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Analyse des forces et alliances politiques face aux enjeux dans la dynamique democratique durant la transition en RDC(2003 - 2006)

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par Junior KABUIKA
Université Pédagogique Pédagogique - Licence 2007
  

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SECTION II : FORCES POLITIQUES EXTERNES

Par forces politiques externes, nous entendons toutes forces qui ont accompagné la RDC dans la réussite de cette phase historique. A cela, nous associons à toutes les institutions étrangères et les pays étrangers qui ont été présents pour la réussite de la transition et d'autres personnalités aussi étrangères.

A titre illustratif, l'UE, les USA, l'UA, la SADC ont été présents pour aider les Congolais. Ainsi, l'UE par exemple, a du mettre et mobiliser beaucoup de moyens pour l'organisation des élections à tous les niveaux. La présence permanente de l'ONU par sa mission au Congo dont la MONUC a été et reste pour les congolaises et les congolais l'apport décisif de cette organisation, raison pour laquelle sa mission était chaque fois prolongée une fois arrivée à terme.

La présence répétée des institutions financières justifie également une force dans la dynamique démocratique au Congo pendant la transition. Par ailleurs, l'Accord Global et Inclusif a du mettre en place le CIAT qui regroupait des Ambassadeurs des pays amis pour accompagner les Congolais durant la période de transition.

Il faut cependant signaler que la RDC a présenté un besoin aussi fondamental que jamais de ses partenaires extérieurs. Car seulement pour l'organisation des élections, le paquet retenu a été largement supérieur par rapport à ses interventions dans d'autres pays, et à ce sujet la MONUC a été et reste pour le Congo la plus importante des missions de l'ONU au Congo. Il faut à juste signaler que tous leurs apports ont été très importants pour un pays post-conflit. D'abord, cela était significatif car tous les partenaires ont été toujours près du Congo depuis toutes ses négociations jusqu'à la mise sur pied des institutions issues de l'Accord Global et Inclusif qui devraient organiser les élections.

§.1. COMITE INTERNATIONAL D'ACCOMPAGNEMENT DE LA TRANSITION

A travers ce Comité, la Communauté Internationale s'est officiellement impliquée dans la mise en oeuvre de l'Accord Global et Inclusif.

Cette implication doit en notre sens être interprétée comme symptomatique de la volonté de grandes puissances à contribuer au succès des institutions de la transition.

Pour preuve, les pressions incessantes (sous forme de recommandations) que ce Comité a exercé sur les institutions de la transition à qui il n'a cessé de rappeler le respect strict de la période de transition et la tenue des élections générales dans le délai prévu.

Il convient de rappeler que la création de ce Comité fut une sorte de garantie internationale dont le rôle a été selon BOUVIER, P. (avec la collaboration de BOMBOKO, F., 2004, p. 280), de soutenir le programme de transition en RDC. Il devrait apporter son soutien actif à la sécurisation des institutions de la transition issues du DIC, et notamment à la neutralisation et le rapatriement des groupes armés opérant sur le territoire de la RDC en conformité avec l'Accord de cessez-le-feu de Lusaka. Il avait aussi la charge d'arbitrer et de trancher tout désaccord pouvant survenir entre les parties signataires de l'Accord Global et Inclusif, enfin d'assister le Comité de suivi de l'accord dans l'accomplissement de son mandat celui d'assurer le suivi de l'application effective des dispositions de l'Accord Global et Inclusif, de veiller à l'interprétation correcte dudit accord et de concilier les points de vue et aider à résoudre les désaccords pouvant surgir entre les signataires.

Pour la direction de ce Comité, outre la MONUC qui l'a présidé, le CIAT s'était composé des représentants des cinq Etats membres du Conseil de Sécurité de l'ONU (Chine, USA, France, Grande-Bretagne et Russie), de la Belgique, du Canada, de l'Afrique du Sud, de l'Angola, du Mozambique, de la Zambie et de la Commission Européenne. Le médiateur du DIC, Moustapha NIASSE joua aussi le rôle de courroie de transmission entre les autorités politiques congolaises et le CIAT.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand