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Etat des lieux quantitatif et spatialisé de la transhumance dans la zone périphérique d'influence du parc du W du Niger (Say, Kollo et Boboye)

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par Kabirou SOULEY
Université Abdou Moumouni de Niamey - Maà®trise de géographie 2004
  

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1.4 Méthode de travail

Le travail a été réalisé en binôme par deux étudiants dont un étudiant français, Arnaud Convers en DESS au Cirad de Montpellier.

1 Toutain (B); Bagoudou (M); Kagoné (H); -2002 : Mission de programmation de recherche sur le pastoralisme et la transhumance en 2002. ECOPAS -FED.

2 Deux étudiants dont moi-même du Département de Géographie de l'Université Abdou Moumouni de Niamey faisons partie de l'équipe.

Nous avons travaillé sous le double encadrement de messieurs Boureima Amadou (Géographe, enseignant chercheur à l'Université de Niamey) et Bagoudou Maïdagi (Pastoraliste, Conseiller du Ministre des Ressources Animales du Niger).

Notre étude a débuté avec une mission sur le terrain d'une semaine du 1er Mai au 8 Mai 2002 dans la zone d'influence du parc du W du Niger en compagnie de Maïdagi Bagoudou. Nous sommes partis à la rencontre des différentes personnes (bergers, garsos, rougas) et des organismes intervenant dans le cadre de l'élevage (services de l'élevage), services de l'environnement ( eaux et forêts), la COFO (Commission Foncière), l'AREN (Association pour la Rédynamisation de l'Elevage au Niger), le PGRN (Projet de Gestion des Ressources Naturelles), le PADEL (Projet d'Appui au Développement de l'Elevage) et le FNEN Daddo (Fédération Nationale de l'Elevage au Niger) au sein de la zone périphérique du parc du W du Niger.

Nous avons procédé au cours de cette mission à la connaissance de notre zone d'étude et à notre présentation auprès des différents acteurs de l'élevage. Cette sortie nous a aussi permis d'avoir une idée des différentes zones de départ des transhumants (les arrondissements de Kollo, Say, Boboye, Gaya et Dosso). Cette mission de prise de contact, au delà de son caractère prospectif, nous a permis également de nous entretenir avec les différents acteurs de l'élevage dans la zone.

Ainsi, de nos entretiens avec les personnes et organismes relevant de l'élevage, nous avons pu obtenir des informations sur les principaux axes de transhumance.

Compte tenu de l'étendue de la zone périphérique du Parc du W du Niger et du temps qui nous est imparti pour la couvrir, nous avons procédé à un découpage de l'espace en deux sous zones. C'est ainsi que je me suis retrouvé avec les cantons de Tamou, Gueladio et Torodi et Arnaud dans le canton de Say et la réserve totale de faune de Tamou. Nous avons ensuite couvert ensemble la zone

de la rive gauche du fleuve Niger (cantons de Kirtachi, de Birni N'gaouré et la réserve partielle de faune de Dosso).

La première zone, celle de la rive droite du fleuve Niger couvrant l'arrondissement de Say (cantons de Torodi, Say, Gueladio et Tamou) a été étudiée du 15 mai au 30 juin. Elle constitue, sur le plan de l'activité pastorale le plus grand foyer des transhumants de toute la zone d'étude.

La seconde zone qu'est la rive gauche du fleuve Niger couvrant les arrondissements de Kollo, Boboye, Gaya et Dosso, a été étudiée du 15 juillet au 10 août 2002 conjointement. Trop étendue, cette zone a été réduite à la zone périphérique immédiate représentée par la réserve partielle de faune de Dosso qui couvre une partie de ces arrondissements en incluant les cantons de Kirtachi et de Birni N'gaouré.

L'ensemble du travail consistait en des enquêtes auprès des différents acteurs et par la prise des coordonnées géographiques au GPS des axes de transhumance.

1.4.1 Enquêtes au niveau des éleveurs et des structures d'encadrement de l'élevage

Il s'agit pour nous de dresser un état de lieu quantitatif et spatialisé de la transhumance pendant la saison sèche. Les questionnaires s'adressent aux éleveurs d'une part et aux organismes qui ont trait à la transhumance de l'autre. Le but est de savoir les axes que les bergers empruntent pendant la saison sèche pour le départ en transhumance.

Les questionnaires s'inspirent largement du rapport sur la mission de programmation des recherches sur le pastoralisme et la transhumance en 2002.

Le travail de terrain a débuté le 15 mai 2002 alors que la plupart des éleveurs sont partis en transhumance au sud en direction du Bénin et du Burkina. Le départ en transhumance intervient dès le mois de janvier et se poursuit en mars et avril.

pourquoi notre enquête a été axée auprès des éleveurs propriétaires se trouvant sur les différents terroirs d'attache. Ces éleveurs propriétaires, sont généralement des personnes âgées car une tâche aussi difficile qu'est la transhumance est confiée aux plus jeunes bergers (généralement leurs fils, leurs neveux, leurs frères) ou tout simplement aux autres bergers.

Toutefois, cette situation n'a pas entamé la qualité des informations recueillies du moment où ces propriétaires sont tous des anciens transhumants et ils continuent de l'animer. Leurs décisions sont le plus souvent prises en compte.

Le questionnaire a été administré individuellement et en groupe. En groupe, le biais principal est la monopolisation du débat par l'autorité coutumière, le rouga ou le garso. Généralement leur propos n'est pas contesté. Le respect des personnes âgées (dottidjo) ou les autorités coutumières fait partie de la tradition peule.

Mais sur l'ensemble des questions, la plus pertinente est celle relative à l'effectif du troupeau en possession car le peul ne veut jamais parler du nombre de ses bêtes parce que pour lui pouvant engendrer une malédiction qui entraînera la mort de tous ses animaux. Malgré notre sensibilisation sur l'utilité du travail avant d'administrer le questionnaire, certains éleveurs se sont méfiés et ont refusé de répondre correctement à certaines de nos questions.

L'enquête vise plusieurs objectifs dont la reconstitution du parcours de la transhumance en 2002, les pratiques et stratégies des éleveurs (leur évolution dans le temps et dans l'espace), l'identification des ressources pastorales, les types de conflits(leur motif et leur mode de règlement), les contraintes de l'élevage transhumant.

Les questions ont porté également sur les services de l'Etat (services de l'élevage, de l'environnement, la COFO), les projets ruraux (PGRN, le PASEL, Energie Domestique) et les associations des éleveurs (AREN, FNEN).

de nos entretiens que ces organismes et associations ne maîtrisent pas totalement les pratiques de la transhumance dans la périphérie du parc du W. Par manque de temps, seuls les services de l'élevage (Say, Torodi), la COFO, l'AREN (Say) et le FNEN (Torodi) ont été enquêtés. Il s'agit d'obtenir des informations sur l'identité de l'organisme, la localisation des zones de départs et ou d'accueil, les postes d'élevage (information sur les CIT certificat international de la transhumance), les postes forestiers, les conflits, les parcs de vaccination.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery