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Approche méthodologique pour la constitution d'une base de données pour la surveillance des systèmes hydrogéomorphologiques de l'aire pionnière Ayi Noma (observatoire de Tamou, département de Say)

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par Bachir ABBA
Université Abdou Moumouni de Niamey - DEA 2007
  

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2.3.3 Proposition des différentes tables

Table 1 : Géomorphologie

Unité topographique

Pente

Extension

Processus d'érosion

dominant

Etat de surface

Forme dominante

Plateau

 
 
 
 
 

Talus

 
 
 
 
 

Glacis

 
 
 
 
 

Bas-fond

 
 
 
 
 

Table 2 : Climat

Elément

Station

Valeur moyenne

Coordonnées de la station

Précipitations

 
 
 

Températures

 
 
 

Evaporation

 
 
 

Humidités relatives

 
 
 

Table 3 : Voie de communication

Type

Nombre

Longueur

Route non revêtue

Piste rurale

Table 4 : Etablissements humains

Type

Nombre par type

Nombre de ménage par type

Circonscription d'attache

Village

 
 
 

Hameau

 
 
 

Campement

 
 
 

Table 5: Végétation

Type

Extension

Espèce dominantes

Recouvrement moyen

Densité

Broussai lle

 
 
 
 

Savane

 
 
 
 

Cordon
ripicole

 
 
 
 

Table 6 : Culture

Type

Extension

Cultures dominantes

Recouvrement moyen

Densité

pluvial

 
 
 
 

irrigué

 
 
 
 

maraîchage

 
 
 
 

jachère

 
 
 
 

Hydrologie

Table 6 : Réseau hydrographique

Cours d'eau

Superficie (km2)

du

BV

Longueur du CE

Type de réseau

Goroubi

 
 
 
 
 

Tyala

 
 
 
 
 

Sibili Goungou

 
 
 
 
 

Table 7: Hydrométrie

Station de

jaugeage

Cote

Débit liquide

Débit solide

Débit spécifique

Charge solide

Granulométrie des alluvions

Djongoré

 
 
 
 
 
 

Tamou

 
 
 
 
 
 

2. 4. Perspectives : acquisition et traitement des données

2.4.1. L'acquisition des données

(NONGUIERMA, 1996) souligne que pour mettre en place un système d'information géographique appliqué à l'hydrologie notamment pour l'évaluation des volumes d'eau ruisselés, deux types de données sont indispensables les données climatiques et les facteurs physiographiques qui comprennent toutes les caractéristiques dépendantes du bassin versant et qui sont en interaction complexe (le sol, la végétation, l'occupation du sol...). En 1986, SOURIS distingue dans la constitution d'une base de données l'information graphique et l'information descriptive. Selon que les données soient descriptives ou cartographiques, le processus d'acquisition et de collecte varie.

2.4.1.1. L'information cartographique

L'information cartographique informe sur la situation géographique et la forme des
objets spatiaux (leur emplacement et leur géométrie). Cette information est obtenue à
l'aide des supports cartographiques (carte topographique, carte géologique et carte

pédologique) et/ou des images (photographies aériennes et images satellitales). Elle décrit la localisation et la forme des objets géographiques.

L'acquisition des données cartographiques est donc un travail de cartographie qui consistera à faire une comparaison entre différentes situations du paysage et de suivre son évolution à une échelle tant spatiale que temporelle : analyse diachronique. L'accent sera mis dans cette partie sur un certain nombre de thèmes tels que, la mise en culture, la végétation, l'évolution du réseau hydrographique, etc. Cette méthode appelée aussi méthode indirecte se fera à partir des photographies disponibles notamment celles de 1975, de 1996 et des images satellitales. En effet, ces dernières permettent de voir les changements intervenus dans le paysage. Le témoignage des habitants permettra de mettre en évidence la dynamique du paysage accélérée par une pression anthropique croissante et de compléter les données cartographiques.

La reconstitution constitue donc un travail multidisciplinaire comprenant de la photointerprétation, de la télédétection, et de la cartographie assistée par ordinateur permettant de suivre l'évolution de la dynamique tant à l'échelle spatiale que temporelle de l'aire «Ayi noma». De plus, elle permet de mieux réfléchir sur les types d'intervention pour venir en aide à une population rurale durement touchée par la pauvreté et les aléas climatiques notamment les sécheresses successives depuis une trentaine d'années dont les effets sont encore d'actualité.

L'acquisition de l'information cartographique est composée de plusieurs étapes : en effet, (TSAYEM, 1999), montre comment à partir des photographies aériennes on peut analyser à l'aide d'un système d'information géographique la distribution spatiale de différents types d'occupation du sol. La méthodologie utilisée dans son travail a consisté à numériser, géoréférencer puis mosaïquer les images à l'aide d'un référentiel de projection géométrique UTM.


· La numérisation ou la digitalisation

La numérisation ou la digitalisation est une opération qui consiste en une traduction des informations géographiques du format analogique de la zone cible en format digital à l'aide d'un scanner et des logiciels appropriés (Arc View, Arc info, Map info...). Les données dont nous disposons à ce niveau concernent la pédologie (carte pédologique de reconnaissance du plateau de Dyabou au 1/50.000), la topographie

(carte topographique de Kirtachi 3d au 1/50.000 et la feuille de Kirtachi au 1/200.000), et l'occupation du sol (carte d'occupation du sol de Tamou au 1/50.000) et géologique (carte géologique de la zone au 1/100.000). D'autres sont à acquérir : il s'agit des images satellitales disponibles dans les différentes institutions de recherche comme l'AGRHYMET.

· Le mosaiquage des fichiers

Le mosaiquage est une opération qui consiste à assembler automatiquement les fichiers images numériques ou des photographies scannées adjacentes avec superposition des zones de coïncidence et en fonction de leur position géographique. La mosaïque ainsi obtenue sert de support pour l'établissement des cartes d'occupation du sol, du réseau routier etc...

· Le géoréférencement

Une image ou une photographie scannée n'est peut être une information exploitable que si elle est référencée dans un système géographique bien structuré. Le géoréférencement consiste à appliquer à un objet une référence spatiale. Il s'agit donc de le situer dans un système de coordonnées (X,Y correspondant à la latitude et la longitude) en le calant par rapport à un géoïde le plus approprié (le moins déformant) à notre secteur d'étude. Il peut s'agir d'un référentiel régional plus précis par exemple un WGS 84.

· L'extraction de l'information

L'image ainsi numérisée et géoréférencée sert de support pour l'extirpation des couches d'information. Ces informations seront complétées et corrigées par des échantillonnages sur le terrain.

Les informations ainsi collectées sur les différents objets et caractéristiques géométriques forment la base de données cartographique qui donne toutes les informations nécessaires sur la géométrie des objets spatiaux notamment leur emprise, leur évolution, leur position ...

La méthode d'étude du paysage basée sur la cartographie, la télédétection et la photointerprétation est appelée méthode du dessus n'offre qu'une seule vision du paysage (ROUGERIE, 1985) cité par MERCIER en 2004. Ainsi, quand on sait que le paysage possède plusieurs dimensions, il convient de les explorer pour mieux comprendre sa complexité et mieux appréhender ses différentes facettes (MERCIER en 2004). C'est pourquoi, outre la reconstitution du paysage, nous devrions aussi faire une analyse du dedans. En effet, le paysage est si riche et si complexe que son étude exige une appréhension à la fois du dessus et du dedans (ROUGERIE, 1985) cité par MERCIER en 2004. C'est pourquoi, les données cartographiques devront être complétées par les informations descriptives.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon