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étude comparative entre les propriétés physiques de base du bois de pin d'Alep et de pin maritime

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par BETTAYEB Abderrahmane AZZAOUI Mohamed Essalah
Université Ibn Khaldoun Tiaret (Algérie) - ingénieur d'état en agronomie 2010
  

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PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE

Chapitre I

Les caractéristiques physiques de base du

bois de pin d'Alep

1.1 GENERALITE :

Les pins de groupe Halepensis, sont des pins à deux feuilles, souvent connus sous le nom de pins méditerranéens.

Ils appartiennent à la famille des pinacées (abiétacées) de genre Pinus et au sous genre Pinus, à la section Halepensis et au sous groupe Halepensis qui renferme Pinus halepensis Mill et Pinus brutia Ten.

C'est une espèce xérophile, thermophile et héliophile, La température moyenne annuelle varie dans son aire de répartition entre 13°C et 18.5°C avec optimum compris entre 13.5°C et 15.5°C (KADIK, 1987).

Il se développe dans les zones semi-arides à faible pluviométrie de 300 à 450mm. Il est bien connu par sa plasticité et son adaptation à différents types de sol (MAATOUG, 1998).

1.2 BREF APERÇU SUR LA RESSOURCE :

La forêt algérienne, de type essentiellement méditerranéen, est constituée par un certain nombre d'essence qui sont étroitement liées au climat. A mesure que l'on éloigne de la mer le faciès forestier change.

Concentrée surtout dans l'Algérie du nord, la forêt est très inégalement répartie sur l'ensemble du territoire.

- quelles sont les quantités de bois disponibles ?

Nous attendons pour la savoir l'inventaire de la ressource, qui à ce jour n'a pas été réalisé d'une manière qualitative ; à cet effet nous attirons l'attention du lecteur sur la fragilité des données indiquées dans ce paragraphe.

LEUTREUCHE (1991) signale des divergences en ce rapportant au diverses statistiques officielles, cet auteur observe que la superficie totale des forêts donnée par les statistiques n'est jamais la même.

En 1970, la direction des forêts admettait que 2.400.000 Ha font partie des terres forestières et se répartissaient à leur tour en :

- 600.000 Ha de forêts exploitables,

- 1.800.000 Ha de maigres taillis et de maquis.

Une estimation plus récente émanant du même organisme (secrétariat d'Etat aux forêts et à la mise en valeur des terres ; 1983) chiffrait le patrimoine forestier existant à 3,9 millions d'hectares ce décomposant comme suit :

- forêts (denses et claires) 1.330.000 Has ;

- maquis 2.000.000 Has,

- jeunes reboisements 630.000 Has.

Disons qu'en gros l'on peut compter sur un million d'hectares de forêts économiquement intéressantes en pin d'Alep, pin maritime, cèdre, chêne liège, chêne Zen et chêne Afares.

1.3 ECOLOGIE ET AIRE DE REPARTION DE PIN D'ALEP

Le Pin d'Alep est une essence de lumière, qui supporte le découvert dès sa naissance ; ses faibles exigences en eau (300mm et même moins) et l'abondance de ses grains lui permettent de coloniser rapidement les stations les plus variées, on trouve cet arbre à l'état spontané sur tout le pourtour du bassin méditerranéen sauf en Egypte.

1.3.1 Zone à pin d'Alep en Algérie (fig1.1)

Le pin d'Alep est l'essence la plus répandue en Algérie, S'étendant à lui seul sur prés de 800.000 Ha, il occupe 37% de la surface totale boisée (LEUTRECH, 1991). Bien qu'on le rencontre partout, il constitue cependant quelques gros massifs bien individualisés et localisés principalement dans les régions suivantes (LEUTRECH, 1982):

-la région Est: les forets des monts de Tébessa et des Aurès,

-la région du Centre: les forets de l'Ouarsenis,

-la région Ouest: les forets de monts de Saida, de mascara, de sidi bel Abbés et De Telagh,

-l'atlas saharien: les forets des monts de Ouled Nail, prés de Djelfa et du djebel Amour prés d'Aflou.

Où en le barrage vert ?

Cette barrière de barrage vert constituée pour l'essentiel de Pin d'Alep.

Les zones arides de l'atlas saharien de notre pays sont exposées à un danger grave de désertification suite à une dégradation progressive de leur végétation favorisée par les couloirs de transhumance ouverts par les nomades et leurs troupeaux lors des mouvements saisonniers de migration vers le Nord.

Pour sauvegarder les zones présahariennes menacées, différentes personnes ont pensé que toute modification à grande échelle du sol et de la végétation entraîne une transformation du bioclimat dans la région affectée, ainsi est née l'idée du « barrage vert »

Dans l'esprit de ses promoteurs, ce barrage devait consister à établir une large barrière forestière (comprise entre les isohyète 200mm et 300mm) faisant face à l'avancée du désert. Mince filet de Ain Sefra à El-Bayadh, le barrage vert s'élargit par la suite pour atteindre son maximum au centre (Tadmit : région de Djelfa) puis largement rétrécis, il continuera ainsi jusqu'à la frontière tunisienne (fig 1.2). Il devrait occuper une superficie de 3.000.000 d'hectares.

Jusqu'à ce jour, il semble que l'on ait sacrifié l'homme et troupeau au profit d'un reboisement purement forestier, conçu dans la perspective de « barrière » ; le barrage vert parait ne pas aboutir aux résultats escomptés, seuls 108.000 ha ont été réalisés (DIL.

Les problèmes posés par le barrage vert sont de deux types : 1°- de nature socio-économique :

-les jeunes du service national, chargés de l'exécution des travaux, n'ont pas été initiés aux techniques de reboisement,

-installation du chômage au niveau de la population locale.

2°- de nature technique :

-insuffisance du nombre de véhicules nécessaires et production insuffisante de plants dans les pépinières ;

-l'emploi généralisé du pin d'Alep dans le reboisement, a favorisé le développement de la chenille processionnaire qui a causé d'important dégât sur les jeunes plantations.

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