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Vérification empirique d'irréalisme des certaines hypothèses du modèle de Wilson dans la gestion de stock de produit fini

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par Romain DIASONUA
ISC Matadi - Graduat 2010
  

Disponible en mode multipage

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    INTRODUCTION

    Depuis des temps anciens, la gestion des stocks est caractérisée par deux orientations majeures.

    La première privilégie l'approche théorique et y emprunte bon nombre de ses concepts, de ses modèles et hypothèses conduisant à faire émerger ce que l'on a appelé une « nouvelle gestion industrielle des stocks » qui reconnaît aux entreprises la capacité de prendre des décisions stratégiques inspirées directement de la théorie des jeux d'hypothèse jouant un rôle très important dans ses développements.

    La seconde privilégie l'étude empirique des structures des marchés et s'inscrit dans le prolongement des approches ou expériences développés dans les années passées. Cette approche, plutôt sectorielle, a beaucoup évolué depuis le paradigme initial. Si elle s'est développée au travers d'études des cas et d'analyses des expériences détaillées, elle présente l'intérêt d'avoir donné lieu à un certain nombre de travaux d'économétriques qui ont contribué à une meilleure compréhension des phénomènes étudiés.

    Cette double orientation n'épuise pas en fait l'univers de la gestion industrielle des stocks dont on mesure alors la complexité et l'étendue. D'abord parce que l'innovation tend à occuper une place de plus en plus importante dans la discipline et que, depuis une certaine année s'est développé un courant évolutionniste dont l'ambition est par des démarches théoriques et/ou empirique notamment, de produire des modèles et des concepts destinés à permettre une meilleure compréhension des processus d'innovation. Finalement, le gestionnaire en arrive à reconnaître l'importance des processus de décision et de l'organisation interne de l'entreprise, il privilégie des approches dynamiques plutôt que des théories ou d'analyses en termes d'équilibre. Il reconnaît l'hétérogénéité des comportements des acteurs et l'existence des modèles différenciés selon les secteurs, selon leur stade de développement ou encore selon certaines caractéristiques technologiques.

    Modèle de Wilson déclaré universel ou modèle par excellence et idéaliste dans la gestion des stocks nous aidera à faire le parallélisme entre les deux orientations.

    Cette perspective nous amènera à trouver les éléments de réponse aux préoccupations suivantes :

    - Que présente l'état de l'art et la nature des problèmes auxquels la firme est confrontée en utilisant l'approche empirique dans la gestion de ses stocks du produit fini ?

    - Quels sont les aspects décisionnels et les conditions de réalisation de calcul préparatif de la quantité économique des stocks et aux décisions stratégiques ?

    - Quelle est l'importance de validation empirique et stratégique ?

    Notre objectif n'est pas de former des économètres et des statisticiens, ce qui impliquerait un tout autre dispositif. Il s'agit de donner aux gestionnaires les moyens d'interprétation et d'appréciation de la validité d'un certain nombre de thèses dans une dimension plus particulière qui leur permettront de réaliser une confrontation intéressante entre leur expérience et le résultat théorique.

    A travers cette analyse, nous essayerons de vérifier empiriquement l'irréalisme des certaines hypothèses du modèle de Wilson dans la gestion moderne et dynamique des stocks en aval. Tout en épinglant l'importance du recours au modèle universel de gestion des stocks dans la mesure où une négligence notoire en matière de gestion des stocks conduit à des problèmes de diverses natures parmi lesquels la rupture des stocks avec ses conséquences sur l'activité de l'entreprise et l'excès qui est de nature à augmenter exagérément les coûts, nous estimons que les responsables de l'entreprise sous études sont suffisamment avertis pour prendre toutes les dispositions en vue d'épargner leur entreprise des conséquences néfastes d'une éventuelle gestion hasardeuse des stocks en général et ceux des produits finis en particulier.

    Notre thème d'étude a été motivé par notre curiosité scientifique orientée vers la gestion des stocks dont les paramètres diffèrent des réalités d'une entreprise à une autre. Le degré d'irréalisme des hypothèses du modèle universel inspire souvent les gestionnaires des entreprises à l'adoption des stratégies afin d'éviter de subir les conséquences dues à la mauvaise gestion. C'est exactement cette raison qui nous a poussés à vérifier les hypothèses du modèle de Wilson dans la gestion des stocks à la Cimenterie Nationale qui est une entreprise industrielle d'intérêt non négligeable, implantée dans la province du Bas Congo.

    La mise en chantier de ce travail a été rendue possible par la combinaison des méthodes inductives et déductives en vertu de leur complémentarité. La récolte des données a été assurée entre autres par la technique indirecte ou documentaire et l'interview.

    En dehors de cette introduction, la présente étude est subdivisée en quatre chapitres : Le premier traite des généralités conceptuelles sur les stocks, le deuxième approfondit les bases théoriques de la gestion économique des stocks, le troisième présente le cadre de l'étude à savoir la Cimenterie Nationale, «CINAT» en sigle et le quatrième vérifie les hypothèses du modèle de Wilson dans la gestion de stock du produit ciment de la Cimenterie Nationale de 1996 à 1998.

    Une conclusion comprenant la synthèse, le résultat et les suggestions sanctionnera le terme de notre étude.

    Comme dans l'élaboration de tout travail scientifique, les difficultés d'ordre divers ne manquent pas ; nous avons été confrontés aussi à plusieurs difficultés dont les plus remarquables sont :

    Z Les difficultés d'ordre matériel dans la collecte des données suite au manque d'une bibliothèque de taille et la rareté de documentations spécialisées ;

    Z Les difficultés d'ordre financier étant donné que notre droite du budget est fort limitée.

    Chapitre premier : 

    GENERALITES CONCEPTUELLES SUR LES STOCKS

    1.1. DEFINITIONS

    Beaucoup de définitions ont été données par les différents auteurs sur le concept « stock ». Il nous est difficile de donner toutes les définitions ici, mais nous retenons quelques-unes parmi elles.

    Ø Le stock est une réserve quelconque momentanément inemployée et qui a une valeur économique et destinée à satisfaire une demande future.((*)1)

    Ø Le stock est l'ensemble des marchandises ou des articles accumulés dans l'attente d'une utilisation ultérieure plus ou moins proche et qui permet d'alimenter les utilisateurs au fur et à mesure de leurs besoins sans leur imposer les délais et les à-coups d'une fabrication ou d'une livraison par des fournisseurs.((*)2)

    Ø Le stock est une provision de produits en instance de consommation.((*)3)

    Ø Le stock est l'ensemble des marchandises, des matières ou fournitures, des déchets des produits semi-ouvrés, des produits finis, des produits ou travaux en cours, des emballages commerciaux, qui sont la propriété de l'entreprise.((*)4)

    Ø Le stock d'un article est une certaine quantité de cet article maintenue en magasin à un moment donné, en prévision des demandes provoquées par les besoins des utilisateurs de cet article.((*)5)

    Ø Le stock est l'ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise pour être soit vendus en l'état, au terme d'un processus de production ; soit consommés au premier usage...((*)6)

    De toutes les définitions données, celle qui nous semble le mieux compréhensive est celle qui justifie le stock sur un instant donné et que les flux ne peuvent être mesurés que sur une période donnée.

    Ainsi nous pouvons dire de notre part que le stock est une réserve d'un bien ou d'une quantité donnée dont la consommation ou l'usage ultérieur plus ou moins proche permet de satisfaire les besoins des agents économiques.

    1.2. TYPOLOGIE DES STOCKS.

    Compte tenu de son influence ou de sa capacité à jouer un rôle de tampon au milieu des activités de fabrication et de commercialisation dans l'entreprise, nous pouvons classer les stocks selon trois types à savoir : l'utilisation du produit, le volume de stock et le niveau dans le montant de stock.

    1.2.1. SELON L'UTILISATION DU PRODUIT.

    Le fonctionnement régulier du cycle d'exploitation est assuré par la détention des stocks qui garantit la continuité de la production et la permanence des débouchés. C'est ainsi que l'entreprise est amenée à détenir trois catégorie de stocks : le stock des matières, des encours de production et des produits finis.((*)7)

    A. STOCKS DES MATIERES.

    Selon A. RAPIN, « les matières sont des éléments matériels acquis par l'entreprise à l'extérieur et qui sont mis en stock en vue d'une utilisation ultérieure pour la production, la commercialisation ou la vente. »((*)8)

    Nous disons que les stocks des matières sont des réserves des biens à consommer ultérieurement.

    On distingue : les stocks de matières premières, consommables, des empaquetages ou des conditionnements, des marchandises et des emballages.

    A.1. LES STOCKS DES MATIERES PREMIERES

    Ce sont des substances, des objets, des éléments de stock utilisés en vue d'assurer la fabrication des produits semi-ouvrés et/ou des produits finis et qui se retrouvent dans la composition physique ou chimique de ces derniers.((*)9)

    Les matières premières sont destinées à être incorporées aux produits et qui servent de base à la fabrication de ces produits.

    A.2. LES STOCKS DE MATIERES CONSOMMABLES

    Ce sont des matières qui concourent indirectement à la fabrication, à la distribution ou à l'administration.((*)10)

    On fait aussi allusion aux réserves de biens qui concourent soit :

    Z directement à la fabrication du produit (se trouvant dans le produit fabriqué) ;

    Z indirectement à la fabrication du produit (sans être incorporé au produit fabriqué).

    A noter que, dans l'industrie, les matières premières et les matières consommables peuvent être des produits très élaborés constituant des sous ensembles, achetés ou fabriqués par l'entreprise, destinés à être assemblés, après usinage éventuel, pour constituer le produit fabriqué destiné à la vente.((*)11)

    A.3. LES EMPAQUETAGES OU MATIERES DE CONDITIONNEMENT

    Ce sont des matières qui assurent le conditionnement des produits finis fabriqués et qui font corps avec ces derniers. Ces matières sont intégrées dans le processus de fabrication des produits finis qu'elles doivent contenir et protéger.((*)12)

    A.4. LES STOCKS DE MARCHANDISES

    Ce sont des biens économiques acquis à l'extérieur et destinés à être revendus en l'état. Elles constituent la valeur d'exploitation la plus importante d'une entreprise commerciale.((*)13)

    Les marchandises sont aussi des réserves des biens économiques achetées pour être revendus sans subir ou après avoir subi une légère transformation.

    A.5. LES STOCKS D'EMBALLAGES

    Ce sont des réserves des matières qui concourent pour faciliter le transport, la vente et la livraison des marchandises ou des produits finis vendus.

    B. STOCKS PRODUITS SEMI OUVRES.

    Ce sont des réserves des matières qui ont été lancées au cycle de fabrication mais qui n'ont pas atteint la phase finale de la fabrication et qui sont rentrées temporairement en magasin pour une réintroduction ultérieure dans le processus de fabrication.

    C. STOCKS DES PRODUITS FINIS.

    Ce sont des réserves des produits qui ont atteint le stade final du cycle de fabrication et qui sont prêt à la vente.

    En outre du produit principal, on peut obtenir certaines fabrications qui donnent des produits dits résiduels (déchets et rebuts) et des sous-produits. Ces produits peuvent influencer les calculs de coûts (lors de l'évacuation ou à la réutilisation ou encore à la vente) ; il y a lieu d'en tenir compte.

    v Les déchets sont des résidus de fabrication, constitués des éléments souvent des matières premières ou encore des impuretés se dégageant à la fabrication.

    v Les rebuts sont des produits finis ou semi-ouvrés impropres à l'usage prévu.((*)14)

    v Les sous-produits sont des produits secondaires obtenus au cours de la fabrication du produit fini principal.

    1.2.2. SELON LE VOLUME DE STOCK

    Le processus technologique, la forme du marché sur lequel l'entreprise s'approvisionne et la forme de celui sur lequel elle vend des biens manquent profondément le volume et la structure de l'actif brut de l'entreprise. Le temps de séjour de matières et des produits finis d'une part, et la durée de cycle d'exploitation d'autre part, sont les facteurs déterminants de cette structure.((*)15) Ce qui nous conduit à distinguer :

    A. STOCK REEL (sr)

    C'est la quantité de stock physique se trouvant dans le magasin.

    B. STOCK NET (sn)

    C'est la différence entre le stock réel et les demandes différées éventuelles. (Sont des demandes qui peuvent être satisfaites au moment où elles s'expriment par manque de stock, mais qui les seront en priorité lors de la prochaine livraison puisque les clients sont supposés patients.((*)16)

    sr peut être égal à zéro et

    sn peut être négatif 

    Si les clients sont impatients, on parle de demandes perdues au lieu de demandes différées.

    C. STOCK DISPONIBLE (sd)

    C'est la somme du stock réel et les commandes encours ou d'attentes diminuée de demandes différées éventuelles.((*)17)

    D. STOCKS DE PROTECTION OU STRACTEGIQUE

    Ce sont des réserves destinées à pallier les conséquences des ruptures des approvisionnements dues aux accélérations imprévues des sorties liées à des événements politiques, économiques ou financiers et à parer aux incidents capables de freiner la continuité de l'exploitation, aux erreurs de prévision.

    E. STOCKS CYCLIQUES

    Ce sont des réserves représentant la moitié de stocks qui tourne et sert à honorer les demandes des clients.

    Les spécificités des stocks ci-dessus peuvent être identifiées sur la figure suivante :

    Figure n°1

    Source : GAVAULT L. et al, Gestion des Stocks, éd. J.Delmas & Cie, Paris, 1982, page 20

    F. STOCK MORT.

    C'est l'annulation d'un article au moment du flux d'entrée et de sortie de cet article.

    G. STOCK DE SURPLUS OU EXCEDENTS.

    Articles inutiles qu'il faut liquider.((*)18)

    H. STOCK DE SECURITE

    Supplément d'articles destiné à couvrir un risque provoqué plus lors d'épuisement du stock de série économique.

    Il est important de noter que certains auteurs, en particulier dans le monde de la comptabilité, utilisent le terme de « stock de sécurité » pour désigner en le « stock de protection ».((*)19)

    I. STOCKS DE TRANSIT.

    Les stocks existants entre les divers stades de production ou de stockage définitif, permettent une programmation de la production et une utilisation des ressources efficientes.((*)20)

    Articles destinés à une utilisation à la fois exceptionnelle, déterminée et prochaine. Généralement, ils ne séjournent pas au magasin.((*)21)

    J. STOCK DE RECUPERATION.

    Constitué d'articles provenant de dépose ou de démolition et en attente d'une remise en état permettant leur réemploi.((*)22)

    1.2.3. SELON LE NIVEAU DANS LE MONTANT DES STOCKS

    On observe que les décisions à prendre concernent des différentes natures des stocks et la planification des achats et de la production. En conséquence, les fluctuations des ventes sont de nature à perturber l'ensemble de l'organisation de processus industriel et commercial autant plus que les différentes natures de stocks sont liées entre elles.((*)23)

    Il s'avère important de connaître le niveau de chaque stock. C'est sur base de ce niveau qu'on peut ou non s'approvisionner.

    Nous distinguons à ce point trois niveaux de stock, à savoir : le stock maximum, le stock minimum et le stock moyen.

    A. STOCK MAXIMUM.

    C'est le niveau qu'il faut éviter de dépasser pour une ou plusieurs raisons suivantes :

    § aires de stockage insuffisantes,

    § risques de mévente,

    § coût global trop élevé.((*)24)

    B. STOCK MINIMUM.

    C'est le stock planché au-dessous duquel le stock ne doit plus descendre. Il peut correspondre à la consommation normale pendant le délai de réapprovisionnement.

    C. STOCK MOYEN.

    C'est la moyenne arithmétique correspondant à la valeur du stock maximum et à la valeur du stock minimum.

    C'est la somme de stock de production et le stock cyclique, au cas où le stock actif maxi et le stock de protection sont constants.((*)25)

    si Etant le stock de la période i varie de 1 à n.

    Le stock représente une anticipation sur les besoins à venir et doit servir à éviter toute attente aux utilisateurs dans l'entreprise même en dehors d'elle, tout retard dû au délai de livraison des fournisseurs et aux irrégularités possibles de la production.((*)26)

    Ce qui nous a amené à pouvoir distinguer deux éléments essentiels dans tous stocks, à savoir :

    v Un élément actif qu'il s'agit de définir les limites de variation évoluant entre un stock maximum et un stock minimum, et,

    v Un élément inactif, improductif dont la simple raison d'être est d'empêcher la rupture de stock en considérant un stock de protection.

    1.3. UTILITES, ROLES ET INCONVENIENT DE STOCK.

    1.3.1. UTILITES DE STOCK.

    Le stock assure la consommation régulière du produit, même s'il y a une certaine fluctuation à la fabrication ; le stock permet la flexibilité à l'entreprise dans la programmation de sa production et de sa consommation ; le stock amortit et donne de l'équilibre sur les effets des fluctuations saisonnières ou cyclique des commandes ; dans un pays à forte inflation, le stock permet, dans un but spéculatif, un achat à bas prix pour une revente à la hausse ; le stock sert aussi à parer à la pénurie, aux conséquences imprévues d'accident qui peuvent influencer l'arrêt des machines à n'importe quel moment ; également, le stock répond au souci de la direction dans la stabilité d'emploi du personnel.

    1.3.2. ROLES DE STOCK.

    Le stock joue sans doute le rôle du régulateur, dans ce sens qu'il évite la rupture de stock qui peut influencer directement la baisse ou la perte de la clientèle. Il permet de répondre au délai juste de livraison du produit à la clientèle sans tenir compte de la fluctuation du temps de la fabrication.

    « Il sert donc à rendre indépendante les opérations successives dans le procédé de fabrication ou dans la distribution d'un article vers le client »((*)27)

    Les stocks jouent donc un rôle crucial dans l'organisation taylorienne de l'entreprise car ils permettent à chaque composante de l'entreprise de se concentrer sur l'optimisation locale de la partie de l'organisation qui lui est confiée, en créant des matelas de sécurités pour faire face aux défauts éventuels de coordination entre les différentes entités qui fonctionnent de façon indépendante.((*)28)

    1.3.3. INCONVENIENTS DE STOCK.

    Après avoir pris connaissance sur l'utilité des stocks, il y a lieu d'évoquer quels en sont les inconvénients :

    Z La présence d'invendus qui immobilisent une part de la trésorerie.

    Z La vente de ces articles ne permet pas la récupération totale du revenu à la trésorerie parce que ces articles sont souvent vendus au rabais ;

    Z Le caractère périssable de certains produits ;

    Z Les intempéries, l'incendie, des rongeurs ou les inondations ;

    Z La rupture entraîne un manque à la vente qui fera perdre sa clientèle.

    Si nous les comparons à leurs utilités, nous nous rendons compte que, malgré les inconvénients, le stock est utile et rend des services.((*)29)

    Chapitre deuxième :

    BASES THEORIQUES DE GESTION

    ECONOMIQUE DES STOCKS.

    2. 1. DEFINITIONS.

    2.1.1. GESTION.

    Le concept « gestion » ressort de l'action de gérer ; plusieurs auteurs ont défini de leur façon la gestion.

    Ø Selon Terry, « la gestion est un processus spécifique consistant en activité de planification, d'organisation d'impulsion et de contrôle visant à déterminer et à atteindre des objectif définis, grâce à l'emploi d'être humain et à la mise en oeuvre d'autres ressources.((*)30)

    Ø La gestion est une activité qui ordonne les efforts en combinant des événements isolés et des informations éparses en relation significatives. Ces relations permettent à leur tour de résoudre des problèmes et d'atteindre des objectifs.

    Ø La gestion est un ensemble de décisions qui fixent des objectifs et prévoient les moyens de les réaliser.((*)31)

    De toutes les définitions requises, nous disons que la gestion est l'administration des règles à respecter, des critères de choix dans les différents domaines : finance, politique, commerciale, ressources humaines, etc.

    2.1.2. GESTION DES STOCKS.

    La gestion des stocks est, dans un nombre d'entreprises, un domaine dans lequel apparaissent des relations, des divergences d'intérêt.

    Ø Gérer le stock, c'est faire en sorte qu'il soit constamment apte à répondre aux demandes des clients, des utilisateurs des articles stockés.((*)32)

    Ø La gestion de stock est le maintien de stock nécessaire et suffisant pour un coût le plus réduit possible. ((*)33)

    Ø Gérer un stock, c'est pour l'essentiel, prévoir les dates et les volumes des réapprovisionnements successifs.((*)34)

    Ø La gestion des stocks est l'ensemble des activités de gestion concernant les stocks et devant permettre de résoudre des problèmes ci-après :

    Z A quel stade du processus de production doit-on constituer le stock ?

    Z Par chaque stock, quelle quantité et comment se réapprovisionner ?((*)35)

    Nous disons que la gestion des stocks est une organisation évoluée basée sur l'analyse et le contrôle statistique et comptable des stocks.

    Les techniques de gestion des stocks permettent de rationaliser les mouvements des approvisionnements de toute nature : matière d'oeuvre, produit semi-fini passant en magasin intermédiaire, produits finis en attente de livraison, outillage, matières d'entretien, pièces de rechange, fournitures de bureau, etc. ((*)36)

    2.2. ROLES ET NECESSITES DE LA GESTION DES STOCKS.

    La connaissance de la gestion des stocks est nécessaire au contrôle de la production car elle permet de lancer sans aléas de matière en fabrication et déterminer la quantité optimale à commander, de déclencher en temps opportun le réapprovisionnement, d'assurer la livraison d'une commande dans le délai prévu, de contrôler le maintien des stocks au niveau convenable sans pléthore, d'éviter le risque de rupture prévisible, de contrôler l'automatisation des affectations comptables.

    Son rôle ne se résume pas seulement à appliquer avec talent des techniques plus ou moins élaborées de suivi des entrées et des sorties, il faut au contraire avoir au préalable une connaissance assez approfondie des activités de l'entreprise, des cycles d'approvisionnement, de fabrication, de vente ; l'ensemble de ces différents cycles conditionne le mouvement de stock dont le gestionnaire doit assurer la gestion optimale. Car « le mouvement des stocks au travers d'un établissement industriel ou commercial comporte des opérations multiples, génératrices de frais qu'il convient de bien connaître et organiser dans l'ordre le plus parfait pour éviter des recherches, des gaspillages, des défauts d'approvisionnement.»((*)37)

    2.3. MODELE DE GESTION ECONOMIQUE DES STOCKS.

    2.3.1. NOTION.

    La gestion économique des stocks consiste à satisfaire dans les délais requis la demande des services utilisateurs ou des clients externes à l'entreprise en minimisant les coûts liés au stockage.((*)38)

    Ces coûts comportent généralement le coût lié à l'acquisition et à la passassion d'une commande ; le coût de possession des stocks et le coût de rupture des stocks.

    Le gestionnaire devrait prendre en considération plusieurs paramètres entre autres le délai de livraison, les possibilités physiques de stockages, le prix d'achat, l'allure de la demande à l'égard de l'article géré, les conditions de livraison, pour définir la date et le volume de la quantité économique à commander.

    Comme disait LEO CHARDONNET : «  la gestion des stocks constitue un dilemme pour la plupart des entreprises quelle que soit leur taille ou leur secteur d'activité, et la plupart des problèmes de gestion des stocks peuvent alors être convenablement résolus par l'application des modèles mathématiques qui consiste à calculer la quantité économique à commander. »((*)39)

    Parmi les décisions de gestion industrielle, l'une des plus importantes consiste à définir des programmes de production et de stockage, permettant de satisfaire la demande au moindre coût, ((*)40), tout en évitant les risques de rupture des stocks et limitant le montant des stocks.

    Un modèle, par rapport à la réalité, présente des variables et des hypothèses simplificatrices.

    A. LES VARIABLES

    Dans l'optique mathématique, il s'agit d'une grandeur ou un facteur susceptible de changer et de faire changer de valeur.

    Nous distinguons les variables endogènes et les variables exogènes.

    A.1. Les variables endogènes : Elles sont contrôlables par le gestionnaire. Ces variables sont :

    Z La quantité à commander qui est le nombre d'articles que l'entreprise peut produire ou acheter auprès de ses fournisseurs ;

    Z La période de réapprovisionnement qui consiste à déterminer le moment où il faut commander pour éviter l'accumulation de stock injustifié.

    A.2. Les variables exogènes : Le gestionnaire ne peut les contrôler ; elles dépendent de l'environnement extérieur de l'entreprise.

    Ces variables sont :

    Z La demande qui est la quantité d'un article consommé durant une période de temps déterminée ;

    Z Le cycle en période de réapprovisionnement qui est le temps séparant deux réceptions consécutives de l'article commandé. Ce cycle peut être inférieur, égal ou supérieur au délai de livraison ;

    Z Le délai de livraison qui est le temps s'écoulant entre la date de passassion de commande et la date de réception de l'article commandé ;

    Z Les coûts liés à la gestion où nous avons :

    a) les coûts d'approvisionnement ou d'acquisition qui est l'ensemble de frais engagé pour approvisionner son entrepôt, du prix d'achat ;

    b) les coûts de stock ou de possession de stock qui sont de frais inhérents à l'existence même du stock. Ces coûts peuvent être exprimés en pourcentage de valeur du stock moyen

    Comme nous dit C et C RAULET : «le coût de possession des stocks est déterminé en étudiant les charges du service magasin. Ces charges sont regroupées dans un centre d'analyse ayant pour assiette de frais la valeur moyenne du stock. Pour obtenir le coût de possession, il y a lieu d'ajouter au coût de ce centre, le coût financier de l'investissement que représente le stock car l'existence de ce stock immobilise des capitaux et le coût de dépréciation. »((*)41)

    c) Les coûts de rupture de stock qui sont de frais engendrés par le fait que, à un moment donné, le stock étant épuisé, il n'est plus possible de satisfaire la demande.((*)42)

    d) Le coût d'achat total qui est la somme de frais exigés en contrepartie de la livraison de marchandise.

    B. LES HYPOTHESES

    Différentes catégories d'hypothèses sont données pour les variables exogènes. Mais « les problèmes de gestion des stocks sont essentiellement liés à l'existence des différents coûts parfois antagonistes à partir desquels sont élaborés les règles de gestion optimale. »((*)43) Ce qui conduit souvent à prendre simplement les hypothèses sur les coûts pour définir la politique de gestion. (43)

    B.1. Le coût d'approvisionnement peut être fonction de la quantité à commander, dans ce cas on parle du coût d'approvisionnement variable et il peut être indépendant de la quantité à commander d'où l'appellation du coût d'approvisionnement.

    B.2. Le coût de stockage : trois hypothèses sont retenues dont deux sont liées à la demande au cours du cycle et une liée à la modalité d'entrée des articles commandés en stock :

    Z Concernant la demande :

    - Si elle est important, le coût de stockage sera fonction du stock moyen au cours du cycle.

    - Si elle est faible, le coût de stockage sera fonction du stock final

    Z Concernant la modalité, on distingue les entrées immédiates en stock et des entrées progressives.

    B.3. Le coût de pénurie où nous avons aussi deux hypothèses : la rupture de stock tolérée et la rupture de stock non tolérée que le gestionnaire doit tenir compte de la situation des clients impatients où il est appelé à déterminer la période de rupture de stock et la situation des clients patients où il est appelé à déterminer le volume optimal de demande différée.

    En considérant l'optimisation ou avenir certain de la firme, un modèle nous servira de base pour répondre à toute décision d'optimisation suivant les hypothèses retenues sur les variables. En d'autre terme, quand et combien il faut commander de manière à satisfaire le coût de gestion rationnelle tout en maximisant le profit et en minimisant les coûts.

    Il existe plusieurs modèles de gestion des stocks parmi lesquels nous citons :

    § Le modèle déterministe ou à venir certain ;

    § Le modèle aléatoire ;

    § Le modèle à juste temps.

    Pour ce qui concerne notre travail, nous adoptons le modèle déterministe où nous épinglons précisément le modèle de Wilson.

    2.3.2. MODELE DE WILSON

    A. NOTION SUR LE MODELE

    Un modèle est une présentation d'un phénomène qui permet de traduire sous une forme généralement quantitative, et sous certaines hypothèses, les relations qui lient entre elles les variables caractéristiques de ce phénomène.((*)44)

    Le modèle de Wilson indique que la quantité à commander est celle pour laquelle la somme des coûts de lancement des commandes et des coûts de possession des stocks est minimale.((*)45)

    Tenant compte des coûts fixes d'envoi et de réception par commande, et du coût d'immobilisation unitaire des stocks, le modèle de Wilson a pour but de déterminer la quantité optimale pour chacune des commandes, c'est-à-dire, déterminer la cadence optimale de réapprovisionnement en recherchant un arbitrage entre le coût de passassion des commandes et le coût de stockage.

    B. HYPOTHESES DU MODELE

    - La demande est supposée connue, elle est exprimée en volume ;

    - La demande est considérée comme une variable continue ;

    - Le délai de livraison est inexistant (l = 0) ;

    - Le cycle n'est pas imposé ;

    - L'entrée en stock s'effectue en un seul lot unique (stock immédiat) ;

    - Le coût de stockage sera fonction du stock moyen, cela suppose que la demande est important ;

    - Il n'y a pas de rupture de stock ;

    - Le coût d'achat est constant.

    C. CALCUL DE LA QUANTITE DE COMMANDE PAR LA FORMULE DE WILSON

    C.1. QUELQUES SYMBOLES UTILISES

    Q  : Quantité produite ou à commander ;

    Da  : Demande annuelle ;

    N : Nombre de fois à commander ;

    T : Cycle (période de réapprovisionnement) ;

    ka  : Coût d'approvisionnement ;

    Ka : Coût total annuel d'approvisionnement ;

    ks  : Coût de stockage par cycle ;

    Ks  : Coût total annuel de stockage ;

    Kp  : Coût total de pénurie ;

    KT  : Coût total d'approvisionnement ;

    Ku : Coût unitaire ;

    K(Q) : Coût total de gestion ;

    Qe  : Quantité économique à commander ;

    è : La durée.

    C.2. FORMULES.

    ks x x Q

    · Coût de stockage annuel : Ks = -----------

    2

    ka x Da

    · Coût d'approvisionnement annuel : Ka = ---------

    Q

    ka x Da ks x x Q

    · Coût total de gestion : K(Q) = --------- + ----------- + ku x Da

    Q 2

    Ou K(Q) = Ka + Ks + ku x Da

    C.3. VARIANTES DU MODELE((*)46)

    Il existe plusieurs différentes variantes tenant sur la modification des hypothèses du modèle :

    v La première variante porte sur l'hypothèse considérant la comme une variante discrète.

    La minimisation de la somme du coût total de gestion fera l'objet de la méthode pour la politique optimale de stock. Et lorsque sa dérivée pas rapport à la quantité donne zéro, on dit que le coût total est minimal.

    Formules

    ka x Da ks x x Q

    K(Q) = -------- + ----------- + Ku x Da

    Q 2

    K(Q) ka x Da ks x

    ------- = -------- + ------- or K(Q) = 0

    Q Q2 2

    ka x Da ks x 2 x ka x Da - Q2 x ks x

    0 = --------- - ------- 0 = --------------------------------

    Q 2 2 2 x Q2

    On applique à ce niveau le chiasme :

    0 = 2 x ka x Da - Q2 x ks x On tire la valeur de Q

    2 x ka x Da

    ks x Q2 x = 2 x ka x Da Q2 = ------------

    ks x

    Q = 2 x ka x Da

    Ks x

    Donc la quantité optimale à commander ou la quantité économique à commander

    2 x ka x Da

    (Qe) est: Qe = -------------

    ks x

    Cette quantité trouvée (Qe) doit satisfaire à la condition

    2 x ka x Da

    Qe (Qe - 1) < -------------- Qe (Qe +1)

    Ks x

    Da

    · Le nombre de fois à commander (No): No = ----

    Qe

    Qe x

    · La période de réapprovisionnement (To) : To = ----------

    Da

    · Le coût total de gestion sera

    ka x Da ks x x Q - 1

    K(Qe) = --------- + ----------------- + ku x Da

    Q 2

    · La deuxième variante repose sur la quantité à commander qui n'entre pas en une fois dans le stock mais en quantité réduite repartie sur un temps par rapport à la production.

    Formules

    1
    Du
    Q = Qe 1 - ----
    Pu
    Du = Demande par unité de production ; Pu = Production par unité de temps

    Le K(Q) minimum sera :

    ka Da Du Q

    K(Q) = -------- + ks x 1- --- --- + Ku x Da ((*)47)

    Q Pu 2

    · La troisième variante est basée sur la gestion simultanée de plusieurs articles à la fois. Si le gestionnaire opte en une fois la passation de commande de plusieurs articles, cela lui permettra de minimiser le coût d'approvisionnement. Etant donné que chaque article a son cycle, le problème se pose sur la détermination de ce cycle. Il serait optimal d'avoir la même longueur du cycle pour tous les articles du lot. Le coût total de gestion sera basé en fonction du cycle.

    La formule pour la détermination du cycle pour les articles du lot sera :

    2 x ka x Da

    T° = Qe = -------------

    ks

    · Pour la détermination de la quantité optimale à commander en même temps pour chaque article du lot:

    Dat x Qe Da x T

    Qto = ------------ ou Qto = -------

    è

    · Le nombre à commander est le même :

    No = ---

    To

    · Le coût total de gestion :

    ka x ks x Da x T

    K(T) = -------- + --------------- +ku x Da

    T 2

    Après avoir déterminé la quantité optimale à commander (Qe), le nombre de fois à commander (N), la période de réapprovisionnement (T) et le coût total de gestion, le gestionnaire doit ensuite déterminer un stock d'alerte pour éviter toute rupture de stock.

    Le délai de livraison (l) sera comparé au temps qui sépare deux réceptions (Tw : cycle). Deux situations peuvent se présenter :

    - Si l < T : Dans ce cas le stock d'alerte (Sa) sera

    Formule

    Sa = Da x l

    - Si l T : Dans ce cas il y a des stocks en cours de route, il faut calculer d'abord le nombre de commande en cours (Cc) ainsi : Cc = l T=K

    Le nombre minimum de commande Cc (min)=K, il faut prendre le plus grand entier inférieur à l, le stock d'alerte réel (Sar) sera calculé en tenant compte du stock d'alerte disponible.

    Formule

    Sar = Sad - [k]Q

    Chapitre troisième : 

    PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE.

    3.1. APERCU GENERAL.

    3.1.1. HISTORIQUE.

    La Cimenterie Nationale, en abrégé « CINAT » est un des acquis de la deuxième république, l'oeuvre personnelle du président de la république du Zaïre, le feu Maréchal MOBUTU SESE SEKO, qui au cour de sa visite officielle en République Fédérale d'Allemagne en 1969, avait exprimé le désir de voir s'ériger au Zaïre, actuel Congo Démocratique, une cimenterie capable de répondre aux besoins du redressement économique spectaculaire qu'il venait d'imprimer au pays depuis déjà quelques années.

    C'est ainsi que la firme KLOCKNER-Industrie Anlagen, expert de tels projets soumit à la République du Zaïre une offre pour la fourniture complète d'une cimenterie clé en main, tout en s'engageant d'adopter les procédés plus modernes correspondant au développement technique le plus récent dans l'industrie du ciment.

    Des tractations engagées depuis février 1970 aboutirent à la signature le 09 juin 1970 à Kinshasa d'un contrat de fourniture clé sur porte d'une cimenterie d'une capacité de 1000 tonnes de ciment par jour.

    Le 27 octobre 1970, fut autorisée la fondation d'une Société Zaïroise par Action Limitée, la « Cimenterie Nationale » pour assurer la réalisation et l'exploitation future du projet faisant l'objet du contrat de la fourniture.

    En mai 1971, les études géologiques et celles sur les conditions et la rentabilité d'une nouvelle Cimenterie au Zaïre dictèrent le choix du site de Kimpese comme étant l'emplacement industriel de rendement optimal.

    Après la pose de la première pierre le 30 novembre 1971, les travaux de construction de l'usine ont effectivement démarré en février 1972 pour s'achever le 20 octobre 1974, date à laquelle sortit le premier sac de ciment CINAT.

    Nous signalons en passant que la structure du capital social se présente comme suit : 92% à Etat congolais ; 7% à Family Holding ; 1% à Peter WULF

    3.1.2. STATUTS JURIDIQUES.

    La Cimenterie Nationale « CINAT » en sigle, est une société d'économie mixte à caractère industriel et commercial ayant pour forme juridique « Société Congolaise par Action Limitée » dont la création a été sanctionnée par l'ordonnance n° 287 du 27 octobre 1970.

    Entérinée par l'acte notarié du 24 octobre 1970, elle a été enregistrée le même jour à l'office notarial de Kinshasa sous le n° 16108, volume CLXV 198 à 220

    3.1.3. SIEGES.

    La CINAT est régie par les STATUTS publiés dans le Moniteur congolais n°4/11/71 tels que modifiés à ce jour. Le siège social est établi à Kinshasa sur l'avenue le Colonel LUKUSA n° 11, dans la commune de la Gombe. Le siège d'exploitation est à Kimpese, Territoire de Songololo, Province du Bas congo.

    3.1.4. IMPACT SUR LE PLAN SOCIO-ECONOMIQUE.

    Avec l'implantation de la CINAT au Bas Congo, il y a lieu de noter :

    - La diminution du taux de chômage dans la province du Bas Congo en donnant du travail à plus de 500 personnes ;

    - Plus de 2500 personnes /membres de famille des travailleurs bénéficient directement des avantages sociaux procurés par la CINAT ;

    - Le payement de la taxe provinciale perçue sur chaque sac vendu dans le Bas Congo et les différentes taxes perçues auprès de ses distributeurs.

    3.1.5. EFFETS D'ENTRAINEMENT.

    - Accroissement considérable de la population à la cité de Kimpese : de 12 à 15.000 âmes en 1974, cette population s'est accrue jusqu'à atteindre un niveau de 30 à 35.000 âmes en 1986 et cette population ne cesse d'accroître ;

    - Construction de deux cités résidentielles pour le logement décent des travailleurs avec dispensaires, piscine, cantines, terrain de football, volley, et tennis pour divertissement ;

    - Adduction d'eau potable pour les deux cités CINAT ainsi que pour la cité toute entière pour la population de Kimpese où avant l'implantation de la CINAT sévissait la Bilharziose et autres maladies épidémiques et endémiques à cause justement de la mauvaise qualité d'eau locale.

    - Installation d'une station REGIDESO à Kimpese par effet d'entraînement de la CINAT.

    3.2. ORGANISATION STRUCTURO FONCTIONNELLE.

    3.2.1. LES ORGANES.

    La société est administrée par un conseil d'Administration et un comité de gestion.

    A. CONSEIL D'ADMINISTRATION.

    Le conseil d'administration détermine les grandes lignes d'administration, le programme des activités et des stratégies à suivre. Ce conseil est présidé par le Président Administrateur Délégué.

    B. COMITE DE GESTION.

    Cet organe exécute les décisions du conseil d'Administration et assure la gestion courante de la CINAT, dans les limites des pouvoirs qui lui ont été conférés.

    Figure n° 2 3.2.2. ORGANIGRAMME DU SIEGE D'EXPLOITATION

    Administrateur Directeur Général

    Administrateur Directeur Technique

    Directeur Usine

    Directeur Administrateur Adjoint Directeur Technique Adjoint

    Chef du Chef du Chef du Chef du

    Département Administrateur Département Production Département Entretien Département Etude et Recherches

    Chef de chef de chef de chef de chef de chef de chef de chef de chef de chef de

    Service service service service service service service service service service

    Personnel administratif comptabilité carrière fabrication garage mécanique électricité contrôle étude

    Et

    Judiciaire

    Administrateur Comptabilité Bureau Magasin Expédition Groupe Secrétariat Ensachages Bâtiment

    Social de et salaire de et achat et vente Privé de et

    L'Usine gestion sécurité Information

    Source : Chef du Département Administratif / CINAT Kimpese

    3.2.3. FONCTIONNEMENT DU SIEGE D'EXPLOITATION.

    A. DIRECTION DE SIEGE D'EXPLOITATION.

    La direction de siège est représentée par un administrateur Directeur Général (ADG) qui assume la coordination de l'usine et supervise l'administration technique qui est représentée par un Administrateur Directeur Technique (ADT). Ce dernier assure l'activité de l'entreprise par le biais de Directeur de l'Usine (DU) qui à son tour est assisté par un Directeur Administrateur Adjoint (DAA) et un Directeur Technique Adjoint (DTA). Le directeur de l'usine coordonne aussi le service de sécurité, le secrétariat et le service comptabilité et finance.

    B. DIRECTION ADMINISTRATIVE.

    La direction administrative comprend le département administratif ; ce dernier coordonne :

    a) le service du personnel qui comprend le bureau Social, Comptabilité et salaire, et la gestion des dossiers de l'usine ;

    b) le service administratif gère le Magasin & Achat et Expédition &

    Vente.

    C. DIRECTION TECHNIQUE.

    La direction technique coordonne trois départements suivants :

    a) le Département production qui gère le service Carrière, service Fabrication et le bureau d'Ensachage ;

    b) Le Département Entretien gère le service Garage, le service Mécanique, le service Electricité et Bâtiment ;

    c) Le Département Etude et Recherche supervise le service Contrôle et qualité, et le service Etude.

    3.3. PROCESSUS DE FABRICATION DE CIMENT.((*)48)

    La Cimenterie Nationale a une usine moderne, sa capacité de production journalière est de 1.000 tonnes de Clinker, soit 320.000 tonnes de ciment par an. La CINAT fabrique pour le moment le ciment portland normal (CP 325) par un processus de dix étapes que nous pouvons représenter sur la figure n° 3 (sur la page suivante).

    3.3.2. FONCTIONNEMENT

    A. EXPLOITATION DES MATIERE PREMIERE.

    Les matières premières exploitées sur place, dans la carrière, pour la fabrication sont les suivantes :

    1. le calcaire : roche riche en carbonate de calcium (caCo3) 95%

    2. les argiles : il y en a trois sortes pour la composition :

    - argile normale : riche en oxyde d'aluminium ;

    - argile latérite : riche en oxyde de fer ;

    - argile silencieuse : riche en oxyde de silicate.

    B. CONCASSEUR DE LA MATIERE PREMIERE.

    Il y a deux concasseurs :

    B1. Un concasseur à marteaux pour le calcaire concassé avec une granulation de 0-40 mm. A l'aide des bandes transporteuses, les concassés sont acheminés dans le hangar de stockage des matières premières ;

    B2. Un concasseur à cylindre pour les argiles qui suivent la même voie de transport jusqu'au stockage des matières premières. Ces dernières stockées séparément seront ensuite simultanément et successivement reprises par le gratteur latéral qui les dépose sur la bande transporteuse et les amène dans la trémie du broyeur à cru ;

    B3. De cette trémie, les matières coulent, à travers les dosateurs,

    dans le broyeur à cru à concurrence de 20% d'argile et 80% de

    calcaire.

    C. BROYAGE DE LA MATIERE PREMIERE.

    Les matières sont séchées avec l'air chaud venant du four, refroidie à 140°C dans la tour de refroidissement et broyées par le broyeur à cru de type tirax unidan à revêtement auto classant, ayant deux chambres : la chambre de séchage et la chambre de broyage.

    Le broyeur tirax unidan est un moulin cylindrique rempli de 59 tonnes de corps broyant de différentes dimensions à savoir : des boulets d'acier de 90 mm, 80 mm, 70 mm, 60 mm, 50 mm et 30 mm de diamètre. La charge broyante, par effet de cascades, pulvérise le mélange calcaire et argile jusqu'à une finesse de 12% refus sur tamis de 90 microns et une humidité inférieure à 1%. La matière ainsi pulvérisée est séparée en deux fractions, dans un séparateur à air. La fraction fine séparée de l'air de transport dans un cyclone est stockée dans un silo à l'aide de la pompe flux tandis que la fraction grossière est recyclée au

    broyeur. Le gaz chaud nécessaire au séchage et au transport balaye le broyeur à l'aide d'un grand ventilateur de circulation. A sortie de l'atelier de broyage, il rencontre le gaz venant du four et sont évacués par le ventilateur de mélange à travers un filtre électrostatique vers l'atmosphère.

    D. RECYCLAGE DE LA MATIERE.

    La farine captée dans le filtre électrostatique, est renvoyée au silo de stockage par l'intermédiaire de la pompe flux.

    E. LES SILOS DE STOCKAGE DE LA FARINE.

    La farine ainsi séparée est stockée dans trois silos d'une capacité de 3.000 tonnes chacun, accomplissant quatre opérations :

    E1. Le remplissage effectué par la pompe flux.

    E2. L'homogénéisation se fait au moyen de l'air comprimé.

    E3. L'alimentation du four à l'aide de pompes FULLER.

    E4. La vidange s'effectue au moyen de l'air d'homogénéisation

    et des sur presseurs.

    F. L'ALIMENTATION DU FOUR.

    La farine soutirée par les sur presseurs est accueillie par une vis transporteuse qui la dépose à travers la goulotte de l'élévateur à godet jusqu'au dosimat qui la dose pour le four. Cette farine dosée est refoulée vers les cyclones par l'intermédiaire de la pompe FULLER alimentée en air comprimé par un grand compresseur. Il y a deux pompes FULLER installées, une servant de réserve.

    G. LES CYCLONES OU LES PRECHAUFFEURS.

    La farine alimentée au four passe par les prés chauffeurs ou cyclones. Les cyclones sont des cônes revêtus de briques réfractaires à l'intérieur. On les appelle échangeurs de chaleur parce qu'ils cèdent leur chaleur reçue du gaz de fumée venant du four à la matière qui s'en réchauffe. Il y a alors échange de chaleur entre la matière et le gaz à fumée. La température du gaz à fumée à la sortie du four varie entre 350° C - 450° C, tandis que la farine sortant des pré chauffeurs aura gagné une température allant de 750° C à 800° C.

    H. LA FARINE DANS LE FOUR.

    La farine déshydratée et préchauffée à 800° C entre le four décarbonaté à 30% et y subit une action thermique. La décarbonatation se produit jusqu'à 1.000° C pour être complète. La température reste constante toute la durée de la décarbonatation.

    Il y a quatre différentes zones dans la cuisson de la farine :

    H1. La zone de déshydratation et de carbonisation primaire

    environ 30% (préchauffage) de 350 -750° C

    H2. La zone de décarbonatation 750 -1.000° C

    H3. La zone de cuisson transitoire de 1.000 -1250° C suivie de

    la cuisson proprement dite de 1250 - 1450° C

    H4. La zone de refroidissement 1450° C à 800° C dans le four

    suivie du refroidissement dans les ballonnets de 800° C à

    150° C. Dans le four, entre 1.000° - 1450° C, les oxydes

    de calcium pour former les minéraux du Clinker.

    La farine qui vient de subir les actions thermiques, sera refroidie et prendra le nom de Clinker. Le clinker sortant des refroidisseurs avec une température de plus ou moins 150° C sera entraîné dans le bal de stockage par une chaîne entraîneuse.

    I. BROYEUR DU CIMENT.

    Le Clinker ainsi fabriqué sera broyé en présence d'une petite quantité de gypse, pour réguler la prise du ciment fabriqué.

    Le gypse est un sulfate de calcium hydraté. On broie le Clinker et le gypse ensemble tout en injectant de l'eau pour réduire le pourcentage en chaux libre (oxyde de calcium) et refroidir le ciment à une température inférieur à 120° C. Le ciment fabriqué sera refoulé par la pompe flux jusqu'aux silos de stockage de ciment.

    J. L'ENSACHAGE.

    Le ciment stocké dans les trois silos est soutiré par le bas, il tombe sur un système de vis transporteuse. Cette matière se verse dans les godets de l'élévateur qui dépose dans le petit silo de remplissage.

    L'ensachage se fait au moyen d'une ensacheuse flux à 12 becs. Cette ensacheuse est rotative. Sa capacité de rotation est de 180 tours/heure, c'est-à-dire en raison de 12 becs, on peut remplir 2.160 sacs de ciment ou 108 tonnes/heure.

    Il y a lieu de noter que grâce à ses filtres, la CINAT a résolu le problème de pollution de la nature. Ils sont placés à chaque coin de l'usine où une fuite de ciment ou de farine pouvait se manifester.

    Chapitre quatre : 
    VERIFICATION DES HYPOTHESES DU MODELE DE WILSON DANS LA GESTION DES STOCKS DU PRODUIT CIMENT.

    Dans ce chapitre, nous allons nous efforcer de vérifier l'application du modèle de base de Wilson dans la gestion des stocks du ciment à la Cimenterie Nationale de 1996 à 1998.

    Cette vérification reposera sur les hypothèses du modèle parmi lesquelles on retrouve la demande, exprimée en valeur qui est considérée comme une variable continue, le délai de livraison est nul, la prise en compte de différent coûts, etc.

    Nous tenons à signaler qu'il s'agit de la gestion d'un stock produit fini pour lequel les entrées sont constituées de quantités produites et les sorties, les commandes passées à l'entreprise par ses clients. Pour y parvenir, nous allons parcourir de prime abord l'évolution statistique de produit ciment notamment sur la production et la vente, en suit viendra l'appréciation de la gestion de stock du ciment et l'étude simplificatrice des hypothèses du modèle de Wilson dans la gestion des stocks ciment et en fin l'analyse critique sur la gestion de stock du produit ciment à la Cimenterie Nationale.

    4.1. EVOLUTION STATISTIQUE DU PRODUIT CIMENT.

    Nous allons parcourir dans cette section les matériaux qui serviront des socles chiffrés de notre étude. Il sera donc question de présenter les statistiques de production et de vente qui représentent effectivement le mouvement des entrées et des sorties qui nous permettront de tracer les graphiques de l'évolution des stocks en dents de scie.

    Tableau n° 1 STATISTIQUE DE PRODUCTION DU CIMENT

    PAR MOIS

    ANNEE MOIS

    1996

    1997

    1998

    Janvier

    7053

    -

    4401

    Février

    9718

    3989

    818

    Mars

    180

    206

    8574

    Avril

    4615

    -

    -

    Mai

    -

    -

    4429

    Juin

    1096

    -

    6321

    Juillet

    -

    -

    8396

    Août

    1474

    -

    9092

    Septembre

    -

    -

    8717

    Octobre

    1627

    107

    -

    Novembre

    -

    -

    9718

    Décembre

    -

    -

    3931

    TOTAL

    25763

    4302

    64397

    Source : Département production CINAT/Usine.

    Tableau n° 2 STATISTIQUE DE CONSOMMATION

    (Expédition & Vente) DU CIMENT PAR MOIS

    ANNEE MOIS

    1996

    1997

    1998

    Janvier

    4203

    -

    2088

    Février

    10643

    3359

    2932

    Mars

    3368

    715

    7068

    Avril

    836

    101

    1207

    Mai

    3395

    -

    4870

    Juin

    1185

    -

    5231

    Juillet

    285

    5

    9375

    Août

    1484

    -

    6201

    septembre

    -

    20

    10144

    octobre

    1168

    -

    1090

    novembre

    449

    97

    9800

    décembre

    -

    -

    4003

    TOTAL

    27016

    4297

    64009

    Source : département production CINAT/Usine.

    COMMENTAIRE:

    Le tableau n° 1 nous démontre ce qu'a été la production du ciment en tonne à la CINAT pendent l'intervalle de notre étude et le tableau n° 2 nous donne ce qu'a été sa consommation.

    Nous constatons qu'au tableau n° 1, il y a eu une forte production au mois de février 1996 et novembre 1998, et l'année 1997 était quasiment improductive pour de raison purement interne de l'entreprise.

    Et au tableau n° 2, il y a eu une forte consommation au mois de février 1996 et septembre 1998. Une baisse remarquable en 1997 due à l'improductivité de cette même année.

    COMMENTAIRE.

    Le présent tableau regroupe les statistiques des données des tableaux n° 1 et n° 2, ce présent tableau nous permet de faire un tableau synthèse sur les productions et les consommations de la CINAT par semestre et de tracer le graphique à dents de scie.

    4.2. L'APPRECIATION DE LA GESTION DES STOCKS

    CIMENT.

    Nous nous retrouvons dans le devoir de calculer les différents paramètres susceptibles d'éclairer ce qu'a été effectivement la gestion des stocks du ciment à la Cimenterie Nationale pendant notre période d'étude. Ces paramètre d'appréciation de la gestion des stocks sont : les stocks moyens, le taux de rotation et le taux de couverture moyenne des stocks.

    Il est impérieux de regrouper les statistiques semestrielles reprises dans les tableaux précédents dans le but de préparer le calcul de ces paramètres de gestion des stocks.

    Tableau n° 4 REGROUPEMENT DE PRODUCTION ET DE

    CONSOMMATION PAR SEMESTRE

     
     

    Stock au début

    Production

    Total

    Consommation

    Stock à la fin

    1996

    1è semestre

    1 263

    22 662

    23 925

    23 630

    295

     

    2è semestre

    295

    3 101

    3 396

    3 386

    10

    1997

    3è semestre

    10

    4 195

    4 205

    4 175

    30

     

    4è semestre

    30

    107

    137

    122

    15

    1998

    5è semestre

    15

    24 543

    24 558

    23 396

    1 162

     

    6è semestre

    1 162

    39 854

    41 016

    40 631

    403

    TOTAUX

     

    94 462

     

    95 322

     

    Moyenne annuelle

     

    31 487,33

     

    31 774

     

    Source : Nous - même, à partir des données du tableau n° 3

    Les données du tableau ci-dessus nous conduisent à faire le calcul sur les stocks moyens, le taux de rotation des stocks ainsi que la couverture des stocks.

    4.2.1. STOCK MOYEN.

    Comme nous l'avons défini au chapitre premier, c'est la moyenne arithmétique correspondant à la valeur du stock initial et à la valeur du stock final.

    Formule:

    stock initial + stock final

    Stock moyen (SM) = -----------------------------

    2

    Nous allons examiner le SM total, SM annuel, SM trimestriel et le SM mensuel.

    1 263 + 295 295 + 10 10 + 30 30 + 15

    1. SM total = ---------------- + ------------ + ----------- + -----------

    2 2 2 2

    15 + 1 162 1 162 + 403

    + -------------- + --------------

    2 2

    = 779 + 152,5 + 20 + 22,5 + 588,5 + 782,5 = 2 345 tonnes

    SM total = 2 345 tonnes

    SM total

    2. SM annuel = ----------

    3

    2 343

    SM annuel = -------

    3

    SM annuel = 781 tonnes

    SM annuel

    3. SM semestriel = -------------

    2

    781

    SM semestriel = -----

    2

    SM semestriel = 390,5 tonnes

    SM semestriel

    4. SM trimestriel = ------------------

    2

    390,5

    SM trimestriel = --------

    2

    SM trimestriel = 195,25 tonnes

    SM trimestriel

    5. SM mensuel = ------------------

    3

    195,25

    SM mensuel = --------

    3

    SM mensuel = 65,0833 tonnes

    Figure n° 4 GRAPHIQUE À DENTS DE SCIE REPRESENTANT

    LE FLUX EN STOCKS PAR SEMESTRE

    Source : nous - même à partir des données du tableau n° 4

    4.2.2 TAUX DE ROTATION

    Le taux de rotation permet de mesurer l'efficacité de l'utilisation du stock par le rapport de la consommation annuelle au stock moyen annuel.

    Consommation annuelle

    Taux de rotation = ---------------------------

    Stock moyen annuel

    Cette même formule de ratio peut être utilisée en cas de plusieurs articles ou famille d'articles.

    31 774

    Taux de rotation = ---------

    781

    = 40,68373879 ~ 40,68

    Après calcul, nous constatons que le taux de rotation est forte, soit 40,68, ce qui nous amène à la notion de couverture moyenne de stock déterminée par le ratio du stock moyen annuel à la consommation moyenne mensuelle pour connaître le nombre de mois de consommation moyenne assurée par le stock moyen

    Il est à noter que pour une valeur donnée de la consommation annuelle, le taux de rotation est d'autant plus élevé (ce qui est une présomption de bonne gestion) que la valeur du stock moyen plus faible((*)49)

    stock moyen annuel

    Couverture moyenne = -----------------------------------------

    Consommation moyenne mensuelle

    31 774

    Consommation moyenne mensuelle : = ---------

    12

    = 2 647,83 tonnes

    781

    Couverture moyenne de stock = ----------

    2 647,83

    = 0,29495851

    Le taux de couverture moyenne de stock ainsi calculé démontre que le stock moyen ne couvre même pas un mois. Ce-ci nous conduit à supposer que la gestion de stock n'était pas mauvaise, néanmoins, l'étude simplificatrice de modèle nous permettra de dire un dernier mot à ce propos.

    4.3. ETUDE SIMPLIFICATRICE DES HYPOTHESES DU

    MODELE DE WILSON DANS LA GESTION DES

    STOCKS CIMENTS

    Dans le concept simplificatrice et courant du modèle de Wilson qui néglige le coût de pénurie et le coût de protection de stock, nous rappelons que le problème qui se pose est celui de déterminer la quantité à produire et à quel moment. Suivant la logique de la formule de Wilson ou en respectant ses exigences ou ses hypothèses, il sera question de s'assurer que le coût de gestion sera minimal pour la valeur autant que la quantité à commander est optimale.

    4.3.1 FORMULATION

    A. COUT DE LANCEMENT DE LA PRODUCTION (Ka)

    Ce coût correspond aux coûts du traitement administratif de la commande et de coût du réglage ou d'entretien des machines nécessaire pour lancer la production qui est difficiles à calculer avec précision. Ce qui permet de se contenter d'une bonne approximation. Ce coût est considéré comme indépendant de la quantité commandée ou à produire.((*)50)

    Après analyse de certains paramètres émanant du terrain concernant le lancement de la production, le service Comptabilité et finance de la CINAT qui s'occupe aussi de la comptabilité analytique d'exploitation (CAE) estime le coût de lancement de production à 14,86% de la valeur de la quantité produite.

    B. COUT DE POSSESSION DE STOCK (Ks)

    Ce coût correspond aux charges physiques et matérielles de magasinage, aux charges de gestion (personnel administratif), au coût financier de l'investissement que présent le stock et au coût de dépréciation. Il est égal au taux du coût de possession fois la valeur moyenne du stock.((*)51)

    Ce taux est estimé par la comptabilité de la CINAT à 20,45%

    C. COUT UNITAIRE

    L'expérience locale conduit la CINAT à estimer le coût de production à 150,14$ US la tonne du ciment.

    D. DEMANDE ANNUELLE

    Les statistiques de ventes et expéditions nous renseignent que la demande annuelle a été de :

    - année 1996--------------------- 27 016 tonnes,

    - année 1997--------------------- 4 297 tonnes,

    - année 1998--------------------- 64 009 tonnes,

    - la demande moyenne --------- 31 774 tonnes

    E. PRODUCTION ANNUELLE

    Pour ce qui est de la production, la CINAT a produit en :

    - année 1996----------------------25 763 tonnes,

    - année 1998-----------------------4 302 tonnes,

    - année 1999-----------------------64 397 tonnes,

    - la production moyenne-----------31 487,3 tonnes

    La prise de connaissance de ces différentes formulations de coûts ainsi que de quantités produites et quantités vendues nous amène à calculer le coût de lancement, le coût de stockage et la quantité économique à commander.

    4.3.2. DETERMINATION DE LA QUANTITE

    ECONOMIQUE

    A. CACUL DE Ka et Ks

    En vertu de ce qui précède, nous allons utiliser les formulation ci-après :

    Ka = production annuelle x coût de production unitaire x taux

    Ka = 31 487,3 x 150,14 x 0,1486

    = 702506,9788 $

    Ks = coûts de production unitaire x taux

    Ks = 150,14 x 0, 2045

    = 30, 70 363 $

    B. CALCUL DE QUANTITE ECONOMIQUE (Qe)

    Formule

    Qe = 2 x ka x Da

    ks

    Qe = 2 x 702 506,9788 x 31 774

    30,70 363

    Qe = 38 131,28166 tonnes

    En nous limitant dans les hypothèses du modèle, il y a lieu de dire que si la CINAT veut minimiser sa fonction de coûts, elle doit produire 38 131,28 166 tonnes en une fois. Nous allons prouver que si la CINAT produit une autre quantité, son coût ne sera plus minimisé.

    C. PREUVE

    Formule

    ka x Da ks x è x Qe

    K(Qe) = --------- + --------------- + ku x Da

    Qe 2

    Cette preuve consistera à reconstituer le coût total en prenant une quantité supérieur à celle optimale d'une part et une autre inférieure à cette dernière.

    1° Pour Q = 38 131,28 166 tonnes

    702 506,9 788 x 31 774 30,70 363 x 38 131,28 166

    K(Q) = ----------------------------- + -------------------------------

    38 131,28 166 2

    + 150,14 x 31 774

    = 585 384,3 819 + 585 384,3 818 + 4 770 548,36

    = 5 941 317,124 $

    2° Pour Q = 35 000 tonnes

    702 506,9 819 x 31774 30,70 363 x 35 000

    K(Q) = --------------------------- + -----------------------

    35 000 2

    + 150,14 x 35 000

    = 637 755,907 + 537 313,525 + 4 770 548,36

    = 5 945 617,792 $

    3° Pour Q = 40 000 tonnes

    702 506,9 788 x 31 774 30,70 363 x 40 000

    K(Q) = -------------------------- + -------------------------

    40 000 2

    + 150,14 x 31 774

    = 558 036,4 186 + 614 072,6 + 4 770 548,36

    = 5 942 657,379 $

    Partant de ces calculs, nous constatons que seule la quantité économique (le point 1°) minimise le coût de la gestion car le point 3° et le point 2° donnent des coûts de la gestion largement supérieurs au point 1° ; Soit: 5 941 317,124 $ < 5 942 657,379 $ < 5 945 617,792 $

    4.3.3 CADANCE OPTIMALE (No)

    Pour déterminer la cadence optimale ou la valeur de N optimale, il faut retenir celle qui rend le coût total de stockage minimal.

    La démarche conduisant à la formule est la suivante :

    Da x tx x ku

    Ks = No x ka + ---------------

    2 x No

    si ks = 0, trouvons la valeur de No

    Da x tx x ku Da x tx x ku

    No x ka + ---------------- = 0 No x ka = ------------------

    2 x No 2 x No

    Da x tx x ku

    2 x No2 x ka = Da x tx x ku No2 = -------------

    2 x ka

    Da x tx x ku

    D'où la cadence optimale corresponds à No = -------------

    2 x ka

    31 774 x 150,14 x 0,2045

    No = -----------------------------

    2 x 702 506,9 788

    = 0,833 279 098 fois par an.

    Cette cadence peut aussi être trouvée par la formule simple

    Da

    No = ----

    Qe

    Preuve

    31 774

    No = ---------------

    38 131,28 166

    = 0,833 279 098 fois par an.

    Ceci explique que la CINAT doit produire pour 0,833 279 098 fois une quantité de 38 131,28 166 tonnes. Cette candace est inférieure à une fois par an. Nous allons ainsi déterminer cette période.

    4. 3. 4. LA PERIODE DE REAPPROVISIONNEMENT

    (T°)

    La valeur optimale de T° appelé «  période économique correspondant à cette valeur de Qe » est T°

    2 Ka

    T° = ---------

    Da x Ks

    2 x 702 506,9 788

    T° = ----------------------

    31 774 x 30,70 363

    = 1,200 078 103 soit 14 mois et 12 jours

    Le temps de réapprovisionnement est supérieur à une année, soit 14 mois et 12 jours. En d'autres termes, la CINAT devrait produire à la fois la quantité de 38 131,28 166 tonnes et dans l'intervalle de 14 mois et 12 jours.

    4.4. ANALYSE CRITIQUE

    Le modèle de Wilson est souvent pris comme référence dans la gestion des stocks dans la mesure où il conduit sous certaines hypothèses, à la minimisation du coût total de gestion des stocks constitué des coûts de possession des stock et des coûts de lancement de production ; cette minimisation du coût total de gestion économique des stocks excluant l'éventualité de rupture des stocks et de détention des stocks excédentaires avec leurs conséquences.

    L'analyse minutieuse de l'activité de la Cimenterie Nationale pour laquelle nous avons examiné la gestion des stocks fabriqués, c'est-à-dire les stocks de ciment portland obtenu par la transformation des matières appropriées sur place à Kimpese, conduit aux évidences suivantes :

    1. Cette entreprise a connu un rythme irrégulier de son exploitation à cause des problèmes de divers ordres parmi lesquels : les conflits des dirigeants entre eux d'une part et entre les dirigeants et le personnel d'autre part. Ces problèmes ont eu comme conséquence les arrêts fréquents de l'usine qui s'accompagnaient de rupture des stocks ;

    2. A la lumière des statistiques de production et de vente, il y a lieu de dire que la demande du ciment de CINAT existe toujours ; toutes les quantités produites étaient régulièrement vendues. Ceci s'explique par la faiblesse de stock final et initial et par conséquent par la faiblesse du stock moyen qui conduit à une vitesse de rotation exagérément grande, soit 40,68. Nous pouvons ainsi dire que cette vitesse de rotation des stocks n'a été nullement signe de bonne gestion des stocks mais conséquence d'une incapacité à satisfaire constamment et régulièrement à une demande permanente mais souvent non servie.

    3. Ce qui précède conduit à soutenir sans beaucoup de risque d'être contredit que dans son exploitation, la CINAT n'a préconisé aucune politique de la gestion des stocks ; le souci momentané des dirigeants de cette entreprise se résumant dans la production surtout que la vente de leur ciment ne pose pas de problèmes malgré l'existence d'une cimenterie concurrente de taille mais qui n'est pas en mesure de satisfaire sa demande et surtout qu'elle vend son ciment à un prix relativement supérieur.

    Par ailleurs, il se révèle que le modèle de Wilson, qui devrait servir de référence pour la mise en place d'un système de gestion des stocks approprié, est confronté à plusieurs difficultés qui le rendent pratiquement irréaliste. Parmi ces difficultés nous pouvons épingler :

    1. La difficulté rencontrée pour connaître exactement la demande proprement dite du ciment de la CINAT. Cette difficulté était contournée en recourent aux quantités du ciment effectivement vendues ; et comme ces quantités dépendaient du niveau de la production, il était souhaitable de considérer la quantité moyenne comme la demande constante pendant l'intervalle de notre étude ;

    2. En ce qui concerne le délai de livraison et l'entrée en stock qui devraient être respectivement inexistant et immédiat, toute la quantité optimale ne pouvant être produite instantanément, l'application du modèle repose sur l'admission selon laquelle la livraison s'effectue en un seul lot unique, le jour de la production de la dernière quantité. Cette difficulté oblige la prise en compte de la notion de point de commande sur le plan stratégique ;

    3. La difficulté d'estimation des coûts de possession des stocks et de lancement de production. Les estimations prises en compte dans notre étude ont été faites par le service de la comptabilité analytique de la CINAT, mais ces estimations nous paraissent arbitraires ; c'est pourquoi les conclusions auxquelles nous avons abouti ne se situent que dans les limites de ces estimations ;

    4. L'irrégularité de l'exploitation pendant l'intervalle de notre étude qui s'illustre entre autres par la rupture des stocks est de nature à donner un coup de fouet à l'application du modèle de Wilson en lieu et place de celui probabiliste. Toute fois, cette rupture n'est pas tributaire d'une quelconque décision de gestion des stocks mais plutôt la conséquence des paramètre exogènes ; la prise en compte de cette rupture des stocks s'avère sans objet dans le cas précis de cette entreprise.

    En définitif, nous pouvons admettre que malgré l'irréalisme de certaines des hypothèses du modèle de Wilson, ce dernier reste et demeure une base et un point de départ de la mise en place d'un système de gestion économique des stocks du ciment à la Cimenterie Nationale. Il est simplement question de maîtriser les paramètres d'exploitation qui sont d'ailleurs exogène au modèle et d'éviter l'arbitraire dans l'estimation de coûts de lancement et de possession des stocks sans oublier de tenir compte de la notion de point de commande ou de lancement de production dans le système à en mettre en place.

    CONCLUSION

    Nous voici arrivé au terme de notre étude qui a eu pour préoccupation majeure la vérification empirique de l'irréalisme de certaines hypothèses du modèle de Wilson dans la gestion des stocks en aval. Nous nous sommes intéressé exclusivement au ciment Portland produit à la Cimenterie Nationale « CINAT » en seigle.

    Nous avons développé les différentes considérations en quatre chapitres. Le premier a parcourus les généralités conceptuelles sur le stock, le deuxième a approfondi les bases théoriques de la gestion économique des stocks, le troisième a présenté d'une part le cadre de l'étude, et d'autre part les processus de fabrication du ciment et le quatrième et dernier chapitre s'est focalisé sur la vérification des hypothèse du modèle de Wilson dans la gestion de son stock de ciment.

    A l'issue de nos analyses, les évidences suivantes ont été constatées :

    Ø l'irrégularité dans le rythme d'exploitation de la CINAT, face à une demande certaine souvent non satisfaire ; ce qui s'illustre par plusieurs cas de rupture de stock et la supériorité exagérée du taux de rotation de stock ;

    Ø l'absence d'une politique de gestion des stocks dans la mesure où la préoccupation de gestionnaire de cette entreprise était de produire le ciment qui finissait par être vendu sans difficulté parce que la Cimenterie de Lukala « CILU » en sigle n'est pas à mesure de satisfaire toute la demande du marché.

    Ce qui précède constitue les contraintes qui rendent irréalistes certaines hypothèses du modèle de Wilson en ce qui concerne la gestion économique de stock ciment portland de la Cimenterie Nationale. Parmi ces hypothèses nous épinglons :

    Ø la demande n'était pas constante dans l'intervalle ;

    Ø le délai de livraison n'était pas inexistant ;

    Ø l'entrée en stock n'était pas immédiate ;

    Ø les coûts de lancement n'étaient pas constant par commande quelque soit le volume de la commande ;

    Ø l'existence de rupture des stocks suite à des paramètres exogènes.

    Nous tenons à dire que le modèle de Wilson est un modèle nettement théorique et idéaliste car les hypothèses de connaissance parfaite et certaine des paramètre des calculs, de réapprovisionnement instantané et de consommation ou de demande uniformément repartie dans le temps ne peuvent être soutenues et défendues dans la réalité. Mais il reste tout de même une référence susceptible de permettre la mise en place d'un système de gestion économique des stocks du ciment à la CINAT en dépit de l'irréalisme de certaines de ses hypothèses, ceci suite à des circonstances spécifiques dans lesquelles cette entreprise se retrouve pendant l'intervalle de notre étude.

    Aussi, ce modèle de Wilson fait abstraction de(s) :

    Ø possibilité d'obtention d'un rabais pour des demandes passées en grande quantité ; ce qui se fait pourtant à la CINAT ;

    Ø nécessité de se prémunir contre une variation éventuelle du prix des matières ou des produits ;

    Ø contraintes de la saisonnalité des approvisionnements et des ventes ;

    Ø cas où les fournisseurs des matières premières par exemple imposent, par commande, une quantité différente de la quantité économique à commander (Qe).

    Nous suggérons à cet effet, pour la bonne gestion et taux des stocks, la stabilisation du rythme d'exploitation qui enrayera les ruptures des stocks et rendra facile l'estimation de la demande, l'évaluation correcte de coût de lancement et de possession qui conduira à la détermination de la quantité économique à produire ainsi que la fréquence de la production ; il faudra aussi tenir compte de la notion de point commande ou de lancement de production pour régler le problème de délai de livraison et l'entrée en stock.

    Nous n'avons aucune prétention d'avoir épuisé tous les problèmes de gestion des stocks. Des brèches sont laissées ouvertes pour permettre au commun de mortel intéressé par ce problème pour des approfondissements éventuels.

    Aussi, convient-il de faire remarquer que ce travail n'est pas parfait, à l'instar des autres travaux de grande valeur sans lesquels, celui-ci n'aurait pu être écrit. Nous restons cependant seul responsables des erreurs et imperfection qu'il pouvait contenir, et sollicitons à cet égard, l'indulgence des lecteurs.

