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étude comparative entre les propriétés physiques de base du bois de pin d'Alep et de pin maritime

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par BETTAYEB Abderrahmane AZZAOUI Mohamed Essalah
Université Ibn Khaldoun Tiaret (Algérie) - ingénieur d'état en agronomie 2010
  

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3.2.2 - Le milieu physique

3.2..2.1. Climat

La zone d'étude est sous l'influence d'un climat subhumide, variante à hiver tempéré à chaud (Emberger, 1955). Il se caractérise par une pluviométrie fort généreuse dont le total annuel varie entre 710 et 910 mm. Ce climat est à caractère méditerranéen avec une période pluvieuse d'octobre à avril et une période sèche de mai à septembre. La température moyenne annuelle est de l'ordre de 18°C. Les mois les plus chauds sont juillet et août où la température moyenne oscille autour de 25°C. Les mois les plus froids sont décembre et janvier avec des températures moyennes de l'ordre de 12°C (Fig. 4 et 5).

Durant la saison estivale, ce sont les vents chauds et secs qui dominent. Ils assèchent l'atmosphère et favorisent le déficit hydrique de la végétation et contribuent fortement à la propagation de violents incendies de forêts. Par ailleurs, la pluviométrie généreuse de la zone d'étude permet non seulement l'entretien du couvert forestier, mais surtout le maintien du réseau hydrographique important existant au sein du Parc. Ce dernier est représenté essentiellement par les 3 grands lacs cités précédemment à savoir El Mellah, Oubeïra et Tonga, de même que les nombreux oueds (Rivières) et sources traversant la zone.

Fig. 3. 9 : Diagramme ombrothermique de la station d'El Kala.

3.2.2.2- Géologie

Les principaux traits géologiques sont en grande partie dus aux surrections alpines du Tertiaire. Durant le Quaternaire des mouvements transverses et des phénomènes de torsions ont mis en place une série de dômes et de cuvettes, dirigeant les chaînes telliennes vers le nord est. Collines et basses montagnes de la région présentent un socle sédimentaire constitué par des grès de Numidie (Eocène supérieur) et des argiles de Numidie (Eocène moyen) (Marre, 1987). Des sols profonds, meubles, sablonneux, de nature siliceuse.

Par ailleurs, cette structure géologique favorise l'exploitation des roches pour les matériaux de construction. Ceci a permis l'ouverture de nombreuses carrières et mines dans la zone.

3.2.2.3- Richesses patrimoniales du Parc

I- Patrimoine floristique et faunistique a- La flore

Riche d'environ 840 espèces, la flore se caractérise par un taux particulièrement élevé d'espèces endémiques, rares et très rares (De Belair, 1990). Avec 231 espèces rares et très rares, appartenant à 62 familles et représentant plus du quart (27 %) de la flore du Parc, soit 15 % de la flore rare à l'échelle nationale, cette flore présente une valeur patrimoniale élevée. Les familles présentant une richesse spécifique élevée en espèces rares sont indiquées dans le tableau 3..

Tableau 3. 6 : La richesse floristique du PNEK

Famille

Nombre d'espèces

Apiacées

23

Fabacées

16

Astéracées

15

Poacées

15

Cypéracées

14

Brassicacées

12

Lamiacées

11

Caryophyllacées

10

Scrofulariacées

8

Orchidées

7

Onagracées

6

Source : Plan de gestion - PNEK. (Benyacoub et al., 1998).

Les forêts représentent un peu plus de la moitié (57%) des 305 000 hectares que compte la superficie de la wilaya d'El Tarf (174 000 hectares). Ceci met en évidence l'étendue de la couverture végétale et la place qui revient au secteur, qui s'en charge de la protection de la nature. Ce chiffre concerne toutes les formations végétales, aussi bien les forêts proprement dites que celles des pelouses qui bordent les zones humides ou couvrent les dunes littorales. Les chênes sont dominants. 2716 ha de chênes zeens couvrent les reliefs dans les secteurs au delà de 800m d'altitude, le chêne-liège 43000 ha et sa forme dégradée, Pin maritime, 5153 ha et Pin d'Alep (20 ha). Les maquis sont répandus (10649 ha).

Les peuplements artificiels sont représentés par le pin maritime (500 ha), l'acacia sp.(1000 ha) et les eucalyptus (8508 ha). Les peupliers, l'orme et le frêne, et les aulnaies se partagent aussi un peu plus de 3000 hectares.

b- Flore remarquable

De par sa situation en zones humides, la flore du parc est riche et diversifiée. Elle se caractérise par un taux particulièrement élevé d'espèces endémiques, rares et très rares, environ 15 % de la flore rare à l'échelle nationale. En effet, le parc national d'El-Kala abrite le tiers de l'ensemble de la flore d'Algérie soit 964 espèces inventoriées dont :

· 840 espèces de plantes, dont 27 % sont des espèces rares et très rares et dont 26 sont protégées par décret ;

· 114 espèces de lichens dont 53 protégées ;

· 165 espèces de champignons.

La flore du parc national d'El-Kala constitue un véritable carrefour biogéographique avec, d'une part, l'élément méditerranéen dominant (50 % : chêne liège, chêne kermès, oléastre, bruyère arborescente,

myrte, arbousier...) et, d'autre part, des espèces à affinité européenne (20 % : aulne, saules, houx...), cosmopolite (20 %) et tropicale (10 %).

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault