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Modélisation d'un réseau informatique selon le vade mecum du gestionnaire d'une institution d'enseignement supérieur et universitaire en RDC

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par Albericus Kasereka Kizito
Université adventiste de Lukanga Nord-Kivu RDC - Licence en informatique de gestion 2009
  

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I.3. LE VADE MECUM DU GESTIONNAIRE D'UNE INSTITUTION D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE EN RDC

I.3.1. Definition

Par enseignement supérieur et universitaire, il faut entendre l'ensemble d'activités académiques, scientifiques et autres exercées par les universités, les instituts supérieurs techniques, les instituts supérieurs pédagogiques ainsi que par tous les autres organismes en rapport avec l'objet social de ceux-ci.

L'Enseignement Supérieur et Universitaire a pour but :

a) d'assurer la formation des cadres de conception dans tous les secteurs de la vie nationale;

b) d'organiser la recherche scientifique fondamentale et la recherche appliquée orientée vers la solution des problèmes spécifiques de la RDC, compte tenu de l'évolution de la science, des techniques et technologies dans le monde contemporain.

c) de former des cadres spécialisés dans le domaine des sciences, des techniques appliquées, des arts et métiers;

d) d'organiser la recherche scientifique en vue de l'adaptation des techniques et technologies nouvelles aux conditions spécifiques de la République Démocratique du Congo;

e) d'encourager la promotion des arts et métiers.

I.3.2. Les organes de gestion des institutions d'ESU

Les articles 25 et 26 de l'ordonnance-loi n° 025-81 du 3 octobre 1981 portant organisation générale de l'enseignement supérieur et universitaire, stipulent ce qui suit : Art. 25. à Les universités, les instituts supérieurs techniques et les instituts supérieurs pédagogiques sont des personnes morales de droit public, à caractère scientifique. Ils jouissent de l'autonomie de gestion et disposent chacun d'un patrimoine propre, spécialement affecté à son objet.

Art. 26. à Aux termes de la présente ordonnance-loi, les universités et les instituts supérieurs sont des organes de gestion et d'exécution de l'enseignement supérieur et universitaire. Ils comprennent en leur sein les organes suivants:

1) le conseil de l'université ou de l'institut;

2) le comité de gestion;

3) le recteur, le directeur général ou le directeur;

4) le conseil de faculté ou de section;

5) le conseil de département.

I.3.3. Bref historique de l'enseignement supérieur et universitaire en RDC

L'histoire de l'ESU en R.D.C., vieille d'une cinquantaine d'années, peut être fractionnée en quatre périodes successives : la période coloniale, celles de 1960 à 1971, de 1971 à 1981 et de 1981 à ce jour.

Pendant la période coloniale, la politique de l'administration scolaire était caractérisée par une forte orientation paternaliste et utilitaire. L'enseignement y était volontairement très réduit, car cette politique scolaire coloniale n'envisageait pas la formation d'une élite capable d'accéder, plus tard, à de grands postes de responsabilité.

(Le Than Khôi, 1971).

Jusqu'en 1960, l'enseignement supérieur et universitaire était marginalisé ainsi que la pénurie de cadres indispensables pour la gestion du pays après l'indépendance. Cette pénurie a motivé la réforme de l'enseignement primaire et secondaire dès 1961, la création des institutions d'enseignement supérieur pédagogique, devant soutenir le développement de l'enseignement du premier et du second degrés, et des institutions d'enseignement supérieur technique.

De l'indépendance de la R.D.C. jusqu'à 1971, l'enseignement supérieur fonctionnait selon un schéma qui n'avait pas été repensé par et pour le pays. Des critiques fusaient alors de partout pour déplorer l'inadaptation des méthodes d'enseignement, des programmes, des structures d'enseignement et des contenus des cours par rapport aux étudiants et l'inadéquation de la formation donnée par rapport aux besoins de la société (Verheust, 1974, pp. 13-14).

C'est alors qu'une réforme est intervenue en 1971, laquelle a consisté essentiellement en l'unification de l'enseignement supérieur et universitaire consacrée par la création de l'Université Nationale du Zaïre (UNAZA). Ainsi, toutes les trois universités de l'époque (Lovanium, l'Université Officielle du Congo et l'Université Libre du Congo) de même que tous les instituts supérieurs pédagogiques et techniques ont été placés sous l'administration d'un seul rectorat, les universités devenant, du coup, des campus universitaires.

L'E.S.U., issu de la réforme de 1971, n'a pas été exempté des critiques adressées à cet enseignement au cours de la période de 1960 à 1971. De plus en plus, on a remarqué une inadéquation entre la formation dispensée au niveau de l'ESU et les besoins de la société. L'ESU est devenu presque comme un produit de consommation pour les cadres académiques et administratifs ; il n'est pas un outil assez efficace pour accélérer le progrès de la société.

Par ailleurs, la centralisation outrée de l'administration de l'UNAZA ne pouvait pas impulser l'efficacité de la gestion des établissements. C'est pourquoi une nouvelle réforme a été opérée en 1981 essentiellement au niveau de l'administration, plaçant l'accent sur l'autonomie dans la gestion des établissements de l'ESU. Chaque campus universitaire a

subséquemment retrouvé son statut antérieur d'université autonome, dotée de son propre rectorat.

En 1990 (début du processus de démocratisation), il s'est observé un essaimage des institutions d'enseignement supérieur et universitaire dans les différentes contrées du pays et un véritable engouement des étudiants pour ces institutions. Toutefois, l'essaimage des institutions d'ESU ne s'est pas accompagné de la réforme des programmes. La nouvelle donne politique en RDC ainsi que l'évolution de la science et de la technologie (à l'instar de l'informatique), voire l'émergence de la mondialisation nécessitaient donc la révision des programmes devenus alors surannés. Il a fallu attendre la période de transition politique, consécutive à une longue période de conflits armés, pour voir se matérialiser l'idée de la réforme des programmes en 2003 ; année à laquelle le Programme du Gouvernement, à travers le pacte de modernisation de l'enseignement supérieur et universitaire « Padem », a retenu entre autres comme priorité le renforcement des capacités managériales des gestionnaires du système éducatif. Cette nouvelle réforme a ainsi été matérialisée à travers un document appelé « Vade-Mecum du gestionnaire d'une institution d'enseignement supérieur et universitaire » et a essentiellement concerné les programmes de formation et l'organisation des études au sein des institutions de l'ESU en RDC.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille