CHAPITRE III : ANALYSE COMMUNICATIONNELLE DES
FUNERAILLES DU CHEF COUTUMIER « YAKA.»
Dans ce chapitre, le troisième de notre travail, nous
allons analyser les funérailles du chef coutumier Yaka à la
lumière de notre hypothèse. Le chapitre comprend deux sections,
à savoir : Protocole méthodologique et analyse du
système de communication pendant les funérailles du chef
coutumier et l'interprétation des données.
III.1. Protocole méthodologique
En effet, comme nous l'avons déjà dit dans notre
introduction, notre hypothèse est que le système de communication
dans une cérémonie rituelle repose sur les structures multi
modales, multi codique et multi sémiotique. Aussi, à travers ce
travaille, revient comme en sourdine, notre question spécifique qui
consiste à chercher les différentes modalités de
communication qui structurent les systèmes de communication dans les
funérailles du chef coutumier Yaka.
Dans cette analyse, nous cherchons à vérifier notre
hypothèse. Ainsi, elle va se baser sur l'opérationnalisation des
concepts de cette dernière.
De cette hypothèse, nous tirons les concepts suivant que
nous allons opérationnalisées.
- multi modales
- multi codiques
- multi sémiotique
Concept
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Dimensions
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Indicateurs
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Multis modales
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- Verbale
- Kinésique
- Proxémique
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Paroles,
Gestes,
Espace
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Multis codiques
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Code culturel
Code symbolique
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Valeur
Sens
|
Multi sémiotique
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Signe naturel
Signe de ressemblance
Signe par convention
|
Indice
Icône
Symbole
|
III. 2. Analyse
Avant d'analyser la communication dans les funérailles du
chef coutumier Yaka, nous allons d'abord procéder à la
description de ces derniers ensuite, nous allons relever les
éléments du système ainsi que quelques exemples des
interactions pour aboutir à l'analyse et interprétation.
III.2.1. Déroulement des funérailles du
chef coutumier Yaka
Nous allons présenter les funérailles du chef
Ibalabala Khadi auxquelles nous avons, nous-même, assisté.
Le Chef Coutumier Yaka Ibalabala Khadi est mort le lundi 28
septembre 2003 à 15h30' à la clinique Ngaliema à Kinshasa,
suite à une intervention chirurgicale de hernie.
Père de plusieurs enfants et mari de plusieurs femmes
(plus d'une dizaine) comme l'exige la coutume Yaka.
Lorsque la nouvelle de sa mort est parvenu aux oreilles des
sages du village royal, le lokole était joué pour annoncer la
mort du Chef à tout le monde : « luisampodila -
Mpodila, Tambu Zingidi Nkila » comme pour dire
« venez nombreux le lion (le roi) n'est
plus ».
En attendant le programme définitif, les membres de la
famille royale passaient nuit à l'extérieur et personne ne
pouvait vaquer à d'autres occupations en terme de travaux productifs.
Comme la coutume ne permet pas à ce qu'un Chef
Coutumier soit enterré en dehors de son
« Ilambu » qui veut dire cimetière
réservé aux grands rois et Chef Coutumier Yaka.
Après avoir passer une semaine à la morgue de
Ngaliema, le corps devait être rapatrié à Kasongo - Lunda
pour être enterré à un cimetière ancestral ancestral
commun pour tous les grands Chefs Coutumiers.
Le gouvernement a alors pris les choses en main pour que le
corps soit rapatrie de Kinshasa à Kasongo - Lunda par l'avion MAF.
Le corps été accueilli avec honneur par les
autorités tant civiles que militaires et d'autres représentants
de confessions religieuses de la place. La population attendait aussi le corps
à l'aérodrome de Kasongo - Lunda qui se trouve à 2 km de
la cité au nord.
Tout ce monde a accompagné le corps du défunt
de l'aérodrome qui est dans la partie nord de la cité de Kasongo
- Lunda jusqu'à Musumba connu sous le nom de Kabisa ; village
royal, du défunt Chef situé dans la partie Est de la cité
à 5 km.
Toute la population était à pied avec rameau en
main, torse - nu pour les hommes de la famille royale, les épouses
habillées en blanc, cheveux rasés les pleures et les chants ont
caractérisés cette marche.
Arriver dans la cours royale où devait se passer la
veillé mortuaire. Le corps a été exposé dans la
cours royale appelé « Nganda Kiamfu » sous des
hangars montés en rameaux où tout le monde pouvait voir le corps
qui était déjà dans un cercueil ouvert pour que tout le
monde puisse passer et rendre son dernier hommage. Les femmes et les enfants
étaient autour du lit mortuaire.
Le mardi 06 octobre est sortis un programme des
funérailles. A 9h00' devait se tenir le palabre funéraire, moment
pendant lequel les sages du village et les sages du clan Yaka de devaient se
réunir pour demander des redevances coutumières (draps,
couvertures, contributions) aux autres membres de la famille royale et les
belles familles doivent des bloucs et d'autres bêtes pour le retrait de
deuil.
Après ce palabre, aux environs de 10h00', il y a eu
levé du corps du village royal à la cité de Kasongo -
Lunda où on devait dire une messe à l'honneur du défunt et
c'est dans la cité qu'on trouve le cimetière royal.
La messe d'action de grâce dite dans la grande
église de la paroisse Saint Pierre et Paul de Kasongo - Lunda,
célébrée par l'évêque du diocèse de
popokaba, son Excellence Louis Nzala Kianza assisté par beaucoup
d'autres prêtres Jésuites et diocésains venus de partout
beaucoup d'autorités et d'autres membres de la famille royale ont
assisté à la dite messe.
Un discours a été prononcé à cette
occasion par le gouverneur de la province du Bandundu qui a parlé au
nom du gouvernement.
Après la messe, le corps était conduit avec
honneur à sa dernière demeure avec tambour, balafon,
lokolé, les fanfares kimbanguiste et autres instruments traditionnels
appropriés à ce genre de cérémonies.
Une fois aux cimetières, la danse traditionnelle de la
famille royale est entrée sur scène. Elle est appelée
« Nsangu. » Cette dernière se fait avec des insignes
royaux. Elle rappelle l'évolution de la société Yaka
à travers ses différents périples depuis les temps
anciens. Ne prennent part à cela que les propriétaires terriens,
Muni Maziamu, pour permettre officiellement l'enterrement du chef à qui
on rappelle à cet effet qu'il est un étranger et qu'il a besoin
de la permission de son hôte pour lui accorder la repos éternel.
Après cette permission symbolique, place aux membres de la famille
royale restreinte et étendu : Mpungu dans la main gauche et
épée royal (mbela Phoku) à droite, pour le dernier
hommage.
Selon la coutume Yaka, on devait immoler un couple de pigeon
ou un couple de bouc. Dans le temps, on immolait les esclaves (bilolo) mais ce
système est révolu depuis la mise en pratique de la
déclaration universelle de droit de l'homme.
Cette pratique se fait en honneur du Chef afin qu'il ne se
sente pas seul dans son tombeau. Après le discours du muate Yamfu, le
corps a été inhumé avec honneur, suivit des coups de
fusil.
Nous pouvons donc dire que les funérailles du Chef
Coutumier Yaka sont dans leur ensemble un moment où se passe la
Communication qui est multi dimensionnelle, multi codique, multi forme qui
permette un système.
III.2.2. Le système de communication
relevé dans les funérailles du chef coutumier
A. Les éléments du système
Nous pouvons relever les éléments
ci-après de ce système
Individus / Objet
|
Attributs.
|
-Nkaka mwadi (première femme)
|
-Epouse
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- Nkaka Ntemina (du deuxième à l'avant
dernière femme)
|
-Epouse
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- Nkaka fuama (la dernière épouse)
|
-Epouse
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- Les enfants
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-Progénitures, héritiers
|
-Les sages
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-Notables, conseillers.
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-Les Choristes
|
-Chrétiens.
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-Mgr Louis NZALA Kianza
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-Evêque du diocèse de POPOKABAKA
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- Swa IKOMBA
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-Chef de groupement (avec des -attributions spéciales
sur le grand chef
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-MWATA YAMFU (MWAT YAV)
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-Grand chef coutumier LUNDA
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-La famille Muni-Maziamu
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-Propriétaire terrien
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-Les hommes du village
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-Frères, cousins etc.
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-BILOLO
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-Esclaves, servant du palais royal
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-Gouverneur de la province de Bandudu
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-Autorité nationale.
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-Village royal (Kabisa) mais c'est selon le chef
|
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-hangar (dans le texte)
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Catafalque en rameau
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-lit mortuaire
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-Lokole
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Instrument de musique (communication)
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-Nganda Kiamfu
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cour royal (lieu de funérailles)
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- draps, couvertures
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Rédévences coutumières
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-M'pungu
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Insigne royal
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-Mbela mpoko (Epai royal)
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Insigne royal
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-N'sangu
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Danse royale
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-boucs, pigeons
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Sacrifices
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-Phidi
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Tenue (habillement) de deuil
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-Diungu
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Cheveux rasés (Coiffure)
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-N'konzo (habit royal)
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Habillement
|
Comme on peut s'en rendre compte, le système formé
par les funérailles du chef coutumier est composé des individus
et des objets doué chacun d'attributs.
B. Quelques interactions relevées du
système
TABLEAU
Unité
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Arrangement de visibilité
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Accommodements spatiaux et territoriaux
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Communication verbale/non verbale
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Messages
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Supports
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Destinataire
|
Système d'interaction
réalisé
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La Ière
femme
|
Autour du lit
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Autour du lit, à la tête du cadavre
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Verbal : Elle pleure, chante, parle
Non verbale : le silence, les gestes, la danse,
l'habillement
|
-Tristesse, regret, douleur, émotion, etc.
|
-La voix
- Le paralangage gestuel ou les mimiques du visage
|
-Le défunt, le mort, l'assistance, etc.
|
Ière femme : la femme forme
une interaction avec
-le mort (doit savoir qu'il la manquera toujours.
-les sages (qui doivent avoir pitié des orphelins afin
qu'ils soient tolérant si jamais. Ce dernier négligent tel ou
tel autre pratique royale.
-les enfants à qui elle prie d'être toujours unis
malgré leur nombre si grand, parce que dit-on l'union fait la force
-Swa IKOMBA (à qui elle assure de bien garder les insignes
royaux désormais en sa possession jusqu'au jour où il doit
investir un nouveau chef.
|
Les enfants
|
Autour du lit, ils pleurent
|
Autour du lit, au lieu central
|
Verbal : ils pleurent
Non verbale : les bras sur la tête ou sur les
joues.
|
Douleurs, la crainte, la tristesse, l'émotion, etc.
|
-La voix
-le paralangage gestuel et moteur.
|
-Le défunt, leurs mères, les sages, etc.
|
Les enfants :
-le mort (qui a mal fait de mourir parce qu'il les laisse sans
soutien ni protection directe.
-Les sages (à qui ils prient de leur laisser une bonne
partie de leur héritage
-les femmes, ils prient leurs mères de faire un effort de
ne pas le séparer même s'ils sont nombreux
|
Les sages
|
Ils occupent une partie de la cour royale. Ils parlent
|
Une partie de la cour royale en face du lit mortuaire
|
Verbal : ils parlent
Non verbale : l'habillement, l'attitude
générale comme disposition de l'esprit, les postures
|
Emotion, panique, peur, tristesse, etc.
|
-La voix, les paroles
- les paralangages de l'apparence et de la façon de se
tenir
|
Le mort, la famille royale, les ancêtres
|
Les Sages :
-le mort (à qui ils demandent de défendre sa mort
au cas où elle a été causée par des ennemis.
-La famille royale à qui on demande des redevances
coutumières.
-Les ancêtres à qui ils demandent d'aider le
défunt de défendre sa mort et surtout de bien l'accueillir dans
leur village de mort.
|
Swa IKOMBA
|
Une partie de la cour royale. Il parle.
|
Partie de la cour royale où il peut bien voir tout ce qui
se passe à ce lieu funéraire
|
Verbal : Il parle, pleure.
Non verbale : l'habillement, sa posture, son
funéraire
|
Emotion, tristesse, crainte, etc.
|
-La voix, les paroles,
-Lokole, paralangage de l'apparence et la façon de se
tenir
|
Le mort, la première femme, au reste de la famille
royale
|
Swa IKOMBA :
-Au mort à qui il souhaite de reposer en paix et il lui
assure de la conservation de tous les rites pour le bien être de la
coutume
- Ière
femme, on lui demande de bien garder les insigne
à sa disposition jusqu'à l'investissement ou intronisation du
prochain chef.
|
MUNI MAZIAMU
|
Il reste au cimetière. Il fait les incantations
|
Au cimetière royal, autour de la tombe
|
Verbal : il parle, invoque
Non verbale : posture, attitude, etc.
|
Tristesse
|
-La parole
-Le paralangage gestuel et moteur
|
Le mort, la terre, aux ancêtres
|
MUNI MAZIAMU :
-le mort à qui on assure le repos en paix dans leurs
terres parce que tous les droits ont été payés
-A la terre, on la prie d'être légère et
gentille afin que le défunt repose en paix.
-Aux ancêtres accueillir avec plaisir celui qui vient vers
vous afin que soit bien assurée.
|
En nous appuyant notamment sur la théorie du
rituel de Goffman ( avec certains indicateurs tels : arrangements de
visibilité, accommodements spatiaux, territoriaux), on peut remarquer
dans ce tableau les différentes interactions se passent dans le
système ainsi formé dans les funérailles du chef
coutumier.
Nous avons donc relevés les quelques interactions ou
les échanges qu'on trouve dans ce système qui n'est rien d'autres
que les funérailles du Chef coutumier Yaka.
Les différentes échanges qui se passent entre
les différentes unités de ce système.
Vu le temps et l'espace misent à notre disposition il
nous a était difficile de relevées toutes les interactions qui se
passent aux funérailles du Chef Coutumier Yaka.
Nous, nous nommes donc intéressés à la
première femme, aux enfants, aux sages, à Swa Ikomba et à
Muni Maziamu vu l'importance qui leurs est attribué pendant les
funérailles d'un Chef Coutumier Yaka.
Nous avons voulus décrire en quelque lignes l'espace
qu'ils occupent. Ensuite nous avons analysés leurs mode de
communication, les messages que chacun d'eux transmet les supports qu'ils
utilisent pour la transmission de ce message, les destinataires à qui
sont destinés leurs messages et le système d'interaction
réalisé.
Voilà en quelque lignes ce que contient ce
tableau.2. Analyse et interprétation
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