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Impact de l'intégration régionale sur la pacification de la RDC

( Télécharger le fichier original )
par Gaston Mashaka Millat
université de Goma - grdué en relations internationales 2009
  

Disponible en mode multipage

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IN MEMORIUM

Au regret mère NYOTA KILO ANGLETINE et GASTON MASHAKA SUMBYA respectivement père biologique que la terre de nos an centres lui soit douce.

EPIGRAPHE

« BENI SOIT L'HOMME QUI SE CONFIE DANS L'ETERNEL, ET DONT L'ETERNEL EST L'ESPERANCE » Jérémie 17 :7.

DEDICACES

Le fruit de ce travail n'est pas le produit du hasard, c'est ainsi que nous dédions ce travail :

-à ma famille respectueuse.

-à la famille Abekya GEORGES pour tout l'effort, à la famille DAMAS, à la famille Théophile et la famille Zoff LEHANI.

-à nos oncles et tentes qui nous ont motivés de près ou de loin,

A nos amis et connaissances qui ont compatis pour la réalisation de ce travail nous leurs dédions ce travail.

Millat Mashaka

REMERCIEMENT

Le présent travail n'est pas le fruit des efforts d'une seule personne, mais bien au contraire, le résultat d'un concours de sacrifices conjugués de tout un ensemble des gens sur le plan moral et matériel.

Nous tenons à manifester notre gratitude à ceux qui ont contribué à la réalisation de nos études.

Tout d'abord, nous remercions sincèrement notre Dieu tout puissant qui a accordé cette chance et qui continue à l'accorder.

A nos parents, le feu GASTON MASHAKA SUMBYA et MAUWA ANZURUNI pour leurs efforts surtout pour leur éducation de base qu'ils ont faits pour nous, ainsi que leur soutient matériel que moral.

A nos grands frère tels que ALEXIS MASHAKA, ALENGE MASHAKA et NOLBERT ESUU d'avoir accepté l'abandon de leurs droits matériels pour nous les confier, et nous leurs informons que nous en tenons compte.

Très fort à nos soeurs, MWASHITE, APENDEKI et MASOKA MASHAKA pour leur soutient moral, matériel logistique malgré des multiples difficultés.

Nos remerciements s'adressent aussi à notre encadreur JANVIER KINAMUBANZI et aux autorités académiques et administratives de notre université.

Nous ne manquerons pas de remercier les familles suivantes pour leur soutient matériel que financier pour la réalisation et l'achèvement de ce travail : la famille Théophile, la famille Damas ECA, la famille Zoff LEHANI ainsi que la famille Abekya GEORGE pour tout le soutien financier qu'elle a débloqué à mon égard.

A tous mes amis, frères et connaissances que nous avons partagés de long moment douloureux pour la finalisation de ce travail, la reconnaissance reste certaine il s `agit entre autre WEST TCHIBEN, BWISENGO PANORAMA, NGANDU, STEPHANO, OSCAR, AMISI, VIEGAS, DESANGE, HERI, BERDY, MAIKO, SADI APABWA, GASTON MTELESI,CHIMALA, YAMUNGU MABWE, ISAYA KILILWA, SHABANI KILILWA, APALALE LEANDRE ainsi que tous les compagnons de lutte.

Espérant, tous ceux qui nous ont assistés de près ou de loin, mais qui n'ont pas été cité dans ce travail, qu'ils accueillent l'expression de notre profonde gratitude envers eux. Millat Mashaka.

ABREVIATIONS ET SIGLES

APR : Armée Patriotique Rwandaise

BDEGL : Banque Pour le Développement des Etats des Grands Lacs

BDT : Bassin de Développement Transfrontalier

CEEAC : Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale

CEPGL : Communauté Economique des Pays des Grands Lacs

CIR : Comité interministériel régional

COMESA : Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe (Common market of East and southern African)

COPAX : Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale

CPN : Comité préparatoires Nationaux

CRP : Comité Régional préparatoire

CIRGL : Conférence internationale sur la région des Grands lacs

EGL : Organisation de l'Energie des pays des Grands Lacs

FAA : Force Armée Angolaise

FARDC : Force Armée de la République Démocratique du Congo

ICM : Comité Intégré des ministres

IRAZ : institut des recherches agronomiques et zoologiques

PIB : Produit Intérieur Brut

RDC : République Démocratique du Congo

R.I : Relations internationales

SADC : Communauté de développement de l'Afrique Australe (Common market of East and southern African)

SOCIGAZ : Société Commerciale Industrielle de Gaz

SNC : Comités nationaux de la SADC

SFRN : Fonds Spécial Pour la Reconstruction et le Développement

SINELAC : Société nationale de l'Energie des Pays des Grands Lacs

O. INTRODUCTION

0.1 PROBLEMATIQUES

La fin de la guerre froide et la chute du mur de Berlin ont marqué des mutations dans l'univers des relations internationales. Pour l'Afrique, ces mutations se sont résumées à la perte par le continent de son importance géopolitique pour les grandes puissances. En effet, la fin de la bipolarité a sonné le glas de l'aide et de l'assistance apportés par chacune des puissances idéologiques aux Etats Africains a fin de leur permettre de résister à la poussée idéologique du camps adverse.

La présente étude vise à analyser le processus d'intégration des grands lacs, partant de la RDC comme angle d'approche, en établissant ses repères dans le temps et l'espace, son mode de fonctionnement et la nouvelle architecture régionale qu'il met peu à peu en place. Elle tente d'analyser avec précision les attributions des différents organes et leurs interactions avec les arcanes traditionnelles du pouvoir en RDC et dans la région en vue d'évaluer les chances de réussite d'un tel projet de pacification, qui a déjà le processus électoral congolais réussi comme première oeuvre à son actif mais aussi beaucoup de défis à relever comme l'instabilité dans l'Est du pays. En effet, notre préoccupation se résumait dans les questions suivantes :

-En quoi l'intégration de la RDC aux organisations régionales et sous régionales a-t-elle contribué à la pacification du pays ?

-Sous quelle condition la RDC a reçu à s'intégrer dans les organisations régionales et sous régionales ?

-Quel bilan tiré de la part de la RDC dans la région des grands lacs ?

0.2 HYPOTHESES

Serait dite hypothèse, toute réponse provisoire que l'on peut construire autour d'un problème donné. L'hypothèse est définie comme une proposition relative à l'explication des phénomènes naturels et qui doit être vérifié pour les faits, c'est encore le fait de prendre position en n'ayant aucune certitude. Ainsi nous avons pu répondre provisoirement aux questions ci-dessus de la manière suivante :

-L'intégration de la RDC aux organisations régionales et sous régionales aurait contribué à la pacification de la RDC par le déploiement des forces sécuritaires de ces organisations et pour leur soutien au processus de pacification.

-La RDC aurait reçu à s'intégrer dans les organisations régionales et sous régionales par sa conclusion de ses différents traités multilatéraux de coopération.

-Le bilan que la RDC aurait tiré est un bilan positif dans le sens que ses divers accords signés ont mis fin aux hostilités dans le pays.

0.3 OBJECTIF, CHOIX ET INTERET DU SUJET.

Le choix de notre sujet se justifie par le souci d'apprendre comment l'intégration régionale de la RDC a mis fin aux hostilités dans la région des grands lacs et parvenir à pacifier le pays.

Présenter les effets de l'intégration régionale mis en oeuvre par le gouvernement congolais.

Faire une analyse critique de l'intégration régionale sur la pacification d e la RDC ainsi que son niveau d'application, et dégager l'impact sur le retour de la paix et de la sécurité dans la région des grands lacs d'une part et de l'autre part de la RDC.

Quant à l'intérêt de ce travail, il est utile de démontrer que sur ce travail nous nous efforcerons :

· Sur le plan théorique

De mettre tout au vain tout ce que l'intégration régionale a apporté comme contribution sur la sécurité et la pacification de la RDC dans la sous région des grands lacs en permettant aux lecteurs de s'imprégner de l'importance de l'intégration dans le processus de la pacification et du développement de la région.

· Sur le plan pratique

Ce travail inspire aux acteurs politiques plusieurs mécanismes de coopération pour le renforcement de la paix et la sécurité au niveau de la sous région des grands lacs Africains et constitue un éveil de conscience des dirigeants des pays de la sous région à prendre leur responsabilité vis-à-vis du rétablissement de la paix et de la sécurité de la sous région, gage de tout développement.

0.4 JUSTIFICATION & DELIMITATION DU SUJET

Comme justification, nous avons choisi ce sujet par ce que nous voulons montrer à nos lecteurs comment les organisations régionales et sous régionales ont pu contribuer à l'intégration régionale de la RDC ainsi qu'à sa pacification.

Quant à la délimitation de ce sujet, ce travail suggère un domaine d'investigation plus étendue et complexe. Il implique un certain nombre de délimitation car traiter la totalité de ce sujet conduirait inévitablement à certains débordements.

Ainsi dans le temps nous allons analyser les stratégies mises en place par les organisations régionales et sous régionales pour l'intégration de la RDC de 2007 à 2009 et dans l'espace notre étude se limitera au seul cas de la RDC voire comment elle s'est intégrée dans la sous région des grands lacs.

0.5 METHODE & TECHNIQUE DE RECHERCHE

La recherche scientifique recommande toujours le choix d'une approche méthodologique devant guider l'analyse des données et leur interprétation. La méthode selon GRAWITZ est l'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les démontrer et les vérifier. Nous avons usés la méthode d'analytique qui consiste à analyser une réalité donnée et en dégagé l'explication conforme aux objectifs poursuivis ; d'où nous avions envisagé cette méthode qui nous a permis d'analyser la situation de la RDC, troublée par la guerre qui a trouvée solution grâce à son intégration régionale sur la région des grands lacs.

Pour accéder aux données relatives à notre objet d'étude nous avons faits recours à la technique documentaire celle-ci nous a permis de parcourir divers documents entre autre les livres, les magasines, les revues, les articles etc.

La méthode à elle seule ne suffirait pas pour conduire à bon escient ce travail. La technique est selon Madeleine GRAWITZ est comme la méthode, une réponse à un « comment » c'est un moyen d'atteindre un but, mais se situe au niveau des faits.

0.6 SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, ce présent travail comporte deux chapitres dont le premier chapitre est consacré à « CONSIDERATIONS GENERALES » et le deuxième chapitre est consacré à « IMPACT DE L'INTEGRATION REGIONALE SUR LA PACIFICATION DE LA RDC ».

CHAP I.CONSIDERATIONS GENERALES

SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS

I.1 IMPACT

Impact du latin « impact us, de impingere, heurter », nom masculin qui veut dire :

Est l'ensemble de répercussion de quelque chose sur une autre chose, effet produit par quelque chose, influence qui en résulte, influence exercée par quelqu'un, par ses idées1(*).

Ex : impact de la publicité.

I.2 INTEGRATION

Intégrer veut dire l'action de faire entrer un élément dans un ensemble ou groupe quelconque.

Selon le dictionnaire Microsoft en carta Dicos 2009, l'intégration est un système dans le quel deux ou plusieurs pays se mettent en place des organisations communes destinées à assurer une coopération économique, politique ou sociale2(*).

Pour Karl Deutsch, définit l'intégration comme étant un sens de la communauté accompagnée d'institution et de pratique formelle ou non suffisamment fort et répandu pour donner la certitude de raisonnable que l'évolution des relations entre le membre du groupe se produira pacifiquement pendant une longue période de temps3(*).

Quant à David Mitrany, l'intégration est un processus qui part du besoin de créer un cadre commun de gestion et de résolution de certaines matières subsidiaires, puis à l'instauration de ce cadre de gestion pour aboutir à l'étendue et l'amplification des compétences.

Ainsi que nous l'avons vu un peu plus haut, le terme intégration a fait l'objet d'une abondante définition, aussi au moment d'arrêter une conception commune, nous procèderons non par opposition mais plutôt par dépassement des clivages entre les différentes définitions dénuées de leurs limites respectives pour aboutir à un concept nouveau qui puisse, selon nous, mieux rendre compte de la réalité que nous envisageons. Pour ce faire nous nous appuierons sur la définition de Madeleine GRAWITZ qui, dans son lexique des sciences sociales, attribue deux sens au terme intégration :

-D'une part, elle décrit l'intégration comme étant un état du système social, une société sera considérée comme intégrée si elle est caractérisée par un degré élevé de cohésion sociale. A l'intégration on oppose donc la des organisations sociale.

-D'autre part, elle pense que l'intégration désigne la situation d'un individu ou d'un groupe qui est en interaction avec les autres groupes ou individus (sociabilité), qui partage les valeurs et les normes de la société à la quelle il appartient. A l'intégration on oppose donc la marginalité, la déviance, l'exclusion4(*).

En rapportant cette définition, qui pour nous, a le mérite d'être retenu compte tenu de l'ampleur de notre étude, à la réalité sous régionale, l'intégration apparaît pour nous comme un processus de fédération d'identité nationales ou étatiques distinctes passant par la création

Ou l'instauration d'institutions politiques communes et aboutissant à la naissance d'une identité culturelle, politique et sociale nouvelle. Nous pensons particulièrement que le processus d'intégration apparaît ainsi comme résultant de la concomitance de plusieurs courants dont le plus significatif est le courant sécuritaire de l'intégration.

I.3 PACIFICATION

Pacification vient du verbe pacifier qui signifie du latin « pax, pacis, et facere » rétablir le calme, la paix dans une région, un pays en état de guerre. Restauration de la paix au sein d'une communauté, mettre un terme aux conflits.

SECTION II. DIFFERENTS TYPES D'INTEGRATION

II.1 INTEGRATION ECONOMIQUE

L'intégration économique est l'ensemble de procédés par les quels deux ou plusieurs Etats créent un espace économique commun, elle peut prendre plusieurs formes : zone de libre-échange, union douanière, marché commun ou intégration économique totale.5(*) Elle est constituée par l'ensemble des représentations des institutions économiques et des intentions commerciales qui permettent et qui soutiennent l'existence d'une identité économique commune. Nous pensons l'intégration économique se crée et est entretenue par la fréquence des échanges de tous ordres entre les sociétés nationales, cette intégration a pour aboutissement une économie commune faite de représentation des institutions à toutes les populations de la sous région.

Il consiste pour nous, par la mise en oeuvre des institutions économiques dont la compétence est la gestion des espaces et des ressources naturels communs, le marché sous-régional, ne peuvent être efficacement administrés que par des instances concertés ou communautaires, ainsi la collaboration dans des matières techniques, économiques rapproche les acteurs pour l'adoption de normes et des règles de gestion commune et contribue à l'instauration d'une culture commune.

Les auteurs économistes comme Bela Balassa (1961) qui démontre dans son ouvrage « the theory of economic integration » que les avantages procurés par un grand marché peuvent être obtenu aussi par la création des institutions régionales nouvelles. Ainsi le marché régional affranchi de toute emprise des institutions économiques sera perçu comme se limitant à la convention d'une libre circulation des biens et services entre certains Etats, ces derniers gardent leurs souverainetés pour ce qui est de la politique douanière.

II.2. INTEGRATION POLITIQUE.

Pour mieux étaler ce concept, nous partons de la définition de David EASTON du système politique dont il définit comme un ensemble des interactions par les quelles les objets de valeurs sont répartis par voie d'autorité dans une société.6(*) en transposant cette définition au niveau de la communauté régionale met sur pied un cadre nouveau de l'intégration par la création des institutions politiques communes, nous pensons que l'intégration politique entendue comme la mise en place d'institutions communautaires dotées de moyens, de ressources et d'une compétence suffisante pour gérer les grandes problématiques de la sous région, certains courants ont essayé d'appréhender une vision complémentaire à savoir le courant culturel, sécuritaire,ainsi que le courant fonctionnel leurs auteurs pensent qu'une évolution séparée reste assez incomplète, par contre, c'est la convergence de ces différents courants qui, à terme, ouvre l'opportunité d'une intégration politique efficace marquée par la création d'institutions politiques communautaires.

En fait le processus d'intégration peut naître et exister valablement sous l'action d'une volonté commune des acteurs politiques, dans ce volet nous pensons que l'intégration qui est au centre de notre analyse serait d'une contribution déterminante dans le processus de socialisation de l'Afrique centrale.

En termes plus simples, la guerre est un défi majeur d'abord au processus de construction nationale préalable à toute intégration, mais aussi au processus d'intégration sous-régionale lui-même dont elle débloque l'avancée et peut même inhiber les acquis. Ace point l'intégration politique serait un atout majeur au processus de la stabilité et de la pacification régionale et sous régionale de l'Afrique.

II.3 QU'EST-CE QU'UNE INTEGRATION REGIONALE.

L'histoire politique du monde est traversée par plusieurs cas de recours à la violence comme mode d'interaction politique avec l'autre. Dans ces contextes « la guerre est un acte politique, elle surgit d'une situation et résulte d'un motif politique » ceci veut dire que toute crise, toute guerre, résulte de l'incompatibilité des conceptions, des méthodes et mécanismes de répartition et d'exercice du pouvoir, conduisant les belligérants à rechercher à imposer leurs conceptions par la violence ou la contrainte.7(*) Il faut cependant préciser que cet état de chose relève d'une perception erronée de la relation politique, qui fait du conflit un mode normal du débat politique. L'adversaire politique ou du moins, l'opposant dans ce contexte est appréhendé comme un ennemi à détruire.

Que sera-t-il pour une intégration régionale, nous allons nous borner sur la définition de David MITRANY pour l'intégration régionale, David MITRANY part de l'observation d'un paradoxe perceptible avec plus d'intensité de nos jours. Il constate que, du fait des évolutions technologiques notamment dans tous les domaines, les Etats sont moins en moins à même d'assurer tout seul la sécurité et le bien être de leurs concitoyens, d'où la perte de leur fonction fondamentale qui est de garantir le bien être et la sécurité de tous. Face à ce constat, MITRANY propose une coopération qui se caractériserait par des structures et un fondement

Institutionnel assez solide de plusieurs Etats, comme palliatif à la perte croissante de l'aptitude des Etats à répondre aux problématiques nouvelles issues des évolutions technologiques, les acteurs politiques des Etats choisiraient volontairement de rechercher la gestion de ces problématiques dans un cadre commun et concerté qui garantirait une meilleure gestion de ces problématiques.8(*)

Pour MITRANY le niveau, le point de départ de l'intégration se trouve dans la coopération technique au niveau de low politic, càd dans des matières moins souveraines et moins susceptibles de controverse telle l'économie ou la culture et s'entendrait par ramification. Pour finir le processus d'intégration régionale aboutit à la création des institutions communautaires chargées de coordonner des actions devenues de plus en plus complexe et de guider l'évolution du processus d'intégration. Ainsi les compétences des institutions communautaires iraient sans cesse croissante alors que celle des Etats s'amenuiserait progressivement au fur et à mesure de l'évolution du processus de ramification des institutions9(*)

Section 3 CADRE D'ETUDE

3.1 Brève présentation de la RDC

Superficie : 2345000 km2

Nombre d'habitant : 47069000

Nom des habitants : Congolais

Capitale : Kinshasa

Langue officielle : Français, Nationale : Kikongo, lingala, swahili et tshiluba

Monnaie : franc congolais

La république démocratique du Congo est un pays indépendant depuis le 30 juin 1960. C'est un pays de l'Afrique centrale dont sa superficie est de 2345000km2, il est limité par 9 pays dont au nord est limité par la République centre africaine, au sud par la Zambie, à l'est par la république de Tanzanie, le Rwanda et le Burundi et à l'ouest par la république populaire du Congo10(*)

La RDC est subdivisée en 11 provinces mais avec la loi sur la décentralisation elles seront à 25 provinces.

Ressource du sol

En plus de son bois, la RDC exporte surtout l'huile de palme, le café et le caoutchouc, il produit également le coton, la canne à sucre, le manioc, le maïs, etc.

Ressource du sous-sol

L'exportation des richesses minière représente 60% de l'exportation totale : le cuivre est transformer en lingots dans le pays et reste le principal produit commercial du pays.

Industrie

Le traitement des produits miniers a créé une grosse industrie au Shaba, les industries de transformation sont particulièrement nombreuses aux environs de Kinshasa la capitale et d'autres industries de transformation se développent sur le lieu de production.11(*)

Energie

La RDC est le pays d'Afrique centrale qui a le plus fort équipement hydro-électrique. Le barrage d'Inga reste sans doute un potentiel électrique du pays, produit à lui seul dix fois plus que toutes les installations congolaises existantes actuellement.

3.2 La RDC ET SON APPARTENANCE AUX ORGANISATIONS REGIONALES ET SOUS REGIONALES EN AFRIQUE

3.2.1 LA CEEAC

La CEEAC. Créée en 1983, la communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, regroupait dans un ensemble régional l'Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo Brazza, le Gabon, la Guinée équatorial, Sao tomé et principe, le Tchad, la RCA et le Rwanda. Le Rwanda s'est retiré de l'organisation en 2007. La CEEAC a pour ambition d'utiliser les atouts dont dispose l'Afrique centrale (ressource naturelle, potentiel énergétique, ressources forestiers (agricole) pour promouvoir la coopération régionale et la création d'un marché commun.

Elle vise à contribuer activement à élever le niveau de vie des populations locales et à maintenir la stabilité économique nécessaire au développement de la région grâce à une coopération harmonieuse.

La CEEAC s'est donnée le mandat de promouvoir le dialogue politique dans la région et d'établir de politiques sectorielles commune pour ses Etats. Devant la récurrence des conflits armés dans la région, elle s'est progressivement dotée de capacité de maintient de la paix et de prévention des conflits.

Depuis 1999, année de relance de l'organisation, des champs d'activité prioritaire ont été défini :

· Développer les capacités pour maintenir la paix, sécurité et stabilité, conditions essentielles à un développement économique et social

· Développer une intégration physique, économique monétaire

· Développer une culture de l'intégration africaine.

· Mettre en place un mécanisme autonome de financement pour la CEEAC

Malgré ses ambitions, la CEEAC est loin d'arriver à son but. Elle demeure butée à des problèmes de fonctionnement en interne, une évolution lente de ses thèmes d'action, un manque de réalisation concrète en matière d'intégration économique et des difficultés budgétaire12(*)

La CEEAC est un exemple d'une stratégie d'intégration africaine mal passée et peu efficace, disposant l'effort d'intégration dans une multitude d'organisation dont le champs d »'action et les compétences se juxtaposent.

Malgré l'incorporation d'objectif sécuritaire, la CEEAC n'a pas su s'imposer pour prévenir les différents conflits qui ont secoué la région. Elle a été très peu présente dans les efforts de pacification entant qu'organisation régionale.

STRUCTURE DE LA CEEAC

La CEEAC a mis en place les institutions suivantes

· la conférence des chefs d'Etats et des gouvernements

· le conseil des ministres

· le secrétariat général (un secrétaire général élu pour 4 ans avec un adjoint)

· la cour de justice

· la commission consultaire

· le conseil de paix et de sécurité d'Afrique centrale (COPAX)

Créé en 1993 en mis en forme en 2010, le COPAX a pour mission de veiller au maintient, à la consolidation et à la promotion de la paix et de la sécurité dans la région. Il prépare les décisions des chefs d'Etat relatives aux mesures de prévention, de gestion et de règlement des conflits. Il a aussi compétence en matière d'aide humanitaire, notamment d'aide aux déplacés et aux réfugiés. Il est central, le conseil de défense et de sécurité et le mécanisme d'alerte rapide de l'Afrique centrale

b. Impuissance et inaction de la CEEAC face aux différents conflits de la région des grands lacs

Malgré la signature d'un pacte de non-agression en 1994, la création du COPAX en 1999 et la signature d'un pacte d'assistance mutuelle en 2000, la CEEAC n'a pas su jouer son rôle et n'a pas pu empêcher l'escale de la violence et des conflits armés en Afrique centrale il est certes vrai, que l'organisation s'est construite des organe de sécurité et de maintient de la paix de manière réactive, en réponse aux diverses crises qui traversaient la région. Elle a tout de même failli à l'un de ses objectifs de départ : l'instauration et la promotion du dialogue politique dans la région13(*).

La CEEAC a brillé par son absence tant sur la scène diplomatique que sur les plans militaires et humanitaires. 7 pays sur les 11 qui la composent ont connu des conflits armés d'ampleur variable. Des pays membre se sont affronté en RDC (Angola, RDC d'un cité et Rwanda, Burundi de l'autre) sous le regard neutre de l'organisation dont l'attitude frisait le ridicule.

L'Angola a participé à une guerre civile au Congo qui a demis pascal lissouba, président élu, pour remplacer Dennis sassou ngwesso au pouvoir à Brazzaville. La RDC a ouvertement soutenu la rébellion du président BOZIZE en RCA contre le pouvoir du président patassé. Tout cela sans que la CEEAC ne réagissent, l'organisation s'est trouvée politiquement bloquée par le comportement de ses Etats membres.

L'attitude du Rwanda, qui s'est retiré de l'organisation en 2007 n'est pas à condamné dans la mesure où ce pays décide de manière lucide de se détacher d'une organisation au caractère purement déclaratoire voire fantaisiste. Le Rwanda n'a rien perdu en se séparant d'un regroupement régional figure de coquille vide14(*).en plus de 20 ans d'activité, la CEEAC se concentre toujours et uniquement sur des études préparatoires. Il y a lieu de se poser la question de savoir quand est-ce qu'elle entend se résoudre enfin à l'action les Etats africains doivent s'engager sur un exercice de définition de l'échelon pertinent d'intégration sous-régionale, la dispersion actuelle consacre l'immobilisme des regroupements, bloqués par des divergences d'intérêts et de vision liées au tropisme naturel de certains Etats vers leur échelon d'intégration naturel.

3.2.2 LA CEPGL

HISTORIQUE

La communauté économique des pays des grands lacs a été créée le 20 septembre 1976 à l'initiative du président zaïrois Mobutu Sesse Seko. Forte de ses visées d'intégration économique et de coopération transfrontalière multisectorielle, la CEPGL entend conduire l'ancienne Afrique Belge à don développement.

Ces organes spécialisés touchent à des problématiques de coopération diverses d'importance primordiale pour le développement harmonieux des trois Etats de la communauté.

Ces organes qui ont chacun plus ou moins fonctionné sur des durées différentes sont 

· la banque pour le développement des Etats des grand lacs (BDGL)

Ø la société internationale de l'énergie de grand lacs (SINELAC)

Ø l'institut de recherche agronomique et zoologique (IRAZ)

Ø l'organisation de l'énergie des pays des grands lacs (EGL)

Ø et la société commerciale et industrielle de gaz (SOCIGAZ)

LES OBJECTIFS DE LA CEPGL

La CEPGL a pour principaux objectifs :

· d'assurer la sécurité des Etats membres et des populations de la région notamment par la sécurisation des frontières communes des Etats membres.

· De concevoir et favoriser la création d'activités d'intérêt commun pour aboutir à la création d'une zone de prospérité commune.

· D'assurer et favoriser les échanges commerciaux et la circulation des personnes et des biens15(*)

· De promouvoir une coopération étroite dans divers domaine notamment le domaine, sociale, scientifique, culturelle, politique, judiciaire, militaire, énergétique, des transports et des communications.

· La BDGL avant pour objectif de promouvoir le développement économique et social des Etats membres, de financer des projets communautaires communs et certains projets nationaux, en favorisant la coopération entre les Etats de la communauté et leur intégration économique16(*)

La banque était chargée de fournir une assistance technique dans l'étude de préparation et exécution de ces projets. Elle a été relativement fonctionnelle de 1984 à 1²994, année marquant le début du grand cycle d'instabilité régionale Rwandais.

Regroupant des actionnaires divers, la Banque a pendant ces six années de fonctionnement mobilisé un capital de la hauteur de 23258786 $ ayant pour actionnaire majeur la RDC avec presque 45,5% du capital, soit plus que les contributions du Rwanda et du Burundi prises ensembles. L'écart entre les contributions des 3 Etats membre est facile à comprendre, considérant à juste titre que la taille et le potentiel économique de la RDC ne sont rien comparables avec les potentiels respectifs de ses partenaires.

L'une des erreurs majeures de la banque, a été de s'écarter de ses objectifs et de la logique d'intégration régionale et de soutien à des projets d'intérêts communautaires, en répercutant le des équilibres favorable à la RDC sur tous les crédits de financement.

De 1984 à 1993, sur 46 projets, la BDEGL a contribué au financement de 31 projets en RDC pour un coût d'environ (29052000$) soit 76% du total des crédits contre seulement 7 projets pour le Rwanda représentant 15% du total des crédits (5839000$), 7 pour le Burundi (1993300$) soit 5% du total des crédits et paradoxalement un seul projet commun (SINELAC : 1500.000$) soit seulement 4% du total des crédits.17(*) Malgré son intention première d'oeuvrer, par le biais de l'intégration régionale, à la sécurité des Etats membres et de leurs populations, la CEPGL n'a pas pu empêcher le génocide Rwandais, les guerres successives au Congo, les cycles de violence au Burundi.

Les idées de la relance de la CEPGL, que nous étudions plus tard, mettent aujourd'hui l'accent sur la nécessité d'élaborer pour la région des structures sécuritaires communes, peut-être un Etat major régional commun et surtout des mécanismes régionaux de prévention et de résolution des conflits au lieu de se limiter à fluidifier les échanges économiques.

Les pays de la CEPGL doivent se consacrer avant tout à résoudre les problèmes sécuritaires qui les minent et aboutir à la détente politique nécessaire au bon déroulement de tout projet d'intégration régional et de développement.

3.2.3 LA SADC

a. PRESENTATION DE LA SADC

La SADC « Communauté de Développement de l'Afrique Australe, en anglais c'est Southern Africa Development Community », regroupe à son sein quatorze pays de l'Afrique Australe et de l'océan indien, ces membres sont : Afrique du sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, île Maurice, Mozambique, Namibie, RDC, Swaziland, Tanzanie, Zambie, et le Zimbabwe.

b. HISTORIQUE DE LA SADC

En 1980 création de la conférence de coordination pour le développement de l'Afrique Australe (SADCC) par neufs pays de la ligne de front ; Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland, Tanzanie, Zambie et le Zimbabwe.18(*)

En 1992 au lendemain de l'indépendance de la Namibie, signature du traité fondateur de la SADC (Communauté de Développement de l'Afrique Australe) à Windhoek par les neufs pays de la SADC y compris la Namibie. En 1994 fin du régime d'apartheid et adhésion de l'Afrique du sud.

De 1995-2005 îles Maurice (1995), la République Démocratique du Congo rejoint l'organisation en Septembre 1998, accompagné du Seychelles, et le Madagascar en 2005 l'organisation compte désormais 14 membres.

-En mars 2001 initiation d'une reforme des institutions de la SADC, visant à renforcer la cohérence de l'organisation ; dissolution des unités sectorielles de coordination et reprise de leurs activités par un secrétariat renforcé, mise en place d'instrument de coordination (poste de directeur général au sein du secrétariat, comité intégré des ministres, comités nationaux de la SADC dans les Etats membres), mis au point d'un plan régional de développement sur 15 ans pour fixer les lignes directrices aux politiques, défense et de sécurité (SIPO, Strategic Indicative Plan of Organ). La mise en application est prévue à ce jour dans 24 protocoles.

-En avril 2006 Conférence consultative SADC/ adoption d'une déclaration sur les principes de l'Aide entre la SADC et ses partenaires, définitions de cinq domaines prioritaires et création de groupe thématique pour la coopération avec les bailleurs.

C. FONCTIONNEMENT DE LA SADC

La SADC s'est dotée d'institutions calquées en grande partie sur le modèle Européen :

v Sommet (au niveau des chefs d'Etat) instance supérieure de la SADC, le sommet réunit annuellement en Août pour définir la politique de l'organisation. Il existe une troïka composée du président sortant, du président actuel et du futur président.19(*)

Organe pour la politique, la défense et la sécurité ; il est sous l'autorité d'une troïka tournante des chefs d'Etat différente de la précédente.

v Conseils des ministres : composé des ministres de chaque Etat membre chargé des Finances ou des affaires Etrangères, le conseil a la charge de superviser le processus et le fonctionnement de la SADC, de veiller à la mise en oeuvre effective des politiques de l'organisation et de préparer les réunions du sommet. De manière générale, le conseil se réunit deux fois par an, en débit de l'année pour discuter le budget de l'organisation et en Août, à la veille du sommet annuel de la SADC.

v Comité intégré des ministres : crée pour rompre avec la logique sectorielle qui prévalait avant la restructuration de 2001 (conseil spécialisés) et placé sous l'autorité du conseil des ministres. Le comité intégré des ministres (ICM) composé de 2 à 4 ministres de chaque Etat membre en fonction de l'ordre du jour adopté, se réunit une fois par an pour orienter, superviser et coordonner au niveau politique les activités dans les différents secteurs. En outre, des sous-comités sectoriels se réunissent sur une base Ad'hoc pour approfondir certaines questions.

v Le secrétariat : le secrétariat de la SADC est l'organe d'harmonisation et de pilotage stratégique du processus de la SADC (coordination de la mise en oeuvre des deux plans indicatifs stratégiques régionaux).

v Les comités nationaux de la SADC : crées après la restructuration de 2001, les comités nationaux de la SADC, (SNC) ont la responsabilité dans chaque Etat membre de contribuer à l'élaboration des politiques régionales et de coordonner et superviser leur transposition au niveau national.20(*)

d. RELATIONS AVEC LES PARTENAIRES DE COOPERATION

Les relations avec les bailleurs reposent notamment sur la tenue, au niveau ministériel, de conférences consultatives biannuelles à (Windhoek en 2006, île Maurice du 18 au 20 avril 2008). Au niveau inférieur des réunions se tiennent régulièrement, au niveau des ambassadeurs des pays partenaires.

3.2.4 LE COMESA

COMESA : Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe, en anglais « Common Market of East and Southern Africa ». Le traité établissant la COMESA été signé en novembre 1993 et ratifié en décembre 1994. Il a remplacé l'ancienne zone de commerce préférentielle, qui existait depuis 1981.

a. HISTORIQUE DU COMESA

Les origines du COMESA remontent au milieu des années 6O. Après la vague d'indépendances, les pays Africains s'accordèrent pour reconnaître la nécessité d'une coopération économique plutôt d'essayer de conclure immédiatement un accord régional panafricain, les Etats choisirent de promouvoir d'abord l'intégration économique sous-régionale. L'urgence de conclure des accords économiques régionaux défit réellement senti dans les années 70, la coopération politique était inexistante en Afrique, les économies des pays de l'Afrique Australe souffraient de la politique d'apartheid de l'Afrique du sud et les pays Africains étaient dépendants économiquement des pays industrialisés.

Dans les années 80, les Etats Africains furent incités à resserrer les liens de coopération à l'intérieur des régions (Orientales, Australes, Centrales, de l'Afrique du Nord à l'Afrique du sud).21(*) La coopération et l'harmonisation entre ces zones furent également encouragées de manière à pouvoir réaliser une communauté économique Africaine pour la fin du sicle.

Suivant la déclaration de Lusaka (1978), le traité sur l'établissement d'une zone de commerce préférentielle fut signé le 21/12/1981 et entra en vigueur en 1982. La zone de commerce préférentielle était une étape vers l'établissement d'un marché commun. Le traité établissant le marché commun de l'Afrique Orientale et Australe (COMESA) fut signé à KAMPALA, OUGANDA par 20 Etats en novembre 1993, et ratifié au sommet de LILOGWE à MALAWI un an plus tard.

a.LES PAYS MEMPBRES DU COMESA

Les pays membres du COMESA sont : l'Angola, le Burundi, la RDC, l'Erythrée, l'Ethiopie, le Kenya, le Madagascar, le Malawi, l'île Maurice, la Namibie, le Rwanda, les Seychelles, le Swaziland, l'Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe et les 4 pays arabes qui sont aussi membres du COMESA ; l'Egypte, le Soudan, le Djibouti et les Comores. La zone COMESA regroupe une population totale de 340 millions d'habitants, et un produit intérieur brut total de 170 milliards US $ (le PIB par habitant moyen est de 69O$). Le volume des transactions commerciales entre les pays membres du COMESA et le reste du monde atteint annuellement 600 milliards US $.22(*)

a. LES INSTITUTIONS DU COMESA.

Il existe quatre organes du COMESA qui ont le pouvoir de prendre les décisions au nom du COMESA, à savoir :

v la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement (Autorité)

Autorité : composé de chefs d'Etat et de gouvernement est l'organe suprême de la politique du marché et est responsable de la politique générale, la direction et le contrôle de la performance des f onctions exécutives du marché commun et la réalisation de ses buts et objectifs. Les décisions et les directives de l'autorité sont prises par le consensus et sont contraignantes pour toutes les institutions subordonnées, autres que la cour de justice, sur les questions relevant de sa juridiction, ainsi que sur les Etats membres.

v Le conseil des ministres.

Est le deuxième plus haut organe politique du COMESA, il est composé de ministres désignés par les Etats membres, le conseil est chargé d'assurer le bon fonctionnement du COMESA en conformité avec la disposition du traité. Le conseil prend les décisions politiques sur les programmes et les activités du COMESA, y compris le suivi et la révision de sa gestion administrative et financière. Comme prévu dans le traité, les décisions du conseil sont prises par les consensus, à défaut, par un tiers la majorité des deux membres du conseil.

v La cour de justice du COMESA

Est l'organe judiciaire du COMESA, ayant compétence pour statuer sur toutes les questions qui peuvent être présentées conformément au traité du COMESA. Plus précisément, il assure l'interprétation et l'application des dispositions du traité, et il se prononce tout différend qui pourrait surgir entre les Etats membres concernant l'interprétation et l'application des dispositions de la cour est obligatoires et définitives. Les décisions de la cour sur l'interprétation du traité du COMESA ont préséance sur les décisions des tribunaux nationaux.

v Le comité des gouverneurs des banques centrales

Est habilité, en vertu du traité afin de déterminer la dette maximale et les limites de crédits à la chambre de compensation du COMESA, le taux d'intérêt quotidien pour le solde en cours de la dette et règlement du personnel pour le personnel d u centre. Il assure également le suivi et assure la bonne mise en oeuvre du code monétaire et financier des programmes de coopération.

D'autres organes et comités ont été crées dans le cadre de promouvoir la coopération et le développement régional, c'est le cas de la banque de commerce et de développement (Naï obi, Kenya), la chambre de la compensation (Harare, Zimbabwe).etc.

3. PRIORITES ET OBJECTITS SELON LE TRAITE DU COMESA

Le traité instituant le COMESA lie les Etats, indépendants et souverains qui ont convenu de coopérer dans l'exploitation de leurs ressources naturelles et ressources humaines pour le bien commun de tous leurs peuples. En atteignant cet objectif, le COMESA reconnaît que la paix, la sécurité et la stabilité sont des facteurs de base dans les investissements, le développement, le commerce, et l'intégration économique régionale.

Par conséquent, dans la poursuite des buts et objectifs énoncés dans l'article 3 du traité du COMESA, et en conformité avec le traité portant création de la communauté économique Africaine signé à Abuja au Nigeria, le 13/juin/1991, les Etats du COMESA ont convenu de respecter les principes suivants :

-l'égalité et interdépendance des Etats membres

-la solidarité et l'autonomie collective entre les Etats membres

-l'inter coopération des Etats, l'harmonisation des politiques et intégrations des programmes entre les Etats membres.

-de non-agression entre les Etats membres

la reconnaissance, la promotion et la protection des droits de l'homme et de personnes en conformité avec les dispositions de la Charte Africaine des Droits Humains et des peuples.

CHAP II. IMPACT DE L'INTEGRATION REGIONALE SUR LA PACIFICATION DE LA RDC

II. I CONTRIBUTION DES PAYS MEMBRES DE LA SADC

II.I.1 LE ZIMBABWE.

La RDC est menacé d'une deuxième guerre en 1998, c'est la recherche des alliés, Kabila va former une coalition de trois pays de la SADC mais l'équipe est composée par le Zimbabwe, l'Angola et la Namibie pour secourir la RDC ne présentait aucune réelle homogénéité et les mois qui se sont écoulés ne lui en ont pas donné davantage, chaque Etat ayant apporté son soutien à la RDC pour des raisons spécifiques, ainsi, après deux ans et demi de guerre, le Zimbabwe a perdu une partie de la fougue qui l'animait lorsqu'il jeta 11.OOO hommes dans l'aventure congolaise. C'est d'ailleurs lui, qui, au nom de la South African Development Community (SADC), suscita le mouvement de sauvetage en faveur de la RDC, partis la fleur au fusil, Nombre de fantassins envoyés par Robert MUGABE pour soutenir les forces armées congolaises (FAC) sont morts sur le champ de bataille déstabilisé par le mécontentement des fermiers sans terre, mais à l'index par les autorités de Breton Wood, miné par une crise économique et sociale sans précédent, le Zimbabwe n'a pas obtenu de son intervention en RDC les dividendes attendus malgré les efforts déployés par son armée pour empêcher au troupe Rwandais et Ougandais de renverser le régime Kabila.23(*) Le Zimbabwe avait envoyé 11.000 soldats qui opéraient sur une ligne de front allant au nord-ouest au sud de la RDC.

Le président Robert MUGABE, qui est intervenu aux côtés de KABILA en raison notamment, de sa propre rivalité avec le président Ougandais Yoweri MUSEVENI, autant intéressé par l'extraction des richesses minérales en RDC que de contre carrer l'ennemi.

II.I.2 L'ANGOLA.

Après la longue période d'in activisme sous-régional du fait de la guerre de 27 ans qui a déchiré ce pays, l'Angola se pose de plus en plus comme un interlocuteur valable de certaines puissances continentales et de ce fait comme un représentant efficace de sa sous région. A son avantage, l'Angola compte ses énormes richesses pétrolières et diamantifères, mais aussi et surtout une armée de 135 000 hommes bien équipés et aguerris par 27 années de guerre, ce qui en fait une force de dissuasion non négligeable. Fort de ces atouts, l'Angola a déjà démontré sa capacité à contrecarrer les projections de l'Afrique australe dans notre sous région notamment en jouant un rôle déterminant dans la résolution de la crise Démo congolaise. Relativement à la problématique de la prévention et de la gestion des conflits en Afrique centrale, l'Angola est à notre sens, doté de plusieurs atouts tels sa capacité militaire qui lui permettraient de jouer valablement le rôle de gendarme de la sous région. Mais, la candidature Angolaise reste contrariée par les énormes sollicitations sociopolitiques auxquelles le régime actuel doit faire face. En effet, la guerre a laissé dans ce pays d'énormes et profondes séquelles qui menacent le processus de reconstruction nationale. C'est donc dire que la capacité réelle de l'Angola dans la sous région dépend d'abord de sa capacité à se reconstruire.

II.I.3 LA NAMIBIE.

Allié historique de l'Angola depuis l'époque de la lutte contre l'apartheid, côté Namibien, la participation des éléments dépêchés en territoire Congolais par Sam NUJOMA, la Namibie est tout a fait symbolique, en fait c'est plus par la solidarité envers son voisin et ami Angolais que Windhoek a cru bon de devoir s'impliquer aux côtés des FAC. La Namibie va déployer un effectif symbolique de 16.OO à 2000 hommes dans le nord-ouest de la RDC pour bâcler et limiter la progression de troupes rebelles. L'appui militaire de Windhoek ne constitue pas une coalition de circonstances mais un apport significatif depuis la reprise de la deuxième guerre du Congo Kinshasa, et le renversement au pouvoir de Pascal LISSOUBA au Congo Brazza, le mouvement rebelle soutenu par le Rwanda et l'Ouganda qui avaient installé Laurent Désiré KABILA au pouvoir à Kinshasa. En août 1998, lorsque Kigali et Kampala se retournent contre leur allié d'hier, l'Angola, le Zimbabwe et la Namibie volent au secours de Kinshasa pour soutenir leurs coéquipiers de la SADC abandonnés par ses parrains, L.D KABILA cherchant une position au sein de la SADC et une aide militaire barrant la route à une audacieuse offensive qui aurait dû conduire l'avant-garde de l'armée patriotique Rwandaise (APR) jusqu'à la capitale par la même occasion, les forces armée Angolaises sécurisent l'éponge pétrolière de Cabinda24(*). Le pays est déchiré en morceau mais KABILA réussit a sauvegardé la capitale grâce aux nouveaux alliés qui lui ont prêtés secours, il est évident de signaler que l'apport de la SADC reste un atout favorable et considérable pour l'intégration d'un Congo. La vision occidentale était celle de la balkanisation du Congo en trois pays qui seront l'égide de Kigali, Kampala et Bujumbura mais un projet qui n'a pas atteint son succès suite aux diverses barrières et accords que la RDC avait signé pour la pacification du Congo25(*).

II.2 RELANCE DE LA CEPGL UN ATOUT POUR LA PACIFICATION DE LA RDC

II.2.I LES ACCORDS SIGNES.

La relance de la CEPGL apparaît comme un moyen idéal que les Etats membres devraient utiliser pour rétablir le cadre de concertation, non seulement sur les questions de développement économique, social et d'intégration régionale, mais aussi sur celles de prévention, de gestion et de résolution des conflits.

Au cours de ces cinq dernières années, des initiatives ont été entreprises par différents partenaires pour aider cette sous région à sortir progressivement de la crise politique, ainsi plusieurs accords ont été signé dans le cadre de la relance de la CEPGL notamment :

-Le 11/07/2004 sous l'égide du ministère Belge des affaires étrangères une réunion de concertation entre les ministres des affaires étrangères des Etats membres de la CEPGL à Bruxelles.

-Le 20/11/2004 la déclaration de DAR-ES SALAM sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des grands lacs.

-Le pacte de Nairobi signé en décembre 2006, ce pacte réitère l'engagement des Etats de la Région à oeuvrer en faveur de la paix, de la stabilité et du développement dans les Grands Lacs.

-Le 09 Novembre 2007, le Rwanda et la RDC signe un nouvel accord à Nairobi26(*).

-Le 27 juillet 2009 à  GOMA, des travaux de la tripartite RDC, RWANDA et le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés .La fixation des modalités pratiques du retour des réfugiés en RDC et au RWANDA  sera au menu des travaux des experts de ces trois parties prenantes. En outre, certains partenaires au développement sont actuellement animés par le souci d'accompagner les efforts déployés sur le plan politique et qui s'inscrivent dans la dynamique de la relance de cette structure. Les leaders politiques de la région devraient saisir ces opportunités pour s'engager en faveur de la redynamisation de cette organisation sous régionale :

v Redynamiser le cadre de dialogue politique

La nature des problèmes des problèmes politiques que la région des grands lacs a connue se traduit par l'absence de vision commune au plan politique des Etats composant la région des grands lacs. L'absence prolongée de concertation politique entre ces Etats a été la résultante de malentendus constatés dans leurs relations, l'on a, à cet effet, qualifié la sous région de la CEPGL comme étant l'épicentre des conflits politique armés dont les effets ont embrasé toute la région des grands lacs. La redynamisation de la CEPGL devrait être considéré comme une avancée décisive dans le processus de stabilisation et de l'intégration de la sous région27(*).

v Promotion de l'intégration économique

La relance de la CEPGL devrait s'accompagner de la mise en place d'un programme d'action et d'un chronogramme réaliste conçus par le secrétariat exécutif et les agences spécialisés que sont la BDEGL, l'IRAZ, la SINELAC, l'EGL.

Les défis à relever

· Dans le domaine politique :

-l'instabilité et les conflits aux frontières communes ;

-le climat de méfiance entre les Etats membres ;

-l'absence de dialogue et le manque de volonté et de détermination politique à relancer l'organisation ;

- les visions parfois divergentes sur l'avenir de la CEPGL ;

-l'actualisation des instruments de prévention et de gestion des conflits.

· Dans le domaine du développement économique et social

-la non ratification de certains accords de coopération dans le cadre de la CEPGL par certains pays membres et la non mise en oeuvre effective des accords existants ;

-l'insuffisance de ressources financières pour la mise en oeuvre des programmes ;

-le risque de duplication de programme avec les autres organisations sous régionales ;

-l'intégration des dimensions nationales dans les programmes régionaux ;

-la nécessité de renforcer les capacités ;

-le manque de politique commune dans le secteur agricole qui emploie la majorité de la population de la sous région.

v Stratégie de la relance de la CEPGL

Après plusieurs années de guerre et de conflit ayant négativement et sensiblement affecté les conditions de vie des populations de la CEPGL et les infrastructures socio-économiques des pays membres a été très néfaste, le moment est venu de réfléchir sur la création d'un espace économique à la fois plus viable et mieux organisé, en vue non seulement de promouvoir les programmes d'intérêts communs dans le domaine économique et social, mais aussi de mettre en place des instruments actualisés pour consolider la paix et la sécurité dans la sous région. Pour faire face aux défis identifiés la CEPGL doit :

1. saisir l'opportunité de la volonté exprimée par les chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que par les populations de la région pour relancer la CEPGL, pendant le 2ème sommet de la conférence internationale sur le grands lacs en vue de bénéficier de l'appui et de l'engagement politique, ainsi que de la solidarité régionale28(*).

2. démarrer immédiatement les activités prioritaires liées à la relance de la CEPGL, en sollicitant l'appui des partenaires au développement.

3. la CEPGL devrait adopter une approche participative dans la préparation des programmes, tous les acteurs concernés (gouvernements, sociétés civiles, secteur privé, parlements, sénats, jeunesses) devraient être impliqués dans les différents forums organisés pour s'imprégner des initiatives de la CEPGL dans les différents domaines de concertation de cette organisation.

4. impliquer les équipes résiduelles du secrétariat exécutif permanent et les organismes spécialisés de la CEPGL, de l'Union Africaine, des Nations Unies et les partenaires au développement dans les activités de relance de cette institution.

5. soutenir toute les initiatives transfrontalières de promotion de la paix ainsi que les échanges culturels, sportifs entre les Etats membres.

6. adopter une nouvelle politique d'intégration économique qui serait harmonisée et rationalisée avec les autres organisations sous régionale, dans la perspective de la création d'un espace régional unique, a cet effet, l'ouverture de l'adhésion aux autres membres de la région qui le souhaitent serait indispensable (voire l'art 36 de la convention portant création de la CEPGL le 20/Septembre/1976). Celle-ci doit être envisagée après que les trois pays membres originaires de la CEPGL se soient convenus de relancer effectivement l'organisation économique sous régionale.

7. les dirigeants des trois pays devraient faire preuve d'engagement politique et publier une déclaration commune affirmant leur volonté de relancer la CEPGL et indiquant le sens dans le quel ils entendent orienter la communauté pour la rendre plus attrayante, plus dynamique et en informer leur pairs de la région.

A cet effet, deux volets essentiels devraient servir de moteur pour accélérer le processus de la relance de cette communauté à savoir :

-la relance des activités visant la promotion de la paix et la sécurité dans la sous région de la CEPGL.

v Paix et sécurité

La CEPGL apparaît comme un cadre institutionnel de concertation entre les Etats membres sur les questions de sécurité aux frontières communes. Ainsi, la relance d'un dialogue politique entre les Etats membres sur cette question s'avère indispensable, dans ce cadre la CEPGL devrait revisiter tous les mécanismes de prévention et de gestion de conflit aux frontières communes, pour y arriver, une session extra ordinaire de la conférence de sommet des chefs d'Etat de la CEPGL devrait adopter la décision de la relance des activités.

II.2.2 LA CIRGL

La conférence internationale sur la région des grands lacs

L'idée de l'organisation d'une conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL) repose sur la reconnaissance de trois caractéristiques fondamentales de la situation dans la région. La première est que le conflit en RDC a des dimensions régionales, la deuxième est que les populations de la région des grands lacs sont si étroitement liées de chacun des pays concernés en vient rapidement à se propager et à créer et entretenir une dynamique de conflit dans l'ensemble de la région ; et la troisième est que c'est dans un cadre régional que doivent être cherchées les solutions aux conflits et à l'instabilité endémique des pays concernés29(*). L'appel à une conférence internationale sur les grands lacs, lancé dans les résolutions 1291 et 1304, constitue donc à la fois un progrès appréciable dans l'analyse des problèmes de cette région par la communauté internationale et un effort collectif en vue d'encourager la région à inaugurer un processus de règlement pacifique des problèmes associé à ces trois caractéristiques. La CIRGL a tenu à considérer tous les acteurs régionaux et à les mettre en réseau. Ainsi elle s'est ouverte aux parlementaires de la région, à des parlementaires non étatiques .Conçue comme un cadre de concertation régionale à même de créer les conditions d'une coexistence pacifique, mener à la démocratisation des sociétés et favoriser une meilleure coopération entre acteurs étatiques et non étatiques sur le long terme, la conférence s'institutionnalise peu à peu et crée une architecture qui prend la forme d'un regroupement régional. La conférence regroupe 11 pays appartenant au champ géographique des grands lacs et 6 pays co-optés à cause de leur proximité géographique ou à des intérêts stratégiques liés à la région30(*).

Elle s'articule en 4 niveaux :

v Les comités préparatoires nationaux (CPN), chargés de préparer les positions de chaque pays sur des problématiques régionales et le suivi au niveau de chaque pays des décisions prises par la conférence.

v Un comité régional préparatoire (CRP), chargé d'harmoniser les positions de chacun en vue de les soumettre au comité inter ministériel régional (CIR) et d'assurer la coordination des actions des comités préparatoires nationaux.

v Un comité interministériel régional (CIR), chargé de la validation du travail effectué par le comité préparatoire et harmonisé par CRP, il est l'organe exécutif de la conférence. Le CIR détermine les stratégies de mise en oeuvre des politiques décidées par le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement.

Les CNP et les CRP sont des organes techniques, essentiellement composés d'experts nationaux et régionaux. Le CIR et le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement sont éminemment politiques.

Elle s'est dotée de deux instruments d'intégration régionale.

v Les bassins de développement transfrontalier (BDT)

v Le fonds spécial pour la reconstruction et le développement (SFRD)

Ces instruments interviennent sur l'ensemble de la région des grands lacs, déclarée comme « zone spécifique de reconstruction et de développement », et ont pour but d'assurer l'intégration des territoires frontaliers, par le biais d'une coopération transfrontalière de proximité, ainsi que la reconstruction et le développement de la région.

Les BDT poursuivent les objectifs suivants :

· Parvenir au régionalisme local par le biais de la coopération et de l'intégration des économies locales.

· Donner une impulsion au développement et assurer la paix et la sécurité, ainsi que le développement inclusif et

Participatif des communautés de la région ;

Un bassin transfrontalier de sécurité et de développement est prévu entre le Rwanda, la Burundi et la RDC, il devra être mis en cohérence avec les efforts de la relance de la CEPGL.

La conférence avait pour but initial d'aboutir à la signature et à la ratification d'un pacte régional de paix et de stabilité capable de traiter tant les causes structurelles que les causes immédiates des conflits de la région et d'y remédier durablement. Ce pacte a été signé et est encours de ratification. Il découle de la déclaration de Dar Es Salam et fonde la plupart des organes mentionnés précédemment.

II.2.3 LA DECLARATION DE DAR-ES-SALAM SUR LA PAIX EN RDC

Signé le 20 Nov. 2004, en clôture du premier sommet des chefs d'Etats et de gouvernement, elle constitue la premier initiative régionale de relance du dialogue politique entre les Etats qui se sont affronté en RDC, c'est une étape significative du processus dans la mesure ou elle pose les options politiques prioritaires et les principes directeurs qui le régissent,

Elle représente l'engagement ferme des 11 pays du champ de la région des grands lacs de faire dignement face à leur commun et de s'unir dans un effort partagé de développement de la région31(*).

La déclaration s'axe autour de 4 options prioritaires :

· La paix et la sécurité, en prônant notamment l'adoption et l'application de pacte de non agression et de défense commune et la création d'un cadre régional de sécurité pour la prévention, la gestion et le règlement pacifique des conflits.

· La démocratie et la bonne gouvernance, notamment par la promotion d'une culture de la paix, du dialogue et de la tolérance, la consolidation de l'Etat de droit, le renforcement des capacités de leadership, la transparence des processus électoraux et l'efficacité des services judiciaires.

· Le développement économique et l'intégration régionale

Les questions humaines et sociales dont le règlement de la question des réfugiés, la protection des populations civiles, la lutte contre le VIH/SIDA et l'éradication de la pauvreté.

C'est cette déclaration qui pose en premier le principe de la formalisation des engagements des Etats signataires par l'adoption d'un pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement. Elle vise aussi d'établir des programmes d'action sectoriels visant à promouvoir les stratégies et politiques communes pour une meilleure intégration régionale.

II.2.4 LE PACTE DE NAÏROBI SUR LA SECURITE, LA STABILITE ET LE DEVELOPPEMENT DANS LA REGION DES GRANDS LACS

Signé à Nairobi en Décembre 2006, ce pacte réitère l'engagement des Etats de la région à oeuvrer en faveur de la paix, de la stabilité et du développement dans les grands lacs. Il précise les options politiques prioritaires et les principes directeurs pris à Dar Es Salam en 2004 et engage les Etats membres à fonder leurs relations sur le respect des principes de souveraineté nationale, d'intégration territoriale, de non ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats membres, de non agression de coopération et de règlement pacifique des différends. Le pacte enrichi le processus de 10 protocoles, dérivées des options prises dans la déclaration de Dar Es Salam32(*). Il s'agit des protocoles sur :

· La démocratie et la bonne gouvernance

· La non agression et la défense mutuelle de la région des grands lacs

· La coopération judiciaire

· La prévention et la répression du crime de génocide, de crime de guerre et de crime contre l'humanité et de toute forme de discrimination

· La lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles

· la zone spécifique de reconstruction et de développement

· la prévention et la répression de la violence sexuelle à l'égard des femmes et des enfants

· la protection et l'assistance aux personnes déplacées

· les droits à la propriété des rapatriés

Ces protocoles tentent d'éradiquer les causes, et de remédier durablement aux conséquences, des conflits cycliques qui ont décimé la région. Ils s'attaquent à des traces comme l'impunité (judiciaire), la prédation économiques, l'instrumentalisations des medias à des fins génocidaires (radio des milles collines), l'expansionnistes des Etats, ils entendent résoudre les questions épineuses des réfugiés, de l'accès à la terre, de la protection des minorités et du droit au retour, question qui ont été au coeur de la régionalisation des conflits dans les grands lacs.33(*)

L'émergence des conditions de démocratie, de bonne gouvernance et d'Etat de droit est indispensable pour la consolidation des acquis et de pacte et le développement de la région.

Par ce protocole, le pacte répond aux impératifs fixés par les Etats membres dans la déclaration de Dar Es Salam :  « faire la région de grands lacs un espace de paix et de sécurité durable, et c'est pour les Etats et les peuples, de stabilité politique et sociale, de croissance et de développement partagé, un espace de coopération, fondés sur des stratégies et de politiques de convergence dans le cadre d'un destin commun que nous sommes déterminé à réaliser, selon les aspiration de nos peuple ».

Le pacte de Nairobi représente une avance notable dans le contexte de la région, mais constitue-t-il pour autant un outil viable, capable de s'imposer à tous ?

N'entre-t-il pas dans la lignée des grandes déclarations dont on ne verra jamais le moindre début de mise en application.

Quelles sont les conditions requises pour faire de lui une voie de sortie de crise exploitable ?

Nous estimons que cela dépendra autant de la forme que du fond, du contenu que de la structure en cour de mise en place et de son harmonisation avec les efforts d'intégration encours dans la région et sur le continent. Nous essayerons de répondre à ces questions en guise de conclusion.

III. CONCLUSION

Nous voici au terme de notre travail qui a porté sur « l'impact de l'intégration régionale sur la pacification de la RDC » à la base les questions suivantes ont constitué la problématique de notre sujet :

v en quoi l'intégration de la RDC aux organisations régionales et sous régionales a-t-elle contribué à la pacification du pays ?

v sous quelle condition la RDC a reçu à s'intégrer dans les organisations régionales et sous régionales ?

v quel bilan tiré de la part de la RDC dans la région des grands lacs ?

A l'égard de cette problématique nous avons émues les hypothèses suivantes

v l'intégration de la RDC aux organisations régionales et sous régionales aurait contribué à la pacification de la RDC par le déploiement des forces sécuritaires de ces organisations et pour leur soutien au processus de pacification.

v La RDC aurait reçu à s'intégrer dans les organisations régionales et sous régionales par sa conclusion de ses différents traités multilatéraux de coopération.

v Le bilan que la RDC aurait tiré est un bilan positif dans le sens que ses divers accords signés ont mis fin aux hostilités dans le pays.

Pour vérifier nos hypothèses nous avions fait allusion à la méthode analytique, complété par la technique documentaire appuyée par la webographie.

Après l'analyse des données nous sommes aboutit aux résultats suivants selon les quels l'intégration régionale aurait contribué à la pacification de la RDC.

La CEPGL, en explorant les pistes de sa relance, doit dépasser le caractère déclaratoire qui caractérise les regroupements Africains pour s'inscrire dans une logique d'action et de projets concrets contribuant à des objectifs identifiés et mesurables. Pour ce faire, il est impératif de clarifier les attentes de chacun et d'aboutir à une conception commune de l'utilité d'une CEPGL agrandie et relancée.

Il faut identifier le dénominateur commun de ces attentes et bâtir la nouvelle CEPGL sur ce socle solide.

La CEPGL doit aussi prendre en compte, de manière plus sérieuse et plus concertée, les questions sécuritaires, elle pourrait envisager une instance de coordination des Etats majors des pays membres, des protocoles régionaux de surveillance des frontières (la RDC et le Rwanda ont signé un tel protocole récemment), prendre en charge la défense des intérêts régionaux et la protection des populations civiles.

C'est ainsi que constat de la concomitance entre la recrudescence des guerres en Afrique centrale et le fléchissement du processus d'intégration dans la même zone nous amène, ainsi qu'on a précisé à conclure de l'étroite liaison qui existe entre ces deux notions. En d'autres termes il semble évident, soit que les Etats traversé par les guerres ne trouvent pas les moyens de participer au projet de construction de l'identité sous régionale commune.

Le processus d'intégration que la RDC avait entamé, n'est pas un hasard ou une réalité magique qui doit se produire au même moment, c'est ainsi que durant notre travail nous avons essayé de démontrer plusieurs étapes et accords dont la RDC avait souscrit pour pacifier le pays.

Dans le premier chapitre nous avons entamé et démontré qu'est-ce qu'une intégration régionale, quelles sont les caractéristiques d'une intégration régionale et nous avons parlé de l'appartenance de la RDC aux autres organisations sous régionales notamment, la CEEAC, la CEPGL, le COMESA et la SADC.

Dans le second chapitre il a été important de clarifier ce qui a été stipulé dans notre intitulé du travail « l'impact de l'intégration régionale sur la pacification de la RDC », dans ce point nous avons soulevés les atouts nécessaire de l'intégration et de la pacification du pays tel que la relance de la CEPGL que nous pouvons considérer comme une pierre angulaire pour la stabilité de la région des grands lacs, la CIRGL, la déclaration de Dar es Salam sur la paix, la démocratie et le développement en RDC ainsi que le pacte de Nairobi sur la sécurité dans la région des grands lacs nous montrent bel et bien que la RDC dans efforts fournis a le souci de restaurer la paix dans la région et d'accéder à une étape de développement intégré de la région des grands lacs Africains.

Toutes ces étapes que nous avions énumérées ont constitué pour nous un champ de recherche de notre travail et le résultat de nos capacités et connaissances acquises à l'université en tant que futur analyste et chercheur des R.I.

C'est ainsi que nous disons toute oeuvre humaine ne manque jamais des imperfections, vos conseils, remarques et suggestions soient les bienvenus.

BIBLIOGRAPHIE COLLECTIVE

I. OUVRAGES

1) Aron Raymond (1962), Paix et guerre entre les nations, Calmann-Lévy, Paris

2) Arsène Mwaka Bwenge, « D'une CEPGL à une autre : quelles alternatives dans les stratégies actuelles d'intégration et de coopération pour le développement ? », Centre d'Etudes Politiques, Université de Kinshasa

3) Bertin Salumu, « Région des Grands Lacs d'Afrique : réalité géographique ou manipulation géopolitique ? », l'Africain, no 220, 2005 : 28-33.

4) CEEAC, fiche d'identité, www.diplomatie.gouv.fr

5) Colette Braeckman, « l'enjeu congolais, l'Afrique centrale après Mobutu », Fayard

6) Colette Braeckman, « Guerre sans vainqueurs en République Démocratique du Congo », le monde diplomatique avril 2001 pages 16 et 17.

7) Contribution Suisse à la préparation de la Conférence Internationale sur la région des Grands Lacs, www.sdc -ddc.org.rw.

9) Cyril Musila, « Enjeux de la réconciliation régionale dans les grands lacs », http://www.irenees.net/en/fiches/analyse/fiche-analyse-503.html

10) Deuxième sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, UNON-Nairobi, 14-15 décembre 2006, projet d'ordre du jour annoté.

11) Easton, David (1974), Analyse du système politique, Armand Colin, Paris

12) France Diplomatie, Afrique des Grands Lacs, La France et la Région des Grands Lacs. www.diplomatie.gouv.fr

13) Grawitz Madeleine (1999) Lexique des sciences sociales, Dalloz, Paris

14) Henry C. Hoeben, Droit de l'Homme en République Démocratique du Congo : de 1997 à nos jours, un défi pour les Eglises

15) Hervé Cheuzeville, «Chroniques Africaines de guerre et d'espérance R-D Congo, Ouganda, Rwanda, Burundi, Soudan », p.150, éditions percée, 2006.

16) Mvomo Ella, « Intégration économique et instabilité politique en Afrique centrale », article tiré du journal Le Potentiel (2005)

17) N. Mutabazi, « politique d'intégration économique des pays des grands lacs : lecture d'un échec », in Reconstruction de la République Démocratique du Congo. Le rôle de la société civile, Cahiers des droits de l'homme et de la paix en région des grands lacs, vol. 1, n°1, 2004

II/WEBOGRAPHIE

http://www.ceeac-eccas.org/index.php?rubrique=etats-membres&id=19, consulté le 23 juin 2010.

http://www.rfi.fr/fichiers/MFI/PolitiqueDiplomatie/1729.asp consulté le 5 mai 2010.

- http://www.icglr.org/F_END/fr_about.asp consulté le 6 mai 2010

- www.sadc.org

- www.ceeac-eccas.org

- www.google.fr

- http://www.cepgl.org

III/ RAPPORTS ET AUTRES DOCUMENTS CONSULTÉS

- Fonds Africain de Développement, (2004), Rapport d'évaluation du Projet d'appui institutionnel au à la CEPGL.

- Commission Economique pour l'Afrique (2004), Etat de l'intégration régionale en Afrique, Addis-Abeba

- Commission Carnegie (1997), la Prévention des Conflits Meurtriers : Résumé du rapport final, Carnegie Corporation, New York.

- Traité Instituant la Communauté des Etats de l'Afrique Centrale CEEAC

TABLE DES MATIERES

IN MEMORIUM i

EPIGRAPHE ii

DEDICACES iii

REMERCIEMENT iv

ABREVIATIONS ET SIGLES v

O. INTRODUCTION 1

0.1 PROBLEMATIQUES 1

0.2 HYPOTHESES 1

0.3 OBJECTIF, CHOIX ET INTERET DU SUJET. 2

0.4 JUSTIFICATION & DELIMITATION DU SUJET 3

0.5 METHODE & TECHNIQUE DE RECHERCHE 3

0.6 SUBDIVISION DU TRAVAIL 4

CHAP I.CONSIDERATIONS GENERALES 5

SECTION I. DEFINITION DES CONCEPTS 5

I.1 IMPACT 5

I.2 INTEGRATION 5

I.3 PACIFICATION 6

SECTION II. DIFFERENTS TYPES D'INTEGRATION 6

II.1 INTEGRATION ECONOMIQUE 6

II.2. INTEGRATION POLITIQUE. 7

II.3 QU'EST-CE QU'UNE INTEGRATION REGIONALE. 8

Section 3 CADRE D'ETUDE 9

3.1 Brève présentation de la RDC 9

3.2 La RDC ET SON APPARTENANCE AUX ORGANISATIONS REGIONALES ET SOUS REGIONALES EN AFRIQUE 10

3.2.1 LA CEEAC 10

3.2.2 LA CEPGL 13

HISTORIQUE 13

LES OBJECTIFS DE LA CEPGL 14

3.2.3 LA SADC 15

a. PRESENTATION DE LA SADC 15

b. HISTORIQUE DE LA SADC 16

C. FONCTIONNEMENT DE LA SADC 16

d. RELATIONS AVEC LES PARTENAIRES DE COOPERATION 17

3.2.4 LE COMESA 18

a. HISTORIQUE DU COMESA 18

a.LES PAYS MEMPBRES DU COMESA 19

a. LES INSTITUTIONS DU COMESA. 19

3. PRIORITES ET OBJECTITS SELON LE TRAITE DU COMESA 20

CHAP II. IMPACT DE L'INTEGRATION REGIONALE SUR LA PACIFICATION DE LA RDC 22

II. I CONTRIBUTION DES PAYS MEMBRES DE LA SADC 22

II.I.1 LE ZIMBABWE. 22

II.I.2 L'ANGOLA. 23

II.I.3 LA NAMIBIE. 23

II.2 RELANCE DE LA CEPGL UN ATOUT POUR LA PACIFICATION DE LA RDC 24

II.2.I LES ACCORDS SIGNES. 24

II.2.2 LA CIRGL 28

II.2.3 LA DECLARATION DE DAR-ES-SALAM SUR LA PAIX EN RDC 30

II.2.4 LE PACTE DE NAÏROBI SUR LA SECURITE, LA STABILITE ET LE DEVELOPPEMENT DANS LA REGION DES GRANDS LACS 31

III. CONCLUSION 33

BIBLIOGRAPHIE COLLECTIVE 35

TABLE DES MATIERES 37

* 1 .Dictionnaire Petit larousse. P. 869

* 2 Microsoft en carta Dicos 2009(DVD), Microsoft corporation 2009, consulté le 08.7.2010

* 3 Karl Deutsch Edit. Al. Colin 1957. P.65

* 4 M. GRAWITZ lexique des sciences sociales

* 5 Op cit, Microsoft en carta Dicos

* 6 David EASTON (1957) Analyse du système politique, Armond colin, Paris, P.13

* 7 Raymond ARON « paix et guerre entre les nations calman-levy 1962, Paris, P.35

* 8 David MITRANY, a working peace system, Paris, 1966 ,P.149

* 9 DAVID MITRANY. A

* 10 Copyright (i) Larousse 2007

* 11 Image de la terre « géographie 6e primaire P. 45 » M.J BOURGNON, edit, saint paul Kinshasa.

* 12 Mvano Ella, « intégration économique et instabilité politique en Afrique centrale »

* 13 CEEAC fiche d'identité w.w.w. diplomatie gouv. consulté le 10 mai 2010

* 14 http//www.ceeac.org/index php ? rubrique=Etats-membres 2id=19 consulté le 04 mai 2010.

* 15 Rwanda, Burundi,et Zaïre convention portant création de la CEPGL conclue à Gisenyi

* 16 Le 2O septembre 1976 N.kutabazi « Politique d'intégration économique des pays des grands lacs : lecture d'un échec « la reconstruction de la RDC, le rôle de la société civile, cahier de droit de l'homme et de la paix en région des grands lacs. Vol 1 N° 1, 2004

* 17 D'une CEPGL à une autre, Aserne NWAKA Bwenge, Quelles alternatives dans la stratégie actuelle de l'intégration et coopération pour le développement, centre politique « université de Kinshasa ».

* 18 Http//.www . sadc.fr « structure et fonctionnement de la sadc » consulté le 05/6/2010.

* 19 Choula Yves ALEXANDRE « puissance, résolution des conflits et sécurité collective à l'ère de l'union Africaine ». in www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/19-288-306. consulté le 17/04/2010.

* 20 http//In www.sadc.fr « sommet de la sadc à Kinshasa », consulté le 23/06/2010.

* 21 http//in www.comesa.fr « traité établissant le fonctionnement du comesa ». Consulté le 23/06/2010.

* 22Op. cit . in www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/19-298-316

* 23 Jeune Afrique/ l'intelligent n°2089-du 23 au 29 janvier 2001, exclusif page 14. la mort d'un despote, récit heure par heure de l'assassinat du président congolais.

* 24. Colette Braeckman, « Guerre sans vainqueurs en République Démocratique du Congo », le monde diplomatique avril 2001 pages 16 et 17.

* 25. Bertin Salumu, « Région des Grands Lacs d'Afrique : réalité géographique ou manipulation géopolitique ? », l'Africain, no 220, 2005 : 28-33

* 26. Deuxième sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, UNON-Nairobi, 14-15 décembre 2006, projet d'ordre du jour annoté.

* 27. Cyril Musila, « Enjeux de la réconciliation régionale dans les grands lacs », http://www.irenees.net/en/fiches/analyse/fiche-analyse-503.html

* 28 Cyril Musila, « Enjeux de la réconciliation régionale dans les grands lacs. . opcit.

* 29N. Mutabazi, « politique d'intégration économique des pays des grands lacs : lecture d'un échec », in Reconstruction de la République Démocratique du Congo. Le rôle de la société civile, Cahiers des droits de l'homme et de la paix en région des grands lacs, vol. 1, n°1, 2004

* 30 Léonie Mbazoa, responsable du Comité National Préparatoire en RCA, exposé « Présentation générale de la Conférence internationale sur les Grands Lacs » du 23 au 24 août 2006.

* 31. http://www.rfi.fr/fichiers/MFI/PolitiqueDiplomatie/déclaration de Dar es Salam sur la paix en RDC/1729.asp consulté le 5 mai 2010.

* 32Op. cit. Deuxième sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, UNON-Nairobi, 14-15 décembre 2006, projet d'ordre du jour annoté.

* 33 France Diplomatie, Afrique des Grands Lacs, La France et la Région des Grands Lacs. www.diplomatie.gouv.fr






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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo