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Le rôle des établissements publics dans la relance de l'économie katangaise. Cas de l'Office des Routes

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par Jean-Paul WAITSWALO WAMBAEDIA
Université de Lubumbashi - Licence 2010
  

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I.2.2. LE PRINCIPE D'UNE POLITIQUE DE RELANCE

Les partisans des politiques de relance s'appuient sur le concept de multiplicateur Keynésien de court terme. Selon cette théorie, si la demande globale augmente dans une économie, les entreprises devront augmenter leur production pour faire face a ce surplus de demande ; cette augmentation de production donnera lieu a une demande de travail de la part des entreprises, donc a des embauches qui créeront a nouveau de la demande, déclenchant ainsi un cercle vicieux.

L'augmentation de l'activité fournie augmentera également des recettes fiscales et baissera les dépenses sociales, permettant de compenser partiellement la hausse des dépenses de l'Etat (pour une politique budgétaire), et la demande de monnaie, ce qui corrige en partie l'effet inflationniste d'une politique monétaire expansionniste.

Pour les économistes Keynésiens, le Gouvernement a donc un role important A jouer dans la régulation des cycles économiques.

I.2.3. CRITIQUE DE LA POLITIQUE DE RELANCE

Les économistes libéraux classiques estiment que les cycles économiques, et de malinvestissement ou surinvestissement, du fait du comportement Ricardien des individus, la politique de relance sera inefficace car, en prévision d'une future augmentation de l'imposition, elle provoquera une augmentation de l'épargne des ménages et donc une baisse de leur consommation.

Enfin, les politiques de relances de la demande seraient mises en oeuvre par
les hommes politiques qui privilégient leur réélection a l'intér~t de leur pays.
En effet, de telles mesures seraient négatives a long terme mais pergues

Le rôle des établissements publics dans la relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean Paul WAITSWALO WAMBAEDIA

positivement par les électeurs qui voient leur revenu disponible augmenter a court terme.

I.2.4. CONDITIONS DES POLITIQUES DE RELANCE

Les politiques de relances sont des politiques conjoncturelles, répondant a une faiblesse réelle de la croissance en présence de capacités de production inutilisées. Elles sont impuissantes face a une faiblesse de la croissance liée a l'organisation me-me du systéme productif, qui demande des politiques d'ajustement structurel.

Il faut également que le supplément de revenu se traduise dans une augmentation de la demande interne, ce qui suppose la croyance par les ménages que leurs impôts n'augmenteront pas pour faire face aux dépenses de l'Etat.

a) CAPACITES DE PRODUCTION INUTILISEES

Congue face a la grande dépression, l'analyse Keynésienne de la relance budgétaire s'appuie sur la situation de l'époque, ou un grand nombre d'entreprises tournaient en sous-régime.

Elle suppose ainsi que les entreprises peuvent etre tres rapidement augmenté leur production pour faire face au surplus de la demande.

Si ce n'est pas le cas, l'équilibre du marché transite par une pure hausse de prix. Ce phénoméne explique l'échec des politiques de relance de la fin des années 1970 et des années 1980, le choc d'offre lié au choc de production, est donc leurs capacités disponibles.

Les politiques de relance se sont alors traduites par une augmentation des prix et une hausse de la dette publique, sans augmentation de la croissance (phénoméne de la stagflation).

Le rôle des établissements publics dans la relance de l'économie Katangaise (cas de l'Office des Routes) Par Jean Paul WAITSWALO WAMBAEDIA

b) CONFIANCE DES ENTREPRISES ET DES MENAGES

L'augmentation des revenus ou de l'offre de monnaie ne peut se traduire en surplus de demande que si les agents économiques font preuve d'une certaine confiance dans l'avenir. Sans cela, le surplus de revenu est épargné par les ménages, et les décisions d'investissement des entreprises sont retardées.

Le Gouvernement peut jouer dans une certaine mesure sur ce parametre, en ciblant la politique de relance sur des agents économiques qui consomment plutôt que des agents qui épargnent, et en annongant une durée limitée a l'offre avantageuse ; il peut notamment opter pour une relance par investissement, en misant sur les entreprises si la structure de la demande s'y prêté.

c) STRUCTURE DE LA DEMANDE

Une augmentation de la demande n'augmente l'activité économique que si le surplus de demande se porte des produits domestiques. Dans une économie ouverte, l'effet du multiplicateur sera donc d'autant plus faible que le taux d'ouverture de l'économie est grand.

Dans un tel cas la relance Keynésienne par la demande perd de son efficacité, la hausse de la demande étant pourvue davantage par la hausse des importances que la hausse de la production intérieur, qui a moins d'élasticité pour répondre a la demande intérieur que la production du reste du monde (puisque la production y est plus importante, une hausse de production sera plus facile).

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo