I.3.1. Courbe du facteur de puissance cos
Le cosest faible à vide et s'améliore
avec la charge, il est de 0,7 à 0,8 pour les petits moteurs et
même 0,9 pour les gros moteurs. 
Pour des puissances situées au-delà de sa
puissance nominale, le cos diminue à nouveau. 
 I.3.1.5. Rendement
Comme pour les machines à courant contenu il y a 2
méthodes de calcul de rendement : 
- Méthode directe : on mesure la puissance
absorbé au moyen d'un Wattmètre et la puissance mécanique
au moyen de frein mécanique (frein de prony). 
  
- Méthode par pertes séparées : on
fait l'essai à vide pour déterminer les pertes fer statorique,
les pertes fer rotorique et ainsi que les pertes mécaniques. 
La puissance à vide  
  
  
Ces pertes sont pratiquement les mêmes à vide ou
en charge. On fait l'essai en court-circuit pour déterminer les pertes
joules    
 I.3.1.6. Démarrage de
moteurs asynchrones
Le moteur asynchrone a une pointe de courant au
démarrage qui est même son inconvénient d'où
nécessité de recourir à d'autres artifices qui peuvent
permettre un démarrage en douceur sans cette pointe du courant, nous
avons : 
- Le démarrage étoile-triangle 
- Le démarrage par résistance statorique 
- Le démarrage par auto-transformation  
Ces modes de démarrage ont montré leurs
inconvénients du fait qu'il diminue en même temps le courant et le
couple, c'est par cette raison qu'on procède d'une autre manière
par insertion des résistances au rotor, qu'on diminuerait
progressivement. 
- Démarrage par élimination de
résistances au rotor 
Le procédé que nous allons étudier
à présent consiste à augmenter au démarrage, la
résistance rotorique. 
Il en résultera une augmentation importante du couple
de démarrage et le moteur pourra alors démarrer en charge, la
pointe de courant au démarrage sera diminuée. 
- Couple maximum :  
Cette valeur était atteinte lorsque  
- Couple de démarrage  
On en concluait que : 
- La valeur du couple maximum est constante, à tension
d'alimentation et fréquence constantes. Elle ne dépend pas de la
valeur de la résistance rotorique. 
- Son abscisse varie avec g, puisque  se produit pour  
Si  augmente, l'abscisse  de  se déplace vers les
glissements plus élevés donc, vers les vitesses plus faibles. 
- Le couple de démarrage augmente avec la
résistance rotorique   
Les courbes de la figure 6 illustrent ces
propriétés. Elles correspondent chacune à une valeur
différente de la résistance rotorique, on obtient donc :  
- Une diminution du courant  dans les enroulements rotoriques
par conséquent, une diminution du courant absorbé  au
démarrage. 
- Une augmentation du cos au démarrage. En
effet, on a :  puisque  est élevé au démarrage, on a
intérêt à augmenter  pour diminuer le déphasage  Ce
dernier point explique que, même si on diminue, le couple du moteur qui
peut s'écrire :  augmente au démarrage par suite de
l'augmentation importante de   à cette valeur
théorique. 
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