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Organisation de l'offre de soins d'une région sanitaire. République de Djibouti

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par Ibrahim Barreh Adaweh
Institut national d'administration sanitaire - Maitrise administration sanitaire et santé publique 2008
  

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1.2 Enoncé et justification de la problématique

Selon un rapport du ministère de la santé publié décembre 20019, la faible performance du système de la santé s'expliquait essentiellement par diverses causes. Il s'agit des infrastructures nécessitant des réhabilitations ; un budget de fonctionnement insuffisant, non autonome, et à faible taux d'exécution ; d'une carence du système de recueil de données sanitaires ; d'une insuffisance de gestion des ressources humaines favorisant des pratiques peu maîtrisables (absentéisme, privatisation des actes, etc.) ; des ruptures régulières d'approvisionnement en médicaments et d'un faible niveau de la maintenance des matériels.

Face à ce constat, les autorités djiboutiennes ont manifesté la volonté de rénover leur politique de santé. Sur la base de la première Loi n° 48/AN/99/4ème L du 3 juillet 1999 portant orientation de la politique de santé et qui désigne les priorités du gouvernement en matière de santé, de nombreuses autres mesures ont été prises :

+ En 2001, Adoption de la Loi n°118/4ème L/2001 relative aux attributions du ministère de la santé.

+ Avec l'appui de la banque mondiale, deux plans nationaux de développement de la santé ont vu le jour (le plan de développement sanitaire à moyen terme 2002/2006, le plan de développement sanitaire à long terme 2002/2011).

Dans le cadre de la mise en oeuvre du PNDS2002-2011, les autorités sanitaires ont donné un coup d'accélération depuis 2005 pour concrétiser les reformes engagées. En matière d'amélioration de l'organisation, de la gestion et du fonctionnement du système de santé, les actions

9 Rapport d'Analyse du système de santé Djibouti - CREDES -2001

entreprises concernent essentiellement le renforcement du processus de décentralisation du système de santé et la promulgation d'importants textes législatifs et règlementaires afin d'asseoir les fondements juridiques et règlementaires de cette décentralisation. Ce sont entre autres10 :

+ Adoption du Décret n°2007-0155/PR/MS du 16 juillet 2007, portant carte sanitaire, organisation et fonctionnement du Ministère de la santé.

+ Création de trois nouvelles directions centrales ont été créées (DSME, DPS et DPSP) et cinq autres directions11 qui ont vu leurs capacités renforcées à travers des appuis techniques externes et ou des dotations en ressources (surtout en ressources humaines qualifiées et en infrastructures et équipements).

+ Le renforcement du plateau technique et la réhabilitation totale de toutes les structures de soins santé.

Malgré ces acquis, des insuffisances persistent notamment au niveau organisationnel12 :

+ Les normes de fonctionnement ainsi que les procédures réglementaires et juridiques des établissements et structures sanitaires n'ont pas été actualisées pour les adapter au processus de décentralisation.

+ Il n'y a pas un plan clair pour la mise en oeuvre de la décentralisation.

10 Rapport evaluation du PNDS 2002-2006

11 DEPCI, D AF, DMPL, DEIS et DRS

12 Rapport évaluation du PNDS 2002-2006

+ La carte sanitaire a été adoptée en conseil de ministres par décret n°2007-0155/PR/MS du 16 juillet 2007, mais, elle n'a pas été diffusée ni communiqué.

+ Le processus de la programmation annuelle est limité au niveau central et n'implique pas encore le niveau de districts/Région.

+ Au niveau opérationnel, l'intégration des structures de la zone de santé pose problème (l'hôpital évolue à part et les centres de santé à part). Le paquet minimum d'activité (PMA) au lieu d'être mis en oeuvre de façon intégrée par une équipe polyvalente, devient un PMA sélectif mis en oeuvre par du personnel spécialisé (point focal du programme) et sans concertation avec le médecin chef. Chaque programme a son système de recueil des données.

+ Le système de référence contre référence pose beaucoup de problème entre les différents niveaux.

La question principale qui va servir de fil conducteur au développement de notre travail est : Quelle est la meilleure façon d'organiser les services de soins de santé au niveau des régions dans le cadre de la décentralisation en tenant compte du contexte national et des moyens disponibles ?

Ainsi, à la lumière des connaissances disponibles dans la littérature, nous fournirons des éléments de réponse à cette question en se référent également aux modèles d'organisation utilisés dans d'autres pays en développement, nous proposerons par la suite un modèle d'organisation de l'offre de soins adapté à notre contexte en s'appuyant sur les textes officiels existants13.

13 Loi sur la décentralisation

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille