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Le développement des approches comportementales et de la neuroéconomie : quelles conséquences pour le développement de la recherche en finance d'entreprise ?

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par Lionel Tolle
Université de Bourgogne - Master Sciences du Management, Option Recherche en Sciences de Gestion 2005
  

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Conclusion : Apports & Limites

Tout au long de cette recherche, nous avons tenté de synthétiser et d'articuler différents concepts de la finance d'entreprise comportementale. De plus, nous avons essayé d'anticiper certaines des évolutions futures de ce domaine.

En résumé, la recherche en finance d'entreprise comportementale est assez récente et ce domaine se développe de plus en plus. Généralement l'étude comportementale tente de relaxer les hypothèses auxiliaires trop stricte de l'« homo economicus » au sein du paradigme de la rationalité substantive de la finance d'entreprise.

Pour cela nous avons exploré les différentes dimensions comportementales dont les principales sont les aspects cognitifs et affectifs et le contexte individuel ou collectif des prises de décision.

Afin de promouvoir un développement des approches comportementales et de la neuroéconomie pouvant apporter un plus grand pouvoir explicatif que les théories traditionnelles de la finance d'entreprise, nous avons comparé ces différentes théories et explicité l'utilisation des études comportementales. Les différents facteurs explicatifs se déclinent par la connaissance de l'environnement, les systèmes de préférences, les capacités d'évaluation et les critères de sélections. Il existe une multitude de biais comportementaux qui semble opportun d'aborder. Parmi ceux-ci, nous avons présenté certains biais tels que les dissonances et les surcharges cognitives et affectives, les habitudes, les références et les cadrages, l'effet de dotation, la myopie temporelle, l'aversion aux pertes et aux risques, la perception de l'incertitude, les capacités cognitives et affectives, le compartimentage mental, l'optimisme, l'excès de confiance, les pensées magiques, les contraintes, l'altruisme, ...

A travers les diverses études présentées sur les décisions de financement, d'investissement et de rétributions, les approches comportementales semblent mieux expliquer la réalité. En effet, la mise en perspective des comportements agrémente les dimensions disciplinaires et productives de la gouvernance et ses visions actionnariales et partenariales. Tous ces éléments entrouvrent un domaine de recherche très vaste.

Bien évidemment, il s'agit d'une étude exploratoire de la finance d'entreprise comportementale. Elle comprend donc toutes les réserves propres à ce type d'étude. De plus, étant donné que le champ de recherche en finance d'entreprise comportementale est récent, les notions et le vocabulaire ne sont pas encore clairement définis et admis. Dans ce contexte, les typologies présentées ne sont qu'indicatives et elles sont donc sujettes à discussions.

Toutefois, cette recherche permet d'entrevoir des apports managériaux. En effet, la prise en compte des biais comportementaux voire la formation des dirigeants pourraient expliquer les risques lors de prises de décision des dirigeants ainsi que les enjeux (responsabilité et influences) de ces diverses mises en applications auprès des personnes concernées

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