    BIBLIOGRAPHIE

    1.I. OUVRAGES

    01. BAZUREAU Frank : Dictionnaire d'économie et sciences sociales,

    édition Nathan, Paris 1989

    02. BELL BELL J.M. : Comptabilité Analytique et Contrôle de Gestion,

    Tome 1, édition Dunod, Paris 1988

    03. CONSON Pierre : La Gestion Financière de l'Entreprise, édition

    Dunod, Paris, 1981

    04. DE MEUR Augustin et HONOR George : Pilotez votre Entreprise,

    édition Créatif, Bruxelles, 1990

    05. FRANCOIS A.R. : Organisation de l'Entreprise, Tome 2, éditions

    d'organisation, Paris, 1977

    06. GAVAULT L. & LAURET A. : Gestion des Stocks, édition j. Delmas et

    Cie, Paris, 1982

    07. GERVAIT Michel : Contrôle de Gestion, 7è édition Economica, Paris,

    2000

    08. GOULET Christian & NICOLA Claire : Mathématiques appliquées à

    la Gestion, 4è édition Masson, Paris, 1989

    09. LEHMANN J.P. : Gestion de la Production, Diffusion universitaire,

    Louvain, 1983

    10. LEVASSEUR Michel & QUINTART Aimable : Finance, édition

    Economique, Paris, 1990

    11. LOKO Bet'or & SAMBA L.: Comptabilité Analytique, édition Afrique,

    Kinshasa, 2000

    12. MAURY Gérard & MULL Charles : Economie de l'Entreprise, les

    éditions Foucher, Paris, sd

    13. PEROCHON C. & LEURION J : Analyse Comptable, Gestion

    Prévisionnelle, les éditions Foucher, Paris, 1982

    14. RAPIN A. & POLY J. : Comptabilité Analytique d'Exploitation, 7è

    édition Dunod, Paris, 1974

    15. RAULET Christian & Christiane : Comptabilité Analytique et

    Contrôle de Gestion, Tome 2, édition Dunod, Paris, 1995

    16. SILEM A. : Encyclopédie de l'Economie et de la Gestion, édition

    Hachette, Sl, 1994

    17. TERRY G.R. & FRANKLIN Stephan : Les Principes du Management,

    édition Economica, Paris, 1985

    18. VAN HORNE James C : Principe de Gestion Financière, 6è édition

    Economica, Paris, 1991

    19. YVES DE ROGE : Comptabilité de Gestion, édition De Boeck

    Université, Paris Bruxelles 1998

    20. ZERMATI Pierre : Pratique de la Gestion des Stocks, édition Dunod,

    Paris, 1984

    II. NOTES DE COURS ET T.F.C.

    1. FUTI DUMBI, Gestion des Stocks physiques des Carburants dans une

    Entreprise pétrolière, T.F.C., inédit, I.S.C./Matadi 1999

    2. MAPHANA ma NGUMU : Cours de Recherches Opérationnelles, 1è

    licence ECAP, UNIKIN, 1999

    3. MASSAMBA LELO Urbain : Politique de Gestion des Stocks des

    matières premières en période de récession économique cas de la

    Bralima, Mémoire, inédit, UNIKIN, 1999

    4. MAVINGA André : Essai de Gestion des Approvisionnements des

    produits chimiques dans une entreprise industrielle, cas de la Regideso

    T.F.C. inédit, I.S.C/Matadi 2001

    5. MBALA NKUELUKALA Timothée : Problématique de Gestion des

    Stocks dans les PME Congolaises, Mémoire inédit UNIKIN, 2000

    6. NSIALA NGIMBI Papi : Essai d'un modèle de Gestion des Stocks dans

    une entreprise industrielle, cas de la SOCIR-MOANDA, T.F.C inédit

    I.S.C/Matadi,1999

    7. NTETANI LAKOLA, Cours de Recherches Opérationnelles, 2è graduat,

    I.S.C/Matadi, 2001

    TABLE DE MATIERE

    EPIGRAPHE : ---------------------------------------------------------------- I

    IN MEMORIAM : ------------------------------------------------------- II

    DEDICACE : ------------------------------------------------------------ III

    AVANT PROPOS : ----------------------------------------------------- IV

    INTRODUCTION : ------------------------------------------------------- 1

    Chapitre premier : GENERALITES CONCEPTUELLES

    SUR LES STOCKS : ------------------------------------------------------ 4

    I.1. DEFINITION : --------------------------------------------------------- 4

    1.2 TYPOLOGIE DES STOCKS : ------------------------------------------- 5

    1.2.1. SELON L'UTILISATION DU PRODUIT : ---------------------- 5

    1.2.2. SELON LE VOLUME DES STOCKS : ------------------------- 7

    1.2.3. SELON LE NIVEAU DANS LE MONTANT DES STOCK : ---- 10

    1.3. UTILITES, ROLES ET INCONVENIENTS DE STOCK : -------------- 11

    1.3.1. UTILITES DE STOCK : ------------------------------------- 11

    1.3.2. ROLES DE STOCK : ----------------------------------------- 11

    1.3.3. INCONVENIENTS DE STOCK : ------------------------------ 12

    Chapitre deuxième : BASES THEORIQUE DE GESTION

    DES STOCKS : ------------------------------------------------------------- 13

    2.1. DEFINITIONS : ------------------------------------------------------- 13

    2 .1.1. GESTION : ---------------------------------------------------- 13

    2.1.2. GESTION DES STOCKS : ------------------------------------- 14

    2.2. ROLES ET NECESSITES DE LA GESTION DES STOCKS : ----------- 15

    2.3. MODELE DE GESTION ECONOMIQUE DES STOCKS : -------------- 15

    2.3.1. NOTION : ------------------------------------------------------ 15

    2.3.1. MODELE DE WILSON : ---------------------------------------- 19

    Chapitre troisième : PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE : - 25

    3.1. APERCU GENERAL : -------------------------------------------------- 25

    3.1.1. HISTORIQUE : ------------------------------------------------ 26

    3.1.2. STATUTS JURIDIQUES : -------------------------------------- 26

    3.1.3. SIEGES : ------------------------------------------------------ 26

    3.1.4. IMPACT SUR LE PLAN SOCIO ECONOMIQUE : -------------- 26

    3.1.5. EFFETS D'ENTRAINEMENT : ---------------------------------- 26

    3.2. ORGANISATION STRUCTURO FONCTIONNELLE : ------------------- 27

    3.2.1. LES ORGANES : ----------------------------------------------- 27

    3.2.2. ORGANIGRAMME DU SIEGE D'EXPLOITATION : ------------ 29

    3.2.3. FONCTIONNEMENT DU SIEGE D'EXPLOITATION : ---------- 30

    3.3. PROCESSUS DE FABRICATION DU CIMENT : ----------------------- 30

    3.3.1. GRAPHIQUE : ------------------------------------------------- 31

    3.3.2. FONCTIONNEMENT : ------------------------------------------ 32

    Chapitre quatrième : VERIFICATION DES HYPOTHES

    DU MODELE DE WILSON DANS LA GESTION

    DES STOCKS DU PRODUIT CIMENT : --------------------------------- 35

    4.1. EVOLUTION STATISTIQUE DU PRODUIT CIMENT : ---------------- 35

    4.2. L'APPRECIATION DE LA GESTION DES STOCKS DU CIMENT : ---- 39

    4.2.1. STOCK MOYEN : ---------------------------------------------- 40

    4.2.2. TAUX DE ROTATION : ---------------------------------------- 43

    4.3. ETUDE SIMPLIFICATRICE DES HYPOTHESES DU MODELE DE 

    WILSON DANS LA GESTION DES STOCKS CIMENT : ----------------44

    4.3.1. FORMULATION : ---------------------------------------------- 44

    4.3.2. DETERMINATION DE LA QUANTITE ECONOMIQUE : -------- 45

    4.3.3. CADENCE OPTIMALE : ---------------------------------------- 47

    4.3.4. LA PERIODE DE REAPPROVISIONNEMENT : ----------------- 49

    4.4. ANALYSE CRITIQUE : ------------------------------------------------ 50

    CONCLUSION : ------------------------------------------------------------ 52

    BIBLIOGRAPHIE : -------------------------------------------------------- 54

    TABLE DE MATIERE : ----------------------------------------------------- 56

    * (1) (1) MAPHANA ma NGUMA, Cours de recherche operationnelle, 1è licence ECAP, UNIKIN, 1999, inédit

    * (2) (2) RAMBAUX, A, Gestion économique des stocks, cité par Pierre ZERMATI, La pratique de la gestion des stocks, éd. Bordas, Paris 1984, page 20

    * (3) (3) Ibidem, page 4

    * (4) (4) BAZUREAU, F. et al, Dictionnaire d'économie et sciences sociales, éd.Nathat, Paris 1989, page 292

    * ( (5) DELFOSSE, M.G., cité par LEHMANN, J.P., Gestion de la production, éd. Diffusion universitaire Cia, Louvain, 1983, page 1

    * ( (6) SILEM, A, Encyclopédie de l'économie et de la Gestion, éd. Hachette, sl, 1994, page 512

    * ( (7) CONSON, P. et LAVAUD, R., Fond de roulement et politique financière, cité par P. CONSON, La Gestion financière de l'entreprise, éd. Dunod, Paris, 1981, page 20

    * ( (8) RAPIN, A et POLY, J., Comptabilité Analytique d'Exploitation, 7 è éd.Dunod, Paris, 1974, page 23

    * ( (9) LOKO, B., et SAMBA, L., Comptabilité Analytique, éd. Afrique, Kinshasa, 2000, page 305

    * ( (10) LOKO, B., et SAMBA, L., Op.cit, page306

    * ( (11) ZERMATI, P., Op.cit, page 5

    * ( (12) LOKO, B., et SAMBA, L., Op.cit, page 306

    * ( (13) Ibidem, page 305

    * (1 (14) BELL, J.M. et RAULET, C., Comptabilité Analytique et contrôle de gestion, Tome 1, éd. Dunod, Paris, 1988, page76

    * ( (15) CONSON, P., Op.cit, page 21

    * ( (16) MAPHANA ma NGUMA, Op.cit

    * ( (17) Ibidem.

    * ( (18) GAVAULT, L et LAURET, A., Gestion des stocks, éd. J.Delmas et Cie, Paris, 1982, page 19

    * ( (19) Ibidem, page 20

    * ( (20)VAN HORNE, J.C., Principe de Gestion Financière, Economica, 6è éd, Paris 1991, page 346

    * ( (21) GAVAULT, L. et LAURET, A., Op.cit, page 20

    * ( (22) ZERMATI, P., Op.cit, page 8

    * ( (23) LEVASSEUR, M. et QUINTART, A., Finance, éd. Economica, Paris, 1990, page 667

    * ( (24) PEROCHON, C. et LEURION, J., Analyse comptable gestion prévisionnelle, les éd. Foucher, Paris 1982,

    page 297

    * ( (25) FUTI DUMBI, Gestion des stocks physiques des carburants dans une entreprise pétrolière, T.F.C. 1999,

    I.S.C./Matadi, inédit page 4

    * ( (26) MAURY, G. et MULL, C., Economie de l'entreprise, les éd. Foucher, Paris, sd, page 237

    * ( (27) SIALA NGIMBI, P., Essai d'un modèle de gestion des stocks dans une entreprise industrielle, cas de la

    SOCIR-MOANDA 1996-1997, T.F.C., I.S.C./Matadi inédit, page 6

    * ( (28) YVES DE RONGE, Comptabilité de Gestion, De Boeck Université, Paris, 1998, page 282

    * ( (29) ZERMATI, P., Op.cit, page 14

    * ( (30) TERRY, G. P. et FRANKLIN, S.G., Les Principes du Management, economica, Paris, 1985, page 4

    * ( (31) DE MEUR, A. et HONOR, G., Pilotez votre entreprise, éd. Créatif, Bruxelles, 1990, page 147

    * ( (32) MASSAMBA LELO Urbain, Politique de gestion de stock des matières premières en période de récession économique (1994-1997) cas de la BRALIMA SARL, Mémoire, UNIKIN, 1999, inédit, page 2.

    * ( (33) MAVUNGU FILI, cours direction technique des entreprises, cité par MAVUNGU A., Essai de gestion des Approvisionnements des produits chimiques dans une entreprise industrielle (1996-1998), cas de la REGIDESO, T.F.C., I.S.C./Matadi, 2001, inédit, page 13.

    * ( (34) NTETANI MAKOLA, cours de Recherche Opérationnelle, 2è graduat, I.S.C./Matadi 2000-2001. inédit

    * ( (35) MBALA NKUELUKALA, Problématique de gestion des stocks dans les PME Congolaise 1999-2000, Mémoire, UNIKIN, inédit, page 32.

    * ( (36) FRANCOIS, A.R., Organisation de l'entreprise, Tome 2, les éd. D'organisation, Paris 1977, page 217.

    * ( (37) FRANCOIS, A.R., Op.cit, page 248

    * ( (38) SILEM, A., Op.cit, page 562

    * ( (39) LEO CHARDONNET, cité par MBALA NKUELUKALA, T., Op.cit, page, 46

    * ( (40) GAULET, C. et NICOLAS, C., Mathématiques appliquées à la gestion, 4è éd. Masson, Paris, 1989, p. 221

    * ( (41) RAULET, C. & C., Comptabilité analytique et contrôle de gestion, Tome 2, éd. Dunod, Paris, 1995, p. 100

    * ( (42) MASSAMBA LELO U., Op.cit, page 9

    * ( (43) MBALA NKUELUKALA, Op.cit, page 34

    * ( (44) MAPHANA-ma-NGUMA, Op.cit

    * ( (45) SILEM, A., Op.cit, page 562

    * (46) (46) MAPHANA ma NGUMA, Op.cit

    * ( (47) MASAMBA LELO Urbain, Op.cit, page 20

    * ( (48) DEPARTEMENT PRODUCTION, CINAT KIMPESE

    * ( (49) ZERMATI, P., Op.cit, page 25

    * ( (50) GOULET, C., et NICOLAS. C., Op.cit, page 222

    * ( (51) Michel GERVAIS, Contrôle de Gestion, 7è éd. Economica, Paris 2000, page 384






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