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Analyse du système de commercialisation des graines de "voacanga africana" au Bénin et les implications pour la conservation de l'espèce

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par K. Edem Aubin Fafeh
 - agroéconomiste 2011
  

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1.2. Synthèse bibliographique

1.1.3. Produits forestiers non ligneux (PFNL) : définitions et importance

Définitions

De Beer et Mc Dermott (1989) cités par Tassé (2006) définissent les PFNL comme étant toutes les ressources forestières en dehors du bois d'oeuvre dont l'exploitation ne nécessite aucun investissement particulier et dont l'usage et la commercialisation profitent directement aux riverain de la forêt. Ce sont les produits végétaux et animaux tangibles autres que le bois industriel issus de la forêt naturelle, incluant les forêts secondaires enrichies (Ros-Tonen et al., 1998). Le MINEF (2001) considère comme non ligneux, les produits de forêt autres que le bois d'oeuvre, destinés à l'alimentation, à la pharmacopée, à l'artisanat, l'ornement et aux pratiques religieuses ou socioculturelles. Un élément clé dans les définitions de PFNL est qu'elles excluent le bois d'oeuvre et que le produit, bénéfice ou service, doit provenir d'une forêt ou d'un arbre sur des terres non forestières (Wong et al., 2001). D'après Falconer (1990), l'une des caractéristiques propres à ces PFNL réside dans leur accessibilité, même aux personnes ne disposant pas de terre cultivable et/ou de revenu suffisant.

Au sein de cette catégorie de produits forestiers, on distingue :

- les PFNL d'origine végétale qui sont des parties des plantes et les champignons : écorces, feuilles, fruits, tiges, racines, résines, sève, etc.

- les PFNL d'origine animale : peaux, plumes, cornes, sang, organes et animaux eux même, etc.

- les PFNL dits non palpables qui concernent les services offerts par la forêt : séquestration du carbone, air, stabilisation des sols contre les dégradations, recréation, etc.

Le concept des PFNL a subi une évolution au cours du temps. Au début des années 80, les auteurs employaient le plus souvent la terminologie «produits forestiers mineurs» ou «produits forestiers secondaires» pour designer les PFNL par opposition au bois d'oeuvre qui était «un produit majeur» (MINEF, op. cit.). Toutefois, ces termes péjoratifs ont été remplacés au début des années 90 par les expressions «Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL)» ou «Produits Forestiers Autres que le Bois d'oeuvre (PFAB)» (Tchatat et al., 1999) car selon Peters (1996), il est de plus en plus reconnu que ces produits sont d'une double importance pour la survie des populations des forêts, autant pour leur subsistance que pour l'amélioration de leur bien être à travers un supplément de revenus.

Ainsi, PFNL et PFAB sont employés respectivement pour traduire les termes anglais «Non Wood Forest Products (NWFP)» et «Non Timber Forest Products (NTFP)».

Dans la présente étude, nous entendons par Produits Forestiers Non Ligneux, les biens et les services commerciaux ou de subsistance destinés à la consommation humaine et industrielle et provenant de la biomasse des forêt, des friches et des jachères. Le PFNL qui fait l'objet de cette étude, est le fruit de Voacanga africana qui est collecté par les population dans la forêt et les jachères.

Importance

Dans la plupart des pays africains, les produits forestiers non ligneux jouent un rôle prépondérant dans la vie de la population car ils fournissent des produits-clés de subsistance et de revenu (Sven Walter, 2001). Ils sont considérés comme une source alimentaire directe et facilitent la consommation des autres aliments. Les revenus tirés de leurs ventes permettent l'acquisition d'autres produits alimentaires et non alimentaires nécessaires pour la « survie » du ménage à l'exemple du pétrole, du savon et du sel (Manirakiza, 2007). La vente des fruits/condiments d'Irvingia spp., R. heudelotti (Njansang) et Afrostyrax lepidophyllus (oignon de campagne) représente entre 25 et 50% des revenus totaux pour les femmes, dans tous les villages à l'intérieur et aux alentours du Parc National de Korup au Cameroun (Amadi, 1993). Ils sont utilisés pour satisfaire les besoins de subsistance, la pharmacopée traditionnelle, l'artisanat, l'ornement et les pratiques religieuses ou socioculturelles (FAO, 2006). Les PFNL peuvent être consommés après cuisson ou à l'état brut comme certains fruits. Les parties des plantes consommées sont les fruits, racines, feuilles, écorces, rhizomes, méristèmes apicaux, exsudats les bourgeons et les sèves (Noubissié et al., 2008).

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