note une forte implication des femmes dans les activités économiques surtout les AGR. La plupart des femmes vivent et travaillent dans les campagnes et souvent dans des conditions précaires. Ces femmes ont des difficultés pour accéder aux ressources financières. La contribution de la femme rurale au processus du développement est considérable. Le développement se défini comme un processus par lequel une société cherche à satisfaire les besoins qu'elle considère comme fondamentaux. François Perroux définit le développement comme « l'ensemble des transformations des structures économiques, sociales, institutionnelles et démographiques qui accompagnent la croissance, la rendent durable et, en général, améliorent les conditions de vie de la population ».En se basant sur cette définition nous pouvons dire que le développement c'est d'abord le bien être de la population.

3.3 Les zones de supervisions : No1 et No2

La situation démographique de deux zones de supervision composées de trois villages : Ayorou, Firgoune et koutougou. Rapport de l'INS ; Août 2006

Tableau 1: La répartition par sexe de la population de deux zones et leurs ménages

Zones de supervision

Villages

Sexes

Total

Ménages

Masculin

Féminin

 

No1

Ayorou

3724

3842

7566

136

No2

Firgoune

441

454

895

116

Koutougou

378

389

767

116

Source: INS-NIGER, Août 2006

Dans tous les trois villages de la commune d'Ayorou, on constate que les femmes sont plus nombreuses que les hommes.

3.4 La malnutrition chez les enfants

La malnutrition doit être définie comme une pathologie, et non comme un état. Il s'agit d'une pathologie systémique aux conséquences multiples et d'étiologies tout aussi variées. L'idée d'une séparation entre une approche quantitative et qualitative est à la fois obsolète et réductrice. (Wikipedia, 2007)

Photo1: pesée des enfants malnutris

Le Niger, été 2005 : les principaux cas de malnutrition rencontrés sont essentiellement dus à une carence majeure en apport alimentaire, du fait de la prolongation de la sècheresse et de l'invasion des zones cultivables par des criquets, ces deux causes ayant conduit à des récoltes largement insuffisantes. (Wikipedia ,2007).La malnutrition à pour conséquences, les insuffisances alimentaires causent des maladies comme le kwashiorkor, l' anémie (qui attaque le système sanguin et empêche la concentration), le rachitisme (qui empêche le développement normal des os de l'enfant) ou la cécité (causée par des carences en vitamine A).

Une récente enquête nutritionnelle menée au Niger entre mai et juin 2010 a révélé que 455 000 enfants âgés de six mois à cinq ans souffrent de malnutrition aiguë, dont 86 800 atteints de malnutrition sévère. Les enfants sévèrement malnutris représentent 3,2% du nombre total d'enfants dans cette tranche d'âge dans le pays. Les jeunes enfants sont les plus touchés. 4,6% des enfants âgés de 6 à 35 mois souffrent de malnutrition sévère au Niger. (Rapport de MSF Niger, 2010).On enregistre plus de 32% comme taux de malnutrition dans le département de Tillabéry. (Africatime, 2010).

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo