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Approche méthodologique pour la constitution d'une base de données pour la surveillance des systèmes hydrogéomorphologiques de l'aire pionnière Ayi Noma (observatoire de Tamou, département de Say)

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par Bachir ABBA
Université Abdou Moumouni de Niamey - DEA 2007
  

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2.4.2.3. Le suivi de l'ensablement du fleuve Niger

L'objectif que nous fixons pour le suivi de l'ensablement du fleuve Niger est de suivre l'évolution du cône coalescent que forme le Goroubi et son affluent aval (à l'échelle de l'aire Ainoma) ou le kori de Sibili Goungou avec le fleuve. L'activité de suivi se fera par une analyse diachronique puisque pour une aussi large surface,

seules les photos ou les images satellitales permettront de mieux appréhender l'évolution. Cette analyse se fera sur la base de la distance entre le cône et l'île située en aval.

2.4.2.4 Le suivi des précipitations

Le suivi des précipitations concerne les stations les plus proches du bassin (stations de Say et de Tamou) et un réseau de pluviomètres que nous installerons sur le bassin. Cela permettra de contourner la difficulté de trouver un moyen d'observation en adéquation avec la dynamique spatio-temporelle des précipitations et de mieux les caractériser. Pour se faire, un réseau de pluviomètres à lecture directe sera disposé sur le bassin (à Dyabou, à la confluence du Goroubi et fleuve Niger (Baoulegué Ouro Gindjé)). L'objectif ici est de suivre l'évolution des précipitations afin d'avoir une série complète et à plus grande échelle. Il est aussi important de suivre la pluviométrie afin de mettre en évidence le rôle hydro-érosif des pluies exceptionnelles et la dynamique actuelle de paysage car on a coutume de dire que les années exceptionnelles sont celles dont les impacts sont perceptibles dans le paysage. Il s'agit de voir quels sont les impacts des pluies exceptionnelles car ils sont visibles et se sont notamment illustrés dans le passé par l'effondrement du pont barrage sur le Goroubi par exemple. Ces années à événements exceptionnels entraînent des dégâts engendrant l'élargissement des chenaux d'écoulement, une augmentation de la perte en terre et la destruction des cultures (maraîchères et fruitières). Cela explique la destruction des manguiers le long du Goroubi sur sa rive droite aux coordonnées X= 425249 et Y= 1426719 (coordonnées UTM-WGS 84) avec un élargissement du lit du Goroubi d'environ 8.6 m. En 2005, on peut noter la destruction du pont barrage en aval. Sur deux saisons pluvieuses (2005 et 2006), l'élargissement est estimé à 39.8 m puis le lit est large de 63.5 m alors que l'ancien lit a une largeur de 23.7 m entre les deux bornes du pont.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille