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Parcs à  karité (Vitellaria paradoxa) (Gaertn. c. f. ) (Sapotaceae) au Bénin: importance socio-culturelle, caractérisations morphologique, structurale et régénération naturelle

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par Paul Césaire GNANGLE
Université d'Abomey-Calavi (Bénin) - DEA en aménagement et gestion des ressources naturelles (agroforesterie) 2005
  

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2.3 Dégradation des Ressources Naturelles

Le sommet de la terre de Rio a insisté que « c'est urgent d'arrêter la dégradation des terres et de lancer un programme de réhabilitation et de conservation dans les régions les plus vulnérables et les plus affectés (AGENDA 21, 2001); actuellement, la dégradation des terres et des forêts constitue un sérieux problème des décennies passées.

La déforestation est un phénomène répandu. Durant les années 1980, 4 millions d'hectares de forêts sont perdus chaque année en Asie et au Pacifique. Au même moment l'Afrique perdait 47 millions de forêt l'équivalent de la superficie du Sénégal. Seulement au cours de la période 1990 - 2005, le taux annuel de déforestation en Afrique est estimé à 0,7%, une légère diminution par rapport à la période 1980 - 90 soit 0,9%. Les taux les plus élevés sont rencontrés dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest. Les pertes sont énormes en Ouganda, où le taux des pertes de la forêt et des régions boisées est estimé à 45% du total des terres en 1990 dont 7,7% pour 1995 (FAO, 1999). La destruction de la forêt, donc la dégradation des terres est le principal résultat de la culture itinérante sur brûlis. Cet état de chose montre l'importance que l'Etat béninois et les pouvoirs publics doivent accorder aux parcs à karité du fait de leur importance dans la conservation des terres et la biodiversité.

2.4 Taxonomie et noms usuels de l'espèce

L'espèce a été décrite pour la première fois par Ibn BATOUTA en 1356. Le plus ancien spécimen

botanique de Vitellaria connu est apparemment celui collecté le 26 mai 1797 près d'une localité appelée Tambacounda (13° 00'N, 11°30'W) en Afrique de l'Ouest par MUNGO PARK un célèbre explorateur. Le karité comme le Madhuca d'Asie font partie de la famille des Sapoteae (aujourd'hui Sapotaceae) mais appartenant à différentes tribus.

Le karité a connu une longue histoire du point de vue de la nomenclature. Plusieurs auteurs DON (1838); CANDOLLE (1844); KOTSCHY (1865); PIERRE (1884); BAKER (1895); ENGLER (1904); CHEVALIER (1907); CHEVALIER (1943); CHEVALIER (1948); HEMSLEY (1961); HEPPER (1962) ont abordé la synonymie du karité. Parmi ces auteurs Georges DON fut le premier en 1838 à attribuer un nom à l'espèce à partir des travaux de MUNGO PARK avec illustration (`Mackenzie sculp') (Figure 4).

THEODORE KOTSCHY en 1865 pour distinguer le karité des autres plantes de la famille des Sapotaceae attribua au karité le nom Butyrospermum après une description du matériel floral (KNOBLECHER 61) collecté en 1860 par Révérend KNOBLECHER a GONDOKORO sur le Nil blanc au sud du Soudan. Au total, plusieurs synonymies ont été proposées par différents auteurs: Bassia parkii, Luuma paradoxa, Butyrospermum parkii, Butyropermum niloticum, Mimusops pachyclada, Mimussops capitata, Butyrospermum mangifolium. Cette tortueuse recherche sur le nom scientifique du karité a confirmé celui proposé par MUNGO PARK car la différentiation entre les populations de l'Afrique de l'Ouest et celles de l'Afrique de l'Est n'était pas facile à l'époque. Ainsi, les changements intervenus dans le Code International de la nomenclature botanique (GREUTER et al., 1994) a donné l'opportunité de clarifier les issues des sous espèces (HALL & HINDLE, 1995 ; In: HALL, 1996). HEPPER en 1962 a indiqué que le spécimen appelé Butyrospermum parkii était Vitellaria paradoxa sous espèce de l'Afrique de l'Ouest et Vitellaria nilotica sous espèce retrouvée en Afrique de l'Est. Vitellaria paradoxa est assez polymorphe (BONKOUNGOU, 1987). Le Mémento de l'Agronome Ed. 2002 cité par CIRAD, 2002, distingue classiquement trois formes: mangiflora, poissoni et nilotica.

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