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Traitement d'un dossier de crédit d'exploitation. Cas Banque extérieure d'Algérie

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par Alise Imogen
Université d'Oran - Licence en sciences commerciales 2010
  

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Section 02 : Les risques de crédit

Le risque de crédit est très important pour les banques, les émetteurs d'obligations et leurs investisseurs. Il est soumis à la fois aux cycles économiques, à la conjoncture du secteur d'activité, au risque pays et aux événements propres à la vie de l'entreprise. Il diminue en phase d'expansion économique, car les gains considérables engrangés par les entreprises durant cette période réduisent de fait la probabilité de défaillance ; il augmente en période de récession, car les gains diminuant, les entreprises se retrouvent plus souvent que d'habitude dans des difficultés pour rembourser leurs emprunts bancaires ou obligataires.

I - Les principaux risques générés par le crédit d'exploitation :

1- Les différents types de risque :

Parmi les risques auxquels la banque aurait à faire face :

1.1- Le risque de liquidité :

Le risque de liquidité est relatif à l'incapacité de la banque de mobiliser les ressources nécessaires lui permettant de faire face à ses engagements vis-à-vis de sa clientèle; mise en place de nouveaux crédits, répondre aux demandes de retraits d'espèces.

C'est l'un des risques majeurs de l'activité bancaire, il est issu du rôle de transformation dont le terme des emplois est généralement supérieur à celui des ressources. La transformation étant inhérente à la fonction traditionnelle d'intermédiation bancaire, il ne s'agit donc pas de l'éviter mais de pouvoir évaluer, en cas de décalage important entre entrées et sorties de fonds et compte tenu de l'échéancier des actifs et passifs, en combien de temps et à quel prix la banque pourra respecter ses engagements et éviter le manque de liquidité, qui risquera d'entrainer la banque en cessation de paiement.

1.2- Le risque de taux d'intérêt :

Le risque de taux détériore la situation patrimoniale de la banque et pèse sur son équilibre d'exploitation. Le risque de taux d'un actif financier (respectivement passif financier) est la variation du prix ou de la valorisation de cet actif (respectivement passif) résultant d'une variation des taux d'intérêt.

Une banque dont les prêts à long terme à taux fixe sont financés en partie par des ressources à court terme (ou des ressources à taux variable) risque de voir le taux de ses ressources atteindre ou dépasser le taux de ses prêts en cas de hausse des taux du marché monétaire. L'inverse, quoique plus rarement présent dans la pratique, est tout autant risqué, si les ressources sont à taux fixe et les emplois à taux variable, une baisse de ces taux nuit à la rentabilité. Elle peut éventuellement couvrir ce risque par des dérivés financiers, notamment des swaps de taux d'intérêts.

1.3- Le risque de change :

Ce risque est lié aux variations d'une devise par rapport à la monnaie de référence utilisée par l'entreprise. Il l'affecte de plusieurs façons et l'on peut distinguer plusieurs types de risques de change :

Forme du risque de change

Explications

patrimonial

Il concerne les entreprises qui détiennent des participations à l'étranger. La conversion en euros de ces actifs peut se traduire par une diminution de leur valeur lors de l'établissement des comptes annuels.

économique

Pour les sociétés exportatrices et importatrices, une évolution défavorable du rapport de change peut se traduire par un affaiblissement de leur compétitivité et, par conséquent, de leur valeur globale. Ce risque est très difficile à évaluer précisément.

transactionnel

Il s'agit du risque supporté du fait de transactions commerciales (achats, ventes) ou financières (emprunts, placements) effectuées dans une monnaie étrangère. En cas d'évolution défavorable, la société subit des pertes de change affectant son résultat.

 

On limitera notre étude au risque de change transactionnel. Ce risque de change peut être :

· Commercial : Lorsque les créances et dettes en monnaie étrangères résultent d'opérations ou d'exportation ;

· Financier : dans le cas d'emprunts ou de prêts libellés dans une monnaie étrangère. (2)

(2) Jean barreau, Jacqueline Delahaye, Florence Delahaye, « Gestion financière », Dunod 15eme édition, France2006, P107.

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1.4- Le risque de non remboursement :

Il s'agit du non remboursement à échéance des sommes dues par le client à sa banque, ce qui induirait une perte partielle ou globale des créances détenues par cette dernière sur ses clients.

Ce risque est lié notamment a la compétence de la banque (service réalisé, situation du marché ...) ainsi qu'a la nature du client (état, entreprise, particulier...).

1.5- Le risque opérationnel :

Le risque opérationnel résulte de toute gestion irrationnelle des ressources et des emplois de la banque ; une gestion qui peut être a l'origine des différents risques auxquels elle aurait à faire face tel que « Le risque de taux », « Le risque de change » ...etc.

Le risque opérationnel comprend : > Le risque technique :

Le développement continuel des instruments et des méthodes nécessaire au traitement de l'information représente une source de risque importante, vu que toute erreur commise par l'operateur peut engendrer des résultats très néfastes à l'égard de la banque.

> Le risque de fraude :

Etant malheureusement très difficile à identifier, et de ce fait, l'une des premières causes de faillite de la majorité des banques, la fraude sous ses différentes formes (Détournement de fond, escroquerie....) doit faire l'objet d'une surveillance accru de la part des services concernés, dans le but de minimiser le risque.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote