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Croissance staturo-pondérale des enfants infectes par le virus de l'immunodeficience humaine à  Yaounde, Cameroun

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par Jacqueline épouse DJAPA Dr LEBELA
Université de Yaoundé I - Diplôme d'Etudes Spécialisées en Pédiatrie 2009
  

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D. LES FACTEURS QUI INFLUENCENT LA CROISSANCE CHEZ LES ENFANTS INFECTES

Les tableaux XVII, XVIII, XIX, XXI, XXII soulignent la non influence des facteurs liés à la mère et à l'enfant pour les indices T/A et P/T. Ces facteurs étaient l'âge des mères, la parité, la profession, le statut matrimonial, la prise des ARV, l'allaitement maternel, l'alimentation par substitut de lait maternel, l'alimentation mixte, le poids de naissance, le stade clinique et biologique de la mère et de l'enfant. Bailey RC et al retrouvent que la stature de la mère n'avait aucune influence sur l'indice poids pour taille. Dans leurs travaux, avoir une mère grande de taille est un facteur protecteur contre une faible taille pour âge. (7) Webb et al retrouvent que la diarrhée et les infections pulmonaires ont eu un retentissement sur l'émaciation et pas sur le retard statural.(34)

Concernant le P/A, aucun facteur maternel n'a influencé cet indice chez les enfants infectés. Nos résultats sont similaires à ceux de Bailey et al (7) qui retrouvent  que; l'âge de la mère, le niveau socio économique, le stade clinique et biologique de la mère n'ont pas eu d'effet détectable sur la croissance staturo pondérale. Dans leur étude sur la croissance d'une cohorte d'enfants infectés par le virus VIH en République Démocratique du Congo, ils retrouvent que l'infection à VIH associée aux pathologies sont des facteurs associés au retard de croissance statural, à la sous nutrition et à l'émaciation.

Par contre Webb et al retrouvent le contraire dans leur étude.(34) Pour eux, un bon niveau d'étude maternel, le statut immunologique, l'infection à VIH pédiatrique et les autres causes de co morbidité influencent la croissance chez les enfants nés de mère séropositive. Webb et al retrouve aussi qu'un âge maternel avancé a contribué à la survenue de l'émaciation.(34)

Concernant les facteurs liés à l'enfant, Bailey et al a retrouvé des facteurs de risque associés à un faible poids pour âge <- 2 Zscore durant les 18 mois de suivi tels que l'infection à VIH, la présence des adénopathies, l'immunodépression sévère, la fièvre prolongée et le sexe masculin.(7)

E. TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL

Tous les 39 enfants (97%) ont été mis sous traitement antirétroviral sauf une âgée de 7 mois perdue de vue. Chez Mc Kinney et al, 2/3 (73%) des enfants ont été mis sous ARV.(56)

Le traitement antirétroviral améliore la croissance pondérale selon les travaux de Mc Kinney et al qui, en 1991 avait utilisé la zidovudine comme traitement.(56) Le traitement antirétroviral a un effet bénéfique sur la reprise pondérale chez les enfants.(57, 56, 58, 59) Butler et al retrouvent un gain pondéral de 38% de poids chez les enfants anciennement mis sous Zidovudine comparé à 26% chez les enfants infectés naïfs de tout traitement.(59) Durant l'évolution la croissance pondérale s'est améliorée chez les enfants infectés 3 mois après le recrutement selon le tableau XIV, les figures 8,9 et 10.

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