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Analyse des forces et alliances politiques face aux enjeux dans la dynamique democratique durant la transition en RDC(2003 - 2006)

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par Junior KABUIKA
Université Pédagogique Pédagogique - Licence 2007
  

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1.2. PRINCIPES

Rappelons que les principes ont été définis par des délégués congolais aux négociations inter congolaises. Ils ont donc été des piliers moteurs sur lesquels devraient reposer la transition et dont ses animateurs devraient scrupuleusement respecter et faire respecter afin de garantir à cette période toutes les bonnes chances de réussite.

Comme indiqué, nous reprenons à présent ce qui a constitué ces principes tels que repris dans l'Accord Global et Inclusif.

1. Pour garantir une transition pacifique, les parties participent à la gestion politique durant la transition. Les institutions qu'elles mettront en place durant la transition doivent assurer une représentation appropriée des onze provinces du pays, des différentes sensibilités au sein des forces politiques et sociales. En particulier, il faudrait prévoir une représentation appropriée des femmes à tous les niveaux de responsabilité.

2. En vue d'assurer la stabilité des institutions de la transition le Président, les Vice-présidents de la République, le Président de l'Assemblée Nationale, le Président du Sénat restent en fonction pendant toute la durée de la transition, sauf en cas de démission, décès, empêchement définitif, condamnation pour haute trahison, détournement des deniers publics, concussion ou corruption.

3. Les parties réaffirment leur adhésion à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, au Pacte International des Droits Economiques et Socioculturels de 1966, à la Charte de 1981, et aux Conventions Internationales dûment ratifiées. Dans cette perspective, elles prennent l'engagement de lutter pendant la période de la transition pour un système respectueux des valeurs de la démocratie, des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

4. Les institutions de la transition reposeront sur le principe de la séparation des pouvoirs entre l'exécutif, le législatif et le judiciaire.

5. Les institutions de la transition fonctionneront sur les principes de la consensualiste, de l'exclusivité et de la non-conflictualité.

6. La répartition des responsabilités au sein des institutions de la transition et à différents niveaux de l'Etat se fait sur base du principe de l'exclusivité et du partage équitable entre les Composantes et Entités au DIC selon des critères de compétence, de crédibilité, d'honorabilité et dans un esprit de réconciliation nationale. Les modalités de mise en application du principe de l'exclusivité sont prévues à l'annexe de l'Accord Global et Inclusif.

7. La répartition entre différentes parties au sein du Gouvernement de la transition, et en particulier au sein des Commissions gouvernementales, devra être aussi juste que possible en termes de nombre, de poids des ministères et des postes gouvernementaux. Un équilibre devra être recherché entre les Commissions elles-mêmes. La répartition des postes au sein de chaque Commission se fera par les parties signataires dans un ordre de priorité garantissant un équilibre général entre les parties.

8. Afin de réaliser la réconciliation nationale, l'amnistie sera accordée pour les faits de guerre, les infractions politiques et d'opinion, à l'exception des crimes de guerre, des crimes de génocide et des crimes contre l'humanité. A cet effet, l'Assemblée Nationale de transition adoptera une loi d'amnistie conformément aux principes universels et à la législation internationale. A titre provisoire, et jusqu'à l'adoption et à la promulgation de la loi d'amnistie, l'amnistie sera promulguée par Décret-loi présidentiel. Le principe de l'amnistie sera consacré dans la Constitution de la transition.

A la lumière des principes ci-haut évoqués, nous pouvons rappeler qu'après la mise en place des institutions de la transition, tous ces principes n'ont pas été une fois de plus effectifs en ce qui concerne leur mise en application. Beaucoup de ces principes ont été parfois négligés au profit d'autres comme était le cas pour les objectifs. Mais de tous, à titre d'exemple seul le principe consacrant le partage d'une manière équitable et équilibrée du pouvoir entre les Composantes et Entités aux négociations entre congolaises et congolais a été largement et effectivement réalisé. Et à telle enseigne qu'en cette matière la sphère politique a été vraiment imperméable et verrouillée.

A côté de ce principe, retenons dans cette liste aussi le deuxième principe celui de la stabilité des institutions politiques et de ses animateurs dont les personnes susvisées, leur mandat en toute quiétude ; à part le cas Olivier KAMITATU ETSU alors Président de l'Assemblée Nationale et membre du MLC, après l'avoir quitté et après arrêt de la Cour Suprême de Justice était contraint de quitter le poste qui était de droit reconnu au MLC en faveur de Thomas LUHAKA. Donc à ce sujet, les Composantes retenues pour la sphère présidentielle de la République et celle de la présidence du Parlement, ont été maintenues jusqu'à l'issue de la transition, à ajouter des institutions d'appui à la démocratie.

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