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Problématique de manque d'eau potable dans la ville de Bukavu

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par Yves CIRHUZA KASOLE
Institut supérieur de développement rural Bukavu (ISDR) - Graduat 2009
  

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s Conclusion partielle

Notre travail est intitulé « problématique de la carence d'eau potable dans la ville de Bukavu cas du quartier Cimpunda ».

Avant d'aborder ce chapitre au cours duquel nous avions analysé le problème et interprété le résultat d'enquête menée dans notre étude sur la carence d'eau potable dans le quartier Cimpunda, nous avons introduit ce travail par problématique et l'étude monographique du quartier Cimpunda.

Quelques méthodes et techniques nous ont été utiles dans la récolte des données. Il s'agissait de : la méthode historique, la méthode comparative, la méthode descriptive, la technique d'analyse documentaire, l'interview, l'observation et l'échantillonnage.

L'univers sur laquelle a porté notre échantillon était constituée de 150 habitants du quartier Cimpunda dont 26 hommes soit 17,4%, 62 femmes soit 41,3%, 23 garçons soit 15,3% ainsi que 39 filles soit 20%.

Après enquête, nos hypothèses ont été vérifiées de la manière ci-après :

- 30% de nos enquêtés soutiennent que la sensibilisation sur les techniques culturales et la conscientisation de la population sur l'exploitation rationnelle des ressources naturelles en tenant compte de la capacité de charge pallieraient à cette carence d'eau potable.

- 70% de nos interviewés ont relevé que l'aménagement d'une addiction d'eau potable dans le quartier Cimpunda et la modernisation de tuyauterie de la Regideso constitueraient une solution durable à ce problème.

S'agissant de la période pendant laquelle l'eau est si rare dans le quartier Cimpunda, 75,3% de nos enquêtés disent que c'est pendant les mois de juillet, août et septembre soit 113 habitants sur 150 interrogés alors que 24,7% soit 37 personnes affirment que la période la plus sensible est celle d'avril jusqu'au juin.

Les causes de cette carence d'eau potable sont nombreuses. Citons en la construction anarchique, le déboisement, le détournement de l'eau au tour de la rivière Murhundu et le vieillissement des tuyaux de la Regideso.

Quant aux conséquences, la population de Cimpunda reste in anime que le coût élevé d'eau se présente avec grande acuité. 30% de cette population soit 20 habitants sur 150 interrogés l'affirment, les maladies 38% le soutiennent.

En vue de chercher à remédier à cette situation désastreuse, nous proposons une piste de solution au chapitre suivant, qui porte sur le projet d'une addiction d'eau potable dans le quartier Cimpunda.

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