WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etat des lieux quantitatif et spatialisé de la transhumance dans la zone périphérique d'influence du parc du W du Niger (Say, Kollo et Boboye)

( Télécharger le fichier original )
par Kabirou SOULEY
Université Abdou Moumouni de Niamey - Maà®trise de géographie 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4.1.6 Le parc du W du Niger et ses zones périphériques

Pour une meilleure gestion du parc, il a été créé plusieurs sous zones qui ont chacune un statut réglementaire différent :

La zone tampon correspondant à une bande large d'une quinzaine de kilomètres longeant la rivière Tapoa de la frontière nigéro/burkinabé au fleuve Niger.

Elle n'est définie par aucun texte juridique mais la réglementation de la Réserve et du parc y est appliquée formellement : aucune culture, aucun pâturage, aucune habitation n'est toléré hormis le village de Moli Haoussa (situé à l'entrée de cette zone tampon) et le village de la Tapoa (situé à la limite Nord du Parc sur la rivière Tapoa) qui abrite l'administration forestière chargée de la surveillance du parc.

La Réserve Totale de Faune de Tamou d'une superficie de 140.000 hectares, est créée huit ans après le parc notamment le 8 août 1962 dans le but d'améliorer la protection du Parc du W. Malgré, son statut de réserve cette zone est actuellement densément peuplée. Elle abrite plusieurs villages (Tamou, Alambaré, Tchoura, Leledji). Cette pression démographique s'accompagne de l'extension des activités humaines en direction du Parc. Initialement, cette Réserve bénéficiait d'une réglementation reposant sur :

- permis de visite obligatoire,

- tout acte de chasse ou de capture est formellement interdit,

- toutes construction des nouvelles habitations ou campement, le défrichement des nouvelles terres, la coupe d'arbres et la pêche sont également interdites,

- il n'est toléré que quelques cueillettes et le ramassage de bois morts. De nos jours, ces textes ne sont pas appliqués face la pression démographique croissante, induisant à son tour une pression agricole et pastorale sans précédent. Au cours de nos investigations sur le terrain, il a été noté la présence massive des éleveurs pratiquant le pâturage dans cette réserve (Pemboi) d'une part et d'autre part les alentours du village de Tamou sont soumis à un défrichement intense (les arbres sont coupés et brûlés) pour la création des nouvelles terres de cultures.

La zone d'Aïnoma correspondant à la partie nord est de la Réserve Totale de Faune de Tamou soit 64.000 hectares, est créée en 1976 par les autorités nigériennes pour solutionner le problème de terres de migrants (en majorité des djermas) venus des régions septentrionales du département de Tillabéry, secoués par la sécheresse de 1984. Ces migrants agriculteurs sont venus s'ajouter aux pasteurs peuls qui y vivaient déjà. Cette cohabitation, a fait de cette zone un noyau des tensions foncières. Cette situation se traduit par une pression de plus en plus forte sur les ressources du parc.

La Réserve Partielle de Faune de Dosso Sur la rive gauche du fleuve Niger : elle fut créée en 1962, et couvre une superficie de 306.000 hectares allant de Kirtachi au nord et Gaya au sud. Dans cette zone aucune réglementation n'est appliquée, parce que les paysans défrichent à leur gré les terres. C'est aussi une zone de tension entre agriculteurs et éleveurs, du fait des champs pièges qui entourent

les points d'eau (le cas de Fetto Gaba Gaba à Sambéra) ou alors ce sont les aires de pâturages qui disparaissent complètement.

Le plateau de Kouré d'une superficie de 5.000ha, servant de refuge aux dernières espèces de Girafes, qui est désormais prise en compte par le programme ECOPAS pour une meilleure protection.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard