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Impact de la crise financière internationale sur l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)

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par Habou ISSA
Université Sidi Mohamed Ben Abdallah Fès Maroc - Licence en sciences économiques et gestion 2009
  

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2) Transmission de la crise via le commerce international

Le commerce international est un ensemble de mécanisme qui décrit les relations de l'échange entre les différents pays. Cet échange concerne les biens, services, capitaux... et a connu une nette progression depuis la fin des années 1950 en raison des multiples reformes intervenu dans le système commercial mondial. Les raisons de l'expansion du commerce mondial les plus récitées sont entre autres :

§ la disparition des barrières artificielles et protectionnistes notamment l'abaissement progressif des droits de douanes et libéralisation des frontières dans le cadre des accords multilatéraux mis en place par les organismes internationaux (GATT, OMC...).

§ Le développement et sophistication des moyens de communication et de transport ainsi que l'abaissement de leur coût.

§ La croissance spectaculaire des firmes multinationales et la création d'une division internationale du travail garantissant leur libre délocalisation

§ La montée de certains pays dits émergents dans le commerce mondial.

Des raisons ci-dessus, on remarque que l'expansion du commerce mondial est surtout l'oeuvre des transformations advenu dans toute la sphère économique. De ce fait les économies du monde sont de nos jours interconnectées. De plus le système de paiement pour le fonctionnement normal de l'économie a suivi également des transformations dites de « 3D » :

Ø La Déréglementation : libéralisation financière qui passe par un démantèlement des barrières pour répondre à l'accroissement des volumes échangés et une dématérialisation par la mise en place d'un système informatique des cotations.

Ø Le Décloisonnement : en cela il faut comprendre l'élimination de tout ce qui empêche la libre communication.

Avec ce système, les places financières fonctionnent à l'échelle mondiale et 24 H/24 en permanence grâce à l'interconnexion et aux réseaux informatiques. Il s'agit d'un marché unique de capitaux. Ce marché mondial permet à tout investisseur ou emprunteur de rechercher le meilleur rendement.

Ø La Désintermédiation bancaire :

ï Le rôle des banques est modifié.

ï Un réel développement du marché des capitaux en volume de transactions financières.

ï Le développement du marché des capitaux est mondial. L'importance croissante des flux de capitaux est un élément important de la mondialisation financière ; à titre d'exemple les flux de capitaux valent environ 50 fois plus importants que les flux réels du commerce international.

Ces multiples changements intervenus dans l'économie mondiale connaissent un certain nombre des effets aussi positifs que négatifs. S'agissant des effets positifs, la globalisation financière internationale a entraîné une diminution des coûts de financement du fait de la concurrence, moindre recours au financement intermedié et la protection offerte par les nouveaux instruments. Elle est aussi la conséquence positive d'une meilleure allocation des ressources entre les pays à capacité et ceux en besoin de financement. Du coté négatif, c'est surtout systémique lié même à l'environnement financier. En effet, le bouleversement dans ce domaine a occasionné une interdépendance financière de tous les acteurs nationaux et internationaux. La déconnexion de la "sphère financière" vis à vis du réel, qui développe des "bulles spéculatives" touche tout le système, entraînant ainsi une perte d'autonomie des politiques monétaires nationales et les mouvements de capitaux rendant difficile la création monétaire et son contrôle effectif. Les taux d'intérêt maintenus à un niveau élevé évitent la fuite de capitaux (les attire même) mais découragent à la croissance (placement privilégié à l'investissement). Les taux de change et les taux d'intérêt sont contrôlés par les organismes internationaux (FMI, Banque mondiale) et restent liés à l'évolution des placements d'acteurs privés.

En d'autre terme, outre l'interdépendance sur le marché des capitaux, un tel cas se transpose sur le marché des biens et service. Des nombreux auteurs experts en économie international ont élaboré des bases théoriques expliquant la dépendance des pays en matière des échanges. A titre illustratif on peut énoncer les américains POSNER, VERNON ou encore les français Maurice Allais, B.L DUCHENE. Les premiers ont montré l'écart entre les pays et la manière de délocalisation ou propagation de la production à travers le monde et les seconds ont démontré les flux des échanges entre les pays à niveau de développement comparable. De même il en existe d'autres adeptes comme ceux qui montrent l'importance des échanges selon la différenciation de produit. Ces derniers formulent que les pays à niveau de développement semblables échangent des biens semblables. Ainsi les pays sous développés (PSD) restant dépendant des pays développés en matière de leur commerce extérieur ressentent le plus vite une récession (qui se transmet par les relations d'échanges) dans ces pays dits de centre [Samir Amin]. En outre, les pays développés effectuent les échanges des biens différenciés entre eux, et donc partage plus vite les effets positifs ou négatifs de la conjoncture. On constate alors un moindre marasme né dans un pays (développé) peut être transmis à l'autre et les PVD sont directement infectés. Ainsi la crise de subprime eue les base de sa transmission dans telle réglementation de marché financier et de structure du commerce international.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand