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La problématique de la fiscalisation du secteur informel en RDC; cas de la province du Sud Kivu

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par Lalo NTERANYA LWABIMBA
Université catholique de Bukavu (UCB) - Licencié en économie (gestion financière) 2008
  

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CHAPITRE I. GENERALITES SUR LE SECTEUR INFORMEL

L'objectif de ce chapitre introductif, est de donner un aperçu général du secteur informel et les questions qu'il soulève. Après un bref historique du concept, nous allons d'abord parcourir la définition retenue par certains auteurs, les caractéristiques ainsi que l'importance du secteur informel. Ensuite nous analyserons les raisons de son existence, les conséquences des activités de ce secteur, et le cadre légal et réglementaire régissant les activités commerciales en RD.Congo.

1. 1. HISTORIQUE

Durant les années cinquante, de nombreux migrants des pays du tiers monde quittent la campagne pour s'établir autour des centres urbains. Les premiers signes d'une « in formalisation » apparaissent. La théorie de la modernisation fait alors une analyse dualiste de l'Economie du développement. Elle distingue le secteur traditionnel, caractérisé par le sous emploi d'une main --d'Suvre excédentaire du secteur moderne marqué par un capitalisme urbain.[EITM, 1994]

Dans les années soixante, un nouveau regard est porté sur le phénomène de migration. Certains économistes constatent que la majorité des nouveaux urbains n'adhérent pas au modèle du salariat moderne. Selon Bruno Lautier, Le processus d'incorporation se fait long et on définit comme marginale la population périurbaine.

L'anthropologue oscar Lewis reprend cette idée dans les enfants de Souchez (1961). Pour ce dernier, la marginalisation sociale et économique de population, supposée transitoire, sera en fait à l'origine d'une culture de la pauvreté qui se transmettra de génération en génération. [CRINF 1980]

Gaspard. MUHEME estime parallèlement qu'entre 1960 et 1970, les approches du « secteur informel » rejoignent l'expression d'un « chômage déguisé »

Ce concept englobe l'ensemble des petits commerces, artisans et petites exploitations familiales ou sociétaires. Ceux-ci constituent péniblement un moyen d'existence et sont caractérisés par un certain parasitisme, un quasi salariat, un métayage urbain et une pluriactivité.[CEIF 1996]

Dès 1972, le rapport du Bureau international du travail (BIT) portant sur la situation
de l'emploi urbain au Kenya, dans le cadre du «programme mondial de l'emploi »
lancé en 1996, nomme une réalité qui ne cesse de susciter de l'intérêt de la part des

experts en développement. Ce concept du secteur informel prend naissance. Il englobe des travailleurs pauvres, exerçant un travail pénible, mais dont les activités économiques ne sont ni reconnues, ni enregistrées, ni protégées, ni réglementées par les pouvoirs publics.[ BIT, 2002]

L'informalité économique est alors : « une façon de faire les choses » caractérisée par: une facilité d'entrée, un recours aux ressources locales, une appropriation familiale des ressources, une production à petite échelle, une technologie adaptée et une main d'Suvre importante, dans un marché de concurrence sans réglementation.[CEIF 1996]

Jusqu'au milieu des années quatre vingt, le secteur informel se définit comme un secteur parallèle au secteur formel. Il existe alors deux manières d'analyser l'informel. La première associe la pauvreté à l'informalité. Elle est centrée sur le ménage et précise que les ressources des familles proviennent à la fois du secteur formel et du secteur informel.

La seconde analyse est plutôt centrée sur l'unité de production. Les gouvernements et les institutions internationales mettent l'accent sur une évaluation quantitative de la production. De l'aspiration à faire évaluer les petites entreprises informelles vers le statut de petites entreprises formelles découle l'aide aux micros entreprises, par le crédit à l'investissement et l'aide à la formation.[CEIF 1996]

Selon Bruno Lautier, les politiques d'ajustement structurel font croître le taux de chômage dans les pays en développement à partir des années quatre vingt. Plusieurs Etats abandonnent leur politique de subsides aux denrées de première nécessite en milieu urbain. Le discours des organismes internationaux change.

L'informel a maintenant un rôle plus social que productif. Il est alors qualifié : « d'éponge à emploi ». Grâce à ses qualités de créativité, de dynamisme et de flexibilité, l'informel devient alors un outil d'adaptation aux politiques d'ajustement structurel.[EITM 1994]

En RDC, le secteur informel a pris une ampleur exceptionnelle au fur et à mesure que ce pays s'enfonçait dans une crise économique profonde. La question revêt plusieurs aspects dit BUABUA WA KAYEMBE : social, juridique, économique, politique, & Elle a en outre de nombreuses implications d'ordre fiscal dans la mesure ou de l'avis des spécialistes, les personnes qui oeuvrent dans ce secteur échappent au contrôle fiscal et à l'impôt. [FEIZ 1995]

Afin de mieux appréhender cette étude, nous allons d'abord définir le concept secteur informel, donner ses caractéristiques, et son importance dans la société congolaise.

DEFINITION

Plusieurs auteurs ont tentés de définir le secteur informel. Le professeur Buabua wa Kayembe dans son ouvrage intitulé la fiscalisation de l'Economie informelle au Zaïre, souligne que le terme secteur informel est devenu, depuis quelques années, une expression très usitée et son usage reste marqué par l'absence d'une définition acceptable de manière générale.

C'est pourquoi, il suggère de partir de la définition du secteur formel pour essayer d'appréhender la notion du secteur informel.[FEIZ 1995]

Pour cet auteur, la législation et la réglementation économique en vigueur dans notre pays édictent un certain nombre d'obligations pour les opérateurs économiques. S'agissant particulièrement de l'exercice du commerce, les conditions suivantes doivent être de stricte observation :

- Etre immatriculé au registre de commerce.

- Etre constitué dans les formes du code de commerce

- Tenir une comptabilité régulière

- Conserver soigneusement et dans l'ordre, les archives et les inventaires. - Disposer d'un numéro d'identification nationale

- Disposer d'un numéro impôt (NIF)

- Etre détenteur d'une patente (petit commerce)

- Avoir un compte indisponible en dépôt dans une banque dont le montant est fixé par le président de la République (étrangers).

Il se dégage de ce qui précède que le respect par l'agent économique des conditions évoquées, le place dans une situation régulière vis-à-vis des formes édictées par le législateur.

Sur le plan fiscal, tout commerçant ou non commerçant se trouvant dans des conditions définies par la loi fiscale pour être considéré comme contribuable est tenu à deux obligations majeures :

D'une part, l'obligation de souscrire à des échéances déterminées et dans les formes prescrites sa déclaration fiscale, et d'autre part, l'obligation de payer l'impôt mis à sa charge. [CDIS 2003]

Le secteur formel est donc considéré comme étant le secteur officiel de l'économie Nationale car regroupant les entreprises constituées et fonctionnant conformément à la loi. Ces entreprises sont répertoriées et s'acquittent de leurs obligations fiscales ; leurs activités sont reprises dans les statistiques nationales.

Il est donc évident qu'une activité entreprise en marge de la loi, et qui se soustrairait au contrôle des pouvoirs publics ne fait pas partie du secteur formel, mais plutôt du « secteur informel ».

Le BIT, à l'occasion d'une mission au Kenya, menée dans le cadre du programme Mondial de l'Emploi en 1972 a définit le secteur informel comme étant les activités qui se développaient spontanément en milieu urbain et qui absorbaient non seulement la main d'Suvre issue des migrations rurales, mais aussi les chômeurs urbains et autres exclus du système d'éducation formel.

Selon CHARME dans son article « débat sur le secteur informel», les économistes, monétaristes et Keynésiens considèrent que le secteur informel est constitué « des sables dans lesquels se perdent les effets multiplicateurs du capitalisme ». Pour eux, il y a anormalité et illégalité dans ce secteur. [CEINF 1980]

Guy VERHAEGEN cité par Buabua wa Kayembe définit le secteur informel comme toute activité spontanée, échappant en grande partie au contrôle de l'administration, en marge souvent des obligations légales, non recensée dans les statistiques officielles de l'Etat.[RSID 1985]

Dans tout le cas, ces différentes définitions se recoupent puisqu'elles soulignent l'idée de fraude. Paradoxalement ce secteur censé se soustraire au contrôle de l'Etat fonctionne allégrement au vu et au su de tous. Complaisance? Ambiguïtés de l'Etat ? Des trois secteurs connus (primaire, secondaire, tertiaire), dans quelle catégorie, classer l'informel dans la mesure où toutes les activités des trois secteurs y sont représentées ?

De ce qui précède , nous pouvons donc retenir que le secteur informel est l'ensemble des activités économiques qui se réalisent en marge de la législation pénale, sociale, fiscale et qui échappent à la comptabilité nationale et aux statistiques du pays.

Compte tenu de la multiplicité des définitions de ce concept et de son caractère pluridisciplinaire, nous utilisons, dans le présent travail, le terme secteur informel comme celui regroupant en son sein toutes les activités économiques qui échappent aux circuits officiels dont les propriétaires ne disposent pas de numéro d'identification nationale, de registre de commerce, ne tiennent pas une comptabilité régulière et dont les activités ne sont pas saisies par les statistiques officielles.

Après ces définitions, nous allons analyser les caractéristiques prédominantes dans le secteur informel.

CARACTERISTIQUES DU SECTEUR INFORMEL

Les activités informelles africaines se caractérisent essentiellement par l'hétérogénéité, la vulnérabilité, une population principalement jeune, féminine, migrante et une solide stratification sociale.

a) L' HETEROGENEITE

Un des aspects très important de l'informel en Afrique est sa grande hétérogénéité. Celle-ci se manifeste par plusieurs aspects. Suivant Carlos Maldonado du BIT, l'organisation de la production et l'insertion dans les marchés peut être très différente selon les unités de production.[CEINF,1980]

Pour Jean-Pierre Lachaud, l'hétérogénéité existe aussi dans les formes de travail du secteur informel qui ne correspondent pas nécessairement à celles du « secteur moderne ». On retrouve différentes formes de travail indépendant ainsi que différentes formes de travail salarié.[CEINF,1980]

Le secteur informel serait donc constitué d'activités très différentes des petits métiers produisant des biens et des services variant au gré de l'imagination des travailleurs ainsi qu'au gré des occasions, et fonctionnant de façon très distincte.

b) LA VULNERABILITE

L'Idée de vulnérabilité sur le marché du travail peut constituer un dénominateur commun pour appréhender ces diverses formes de travail.

Pour le BIT, cette vulnérabilité touche les travailleurs comme les chefs d'entreprises du secteur informel. Absence de protection juridique ou sociale, recours aux mécanismes institutionnels informels marqués pourtant par l'exploitation, emplois généralement instables, revenu faible et irrégulier.[ BIT, 2002]

c) UNE POPULATION PRINCIPALEMENT JEUNE, FEMININE, MIGRANTE ET EN CHOMAGE.

Conformément à la littérature, les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans les activités informelles.

Jacqueline Oble LOHOUES nous explique que lorsque le revenu familial est trop faible, les femmes peuvent travailler tout en s'occupant des enfants, ce que l'économie moderne ne leur permet habituellement pas. [CEINF,1980]

Chez la plupart des auteurs étudiés, les jeunes sont aussi plus fortement représentés que les plus âgés dans ce secteur.

Jean-Pierre Lachaud indique qu'en Côte d'Ivoire, par exemple, seulement 10% de la main-d'Suvre informelle a plus de trente ans. Ce chiffre passe à 53% pour les chefs d'entreprise. Pour l'auteur, cette situation s'explique entre autres par le fait que l'embauche dans le « secteur » moderne demande un certain niveau d'instruction et de formation, ce qui retarde le moment de l'insertion. On peut donc voir dans l'informel une forte présence de jeunes déscolarisés ou peu scolarisés. Mais de jeunes diplômés en recherche d'emploi peuvent également se retrouver dans ce « secteur ».

Carlos Maldonado résume la structure de l'emploi informel au Bénin par la présence prépondérante de femmes et de jeunes, et une forte majorité d'individus n'ayant reçu aucune formation formelle (ou presque). [SICA, 2001]

Il est important de noter que, d'une façon générale, la population se trouvant dans le secteur informel en Afrique demeure tout de même assez hétérogène.

Dans sa définition multicritères, le « rapport Kenya» du BIT définit le secteur informel à partir des sept caractéristiques suivante :

- facilité d'accès à l'activité.

- Utilisation des ressources locales

- Propriété familiale de l'entreprise

- Echelle d'activité réduite

- Usage de techniques qui privilégient le recours à la main d'Suvre. - Qualification acquise hors du système officiel de formation.

- Marchés concurrentiels et sans réglementation.

Sur base de la complexité des activités de ce secteur et d'autres études à travers le monde, d'autres caractéristiques et critères se sont ajoutés. Signalons ici ceux proposés par Maurice Ilenda [SEIN,1989]

- ne pas bénéficier d'un crédit bancaire;

- présenter un caractère provisoire ou ambulant;

- se contenter des investissements faibles;

- ne pas tenir de comptabilité;

- ne pas inscrire le personnel à la caisse de la sécurité sociale;

- avoir un horaire de travail irrégulier;

- ne pas avoir de statut juridique, etc.

Bruno Lautier dans son ouvrage « l'économie informelle dans le tiers monde» évoque deux critères essentiels de repérage du secteur informel. Le critère de taille et le critère du non respect de la loi. [EITM, 1994]

1°) Critère de taille

La méthode la plus simple en apparence, consiste à prendre pour seul critère de repérage la taille des unités de production, c'est la voie choisie par la plupart des instituts de statistique nationaux, suivant en cela les recommandations du BIT, ont choisi de considérer comme « informelles » les unités regroupant au plus 10 personnes. Ces unités sont ensuite divisées en trois classes. Indépendants, de deux à cinq personnes, et de six à dix.

Trois problèmes sont cependant posés. Tout d'abord, il existe surtout dans les services, des activités tout à fait modernes et déclarées, menées à petite échelle : médecins, libéraux, avocats, comptables ; il s'agit ici de ce qu'on appelle professions libérales.

2°) Le critère du non respect de la loi

Une deuxième façon de repérer un secteur informel est le rapport à la loi : on appellera unités de production informelles, celles qui ne respectent pas la loi.

Une question peut alors être posée ; Quelle loi n'est pas respectée ?

Il peut s'agir évidemment de la loi sur l'exercice du commerce; la loi fiscale, ou la loi concernant le paiement des cotisations de sécurité sociale, de la réglementation des conditions de travail, de l'hygiène, etc.

En RD Congo, les activités du secteur informel, sont plus caractérisées par le non respect de la loi. Des enquêtes menées dans la ville de Bukavu, dans les activités du secteur informel de production, plusieurs caractéristiques ont été relevées, notamment :

- L'emploi est souvent de moins de 10 personnes et dans certaines unités, il y a prédominance des apprentis ;

- L'emploi est souvent fondé sur des affinités personnelles des villages;

- Le niveau d'instruction formelle laisse à désirer ; de façon générale, les artisans sont formés sur le tas ;

- La technologie reste rudimentaire dans l'ensemble, mais certains progrès ont été observés pour ce qui est de la menuiserie, du salon de coiffure et de beauté qui ont accès à des technologies modernes ;

- La source du capital provient en grande partie de l'épargne personnelle et, dans une moindre mesure, de l'aide familiale et des amis ;

- la clientèle se fonde en grande partie sur les affinités et donc, l'existence de plusieurs catégories des clients influencent les prix, les services voir même les produits et les moyens de paiement ;

1.1.3. IMPORTANCE DU SECTEUR INFORMEL

Le secteur informel joue un rôle de plus en plus important dans l'économie et contribue substantiellement à l'emploi, au produit intérieur but, à la distribution des revenus et même à la formation de l'apprentissage. Il emploie probablement aujourd'hui le tiers de la population.

En RD Congo, l'importance du secteur informel, surtout sous la forme du petit commerce n'est plus à démontrer. En effet, du politicien à l'homme de la rue, de l'intellectuel à l'analphabète, de l'Etat à l'individu, du citadin au paysan,

tout le monde est soit opérateur, soit bénéficiaire des biens et services fournis par ce secteur. L'informel agit ainsi à la fois comme soupape de sécurité et amortisseur des chocs sociaux. [INVI,1997]

Il est donc clair que pour le moment, le secteur informel est devenu une source de régulation pour les opportunités d'emplois tant pour les nouveaux chercheurs d'emploi que pour les travailleurs recyclés ou reconvertis.

L'on comprend donc que le secteur informel repose sur un compromis social, un consensus muet autour de la tolérance du non respect de la loi.[PIED,2002-2003]

Le secteur informel est d'une grande importance dans la vie socioéconomique de la RDC en général et de la province du Sud Kivu en particulier ; dans la mesure où il joue plusieurs rôles au sein de la population notamment :

a) Le rôle d'intégration sociale.

En effet, c'est un lieu de refuge pour beaucoup d'employés en chômage et/ou à la recherche d'autres revenus, des nombreux jeunes diplômés qui se sont retrouvés sans emplois.

A ce jour, point n'est besoin de démontrer la contribution offerte par le secteur informel dans la création des emplois d'une part, et d'autre part son rôle de l'amélioration du pouvoir d'achat des consommateurs.

La crise sociale et économique qui sévit en RDC contraint les employés à Suvrer dans plusieurs activités. Les chômeurs n'ont aucune autre alternative que d'opérer dans l'informel. Une autre catégorie à ajouter aux chômeurs, est celle d'individus qui bien que disposant d'un emploi, est obligée d'exercer une activité informelle palliative à leur modique traitement.

b) Le rôle de production des biens et services locaux à moindres coûts.

Le secteur informel en RDC est prédominé par le petit commerce de détail qui devient de plus en plus un concurrent très sérieux pour le secteur formel parce qu'il est plus adapté à la fonction de consommation de la plus grande majorité des ménages, vu le niveau généralement bas des revenus.[SIMICO,1992]

Le facteur prix est donc un aspect important du petit commerce de l'informel parce qu'il est beaucoup plus l'expression des relations humaines entre l'offre et la demande, que l'expression du travail nécessaire à la production, le prix dans ce petit

commerce est cependant à double tranchant. Il est en même temps accessible qu'inflationniste.

c) Le rôle d'offre d'emplois, des revenus et des produits accessibles à tous même aux plus défavorisés.

d) Enfin, c'est un terrain de formation sur le tas pour une large partie des jeunes déscolarisés et analphabètes.

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe