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Analyse des forces et alliances politiques face aux enjeux dans la dynamique democratique durant la transition en RDC(2003 - 2006)

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par Junior KABUIKA
Université Pédagogique Pédagogique - Licence 2007
  

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2.2. DE L'ACCORD DE LUSAKA AU DEBAT NATIONAL

2.2.1. ACCORD DE LUSAKA

Le 02 août 1998, l'APR attaque simultanément Kinshasa et Uvira. Le Rwanda et l'Ouganda prétendirent, dans un premier temps, qu'il s'agit d'une rébellion interne en RDC qui se justifierait par la dictature du régime de l'AFDL, la violation des droits de l'homme et la mauvaise gestion du pays.

Créés le 18 août 1998, le RCD et le MLC en octobre 1998, soit respectivement dix jours et deux mois après le début de la guerre, et pour mettre fin à la guerre la Communauté Internationale proposa aux protagonistes de conclure un Accord- cadre. A ce sujet, Lusaka capitale zambienne fut choisie comme étant le lieu où se dérouleraient les négociations afin de conclure ledit accord. Dans ces négociations auxquelles le Rwanda, l'Ouganda, la RDC, le Zimbabwe, l'Angola, la Namibie et les deux mouvements rebelles, deux positions se dégageaient. La position du Gouvernement congolais soutenait que la guerre d'agression fut menée par le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi et que les deux mouvements rebelles ne seraient que leurs marionnettes. La position de la partie accusée, soutient que la guerre est une rébellion interne contre la dictature de l'AFDL.

Après plusieurs tentatives, un compromis fut dégagé entre les deux thèses. En effet, il était reconnu que la crise congolaise comportait deux volets.

1. Le volet interne (rébellion) qui doit être résolu par le Dialogue Inter Congolais ;

2. Le volet externe, c'est-à-dire l'invasion de la RDC par les troupes armées du Rwanda, de l'Ouganda et du Burundi qui devrait être résolu par le retrait de toutes les troupes étrangères.

C'est sur base de ce compromis et des pressions de la Communauté Internationale que l'accord de Lusaka fut signé le 18 juillet 1999 par le Gouvernement congolais est ses alliés (Zimbabwe, Angola, Namibie, Zambie) et le RCD et ses alliés, et le 30 juillet de la même année par le MLC.

Rappelons que la rencontre de Lusaka fut précédée de celle de Victoria Falls le 08 août 1998 qui a réuni le Gouvernement congolais et les pays de la SADC. De cette rencontre est sortie la démarche d'un cessez-le-feu. Un mois plus tard, cette ville zimbabwéenne a arbitré une autre rencontre pendant deux jours soit du 07 au 08 septembre 1998, un plan de paix en est sorti selon lequel le Gouvernement de Kinshasa devrait négocier avec les rebelles pour une cessation immédiate des hostilités. Et le 24 septembre 1998, Libreville servira de cadre d'un sommet réunissant les présidents de Républiques tchadienne, centre-africaine, équato-guinéenne et celui de la RPC. Les parties rebelles n'y ont pas pris part.

2 .2.2. RENCONTRE DE LIBREVILLE

Cette rencontre a regroupé près de deux cents personnes sélectionnées discrètement par le Gouvernement congolais. La délégation gouvernementale fut constituée des personnalités politiques, des représentants de la société civile, etc. A ce titre, le MPR-fait privé fut représenté par KIKATA NGIMA, l'UDPS-Kibasa par Prosper NDUME et MOLONGO, et le PDSC par Zacharie BIDIBIDI. D'autres personnalités dont Félix VUNDUAWE et LIKULIA BOLONGO furent présentes entant que des invités du Gouvernement.

L'Opposition extérieure et intérieure ne tarda pas de crier à la dictature de M'Zée pour avoir unilatéralement initié et fixé le lieu du dialogue, la date et l'ordre du jour.

Le 30 septembre 1998 à Tripoli, un mini sommet a été organisé autour du Président libyen qui lança l'idée de remplacer les armées négatives à l'Est de la RDC par une force d'interposition comme solution au problème de la sécurité des frontières et cette force devrait être composée de la Libye, du Tchad et de l'Erythrée.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery