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Impact de l'AGOA (African Growth and Opportunity Act) sur les exportations des pays éligibles de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest)

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par Vincent KONATE
Université Ouaga II Burkina Faso - Diplome d'études approfondies en économie 2009
  

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1.2. Structure économique et Structure des échanges des pays de la CEDEAO sous l'AGOA

L'étude des relations économiques entre les pays de la CEDEAO et les Etats-Unis peut aussi s'effectuer à travers l'analyse de la structure économique et de la structure des échanges des pays de la CEDEAO. Pour des raisons de commodité et de fluidité, cette analyse se fera en regroupant les pays en fonction des secteurs et produits dont les exportations potentielles ont une forte croissance. Elle s'inspire de l'étude menée par l'USITC (2005b). Il s'agit non seulement des produits exportés dont l'accroissement des exportations est possible grâce à la productivité améliorée ou à la qualité du produit mais aussi des produits reflétant la dotation d'un pays mais non exportés en quantité importante. Ainsi les pays seront repartis entre les neuf (9) groupes de la classification de l'USITC (2005b) en fonction de ces produits (annexe n°10) mais cette classification tiendra compte préalablement de la subdivision des Etats de la CEDEAO en pays éligibles à l'AGOA et pays non éligibles au 1er janvier 2005.

KONATE/Mémoire-Master-NPTCI/Impact de l'AGOA sur les exportations des pays éligibles de la CEDEAO

2009

 
 

Ce choix tient au fait que l'étude s'arrêtant en 2008, les pays éligibles après 2005 (Liberia en 2006, le Togo en 2008) ont besoin de plus de temps pour s'accommoder de la loi américaine (AGOA) et en tirer profit. La preuve est que ces pays n'ont jusque là pas exporté sous l'AGOA (USITC, 2009). A la date du 1er janvier 2005, douze (12) pays de la CEDEAO étaient déjà éligibles à l'AGOA. Parmi eux, on distingue des PMA et deux pays non PMA. Mais tous les pays éligibles de la CEDEAO sont considérés comme des « bénéficiaires moins avancés » (USTR, 2004).

1.2.1. Les non PMA éligibles a l'AGOA

Lors de la révision du statut des PMA en 2003, l'ONU désignait pays moins avancé (PMA) tout pays ayant un PNB par habitant inférieur à 750 $. Ainsi parmi les pays éligibles de la CEDEAO, le Nigeria et le Ghana n'ont pas le statut de PMA. Cependant, leur PIB par habitant semble ne pas leur conférer ce statut. En effet, l'annexe 14 montre qu'au cours de la période 1985-2004, leur PIB par habitant est resté en dessous du PIB par habitant moyen des pays de la CEDEAO.

Source : Calcul à partir des données de l'USITC (2009)

Autrefois grand exportateur de produits agricoles, le Nigeria est aujourd'hui le 1er producteur
de pétrole en Afrique (USITC, 2005b) et représente plus de 95,67% des exportations totales

KONATE/Mémoire-Master-NPTCI/Impact de l'AGOA sur les exportations des pays éligibles de la CEDEAO

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des pays de la CEDEAO en 2008 contre 85,03% en 1999 (Annexe n°8). Cet accroissement de la part des exportations du Nigeria est également constaté à travers le graphique 1.1 où les exportations des autres pays semblent nulles. Cela confirme la suprématie de l'économie nigériane dans la sous région. Mais après exclusion du Nigeria de l'échantillon, le graphique 1.2 montre que le Ghana reste la 2ème grande exportatrice de la CEDEAO vers les USA même si ses exportations ont fléchi jusqu'en 2004.

Par ailleurs même si l'indice de couverture de l'AGOA27 pour ces deux pays a baissé entre 2005 et 2008 (annexe n°8), le pétrole semble avoir modifié la composition de leurs exportations avec 99,5% des exportations totales pour le Nigeria et 56,06% pour le Ghana en 2008 contre respectivement 99,78% et 25,65% en 2000 (annexe n°10).

Somme toute, si le Nigeria a réalisé le taux de croissance des exportations le plus élevé et le Ghana un faible taux (annexe n°8), il reste qu'ils ont plus exporté sous l'AGOA que les PMA éligibles.

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