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Impact du systeme bancaire sur la croissance économique d'un pays (cas du Rwanda)

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par JM Louis HAHIRWABASENGA
Universite Nationale du Rwanda - Licence 2009
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A Dieu tout puissant,

A ma mère et mon regretté père,

A mes chers frères et soeurs,

A mes cousins, nièces neveux, et belles soeurs et beaux frères,

A tous ceux qui nous sont chers,

Ce mémoire est dédié.

DECLARATION

Nous, HAHIRWABASENGA Jean Marie Louis, déclarons que ce mémoire intitulé « IMPACT DU SYSTEME BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE D'UN PAYS : Cas du Rwanda» est notre travail personnel et n'a été présenté nulle part en vue de l'obtention d'un diplôme quelconque.

HAHIRWABASENGA Jean Marie Louis

Signature :...........................

REMERCIEMENTS

La réalisation du présent travail est le fruit des efforts engagés par plusieurs personnes qui méritent mes remerciements les plus sincères.

Je tiens à remercier premièrement le Prof. RUTAZIBWA Gérard qui, par ses conseils, son regard critique et sa disponibilité, a contribué de manière significative à la réalisation de ce travail.

Grand merci à ma mère MUKAGATARE Clémence, à la famille de KABERA Elisée et à ma soeur UMUGENI Denise pour leurs encouragements et leurs soutiens moraux et physiques car ce travail ne pourrait pas être achevé sans leurs efforts.

Je tiens également à remercier mes chers étudiants RWISHEMA Jean Damascène, RUREMA Robert Giscard, MWONGEREZA Jonathan et BAGARAGAZA Boniface qui, par leur agréable compagnie, ont contribué d'une manière ou d'une autre à rendre plus viable l'itinéraire de mes études universitaires.

Les professeurs de la faculté des sciences économiques et de gestion, auxquels nous devons la grande partie du bagage intellectuel d'économiste, qu'ils trouvent ici l'expression de notre grande reconnaissance. Par cette occasion, nous exprimons les mêmes considérations à l'état Rwandais qui n'a pas cessé de financer mes études.

Les résultats de ce travail n'auraient pas été aboutis sans la disponibilité des données de la part de la BNR et de la MINECOFIN, Nous disons grand merci aux agents de ces deux institutions pour leur accueil nous réserve lors de la collecte desdites données. Et enfin, Nous reconnaissons tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

HAHIRWABASENGA Jean Marie Louis

TABLE DES MATIERES

DEDICACE 1

DECLARATION 2

REMERCIEMENTS 3

TABLE DES MATIERES 3

LISTE DES ABREVIATIONS 4

LISTE DES TABLEAUX 5

SOMMAIRE 7

ABSTRACT 7

CHAP. I: INTRODUCTION GENERALE 9

I.1.POSITION DU PROBLEME 9

I.2.OBJECTIF DE LA RECHERCHE 9

I.3.INTERET DU SUJET 10

I.4. HYPOTHESE DU TRAVAIL 10

I.5.LIMITES DU TRAVAIL 10

I.6.METHODOLOGIE 10

I.7.CANEVAS DU TRAVAIL 10

SUMMARY OF CHAPTER I 11

CHAP. II: APERÇU GENERALE SUR LE SYSTEME BANCAIRE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE 12

II.1. LE SYSTEME BANCAIRE EN GENERAL 12

II.1.1. Définition 12

II.1.2. Types des banques 12

II.1.2.1 Classement des banques par leurs types de d'activités. 12

II.1.2.2. Classement des banques par leurs types d'actionnariat 12

II.1.3. Rôles et importances des banques 13

II.1.4. La monnaie et le système bancaire 13

II.1.4.1. Définition et fonctions de la monnaie 13

II.1.4.1.1.Définitions 13

II.1.4.1.2.Fonctions de la monnaie 14

II.1.5. Influence de la monnaie sur la vie économique 14

II.1.5.1. La création de la monnaie par le système bancaire 14

II.2. LA CROISSANCE ECONOMIQUE 15

II.2.1. Les étapes de la croissance économique 15

II.3. LES LIENS EXISTANTS ENTRE LA CROISSANCE ECONOMIQUE ET LE SYSTEME BANCAIRE 15

II.4 SYSTEME BANCAIRE DU RWANDA ET SA CONTRIBUTION DANS LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 16

II.4.1 La Banque Nationale du Rwanda (BNR) 16

II.4.2 La Banque de Kigali (BK) 16

II.4.3 La Banque Rwandaise de Développement (BRD) 16

II.4.4 La Banque Commerciale du Rwanda (BCR) 16

II.4.5 L'Ecobank 16

II.4.6 La Banque à la Confiance 'Or (BANCOR) 16

II.4.7 La Compagnie Générale de Banque (COGEBANQUE) 16

II.4.8 La Fina Bank 17

II.4.9 L'union Des Banques Populaires du Rwanda sa (UBPR sa) 17

II.4.10 La Banque Rwandaise de l'Habitat (BRD) 17

SUMMARY OF CHAPTER II 17

CHAP III: CADRE DE LA METHODOLOGIE 17

III. 1. LES METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES 18

III 1.1 La méthode de recherche 18

III 1.1.1 La méthode analytique 18

III 1.1.2 La méthode statistique 18

III 1 .1.3 La méthode comparative 18

III 1.2 Les techniques utilisées 18

III 1.2.1 Technique documentaire 18

III 1.2.2 Technique d'interview ou entretien 19

SUMMARY OF CHAPTER III 19

CHAP IV: ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 19

IV.2 LE SYSTEME BANCAIRE DU RWANDA ET LE FINENCEMENT DE L'ECONOMIE 20

IV.3 AGENTS ECONOMIQUES ET LE FINANCEMENT 20

IV.4 LA PART DU SYSTEME BANCAIRE DANS LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE RWANDAISE 21

IV .5 EVALUATION DE L'IMPACT DU SYSTEME BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE DU RWANDA 24

IV.6 VERIFICATION DE L'HYPOTHESE 26

SUMMARY OF CHAPTER IV 26

CHAP.V CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 27

VI .1 CONCLUSION 27

V.2 RECOMMANDATIONS 27

BIBLIOGRAPHIE 29

OUVRAGES DE BASE 29

NOTE DE PROFESSEUR 29

MEMOIRES 30

RAPPORTS ET REVUES 30

WEBGRAPHIE 30

ANNEXES 31

LISTE DES ABREVIATIONS

BACAR : Banque Africaine Rwanda

BCDI : Banque commerciale de Développement et de l'Industrie

BHR : Banque de l'Habitat du Rwanda

BK : Banque de Kigali

BNR : Banque Nationale du Rwanda

BRD : Banque Rwandaise de Développement

CHR : Caisse Hypothécaire du Rwanda

COGEBANQUE : Compagnie Générale de Banque

CREDOC : Crédit Documentaire

Frw : Franc Rwandais

KCB : Kenya commercial Bank

MINICOFIN : Ministère du Commerce et des Finances

PDBR: Stratégie de Développement Economique et la Réduction de la Pauvreté

PESF : Programme d'Evaluation du Secteur Financier

PIB : Produit Intérieur Brut

PNB : Produit National Brut

RSSP: Rural Sector Support Project

UBPR : Union des Banques Populaires du Rwanda

ULK : Université Libre de Kigali

UNATEK : Université de l'Agriculture et Technique de Kibungo

LISTE DES TABLEAUX

SOMMAIRE

L'objectif de ce travail est de déterminer si le système Bancaire a un impact significatif dans la croissance économique du Rwanda, par son influence dans différents secteurs d'activités et de découvrir la contribution du système bancaire à l'accélération de la croissance économique.Nous avons utilisé les différentes méthodes et techniques de la méthodologie de recherches, qui incluent la méthode comparative, la méthode analytique, la méthode statistique, la technique de documentation et la technique d'interview. Cette recherche est subdivisée en deux parties principales ; la 1ère est constituée par le cadre théorique, la 2ème est l'analyse et l'interprétation des données recueillies auprès de la BNR et MINECOFIN.

Nous avons trouvé que le système bancaire du Rwanda intervienne dans le financement de différents secteurs d'activités telles que l'agriculture, l'élevage et la pêche, industrie extractive, industrie manufacturière, énergie et eau, travaux publics et bâtiments, le transport, entrepôt et communication, AIF, assurances et autres services financiers, les travaux publics, commerce, restaurent et hôtel, le transport, d'autres services financiers, services fournis à la collectivité, et activités non classée ailleurs

.Le système bancaire contribue beaucoup à l'accélération de la croissance économique du Rwanda car les crédits à l'économie, le PIB, la masse monétaire, les dépôts et les taux de croissance économique augmentent suivant la même direction et caractérisée par une variation souvent proportionnelle.Nous pensons que cette recherche intitulée « IMPACT DU SYSTEME BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE D'UN PAYS » pourrait être une porte ouverte à d'autres chercheurs qui seront intéressés par d'autres facteurs qui peuvent influencer négativement la croissance économique du Rwanda en provenance dans le système bancaire.

ABSTRACT

The objective of this work is to determine whether bank system has a significance impact in economic growth of Rwanda, through its influence in different sectors of activities and find out the contribution of bank system to the quickening of economic growth.

To achieve this objective, we have used different methods and techniques of research methodology, which include comparative method, analytic method, statistic method, documentation techniques and interview techniques. Our research is divided in two main parts; the 1st is for theories related to our subject in order to clearly explain key concepts, the 2nd is for analysis and interpretation of data from National Bank of Rwanda and MINECOFIN.

Using graphs interpretation we have found out that the bank system of Rwanda has an important impact in terms of financing different sectors of activities such as restaurants, agriculture, fishing and livestock, mining industries, manufacturing industries, water and energy, public works and housing, commerce, hotels, transport, communication, insurance, other financial services and collective services supplied. Bank system contributes to the acceleration of economic growth of Rwanda because credits to the economy, GDP, money supply, deposits and economic growth rate increase in the same direction.

We think that, this research entitled IMPACT DU SYSTEME BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE DU PAYS can be an open door to other researchers who will be interested by finding out the factors that can influence negatively the economic growth of Rwanda which come from bank system.

CHAP. I: INTRODUCTION GENERALE

I.1.POSITION DU PROBLEME

Plusieurs recherches ont été faites surtout sur les pays sous développés, pour trouver les secteurs d'activités qui contribuent le mieux à la croissance économique.

La rentabilité du système bancaire d'un pays est une condition nécessaire à la croissance économique car un système bancaire rentable permet de gérer les fonds pour le financement du développement. (CAUDAMINE, G. et MONTIER, J. p 234)  

La plupart des activités du système bancaire porte sur la monnaie qui peut être un signe de la croissance économique lors-ce qu'il y est une  « ralentissement de l'inflation et d'une perspective du taux d'intérêt stable ce qui augmente la confiance des investisseurs dans l'économie du pays, ARTUS, P. p 168.». Donc la fonction d'intermédiation bancaire apparaît comme étant un élément fondamental du processus de croissance économique et de développement. De ce fait, un secteur financier viable, diversifié et efficace est indispensable à une croissance économique vigoureuse et soutenue.

Un système bancaire performant conduira en effet à une accumulation rapide de capital physique et humain, stimulera l'innovation technologique et créera ainsi les conditions propices à la croissance économique et là réduction de la pauvreté.

Le rôle primordial des banques a été souligné par M. AGLIETTA (2001) qui stipule que : « les banques jouent un rôle central et spécifique dans les économies monétaires parce qu'elles peuvent fournir aux emprunteurs des liquidités en gros montant aux moments demandés, sans que ces liquidités soient prélevées sur une épargne préexistante...les banques permettent à l'accumulation du capital de s'affranchir de l'épargne préalable ».

Le rôle du système bancaire a été également discuté par A. JOSEPH (2000) qui affirme que les banques seraient les intermédiaires financiers les plus efficaces dans un premier temps dans les pays en développement en raison des structures productives, du manque de fiabilité des données comptables et de l'étroitesse des marchés.

De nombreuses études se sont également penchées sur les liens existant entre finance et croissance. Quant au Rwanda, on remarque aujourd'hui que c'est une nation ressuscitée, un pays qui se cherche un futur meilleur. Son économie est principalement constituée par le secteur agricole, secteur secondaire et secteur tertiaire, mais récemment avec la stabilité politique, son PIB à augmenté de 9.9 % et son inflation s'est abaissée de 3.2 % et la dépréciation de la devise a été seulement de 6.5 % pour l'année. Le contrôle des devises étrangères a été libéralisé et le système bancaire est solide et prospère. (MINECOFIN : 2005)

Malgré cette forte contribution du secteur agricole, on remarque qu'il est incapable de satisfaire la demande nationale raison pour la quelle l'Etat Rwandais, animé par l'objectif de réduire la pauvreté (EDPRS), a adopté les différents mesures consistant à promouvoir le secteur tertiaire à l'occurrence le système bancaire. Le secteur des services emploie 6 % de la population active dont une part de plus en plus importante est occupée par les secteurs de télécommunication et bancaire. Ce secteur est juge responsable de la croissance économique du Rwanda pour 2005-2006 avec un taux de 6 % Plus ou moins. (MINECOFIN : 2005)

Le système financier du Rwanda a été mis en cause par le rapport du Programme d'évaluation du secteur financier (PESF) de 2005 comme étant « étroit, superficiel, et caractérise par un secteur bancaire oligopolistique, une très faible pénétration des services d'assurance et une faible diversification des produits financiers. Ce rapport fait par ailleurs état d'une large écart des taux d'intérêt, de piètre taux d'épargne, d'une pénurie de capitaux à long terme et d'un système de paiement déficient ». (Avancer la finance africaine au 20eme siècle : 2008)

Nonobstant ces critiques, des multiples reformes du système bancaire Rwandais sont observées, comme l'affirme Mme Consolate RUSAGARA, la Vice gouverneur de la BNR, que les autorités ont lancé en 2006 un programme de développement du secteur financier dont l'objectif premier est d' « assurer le développement d'un secteur financier stable et robuste, et dont la profondeur et la portée permettront de mobiliser et repartir efficacement les ressources requises pour répondre au besoins de développement de l'économie et de réduire la pauvreté, Rwanda development indicators 2006».

C'est dans cette optique que nous nous sommes proposé de justifier si le système bancaire du Rwanda exerce un impact significatif sur la croissance économique. La question suivante nous a incité à mener une recherche sur l'impact que joue le système bancaire dans la croissance économique d'un pays tout en nous focalisant sur le Rwanda.

Le système bancaire contribuerait-il à l'accélération ou au ralentissement du développement économique du Rwanda ?

I.2.OBJECTIF DE LA RECHERCHE

Dans cette recherche intitulée " L'IMPACT DU SYSTEME BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE D'UN PAYS ", nous avons voulu mettre en évidence la place réelle qu'une banque pourrait occuper dans le progrès des différents secteurs d'activités. Notre recherche visera comme étude : L'influence de l'activité bancaire sur la croissance économique dans le cas particulier du Rwanda.

Apres avoir étudié le système bancaire et son impact sur la croissance économique, nous sommes en mesure de dégager l'importance des banques dans le développement économique d'un pays.

I.3.INTERET DU SUJET

Tout le monde est au courant qu'à la fin des études universitaires chaque étudiant présente un mémoire pour obtenir son diplôme. Après avoir constaté que le système bancaire a un impact sur la croissance économique, nous avons décidé de faire une analyse approfondie là-dessus afin d'apporter notre contribution à la recherche des solutions des notre besoins illimités. Ce travail pourrait être un modèle pour les futurs chercheurs.

I.4. HYPOTHESE DU TRAVAIL

L'hypothèse que nous nous proposons de justifier dans le cadre de notre travail est la suivante:

Les banques contribuent à la croissance incontestable des divers secteurs d'activité économique donc elles sont des moteurs de la croissance économique.

I.5.LIMITES DU TRAVAIL

Notre travail comportera une double limite :

o Une limite dans le temps : Nous comptons en effet, effectuer notre recherche sur la période 2002-2007, soit une période de 6 ans et

o Une limite dans l'espace : Au cours des recherches que nous allons mener, nous nous intéresserons sur l'impact du système bancaire sur la croissance économique du Rwanda.

I.6.METHODOLOGIE

La méthodologie assure le cheminement qui permet à la pensée d'atteindre la vérité. Pour notre part, nous avons utilisé les méthodes et techniques si après :

§ LA METHODE ANALYTIQUE: Cette méthode nous a permis d'interpréter et de faire des analyses des données recueillies. Donc, cette méthode nous a été bénéfique dans l'analyse systématique de chaque donnée et informations recueillies.

§ LA METHODE COMPARATIVE : Nous avons comparé les données des différentes années.

§ LA METHODE STATISTIQUE : Nous l'avons utilisée pour interpréter clairement les données qui sont chiffrées où quantifiées. Cette méthode nous a permis de rassembler les données, de les présenter sous forme de tableaux et graphiques pour une ample analyse.

§ TECHNIQUE DOCUMENTAIRE : Nous avons puisé des informations en rapport avec notre travail dans certains documents, ouvrage de base, rapport, revue et l'Internet.

§ TECHNIQUE D'ENTRETIEN: Cette technique nous a aidé à trouver les données appropriée à notre sujet de recherche auprès de la BNR et la MINICOFIN.

I.7.CANEVAS DU TRAVAIL

Le présent travail ; comporte les deux parties principales qui sont le cadre théorique et pratique :

Le cadre théorique comprendra trois chapitres : Le premier est l'introduction générale, le second a porté sur l'aperçu général du système bancaire et de la croissance économique, Le troisième a aussi porté sur la méthodologie du travail et enfin, une cadre pratique dans le quel on trouve une analyse et une interprétation des données qui a été mises en notre disposition et une conclusion générale. En fin les derniers papiers de ce travail contiennent les annexes.

SUMMARY OF CHAPTER I

This chapter is done by statement problem, the objective, interest, hypothesis, scope, methodology and the organization of the study.

Many researches have been conducted particularly in less developed countries in order to determine the economic sector which contributes to the economic growth; through this study the bank system have been taken into account. Rwanda is considered as a country that is looking for development with a poor economy mainly based on agriculture, nowadays with political stability, its Gross Domestic Product raised by 9,9 %, its inflation has fallen down by 3,2 %, currency depreciation have been of 6,5 % per year.

The performance of Bank system contributes to the accumulation of physical capital, human capital and stimulate technological innovations, those mentioned conditions contribute to the economic growth and poverty reduction. There are some authors who agree that bank system plays an important role in acceleration of industrialization; those issues could be strategic to be discussed according to Rwandan economy which has many financial needs.

The research problem is stated as follow:

- Does Bank system of Rwanda contribute to the acceleration or deceleration of economic growth of Rwanda?

The objective of this work named IMPACT OF BANK SYSTEM ON ECONOMIC GROWTH OF A NATION is to determine the real place a bank can hold in economy of a country. The interest of this study is to give our contribution in solution finding of our unlimited needs and fulfill conditions of becoming a bachelor's degree holder.

The hypothesis of this work is:

Ø Banks contribute to the growth of different sectors of economic activities, so they play a key role in economic growth.

This study is scoped in time and space; our analysis and interpretation is going to be conducted from 2002 up to 2007 within Rwandan economy.

The methodology used is composed by analytical, comparative and statistical methods without forget documentary and interview techniques.

CHAP. II: APERÇU GENERALE SUR LE SYSTEME BANCAIRE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE

II.1. LE SYSTEME BANCAIRE EN GENERAL

II.1.1. Définition

Avant d'aborder le terme proprement dit « le système bancaire », Il nous est utile de connaître ce que c'est une banque. Les banques  « sont des organismes spécialises dans l'émission et le commerce de la monnaie. Elles gèrent les dépôts et collectent l'épargne de clients, accordent des prêts, pilotent les instruments de paiements comme le carnet de chèque, la carte bancaire et offrent des services financiers. Elles assurent pour l'état la traçabilité des opérations financières et contribuent à la lutte contre le trafic ». (Article de wikipedia encyclopédie libre)

Par extension, « la banque » est le secteur économique qui regroupe les activités de conception de production et de commercialisation des services offerts par une banque.

Apres avoir défini le mot banque nous pouvons passer à la définition du   Système bancaire défini comme étant: « l'ensemble des banques d'une même zone monétaire, forment un système bancaire pilote par une banque particulière qui contrôle l'ensemble des banques, l'émission des billets et définit la politique monétaire ». (Guy CAUDAMIN et J. M p: 123)

II.1.2. Types des banques

II.1.2.1 Classement des banques par leurs types de d'activités.

Souvent On distingue cinq catégories des banques suivant leur rôle:

· LA BANQUE CENTRALE : Comme la Réserve Fédérale des Etats Unis, la Banque Centrales Européenne, La Banque Nationale du Rwanda a pour Rôle de réglementer et superviser les opérations des différents banques, de veiller à leur solvabilité à regard des déposants, de superviser la production de la monnaie par ces banques et d'en réguler l'usage par biais du taux directeur. La théorie économique y voit un moyen de réguler la croissance, via l'incitation à l'épargne ou la consommation et d'agir sur l'inflation.

· LA BANQUE DE DEPOT (commercial banque) : Elle travaille essentiellement avec leurs clients, particuliers, professionnels, et entreprises. Elle reçoit des dépôts et elle accorde des prêts aux agents qui en ont besoin.

· LA BANQUE DE DETAIL (Retail banking) : Travaille avec les particuliers, les professionnels et aux petites et moyennes entreprises.

· LES BANQUES D'AFFAIRES (Wholesale banking) : Travaille avec les moyennes et grandes entreprises.

· LA BANQUE D'INVESTISSEMENT (Investment banking) : Elle est active sur les marches financiers, se chargeant des opérations financières comme les émissions d'emprunt obligataires, les souscriptions d'action, l'introduction en bourse, les fusions d'actions-acquisition etc.... (http://fr. wikipedia.org)

Les banques de détail et d'investissement sont des simples filiales de groupe diversifies qui intègrent l'assurance, la gestion des fonds de placement ou d'autres activités financières. Fréquemment ceux-ci rattachent à la filiale banque d'investissements les activités des banques d'affaires.

II.1.2.2. Classement des banques par leurs types d'actionnariat

Nous distinguons trois types de banques :

v LA BANQUE COMMERCIALE : Elle collecte les ressources principalement par biais de la tenue des comptes et prête aux entreprises. Elle est aussi une société dont le capital est détenu par les actionnaires et est généralement cotée en bourse.

v LA BANQUE MUTUALISTE : Elle est contrôlée par ses sociétaires qui détiennent des parts et qui sont souvent leurs clients, elle vient de l'esprit coopératif initie notamment par le milieu agricole. Ce genre de banque peut être cotée en bourse, dans ce cas il s'agit d'un holding qui est créé ad hoc.

v UNE BANQUE PEUT ETRE UNE PROPRIETE D'ETAT : Lors-ce que le capital social est une propriété d'état. (http://fr. wikipedia.org)

II.1.3. Rôles et importances des banques

Les banques produisent de la monnaie selon l'adage les crédits font dépôts ou « Loan makes deposit » tout crédit accorde par une banque augmente la masse monétaire en créant les dépôts bancaires de montant équivalent et tout crédit rembourse réduit la monnaie en circulation.

Les banques contribuent de même que le marché financier à orienter l'argent de ceux qui en ont momentanément trop vers ceux qui en ont besoin et présentent des garanties suffisantes. Elles ont un grand rôle dans la sélection des projets en fonction de leurs perspectives économique.

Comme importance les banques offrent beaucoup des services aux entreprises tout comme aux particuliers :

- Les marchands circulent avec beaucoup de sérénités sans avoir à transporter des sommes importantes sur les routes encore peut sure.

- Les banques permettent aux particuliers de financer leurs projets en leurs octroyant des prêts, soit immobiliers, soit à la consommation. Cette distinction dépend à la fois de l'objet du bien financé, du montant et de la durée.

- Elles délivrent les moyens de paiements à leurs clients.

- Elles sont les lieux où les clients peuvent déposer ou placer leurs liquidité et économie sur commercialise aussi des contrats d'assurances, les deux métiers de plus en plus différents comptes bancaires et plans d'épargne.

- Elles offrent des services comme l'accès à des coffres, la souscription et la conservation des titres, le passage d'ordre de bourse etc.

- Les banques proches c'est la BANCASSURENCE.

II.1.4. La monnaie et le système bancaire

Dans une économie nationale, la quantité de monnaie en circulation provient des institutions financières spécifiques les banques. Elle se présente dans une économie comme l'instrument avec lequel les paiements sont effectues, elle est sans doute un bien qui peut se change contre tous les autres biens.

Etude de la monnaie et du système bancaire permet de comprendre comment le fonctionnement de nos institutions financières influence notre système économique.

II.1.4.1. Définition et fonctions de la monnaie

II.1.4.1.1.Définitions

Selon Wikipedia « La monnaie est un instrument de paiement spécialisé, accepté de façon générale par les membres d'une communauté en règlement d'un achat, d'une prestation ou d'une dette ».

Pour Jean David C.BOULAKIA la monnaie Est donc  « tous ce qui possède un prix fixe et invariable en terme de l'unité de compte et est acceptée par tous, dans une société, en paiement des dettes ou de biens et de services ».

II.1.4.1.2.Fonctions de la monnaie

La monnaie a trois fonctions : La fonction d'expression des valeurs et d'unité pour le calcule économique et comptable, la fonction de réserve de valeurs et enfin la fonction d'intermédiaire dans les échanges.

v La fonction d'expression des valeurs et d'unité pour le calcule économique et comptable

Comme l'Ampère est l'unité de tension, le litre unité de volume, mettre unité de longueur, la monnaie est aussi l'unité de valeur, les prix des biens et services sont exprimés en monnaie. Pour Karl Marx elle est l'équivalent général dans le quel peuvent s'exprimer la production, les revenus, les créances et dettes. (Adama DIAW : P162)

v La fonction de réserve de valeurs

La monnaie peut être conservée et n'être échangée contre un autre actif qu'après un certain temps, mais ce principe n'est pas valable durant la période de hausse des prix parce que les augmentations de prix réduisent la quantité de biens que l'on peut acquérir avec une quantité constante de monnaie.

v La fonction d'intermédiaire dans les échanges

Dans une économie monétaire tous les biens s'échangent contre la monnaie laquelle à son tour s'échange contre n'importe quel autre bien. D'après l'économiste Américain Robert CLOWER « la monnaie achète les biens, les biens achètent la monnaie mais les biens n'achètent pas les biens sur aucun marche organise ». (Adama DIAW, op cit: P160)

Pour que la monnaie puisse jouer pleinement son rôle d'intermédiaire dans les échanges doit être :

§ Facilement transportable,

§ Divisible pour permettre les transactions de faibles montants,

§ Difficile à contrefaire pour continuer à jouir la confiance de tous les utilisateurs.

Certains auteurs disent que la capacité d'atteindre des dettes et des obligations, notamment fiscales, constitue une quatrième fonction appelée « Pouvoir libératoire »de la monnaie. Il faut ajouter que la monnaie se caractérise par la confiance qu'ont ses utilisateurs dans la persistance de sa valeur et de sa capacité à servir de moyens d'échange. Elle à donc de dimensions sociales, psychologiques, juridiques et économiques.

II.1.5. Influence de la monnaie sur la vie économique

La monnaie peut freiner l'activité économique au lieu de la promouvoir lorsque sa quantité ne correspond pas aux exigences de l'économie. « La Politique monétaire a une influence sur le volume de l'emploi et de la production, sur la distribution de la richesse et des revenus entre les membres d'une communauté et par conséquent sur la qualité et la valeur des biens et des services produits et vendus, J D BOULAKIA : p 13».

Les économistes classiques pensaient que la monnaie est « neutre » au cours du XIXe siècle mais avec les fluctuations économiques du 20 e siècle, surtout les désordres économiques des années 1930 ont démenti la neutralité de la monnaie tout en reconnaissant le rôle de la monnaie dans la vie économique.

La politique monétaire est définie comme étant  « l'ensemble des décisions qui ont pour effet de modifier le quantité de monnaie en circulation et le taux d'intérêt dans l'économie, et qui vient à faire varier, selon les circonstances, le niveau de revenu national ou le niveau général des prix, JACQUEMIN, A, AL : p340 ».

II.1.5.1. La création de la monnaie par le système bancaire

Le système bancaire en tant que intermédiaire financier intervient comme élément fondamental du processus de la croissance économique et de développement. Parmi ces fonctions, nous pouvons citer la fonction monétaire, en effet ces intermédiaires particulièrement les banques exercent une fonction de création monétaire notamment lors de l'octroi de crédit aux agents en besoin de financement ou alors par le jeu des relations avec l'étranger ou de refinancement de la banque centrale. Ces fonctions permettent d'élargir l'espace des transactions entre les agents économiques en même temps elle rend possible la continuité dans le temps ainsi que l'interconnexion entre les économies d'où la transformation des ressources généralement courtes en financement long. En plus de ces fonctions, la création monétaire et de transformation d'autres fonctions se sont développées à savoir les fonctions de placement et de négociation. « Les banques effectuent le transfert de la capacité des agents excédentaires vers les agents déficitaires, s'effectue dans le financement par le marché de façon direct, Lionel STOLERU : p 108 ».

La quantité de monnaie en circulation dans un pays provient du système bancaire compose de la banque centrale et des banques du second rang et autres institutions financières. « Il y a la création de monnaie chaque fois qu'il y a augmentation des disponibilités monétaires détenue par les ménages, les entreprises non financières et les administrations ; Pour lui les opérations au moyen desquelles la création monétaire est effectuée sont : L'achat des devises, l'escompte d'effets, les avances en compte courant et l'achat des titres, Adama DIAW : p165».

Exemple de la création de monnaie par le système bancaire ; Supposons qu'une banque a l'habitude de garder 20 % de dépôts et de prêter 80%. Une somme de 100.000Frw peut se transformer en 500.000Frw.

100.000[1+0.8+0.82+0.83+...]=100.000/(1-0.8)=500.000Frw

« Ceci nous montre que la capacité de création monétaire dépend du volume de ces dépôts du coefficient de réserve et du nombre des banques, GOBIN, G : p31».

II.2. LA CROISSANCE ECONOMIQUE

La Croissance économique est définie comme étant une « évolution d'ordre quantitatif ou expansion de l'économie d'un pays ». Elle est aussi définie comme  « l'accroissement sur une longue période des quantités des biens et services produits dans un pays, mesurées année après année, en général, J.FOURASTIE, 1979».

L'indicateur de la croissance économique communément utilisé est l'augmentation en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) ou du produit national brut (PNB) au cours d'une année. La croissance économique revêt deux formes : Une économie peut croître de manière « extensive » en utilisant des ressources telles que le capital physique, humaine ou naturel ; ou de manière « intensive » en utilisant la même quantité de ressource plus efficacement ou de façon productive. Lorsque la croissance économique est accomplie avec plus de main d'oeuvre, cela n'entraîne pas l'augmentation du revenu par habitant mains lorsqu'elle résulte d'une utilisation plus productive de toutes les ressources, y compris la main d'oeuvre, elle entraîne une hausse de revenu par habitant et une amélioration du niveau de vie moyen de la population. Une croissance économique intensive nécessite un développement économique.

Le développement économique « est une évolution d'ordre qualitatif et restructuration de l'économie d'un pays en rapport avec le progrès technologique et social ». Le principal indicateur du développement économique est la hausse du PNB ou PIB par habitant. Le développement et la croissance économique sont intimement lies. (Problèmes économiques No 2 510-2 511 du 5-12 mars)

Il ne faut pas confondre la croissance et le progrès économique. En effet il y a progrès économique lorsque les revenus réels de la population augmentent pour tous, or il est très possible que les revenus générés par la croissance économique soient accaparés par une minorité de la population. (Alternatives économiques No 53)

II.2.1. Les étapes de la croissance économique

L'économiste et historien Américain W.W Rostow a précisé qu'il existe cinq étapes lesquelles chaque pays doit passer pour arriver à la croissance économique :

Première étape est la société traditionnelle : est caractérisée par une faible croissance du fait du progrès technique très limite.

Deuxième étape est les conditions préalables au démarrage : voit le progrès technique valorisé et l'apparition d'un esprit d'entreprise, dans ce cadre un surplus est dégagé qui peut être investi dans de nouvelles activités comme les transports et les infrastructures.

Ensuite le démarrage: correspond à une tendance à la généralisation des changements de l'étape précédente à l'ensemble des activités économique, des nouvelles industries se développent, le progrès technique se généralise. C'est la période de la révolution industrielle qui nécessite un taux d'investissement de plus de 10 %.

Puis c'est la marche vers la maturité : grâce a des taux d'épargnes et d'investissement qui peuvent atteindre 20 % au développement d'une multitude d'autres secteur d'activité, dès lors un progrès soutenu est possible qui permet à la croissance économique de dépasser celle de la population.

En fin, la dernière étape est la consommation de la masse : au cours de la quelle se développe les industries de biens de consommation durables et les activités de service, au cours de laquelle sont crées des organismes de prévoyance et de sécurité sociale, etc. (Paul BAIROCH : p134)

II.3. LES LIENS EXISTANTS ENTRE LA CROISSANCE ECONOMIQUE ET LE SYSTEME BANCAIRE

Depuis le 20eme siècle 1912 SCHUMPETER avait souligné l'importance des banques dans le fonctionnement du système économique et leur apport bénéfique à la croissance à travers le financement de l'innovation. Il met en exergue l'action de l'entrepreneur capitaliste dont l'apparition est liée à la volonté de réaliser des profits, Par modifications technologiques de la production et de la distribution.

Les banques occupent également une place prépondérant dans l'analyse keynésienne, en effet partant du constant qu'il faille qu'un système bancaire (financier) organisé avance les ressources financières nécessaires au financement de l'investissement, les banques deviennent essentielle puis ce que ce sont elles qui accordent les crédits et qui se chargent de réduire des risques inhérents à l'incertitude de l'avenir. C'est donc le système bancaire qui finance la croissance économique. (Keynes, J.M 1930, p : 124)

GURLEY et SHAW figurent parmi les pionniers en matière de l'analyse de l'intermédiation financière et la définissent comme « une unité qui transmet des fonds prêtables des unités excédentaires et achète des titres primaires auprès des unités déficitaires ».

D'après BIALES (1999) définit les intermédiaires financiers comme  « des institutions qui réalisent l'adéquation quantitative et qualitative entre l'épargne disponible des prêteurs et les besoins de financement des emprunteurs... en apportant une garantie qui repose sur leur notoriété, leur surface financière et la division des risques à laquelle ils procèdent ».

II.4 SYSTEME BANCAIRE DU RWANDA ET SA CONTRIBUTION DANS LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

La présentation du système bancaire du Rwanda évoquée dans ce travail est limitée sur les dix banques car ses banques disposent des données nécessaires compte du période de notre étude, de l'objectif et de l'hypothèse qui est justifié dans le dernier chapitre. Voici en peu de mots l'historique de chaque banque et sa contribution sociale.

II.4.1 La Banque Nationale du Rwanda (BNR)

La BNR est une banque nationale du Rwanda créée par la loi du 24 mars 1964 et entre en fonction le 19 mais 1964. A cette époque le Rwanda faisait partie des pays nouvellement acquis à l'indépendance et avait des problèmes lie au système bancaire encore embryonnaire, l'absence de structures administratives, économiques et sociales efficientes et une faiblesse de production nationale et des échanges commerciaux. Elle est une banque d'émission régie par le décret-loi No 06/81 du 16 fevrier1981.Son siège social est a Kigali, la BNR a aussi des agences à HUYE, à MUSANZE, à RUSIZI ET à RWAMAGANA. Elle est aussi une banque centrale définie comme l'  « institution financière nationale qui exerce une contrôle sur les aspects essentiels du système financier, et a notamment pour fonctions d'émettre la monnaie, de gérer les réserve internationales, d'effectuer les transactions avec le FMI et de fournir des crédits aux autres institutions de dépôts ». (BNR, Département des études statistiques économiques et financière, No 31 du Juin 2003 p2)

II.4.2 La Banque de Kigali (BK)

La BK a été créée le 24 décembre 1966.Son capital social est de 1.500.000.000Frw dont 77% appartient aux prives et 23% à l'état. Son siège principal est à Kigali, Elle a aussi des agences localisées à Huye, Rubavu, Muhanga, Rusizi, Rwamagana, Kacyiru, Gatuna, Musanze et à Kayonza.

II.4.3 La Banque Rwandaise de Développement (BRD)

La BRD est une institution de crédit spécialisée à caractère bancaire mais qui n'est pas créatrice de la monnaie. Elle est une institution qui donne des crédits mais qui ne collecte pas des dépôts ; Elle consent des crédits à partir des fonds propres ou au financement de l'état, de la BM etc....

Elle a été créée le 5 août 1967 avec une siège à Kigali et une mission de devenir un instrument d'investissement pour le gouvernement dans l'accomplissement des objectifs focalisant sur les secteurs prioritaires de l'économie, elle finance 80 % du secteur primaire et secondaire, Elle finance aussi les activités d'investissement ou projets à moyen et à long terme. Son Capital social est de 1.484.397.000Frw dont 44 %appartiennent aux prives et 56% d'actions appartiennent à l'état.

II.4.4 La Banque Commerciale du Rwanda (BCR)

La BCR a été la première banque exerçant ses fonctions au Rwanda avant même le BNR car elle a été créée le 9 avril 1963 siégeant à Kigali ; Elle a des agences à Huye, Rusizi, Gicumbi, Musanze, Rubavu, et à Rwamagana. Le capital social da la BCR est de 3.478.750.000Frw dont 80 % appartiennent aux prives et 20 % à l'état.

II.4.5 L'Ecobank

Elle a été créée le 20 mais 1995 avec le nom de la banque de commerce, de développement et de l'industrie (BCDI) changeant le nom pour devenir ECOBANK. La totalité de son capital social appartient aux actionnaires prives 1.500.008.000Frw. Elle a Un agence Principal à Kigali et autres onze parsemés dans le pays : à Kinamba, Kacyiru, Cityplaza, Nyamagabe, Muhanga, Huye, Musanze, Rusizi, Rubavu, Nyabugogo et Nyagatare.

II.4.6 La Banque à la Confiance 'Or (BANCOR)

Elle a été créée le 20 mais 1995et restructurée en 2001. Elle possède deux agences : Rubavu et Rusizi et un agence principal à Kigali ; Son capital sociale est de 1.500.000.000Frw 100 % appartient aux prives. Récemment elle a changé le nom pour devenir l'Access Bank.

II.4.7 La Compagnie Générale de Banque (COGEBANQUE)

La COGEBANQUE a eu lieu le 16 juillet 1999 avec un siège à Kigali et deux autres agences à Nyabugogo et à Nyarugenge. La totalité de son capital sociale est en main des prives 2.000.000.000Frw.

II.4.8 La Fina Bank

Elle a été créée le 31 mars 1983 avec le nom de la banque africaine continentale au Rwanda (BACAR) changeant le nom en 2004 pour devenir Fina Bank. Elle a un siège social à Kigali et quatre autres à Remera, Kibungo, Kibuye et à Musanze et le capital social de 1.650.000.0000Frw compose de 80 % d'actions qui appartiennent aux prive et le reste à l'état.

II.4.9 L'union Des Banques Populaires du Rwanda sa (UBPR sa)

L'UBPR sa a été créée en 1975 comme un réseau de coopératives d'épargne et de crédit avec un siège social à Kigali. Pour le moment elle compte 180 agences dont chacune est indépendante de l'autre ; Elle est entre de se transformer en banque commerciale. 98 % de son capital social est en mains des prives et le reste à l'état.

II.4.10 La Banque Rwandaise de l'Habitat (BRD)

La BRD a été créée le 29 mais 1975 avec un seul siège à Kigali comme étant une caisse hypothécaire du Rwanda,  « Elle est un instrument de financement de l'habitat et la promotion d'immobilier ». Depuis 2005, elle a cesse d'être le CHR et devient la BHR remplissant toutes conditions d'une banque commerciale. Son capital social est de 1.500.000.000Frw dont 56 % des actions appartiennent au gouvernement du Rwanda.

(BNR département de la politique monétaire et de la supervision bancaire)

A l'issue de ce bref panorama du système bancaire Rwandais il apparaît que le secteur est dominé essentiellement par des capitaux étrangers : les succursales et filiales des banques étrangères jouent un rôle relativement important dans l'intermédiation financière au Rwanda, ce qui s'explique par l'histoire, la restructuration du secteur bancaire et la structure de l'économie.

SUMMARY OF CHAPTER II

The present chapter has enabled us to recognize that it can exists a significant influence between the money, bank system and the economic life of a country towards an increase or regression in the growth rate of economy, all depends on the monetary policy implemented. We have discussed on key word of this work according to different theories in connection with the bank system in order to have a full control on the banking environment.

The banks occupies a dominating place in the analysis of Keynes, according to constant basis of organized bank system that advances necessary financial resources to finance investment, the banks become essential way of giving loan and taking a responsibility of reducing risk of uncertain future thus they are capable to finance economic growth.

The banks play an intermediary role between those who have too much capital towards those who are in need of those capitals. They have a great role in the selection of the projects according to their economic outcomes. The importance of the banks is to give service to private company and individual project.

We have found out that the banks produce money according to the proverb which state that loan makes deposit, it means that any credit increase quantity of money supply by creating equivalent bank deposit, finally repayment of a loan reduce quantity of money in circulation.

The economist and American historian W.W ROSTOW specified that there are five stages by which each country must pass to achieve a sustainable economic growth.In national economy, the quantity of money in circulation comes from financial institutions, specifically banks. They are considered as the instrument by which every transaction is carried out; it can be changed against all other goods.

From a short presentation, the bank system of Rwanda is dominated by foreign capital: the branches and sub branch of the foreign banks play a significant role in the financial intermediation of Rwanda, which is explained by the history, the restructuring of banking environment and the structure of the economy.

CHAP III: CADRE DE LA METHODOLOGIE

Afin de recueillir le plus objectivement possible les données nécessaires à la bonne réalisation de ce travail et dans le souci de bien cerner tous aspect du problème de recherche, il nous est utile de recourir aux méthodes et techniques de recherche.

Ce chapitre est élaboré dans le but de montrer la démarche méthodologique poursuivie au cours de la présente recherche dans la collecte, présentation de l'analyse et interprétation des données. Ces données nous ont permis de vérifier notre hypothèse, de répondre à la question de recherche et d'atteindre les objectifs assignes à ce travail. Pour pouvoir arriver à la bonne fin de notre travail, nous avons utilisé les méthodes et techniques utilisable dans les sciences sociales.

III. 1. LES METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

III 1.1 La méthode de recherche

La méthode est définie comme étant « l'ensemble des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vertes qu'elle poursuit, les démontre, les vérifie. Elle peut être considérée comme un ensemble des règles indépendantes de toute recherche visant surtout des processus et formes des raisonnements et de perception, rendant accessible de réalité à saisir, GRAWITZ : p 34 ». Dans notre travail nous nous sommes servis des méthodes suivantes pour atteindre nos objectifs et vérifier notre hypothèse :

III 1.1.1 La méthode analytique

C'est une méthode qui consiste à interpréter et à faire des analyses des données recueillies. Elle nous a facilités à faire des analyses des données et informations recueillies au cours de différentes années durant notre travail.

III 1.1.2 La méthode statistique

Cette technique utilise des variables qui présentent deux aspects différents et complémentaires à savoir :

La description et la mise en ordre matériel des observations quantifiées pour traduire les données d'une manière claire et condensée. Le traitement théorique de ses données pour faire des déductions logiques associées aux observations, HOFMAN, Y. et GRAY, L : p 110.

Cette méthode nous a permis d'interprète les figures obtenu à partir du Microsoft Excel 2007 après avoir y inséré des chiffre provenant dans la BNR et la MINICOFIN.

III 1 .1.3 La méthode comparative

Cette méthode nous a aide à retrouver les éléments de ressemblance et de dissemblance entre les faits compares. Elle permet aussi de déceler les liens de causalité entre les facteurs générateurs des similitudes ou des différences entre les choses comparées. La méthode comparative est utilisée presque dans toutes les sciences en vue de chercher les éléments communs et de dissemblance et d'expliquer cela, RWIGAMBA, B : P 57.

Cette méthode nous a aide de faire la comparaison du Produit Intérieur Brut, les crédits, les masses monétaires, les dépôts et les taux de croissance économique sur plusieurs années afin de dégager l'impact du système bancaire sur la croissance économique du Rwanda.

III 1.2 Les techniques utilisées

Selon GRAWITZ (p345), « une technique représente des procédé opératoires, rigoureuses bien définis, transmissibles, susceptibles d'être appliques à nouveau dans les même conditions adaptes au genre de problème et de phénomène en cause qui utilise toute recherche ou application de caractère scientifique en science sociales, dans les sciences en général ».

Au cours de notre recherche plusieurs techniques nous ont aidés dans la collecte des données pour la bonne fin de notre travail.

III 1.2.1 Technique documentaire

Cette technique nous l'avons utilisée tout en consultant les ouvrages de base, les rapports scientifiques, les revues scientifiques, les notes des professeurs, les mémoires, les sites internet,... en rapport avec notre sujet.

Sur base de cette technique, nous avons pu assiéger une explicitation sur les mots sensés d'importance capital de notre sujet et élaboré le cadre théorique dans lequel se trouve certains concepts nouveaux permettant de clarifier notre sujet de recherche.

Suite à la technique documentaire nous avons utilisé plusieurs bibliothèques entre autres : bibliothèque centrale de l'UNR, la bibliothèque centrale de l'UNATEK, le centre de documentation de SEG, la bibliothèque du MINICOFIN et la bibliothèque de la BNR.

III 1.2.2 Technique d'interview ou entretien

D' après GRAWITZ (p206) « l'entretien est une technique de cueillette d'informations dans laquelle l'enquêteur recherche auprès de l'enquêté des renseignements susceptibles de fournir des réponses aux phénomènes étudiés »

Cette technique nous a permis de recueillir, auprès des différentes personnes impliquées dans le fonctionnement de la MINECOFIN et de la BNR surtout les employés.

SUMMARY OF CHAPTER III

This chapter is done the comparative method, Analytical method, statistical method documentation technique and interview techniques:

Statistical method was used in order to quantify and translate data in clear way by drawing tables and different graphs with intermediary of Microsoft excel 2007; the analytical method helped us to analyze and interpret all data and information collected.

The comparative method was used in comparing data of different years which was collected from national institutions like MINECOFIN and BNR that related to the topic under the study. According to RWIGAMBA B. This method was adopted because of its efficient in identifying the similarities and differences.

The way by which we used to find information that is relevant to the study include interview and documentation techniques; the interview was beneficial in that there was a chance of understand the environment of the study and enable us to get enough information related to the topic; we also used some published documents and unpublished documents through internet, libraries were consulted and several text books were red for the theory related to this work.

CHAP IV: ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

Le système bancaire du Rwanda est constitue par les banques de dépôts, les banques d'affaires, les organismes spécialisés et la banque centrale par fois classifié en deux catégories pour des raisons de simplification à savoir la banque centrale et les banque du second rang.

Comme tous autres pays du monde, le Rwanda a un système bancaire particulier, sur lequel notre recherche a basé. Des recherches que nous allons mener ont porté sur le système bancaire composé de la BNR au sommet, la BK, la BCR, l'ECOBANK, l'ACCESS BANK, la COGEBANQUE, la FINABANK, l'UBPR sa, la BHR et la BRD.

IV.2 LE SYSTEME BANCAIRE DU RWANDA ET LE FINENCEMENT DE L'ECONOMIE

L'ensemble des banques oeuvrant sur le territoire du Rwanda joue un rôle important dans le financement de l'économie. Cet ensemble est composé de la banque centrale, les banques de dépôts et les banques d'affaires ; pour des raisons de simplification ces banques sont classées en deux catégories : La banque centrale et les banques du second rang.

La banque centrale ou la banque des banque, en dehors de l'émission des billets et des pièces de monnaie, elle remplisse plusieurs autres fonctions visant le bon fonctionnement du système bancaire et une orientation saine de l'économie tels que :

§ La définition et exécution de la politique monétaire.

§ La réalisation de la compensation des crédits entre les établissements bancaires et offre des liquidités lors ce que ses derniers en ont besoin.

§ La diffusion de l'information économique.

§ Le banquier du trésor et assure par la même les mouvements des fonds des caisses publiques.

§ La gestion des réserves de change intervenant sur le marché pour respecter des accords signes dans le cadre du système monétaire.

§ Le rôle de préteur en dernier ressort. (BARRE, R. et TEULON, F : p279)

L'objectif principal des banques du second rang est de réalise les profits, raisons pour laquelle elles font tous les moyens pour se procurer des fonds nécessaires afin d'octroyer des crédits qui, par conséquent provoque l'augmentation de la production nationale, amélioration du niveau de vie, augmentation du capital d'investissement etc....

Elles remplissent aussi des fonctions suivantes :

- La création de la monnaie.

- La mobilisation de l'épargne et octroi de crédit.

- Le courtage.

- Facilitation du payement.

- La transmission de la politique monétaire.

Le prêt est très important dans l'économie pour qu'il y soit le financement de l'agriculture, du commerce et de l'activité industrielle dans un pays. (EDUARD W. Reed/EDUARD K. Gill: P 2)

IV.3 AGENTS ECONOMIQUES ET LE FINANCEMENT

Un agent économique est une personne morale ou physique qui intervient dans des activités économiques. Ile est caractérisé par des besoins illimités et cherche toujours à trouver les solutions efficaces afin d'y répondre ; par fois ses besoins lui exige des capitaux énormes pour investir.

Un agent peut dispose la volonté d'investir sans dispose les moyens nécessaires tout comme il peut préalablement épargner : Cet agent est en besoin de financement, par contre il existe d'autres agents qui possèdent des capitaux sans la volonté d'investir donc ils réalisent des excédents ; Par intermédiaire financier, les banques en particulier ces agents se trouvent financer les unes des autres.

Les banques ont pour fonction de servir d'intermédiaire entre les agents dont l'épargne est supérieure aux possibilités d'investissement et les agents qui présentent un déficit d'épargne.

IV.4 LA PART DU SYSTEME BANCAIRE DANS LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE RWANDAISE

Le crédit bancaire est un besoin de base du financement des projets qui exigent des capitaux énormes, si le crédit n'existait pas l'expansion des moyens de production serait impossible dans la plus part de cas et dans d'autres circonstance retardée jusqu'à ce que le financement vienne de l'accumulation des profits et autre services extérieur.

Pour M.RUDLOFF: p380  «  le crédit est aussi un instrument de la croissance économique Pui ce qu'il intervienne dans le financement des investissements. L'investissement industriel représente une variable stratégique essentielle de la croissance et du développement, le financement de tels investissements joue rôle de premier plan dans l'économie contemporain ».

Après avoir passé dans les différentes littératures évoquant sur le système bancaire et sur l'agent économique avec le financement, nous allons nous servir le tableau ci après qui montre la répartition des nouveaux crédits par secteur d'activité pour faire une analyse approfondie.

Table IV. : Répartition des nouveaux crédits par branche d'activité de 2002 A 2007 (en milliards de Frw)

DESIGNATION

2002

2003

2004

2005

2006

2007

Agriculture, élevage et pêche

1,49

2

5,71

5,39

8,24

10,19

industrie extractive

0,1

0,14

0

0,15

0,2

0,1

Industrie manufacturière

8,4

6,64

11,3

14,94

19,13

23,89

Energie et eau

0,14

0,12

0,12

0,36

0,45

0,51

Travaux publics et bâtiments

8,24

9,37

15,78

33,73

43,07

52,34

Commerce, Restaurent et hôtel

17

28,22

27,23

50,19

60,72

67,17

Transport, entrepôt et communication

5,55

5,42

5,25

12,16

13,61

18,68

AIF, Assurances et autres services financiers

0,94

0,34

2,11

2,67

2,17

2,21

Services fournis à la collectivité

4,04

4,25

2,19

3,87

6,96

9,15

Activité non classée ailleurs

1,63

1,74

3,66

12,92

16,29

21,66

Total

47,6

58,23

73,32

136,37

170,84

205,9

Source : BNR (Département de la politique monétaire et le Départements de la supervision bancaire)

Pour rendre plus compréhensible ce tableau nous allons nous servir un histogramme :

Figure IV.

Source : Résultat du tableau I à l'aide de l'Excel (fait par Nous).

Partant du tableau et la graphique mentionnés ci haut nous pouvons les interpréter de la manière suivante :

En générale la quantité des crédits octroyés en matière d'agriculture, d'élevage et de pêche n'a pas cessé de croitre au cours des années 2002 jusqu'en 2007. L'année 2005 a connu une chute tenant compte de l'année précédente passant à 5,39 contre 5,71 milliards Frw de l'année 2004 ; cette évolution à la baisse est le produit de la réduction du crédit net à l'Etat, consécutive à l'accumulation des dépôts générés par l'extérieur au budget national et les appuis auprès de la BNR. Le crédit net à l'Etat est passé de -31,2 à -61,9 milliards Frw entre 2004 et 2005, soit une diminution de 98,4%.

La progression à la hausse remarquée en général des crédits octroyés dans le secteur de l'agriculture, élevage et la pêche est due notamment à l'utilisation de la facilité de crédit d'appuis au secteur rural suite à introduction en 2003 du PDBL, RSSP et La facilité de refinancement préférentiel des prêts à moyen et à long terme aux activité d' exportation agricole et agro- industrielles.

L'ensemble de crédits octroyés en vue d'extraction et exploitation des mènerais reste minime durant cette période d'étude. L'année 2004 est caractérisée près ce que pas de crédit dans ce secteur d'activité. Quant à l'année 2007 on observe une chute par rapport à l'année 2006 de 0,10 milliards de Frw.

Le secteur de l'industrie manufacturière a bénéficié des crédits qui évoluent de façon modeste l'exception s'est manifestée entre 2002 et 2003 là où il y a une diminution qui s'élève à 6,64 contre 8,40 de l'année 2002.

Depuis 2002 Jusqu'en 2007, Le secteur de l'eau et de l'énergie a évolué petit à petit suite aux crédits qui ne cessent pas d'augmenter envers ce secteur. Comparé aux trois années antérieures, les années 2005, 2006, 2007 ont bénéficié un nombre très important de crédit pour le financement des nouveaux projets tels que le projet du gaz méthane dans le lac Kivu.

Les travaux publics et bâtiments est le deuxième secteur au Rwanda qui a bénéficié beaucoup de crédits, Ce qui est cohérant avec la politique en vigueur de la privatisation des entreprises publics entrepris en 2004. La progression positive de ce secteur est appréciable compte tenu de l'histogramme dressé en dessous (Figure I).

Le premier secteur qui a obtenu un grand nombre de crédit au Rwanda est le secteur de commerce, restaurants et hôtels. Au cours de l'année 2005 le crédit s'est multiplier presque par deux comparé aux années précédentes avec un chiffre d'affaire de 50,19 milliards de Frw. Ce secteur a même battu le record en dépassant 60 milliards de Frw en 2006 et 2007. Le cumule du crédit total sur notre période d'étude est de 250,53 milliards de Frw ce qui représente 36,19% du cumule total des tous les autres secteurs d'activité de 692,26 de Frw.

Le secteur du transport, entrepôt et communication a bénéficié des crédits qui évoluent à la hausse en général. Comparé aux autres années 2004 est la seule année dans laquelle on a observé la moindre quantité de crédits qui s'élève à 5,25 milliards de Frw.

Tenant compte du période d'étude que nous nous sommes donnés, le secteur des A.I.F, assurances, et autres services financiers a connu des hausses et des baisses, la seul année sur laquelle on a consenti un grand nombre de crédit est 2005 avec un chiffre d'affaire de 2,67 milliards de franc Rwandais.

Les services fournis à la collectivité ont baissé durant deux années consécutives 2004 et 2005 comparativement aux autres années. Quant aux activités non classées ailleurs sont caractérisées par une hausse généralise avec une explosion ou boom depuis l'année 2005 jusqu' en 2007.

IV .5 EVALUATION DE L'IMPACT DU SYSTEME BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE DU RWANDA

Table IV.  : Variables à analyser (En milliards de Frw)

 

GDP

Masse monétaire

Crédit à l'économie

Dépôt

Taux de

 

 

 

 

 

Croissance

 

 

 

 

 

économique %

2002

781,47

146,8

99,2

10,5

9,4

2003

955,16

167,5

151,7

11

0,9

2004

1138,47

206,2

127,6

12,4

4,6

2005

1332,91

246,2

122,5

10,8

6,6

2006

1563,83

321

162,7

11,3

6,5

2007

1868,12

425,2

209,6

18,6

6

Source : Données triées par nous dans les tableaux en annexe

Illustrons le tableau No 2 par une graphique avec les courbes:

Figure IV.

Source : Graphique Créée par nous à l' d'Excel 2007

Le graphique No 2 Nous montre que le Produit Intérieur Brut n'a pas cesse d'évoluer à la hausse ce qu'explique la croissance économique du Rwanda d'une année à l'autre.

En 2002 le produit national brut était principalement constitue par le secteur primaire et le secteur secondaire dont les performances respectives ont été évoluée à 14, 3% et à 10,2% d'augmentation, ce qui a fortement contribue à l'amélioration de la balance de payement. La 1ére position est occupée par le secteur primaire avec un pourcentage de 47,3% suivi par le secteur tertiaire avec 35,5% et enfin avec le secteur secondaire avec 17,5%.

En 2003 la structure du PIB n'a pas changé par rapport à l'année précédente puis ce que le secteur primaire figuré en 1er position, le secteur tertiaire en 2émé position et le secteur secondaire en dernière position. Les deux derniers secteurs ont réalisé des progrès en valeur ajoute de 6,5% et 5,1% respectivement.

En 2004 le secteur secondaire et tertiaire ont enregistré des bonnes performances contre les performances réalisées par le secteur agricole ce qui a provoque une augmentation de 4% du produit Intérieur Brut de 4,6%.

En 2005 le Produit Intérieur Brut en terme réel s'est accru de 6,6% contre 4,6% de 2004 avec un chiffre d'affaire de 1332,91 milliards de Frw contre 955,16 milliards de Frw suite à la redressement du secteur primaire qui a enregistré une hausse de 5,9% et aux performances réalisée par les secteurs secondaire de 10,9% et tertiaire de 6,2%.

L'année 2006 est caractérisée par une augmentation de 6,5% par rapport à l'année 2005 en termes de produit intérieur brut. Cette croissance est le résultat des performances réalisées par les secteurs secondaire (17,7%) et tertiaire (7,4%) et celle du secteur primaire étant restés modeste avec 0,6 %. Quant à la structure du PIB le secteur tertiaire vient en premier place avec 46% suivi par les secteurs primaire et secondaire représentant respectivement 33% et 15%.

En 2007 le produit intérieur brut s'est accru de 6% contre 6,5 de 2006. Le résultat de cette croissance a enregistré une hausse respective de 11,4% et 9,2% de la valeur ajoutée des secteurs tertiaire et secondaire. Quant à la structure du PIB le secteur tertiaire continue à se maintenir dans la première place avec une part relative de 48% suivi du secteur primaire 31% et le secteur secondaire en dernière position avec 15% du PIB.

Comparé aux PIB sur le graphique No 2 la masse monétaire s'est accrue au même moment que le PIB augmente ce qui dessine que l'économie du Rwanda évolue d'une bonne manière.

En 2002, la quantité offerte de monnaie est fixée à 146,8 milliards de Frw, reflétant ainsi l'importance des besoins en monnaie de liquidité. La dépréciation monétaire est limitée à 6,8%, Le crédit net à l'état est fixé à 35,2 milliards de Frw, les avoirs extérieur sont fixés à 61,8 milliards de Frw, le crédit au secteur prive enregistre de son côte un chiffre d'affaire de 78,9 milliards de Frw. La circulation fiduciaire s'élève à 25,6 milliards de Frw reflétant ainsi le financement de la campagne de café dans le premier semestre et elle s'est fixée à 28 milliards de Frw reflétant le financement des fêtes de fin d'année.

L'évolution de la monnaie en 2003 était déterminée par l'augmentation des besoins de financement de l'économie en général et ceux du gouvernement en particulier. La masse monétaire a augmenté de 14% par rapport à l'année précédente ; la masse monétaire en circulation a atteigné le niveau de 34,1 milliards de Frw contre 28 milliards de 2002, ce qui représente l'augmentation de 21,8%, les dépôts à terme plus les dépôts en devise ont subit une augmentation de 16%.

En 2004 la masse monétaire n'a pas augmente de la même façon que l'année précédente puis ce qu'elle s'est accru de 12% contre 14% de l'année précédente produit du faible recours de l'état au secteur bancaire et la rente progression du crédit au secteur prive. Cette année est caractérisée par l'augmentation de la monnaie fiduciaire ce qui a engendré une inflation élevée.

L'année 2004 est aussi caractérisée par l'intensification des micro-finances et la demande plus importante des actifs plus liquide pour des fins de transaction. Les dépôts en devise ont beaucoup augmenté par rapport aux dépôts à terme à cause des transferts représentant un chiffre d'affaire de 8 milliards de Frw. La quasi-monnaie s'est accrue de 5,9 entre 2003 et 2004.

En 2005 la masse monétaire a augmenté de 16,8 % par rapport à l'année précédente résultat de l'accroissement des avoirs extérieurs nets et l'accélération de crédit à l'économie. Cette année est aussi caractérisée par l'augmentation de dépôts à vue ce qui est expliqué par l'appréciation continue de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.

En 2006 la masse monétaire s'est accrue de 31% par rapport à l'année antérieure ; elle est encore une fois influencée par l'accélération des avoirs extérieurs qui ont augmenté de 28,5% et du crédit au secteur privée avec un taux de croissance de 22,7% et une diminution de crédit envers l'état.

Entre 2006 et 2007, la masse monétaire s'est accrue de 31,2%. Les avoirs extérieurs ont suivi la même progression de croissance avec un taux de 23,3% et une augmentation des avoirs intérieurs. L'augmentation des avoirs extérieurs est le résultat du déboursement extérieur au titre d'appuis budgétaire.

Tenant compte du graphique ci-dessus les crédits à l'économie ont augmenté en même temps que le produit intérieur brut et la masse monétaire augmentent la seule exception s'est manifestée au cours de 2004 et 2005 là ou ils ont évolué à la baisse quittant 151,7 milliards en 2003 à 127,6milliards en 2004 et à 122,2milliards de Frw en 2005. Les taux respectifs de croissance du crédit à l'économie sont 52,9% en 2003 ; -18,8% en 2004 ; -4,4% en 2005 ; 33,1% en 2006 et 28,8% en 2007. En General les crédits à l'économie représentent les parts respectives de 67% en 2002, 90% en 2003, 61% en 2004, 49% en 2005, 50% en 2006 et 49% en 2007 de la masse monétaire.

De même que le produit intérieur brut, la masse monétaire, le crédit à l'économie et les dépôts se sont accrus d'une manière très appréciable avec les taux de 4,7% en 2003 ; 12,7% en 2004,

-14,8% en 2005 ; 4,6% en 2006 et 66,4% en 2007.

Les taux de croissance économique sont très importantes ce qui montre l'évolution de l'économie Rwandaise lors ce qu'on considère tous les secteurs d'activités. Les taux de croissance économique du Rwanda au cours de notre période d'étude sont 9,4% en 2002 ; 0,9% en 2003 ; 4,6% en 2004 ; 6,6% en 2005 ; 6,5% en 2006 et 6% en 2007.

IV.6 VERIFICATION DE L'HYPOTHESE

Il est évident que le système bancaire a un impact sur un grand nombre des secteurs d'activités tels que l'agriculture, l'élevage, la pèche, les industries extractives, industries manufacturières, l'énergie, eau, travaux publiques, bâtiments, commerce, restaurants, hôtels, transport, entrepôts, communication, AIF, assurances, autres services financiers, service fournis à la collectivité et les activités non classées ailleurs par l'octroie de crédit, par ici notre Hypothèse est vérifié.

Après l'analyse mentionnée ci-dessus dans la graphique No 2, le système bancaire contribue beaucoup à l'accélération de la croissance économique par ce que la graphique nous montre l'évolution commune du produit intérieur brut, masse monétaire, des crédits à l'économie, des dépôts et des taux de croissance économique sur notre période d'étude.

SUMMARY OF CHAPTER IV

Using graphs interpretation we have found out that the bank system of Rwanda has an important impact in terms of financing different sectors of activities such as public works and housing, restaurants, hotels and commerce, transport and communication, other financial services, agriculture and fishing, mining industries, water, livestock and energy, collective services supplied, insurance, and manufacturing industries. Bank system contributes to the acceleration of economic growth of Rwanda because of credits to the economy, GDP, money supply, deposits and economic growth rate increase in the same direction.

Commerce, restaurant and hotel has benefited more credit from 2002 up to 2007 comparing to other sectors with a turnover of 17 billion of Rwf during 2002; 28,22 billions of Rwf during 2003; 27,23 billions of Rwf during 2004; 50,19 billions of Rwf during 2005; 60,72 billions of Rwf during 2006 and 67,17 billions of Rwf during 2007.

Mining industry comes in last position with a little turnover comparing to different mentioned sectors in the above paragraph.

The credit to the economy, gross domestic product, money supply, growth rate of economics and deposit have grown in appreciable way; Respective rate of increasing of credit to the economy from 2002 up to 2007 are: 52,9% in 2003; -18,8 % during 2004; -4,4 %during 2005; 33,1 % during 2006 and 28,8% during 2007.

In general, Credit to the economy represents 67% in 2002, 90% in 2003, 61% in 2004, 49% in 2005, 50% in 2006 and 49% in 2007 of money supplied.

CHAP.V CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

VI .1 CONCLUSION

Notre recherche est subdivisée en deux parties principales ; la 1ère est pour des théories liées à notre sujet afin d'expliquer clairement les concepts de base, la 2éme est pour l'analyse et l'interprétation des données provenant de la Banque Centrale du Rwanda et du MINECOFIN.

Tout au long de la première partie de cette étude, il a été question pour nous de nous rappeler les concepts et les différentes relations théoriques qui rentrent dans le cadre de nos préoccupations en passant en revue la littérature existante concernant la relation entre la fonction du système bancaire et la croissance économique. Nous nous somme donnés comme problématique faisant l'objet de ce travail formulée de la manière suivante: Le système bancaire contribuerait-il à l'accélération ou au ralentissement du développement économique du Rwanda ? Et une objectif de mettre en évidence la place réelle qu'une banque pourrait occuper dans le progrès des différents secteurs d'activités et enfin une hypothèse suivante : Les banques contribuent à la croissance incontestable des divers secteurs d'activité économique donc elles sont des moteurs de la croissance économique du Rwanda.

Nous avons remarqué que le système bancaire Rwandais est dominé essentiellement par des capitaux étrangers : les succursales et filiales des banques étrangères qui jouent un rôle relativement important dans l'intermédiation financière au Rwanda, ce qui s'explique par l'histoire, la restructuration du secteur bancaire et la structure de l'économie. Nous avons aussi décrié le système bancaire du Rwanda sur lequel notre analyse a porté.

Les différentes méthodes et techniques de la méthodologie de recherche, que nous avons utilisées incluent la méthode comparative, la méthode analytique, la méthode statistique, les techniques de documentation et les techniques d'entretien. Dans la deuxième partie nous avons analysé les donne mises à notre disposition, nous avons ensuite remarque que les crédits accordés aux secteurs d'activités par les banques sont aussi bien à court, moyen et long terme et permettent le financement de l'investissement qui, à son tour est un facteur primordial du développement économique du Rwanda. En résumé ces crédits influencent la croissance à travers du canal de l'investissement, lorsque le crédit croît, la croissance croît de manière proportionnelle. Les crédits octroyés aux secteurs d'activités influencent de manière positive le PIB réel du Rwanda.

Tenant compte du graphique No 2 les crédits à l'économie ont augmenté en même temps que le produit intérieur brut et la masse monétaire augmentent la seule exception s'est manifestée au cours de 2004 et 2005 là ou ils ont évolué à la baisse quittant 151,7 milliards en 2003, à 127,6 milliards en 2004 et à 122,2milliards de Frw en 2005. Les taux respectifs de croissance du crédit à l'économie sont 52,9% en 2003 ; -18,8% en 2004 ; -4,4% en 2005 ; 33,1% en 2006 et 28,8% en 2007. En General les crédits à l'économie représentent les parts respectives de 67% en 2002, 90% en 2003, 61% en 2004, 49% en 2005, 50% en 2006 et 49% en 2007 de la masse monétaire. On a remarqué que le produit intérieur brut, la masse monétaire, le crédit à l'économie ; les dépôts se sont accrus d'une manière très appréciable avec les taux de 4,7% en 2003 ; 12,7% en 2004, -14,8% en 2005 ; 4,6% en 2006 et 66,4% en 2007.

Les taux de croissance économique sont très importantes ce qui montre l'évolution de l'économie Rwandaise lors ce qu'on prenne en compte tous les secteurs d'activités. Les taux de croissance économique du Rwanda au cours de notre période d'étude sont 9,4% en 2002 ; 0,9% en 2003 ; 4,6% en 2004 ; 6,6% en 2005 ; 6,5% en 2006 et 6% en 2007.

Les crédits octroyés par le système bancaire du Rwanda sont à cours terme, à moyen terme et à long terme dans tous les secteurs de l'économie et l'état. L'intermédiation des banques dans le commerce extérieur facilite les règlements entre importateur et exportateur avec la technique de crédit documentaire (CREDOC).

Nous avons aussi remarque dans notre analyse une croissance du PIB réel qui s'accompagne toujours d'une certaine création monétaire due à l'augmentation des exigences économiques et de la quantité de valeurs monétaires détenues par les ménages et les entreprises.

De manière générale il est établi que la performance des banques provoque l'accroissement des crédits accordés à l'économie car l'activité des banques commerciales Rwandaise a évolué de manière positive dans toutes les banques. Ce pendant l'évolution n'a pas été la même au niveau des grands établissements à savoir les six banques commerciales, la BRD et BHR. Les trois grandes banques qui sont la BK, la BCR et l'ex BCDI disposaient de 61% en 2006 du total bilantaire composé de huit banques, en 2007 elles représentaient 71,5% de la part du marché. Ceci met en évidence le dynamisme des autres banques sur cette période. Ce constat est fait également pour les crédits et les dépôts. Les parts de marché sont passés respectivement de 73% à 66% et de 84 à 72,8 pour ce groupe des banques.

Le système bancaire a un impact significatif sur les secteurs d'activités tels que l'agriculture, l'élevage, la pèche, les industries extractives, industries manufacturières, l'énergie et eau, travaux publiques et bâtiments, commerce, restaurants et hôtels, transport, entrepôts et communication, AIF, assurances, autres services financiers, service fournis à la collectivité et les activités non classées ailleurs par l'intermédiaire de l'octroie de crédit, ce qui nous a permis d'affirmer notre hypothèse.

Celle ci est aussi expliquée par le produit intérieur brut, la masse monétaire, des crédits à l'économie, des dépôts et des taux de croissance économique qui ne font que croître de manière proportionnelle c'est-à-dire que l'augmentation du crédit à l'économie est toujours accompagnée par l'augmentation relative des autres variables mentionnées ci haut.

V.2 RECOMMANDATIONS

Pour que le système bancaire contribue à la croissance il faut que ce dernier soit capable d'assurer un système de paiement efficace et évolutif qui mobilise l'épargne et améliore son affectation à l'investissement grâce à des taux d'intérêts réels positifs.

La banque centrale doit intervenir d'avantage dans la réglementation des changes, multiplier le contrôle sur les faux monnayages et superviser les banques du second rang pour qu'il y soit un meilleur mis en oeuvre des politiques monétaire.

Toutes les banques du système bancaire du Rwanda doit contribuer d'avantage à l'amélioration du service à la clientèle et introduire des nouveaux produits de qualité qui doit être donnés à temps à leurs client.

Les banques doivent étendre ses rayons d'action vers les campagnes et financer d'avantage les projets par lesquels bénéficient un grand nombre de personnes afin qu'il y ait une croissance équilibre entre tous le citoyens.

Le Rwanda doit prendre soin de son secteur financier en soutenant et en appelant les investisseurs privés pour la mise en place des micro-finances vibrant, prospère et discipliné essentiel à la bancarisation de sa population et un marché des capitaux capable de concurrencer ou compéter sur le marché local et sur le marché international.

Il faut améliorer continuellement les formations professionnelles sous toutes ses formes, car une main d'oeuvre bien formée est importante pour assure la compétitivité des banques locales face aux banques étrangères.

Nous recommandons à l'Université Nationale du Rwanda d'aider les étudiants à trouver les stages dans les institutions ou organismes qui correspondent à leurs sujets de mémoires et d'augmenter les frais de mémoire car ils ne satisfont plus les besoins d'un étudiant chercheur .

Cet étude montre comment le système bancaire est très important dans l'accélération de la croissance économique du Rwanda et serait une contribution très importante à l'amélioration visant la rentabilité de l'environnement bancaire du Rwanda.

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BIBLIOGRAPHIE

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ANNEXES






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