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Impact du coà»t des soins de santé des ménages à  Kinshasa; cas du paludisme

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par Jérémy MESKIA MAVANGA NGANKWEY Jerema
Université de Kinshasa RDC - Licence 2009
  

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Chapitre Premier: GENERALITES SUR LE PALUDISME

Ce chapitre présente les généralités sur le paludisme, analyse comment la RDC peut contrôler le paludisme et étudie ensuite la manière dont on peut faire reculer le paludisme.

1.1. DEFINITION DES CONCEPTS

1.1.1. Paludisme

1.1.1.1. Définition du paludisme

Selon le dictionnaire de médecine Flammarion, le paludisme vient du mot latin palus, qui signifie marais et en anglais malaria; maladie fébrile, parasitaire, endémique et cosmopolite due à un protozoaire, sporozoaire du genre plasmodium transmise par la piqûre de la femelle hématophage d'un moustique du genre anophèle.

Le paludisme selon l'encyclopédie est une maladie parasitaire produite par un protozoaire parasite du sang et transmise par un moustique des régions chaudes et marécageuses.

Le dictionnaire médical stipule que le paludisme est une maladie infectieuse endémique provoquée par des parasites du genre plasmodium et transmise à l'homme par la piqûre des femelles de moustiques du genre anophèles.11

1.1.1.2. Historique du paludisme12

Les connaissances empiriques des alchimistes au moyen-âge avaient permis l'établissement des liens de causalité entre la redoutable affection fébrile et proximité des marécages d'où l'expression « fièvre des marais » d'une part, mal aria ou mauvais air, d'autre part, dont dérivent respectivement les termes synonymes de paludisme.

En 1650, l'écorce d'un arbuste sauvage, quinquina, importé du Pérou où les autochtones l'utilisaient depuis des temps immémoriaux, a permis aux européens d'accéder enfin au traitement de la malaria.

En 1820, deux chimistes, Pelletiers et Caventou, isolent de l'écorce de quinquina une trentaine d'alcaloïdes dont les célèbres quinines et quinidines. En 1880, un biologiste, Laveran, découvre dans les globules rouges des patients atteints de la malaria le protozoaire responsable de cette inffection qu'il baptisa du nom Plasmodium et obtint pour cette découverte le Prix Nobel de médecine.

En 1898, Bignama, puis Grassi en 1899, décrivent le cycle complet des plasmodiums chez l'anophèle. Le développement hépatique des plasmodiums chez l'être humain est démontré en 1948 par Shortt et Garnham.

De 1820 jusqu'à 1940 environs, aucun progrès thérapeutique n'avait été réalisé, mais peu avant la seconde guerre mondiale, la chloroquine, premier antipaludique de synthèse, est préparé et ouvre la voie à toute une série de dérivées.

En 1957, le recherches sont entreprises dans le monde par l'OMS. Après des succès rapides surtout en zone subtropicale et tempéré, dans les pays développé, dans les Iles, les progrès deviennent lents, en particulier dans les pays déshérités.

En 1961 lors de la découverte de P. Facifarum résistantes aux amino-4-quinoléines, antipaludiques de synthèse largement utilisés, et leur extension au monde et actuellement inquiétante ; alors qu'en 1968 un programme de lutte est redéfinit afin d'éradiquer les effets de la maladie (mortalité et morbididté). A présente, la recherche est orientée vers la lutte anti vectorielle, le traitement curatif et prophylactique (résistance aux insecticides) sont d'ordre technique mais aussi économique, le traitement requiert de nouveau produit efficaces contre les souches de P. Falciparum résistantes aux amino-4- quinoléines, et des antipaludiques visées exoérythrocytaire.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle