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Allocation du capital ajusté au risque dans le cadre du projet "solvabilité 2": cas d'application Assurance AMI

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par Rym Sammari
Faculté de droit et des sciences économiques et politiques de Sousse  - Master en finance et banque  2009
  

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3.3.2 L'évaluation des risques :

D'après U. Beck «Parce que le risque est devenu la mesure de notre action, la société du risque fait de l'avenir la question du présent »11(*). L'évaluation du risque est donc un paramètre important dont la maitrise doit suivre des processus adéquats. Ainsi, pour être en mesure d'établir une approche plus conforme aux risques encourus, les sociétés d'assurance devraient disposer d'un système d'information fiable traduisant aux mieux les défaillances qui peuvent l'affecter.

3.3.2.1 Système fiable d'information :

Pour acquérir un système d'information fiable, des processus robustes pour examiner les méthodes et les modèles de gestion de risques devraient être mis en place avec des examens réguliers de la convenance de suppositions. Aussi des processus clairs pour mettre à jour des données et assurer leur fiabilité sont mis au point afin de faciliter la compréhension des techniques nécessaires et adéquates. Cette transparence accrue sur le risque mènera en fin de compte à la nécessité d'analyser les propriétés des risques et améliorerait le processus décisionnel. En conséquence, les sociétés seraient en mesure d'agir sur des opportunités pour gagner un avantage compétitif et réaliser leurs buts.

La gestion des risques est un input essentiel de la stratégie d'allocation d'actifs ; qui tend en effet à accorder une place prépondérante aux risques les moins bien quantifiés. En outre, les institutions devraient être en mesure de réexaminer à intervalles de temps réguliers leur gestion de risques. Les connaissances sur les pertes des produits dérivés doivent se faire à grande vitesse et l'information financière doit être soumise au manager au moins une fois par jour.

Le risk manager, en disposant de ces informations, doit donc accomplir un certain nombre de taches en suivant une démarche bien déterminée. En effet, il doit être en mesure d'analyser la performance et de s'adapter aux changements comptables qui exigent plus de transparence financière.

3.3.2.2 Une approche exhaustive de mesure de risk :

Le rôle principal du risk manager est d'apprécier l'impact potentiel du risque sur la performance globale de l'entreprise, la maitrise du risque est donc un enjeu stratégique en gestion des risques.

Dans une entreprise, tout ce qui n'est pas mesuré n'est pas géré, et quand les indicateurs de performance évoluent, tout doit être encore mieux géré. Ainsi, la mesure de risque global et du capital économique associé est une dimension majeure pour évaluer la rentabilité réelle des investisseurs, des actionnaires, et des chefs d'entreprise.

Des analyses de situations de tensions, on "stress tests" constituent un élément important d'un bon processus de mesure de risque. Il s'agit d'identifier des événements défavorables et des "worst-case "scenario, d'estimer leur probabilité et d'évaluer la capacité de l'institution à y résister.

La fonction initiale de la gestion du risque était d'optimiser l'adhésion contrôlée pour les risques; les gestionnaires ont ensuite essayé de mettre en oeuvre des approches de quantification.

Le concept de mesure de risques a été introduit par Huber (1981) et développé ensuite par Artzer (1999). Le pas naturel suivant était que cette gestion du risque ne se centralise pas seulement aux statuts des risques, mais exige une responsabilité de se protéger contre les aléas futurs en se focalisant sur les activités de minimisation des risques afin d'assurer la pérennité des sociétés financières.

Les responsables du risk management doivent se fixer comme objectif principal l'aboutissement à une quantification du risque encourus, cela permet entre autre d'améliorer leurs performances global et de fixer un seuil de tolérance en fonction du capital de la société ; de sa stratégie et aussi du niveau d'expertise de son personnel opérationnel. L'envergure du sujet de gestion du risque aux réunions du conseil et de la gestion exécutive est un autre aspect important. En effet, beaucoup de sociétés d'assurance créent des comités des risques spécifiques au niveau supérieur pour étudier les niveaux de risque actuels et élaborer des plans futurs.

Le risk manager intervient surtout dans le domaine de la prévention lorsqu'il est contraint par un environnement défavorable. Il planifie les contrôles et l'identification des pertes probables. La quantification de risque est donc une discipline qui se développe perpétuellement. Ainsi, de nouveaux modèles et méthodologies pour mesurer les risques financiers ont été présentés dans ces dernières années menant à une quantification plus précise de positions et des portefeuilles des sociétés d'assurance.

Selon Lin.P et Ko.P (2009), les mesures du risques sont utilisées afin de déterminer le capital de solvabilité que le détendeur d'un portefeuille d'actifs-passifs doit tenir, la gestion des risques doit dépendre des fonds détenus .Il faut étudier donc l'impact des mesures de risques sur la gestion de portefeuille dans ces sociétés.

De façon similaire Gao.F ,Song F et Zhang.l(2007) affirmaient qu'une mesure de risque cohérente peut représenter la préférence d'un investisseur sur des positions financières, les sociétés d'assurance devraient transmettre le concept d'équilibre économique basé sur des mesure de risques cohérents comme base d'utilité, ainsi on peut expliquer l'équilibre en terme de mesure d'estimation. La quantification doit être complétée par des règles qualitatives permettant l'analyse des risques à intervalle de temps régulier. Ainsi le risk manager doit acquérir des informations régulières concernant le risque encourus afin de distinguer les stratégies adaptées et contrôler la société.

* 11 Chemarin. S(2005) « Vers une théorie économique de l'assurabilité en incertitude » Ecole Polytechnique, cahier n° 2005-005.

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