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Contribution à  l'étude de la cinétique de libération d'un principe actif: oxacilline sodique encapsulé en vue de déterminer les conditions de conservation

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par Yahia NAFTI
Université ZIANE Achour de Djelfa - Ingénieur d'état en Biologie- Option: Contrôle de la Qualité et Analyses  2008
  

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ANNEXE III

Spectrophotométrie d'absorption dans l'ultraviolet et le visible

1. Principe :

La spectrométrie d'absorption moléculaire dans le domaine ultraviolet (UV), de 185 à 380 nm environ, et visible (VIS), de 380 à 800 nm environ, est une technique courante de contrôle et d'analyse de composés chimiques. Elle s'applique à des groupements d'atomes (ex : molécules, ions, polymères) qui absorbent le rayonnement électromagnétique dans le domaine UV-VIS.

L'absorption de la lumière UV-VIS par les molécules se produit, comme pour les atomes, du fait de transitions électroniques entre différents niveaux d'énergie. Un électron à l'état fondamental absorbe des radiations d'une énergie E suffisante pour l'élever à un niveau d'énergie supérieur, l'état excité, (ce qui détermine la longueur d'onde l, par la relation :

E = h c / l, oil « h » est la constante de Planck et « c » la vitesse de la lumière). Le retour au plus bas niveau d'énergie, l'état fondamental, se produit par perte d'énergie sous forme de chaleur ou, occasionnellement, par rémission de radiation (fluorescence ou phosphorescence).

Absorbance Absorbance

tat fondamentale

état fondamentale / xcitation

excitation

/ EE

Figure (05) : Spectre d'une seule
transition
(Anonyme 12).

Figure (06) : Spectre d'absorptio Figure (06) : Spectre

dabsortion UV-VIS. UV-VIS(Anonyme 12).

Absorbance Absorbance

tat excité état excité

tat fondamentale état fondamentale

1 / E
/ E

iure (07) : Spectre de plusieurs Figure (07) : Spectre de sieurs transitions [45] transitions (Anonyme 12).

Figure (08) : Spectr résultant de Figure (08) : Spectre résulta

plusieurs transitions (Anonyme 12). de plusieurs transitions [45]

tat excité état excité

S'il n'y avait qu'un seul (fig.05), le spectre d'absorption UV-VIS (fig.06) n'aurait qu'une seule raie à la longueur d'onde correspondant à l'énergie nécessaire à la transition. Dans ce cas idéal, la spectrométrie UV-VIS serait un outil immédiat d'analyse qualitative : la longueur d'onde exacte d'absorption serait parfaitement caractéristique de la molécule, Cependant, de nombreux autres niveaux d'énergie (dus à des vibrations, des rotations et des transitions moléculaires) se superposent aux niveaux d'énergie électroniques, et plusieurs transitions sont possibles (fig.07). Le spectre résultant prend alors la forme d'une bande large sans caractéristique très marquée (fig.08) (Anonyme 12).

Ce spectre permet à la fois l'identification (analyse qualitative), mais dans certaines limites seulement et l'estimation (analyse quantitative) d'un composé.

Les chromophores qui peuvent être détectés par des spectromètres UV-VIS comprennent toujours des liaisons doubles entre atomes de carbone (C=C) ou des liaisons doubles ou triples entre le carbone et certains autres atomes (C=O, CN notamment).Ils peuvent être conjugués à d'autres groupes fonctionnels pour former des complexes chromophores. Un exemple typique est le benzène (Anonyme 12).

Figure (09) : molécule de benzène (Anonyme 12).

Ainsi, la spectrométrie d'absorption moléculaire UV-VIS permet d'étudier, à l'état gazeux, liquide ou solide, des composés organiques principalement mais aussi des composés inorganiques (Anonyme 12).

2. Analyse quantitative :

L'analyse quantitative par la spectrométrie UV-VIS est très utilisée (beaucoup plus que l'analyse qualitative) car l'absorption est plus ou moins importante selon le nombre de groupements d'atomes placés sur le trajet de la lumière : des lois connues relient cette absorption à ce nombre dans certaines conditions opératoires. Ce sont les lois de LAMBERT et de BEER (Anonyme 12).


· Loi de BEER- LAMBERT :

L'absorption de la lumière est directement proportionnelle à la fois à la concentration du milieu absorbant et à l'épaisseur de la cuve où se trouve le milieu.

Une combinaison de ces deux lois (la loi de BEER-LAMBERT) donne la relation entre l'absorbance (A) et la transmittance (T) :

A = log (I0 / I) = log (100/ T) = å c x

Avec :

A = absorbance (sans unité).

I0= Intensité de la lumière incidente.

I = Intensité de la lumière transmise (I toujours inférieure à I0).

T = Transmittance.

å coefficient d'absorption molaire ou d'extinction (mol-1. dm3.cm-1).

c = concentration molaire (mol. dm-3).

x = longueur de la cuve (cm) ou trajet lumineux.

La relation entre transmittance et concentration n'est pas linéaire (fig.10) mais la relation entre l'absorbance et la concentration est linéaire (fig.11), ce qui est à la base de la plupart des analyses quantitatives (Anonyme 12).

igure (10) : Relation entre transmittance Figure (11) : Relation entre l'absorbance.

et concentration (Anonyme 12). et la concentration (Anonyme 12).

La simple relation linéaire entre l'absorbance et la concentration et la facilité relative de mesure de la lumière UV-VIS sont donc les raisons pour lesquelles la spectroscopie UV-VIS est jà la base d'un grand nombre de méthodes d'analyse quantitative.

N.B : A température ambiante, il est donc hautement probable que toutes les molécules soient à l'état électronique fondamental.


· Limites de la loi de BEER-LAMBERT:

- Les mesures ne sont valables que dans une gamme de concentrations très faible, et l'absorbance ne dépasse pas 3.

- Il est important de noter que å est une fonction de la longueur d'onde et donc que la loi est seulement vraie en lumière monochromatique, c'est une limite lié à l'appareil (Anonyme 12).

3/Appareillage :

Les spectromètres classiques comprennent les éléments suivants : (fig.12)

Une source, un porte-échantillons, un monochromateur, un détecteur, un appareil de lecture (Anonyme 12).

Source Monochromateur Cellule Détecteur Processeur

Figure (12) : Principaux constituants d'un spectrophotomètre (Anonyme 12).

> La source :

Pour la plupart des spectrophotomètres UV-visible, on utilise principalement deux types de lampes afin de couvrir la totalité du spectre. Ainsi, pour la partie UV du spectre, on emploie des lampes au deutérium ou parfois au xénon à haute pression. Les lampes au deutérium émettent en effet un rayonnement dont les longueurs d'onde sont comprises approximativement entre 180 et 400 nm, et ont une durée de vie d'environ 1000 h, En ce qui concerne la partie

visible du spectre, les plus utilisees sont les lampes halogène au quartz à filaments de tungstène dont le rayonnement, continu, est compris entre 350 et 1300 nm.

> Monochromateurs et polychromateurs :

La fonction du monochromateur est de selectionner une longueur d'onde parmi le spectre du rayon incident. Les plus simples sont composes de filtres ne laissant passer qu'une seule longueur d'onde; il est possible d'en utiliser plusieurs afin d'obtenir differentes longueurs d'onde. Les monochromateurs les plus utilises sont composes en general d'une fente d'entree, d'un dispositif de dispersion comme un prisme ou un reseau, et d'une fente de sortie. L'echantillon et le detecteur, places juste derrière le monochromateur.

> Les détecteurs :

Il existe deux types principaux de detecteurs: le detecteur unicanal et le detecteur multicanal. En fait, le premier convient à un monochromateur alors que le second est utilise avec un polychromateur.

> Le recueil du signal (lecture) :

Le detecteur est relie grâce à un convertisseur, à un microprocesseur, qui recueille toute la serie de mesures (Anonyme 12).

4/ Méthodologie :

Le blanc utilisé doit contenir la solution à laquelle l'élément étudié a été retiré.

Dans un premier temps, on cherche la longueur d'onde d'absorption maximale de cet élément, en traçant son spectre d'absorption (A en fonction de ë) : ë max est determinee.

Ensuite, à ë max (pour n'effectuer qu'une seule mesure tout en évitant au mieux les lumières parasites), on trace la courbe d'étalonnage de l'élément. Pour cela, on prépare environ 5 échantillons à des concentrations connues et on mesure à chaque fois l'absorbance A. Parmi ces echantillons, on prepare un echantillon qui donne A = 0 (solvant seul sans l'élément étudié) et un autre qui donne A

= 100% (élément seul). Cette courbe d'étalonnage permet de calculer le coefficient d'extinction å défini précédemment. Alors, les concentrations inconnues de l'élément peuvent être determinees, à ë max en reportant sur la courbe les absorbances mesurees (Anonyme 12).

5/ Qualité du spectre :

La qualité du spectre obtenu par utilisation d'un instrument est une fonction de la monochromaticite du rayon incident. Celle-ci depend de:

> La largeur des fentes du monochromateur : Lorsque la largeur des fentes diminue, la forme de la courbe spectrale se modifie jusqu'à ce qu'une image plus ou moins nette apparaisse. Cependant, pour des fentes très étroites, une faible quantité d'énergie atteint le detecteur, et du bruit peut alterer la qualite spectrale.

> la quantité de lumière parasite : Le spectre peut egalement être modifie par le rayon émergeant du monochromateur qui possède une lumière assez différente de celle que l'on devrait obtenir theoriquement. On appelle cette lumière la lumière parasite, due aux reflexions involontaires dispersives dans le monochromateur. Si l'instrument est réglé à une longueur d'onde correspondant à un maximum d'absorption connu (ë max) pour un echantillon, la lumière parasite sera en général moins absorbée max par l'échantillon que celle à d'autres longueurs d'onde (Anonyme 12).

6/ Exactitude et précision des résultats :

L'exactitude détermine la façon dont s'approche la valeur spectroscopique mesurée (A ou ë) de la vraie valeur. La précision des résultats servant à obtenir la valeur moyenne (qui correspond à la meilleure estimation du résultat réel que les expériences ont trouvé) est donnée par leur dispersion (Anonyme 12).

"Vrai" Valeur Valeur moyenne, A

Exactitude

Dispersion

A

Figure (13) : conceptions d'exactitude et de dispersion (Anonyme 12).

On trouve la valeur moyenne A pour l'ensemble des résultats A1, A2, ..., A n grâce à la formule : (Anonyme 12).

A = A1 + A2 + ...A n / n

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry