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Carence d'eau potable dans la ville de Bukavu

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par BAGSON BALAGIZI JEAN PAUL
Institut supérieur de développement rural Bukavu (ISDR) - Gradué 2010
  

Disponible en mode multipage

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SIGLES ET ABREVIATIONS

A.G : Assemblée Générale

CICR : Comité International de la Croix Rouge

CT : Chef des Travaux

C.à.d : C'est-à-dire

% : Pourcentage

CHAP : Chapitre

FC : Franc Congolais

ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

OMS: Organisation Mondiale de la Santé

US: Dollars américains

TDR: Technicien en Développement Rural

DRC: République Démocratique du Congo

PNUD: Programme des nations unies pour le développement

TFC: Travail de Fin de Cycle

PT: Prix Total

PU: Prix Total

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1 PROBLEMETIQUE

L'eau c'est la chose la plus rependue et offerte au choix de l'individu. Aucune autre des décisions qui affectent les relations de l'homme avec son milieu naturel n'est aussi simple, répétée universelle et indépendante1(*).

Nul n'ignore en effet, que faute d'un approvisionnement en eau potable dans le milieu, la santé de la population, facteur clé pour le développement économique en est affectée.

En revanche pour les populations des villes du tiers monde à l'instar de celle de la ville de Bukavu, la problématique de manque d'eau potable est particulièrement aigue et constitue par surcroît une des causes du taux de mortalité élevé.

Cet aspect regrettable de chose est décrié par M.GENTILINE et B. DELFO en ces termes : «  deux tiers des habitants des pays en voie de développement soit plus d'un milliard d'hommes n'ont pas accès à l'eau potable.».2(*)

Le sommet de Dakar (1995) a fixé comme objectif pour 1995 d'augmenter l'accès à une eau potable et aux infrastructures d'assainissement de manière à réduire fossé entre la situation de 1990 et l'accès universel attendu pour l'an 2000.3(*)

En ce qui concerne les normes internationales, une eau d'alimentation doit être limpide, fraîche, exemptée des substances toxiques. Toute eau de consommation qu'elle soit traitée ou non, ne doit en aucun cas contenir des germes d'origine fécale. L'un des principes retenus par l'OMS est le suivant : « la qualité de l'eau potable ne doit jamais mettre en danger la santé des usagés ou consommateurs ».

Au niveau national, plus particulièrement au Sud Kivu, la problématique de manque d'eau potable reste un problème majeur dans le milieu, cependant, ces dernières décennies une carence en eau se fait remarquer dans le quartier Cimpunda surtout en saison sèche. Ceci se justifie par multiples raisons :

- en amont : c'est-à-dire dans les milieux ruraux Régideso Murhundu, les raisons sont d'ordre écologiques, la coupe abusive des arbres, détournement eaux au tour de la rivière murhundu, les feux de brousse pratiqué par les paysans.

- En aval c'est-à-dire dans la ville de Bukavu, construction anarchique, le vieillissement des tuyaux de la Régideso. Ce qui justifie le manque d'eau potable dans le quartier Cimpunda.

On constate que les sources ne sont pas captées avec un impact négatif sur la population, car on ne peut prétendre atteindre un développement dans un milieu où ses habitants ne consomment pas une eau potable. Dans le quartier Cimpunda, le problème d'eau potable se pose avec acuité parce que les filles, les mamans et les garçons font de longues distances pour s'approvisionner en eau potable.

On considère qu'une personne a accès facile à une eau de boisson dans 15 minutes au moins à une distance de moins de 100 mètres de logement ou encore, lorsqu'elle dispose de cette eau sur place même pour éviter tout désagrément en matière de santé toute société ou mieux tout Etat responsable, doit fournir de l'eau potable à ses habitants pour améliorer la santé de ceux-ci et contribuer au progrès socio sanitaire.

Face à cette situation, il se dégage en nous la question de savoir : ce qu'on peut faire pour remédier à ce problème qui est un obstacle à l'épanouissement socio sanitaire de la population du quartier Cimpunda.

0.2. Hypothèse

P. RONSERE, l'hypothèse est une proposition de réponse aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.

Les activités agricoles et l'exploitation exercées sur le bois par la plupart des paysans (85%) ne permettent plus à la Régideso de subvenir aux différents besoins socio-économiques, élémentaires tels que la production suffisante en qualité et en quantité de l'eau potable. Les populations riveraines ne sont pas sensibilisées et conscientisées sur les conséquences négatives de leurs activités. Parmi les facteurs jouant sur l'équilibre de l'environnement du site de la Régideso Murhundu, nous pouvons citer :

- les mauvaises pratiques agricoles

- l'exploitation abusive du bois

La sensibilisation sur les techniques culturales et la conscientisation sur l'exploitation rationnelle des ressources naturelles en tenant compte de la capacité de charge de l'environnement peuvent améliorer les comportements des populations riveraines sur la gestion adéquate de ce site en saison sèche. Mais dans l'entre temps, pour palier à ce problème de manque d'eau potable en saison sèche à Cimpunda, nous estimons qu'une adduction d'eau potable permettrait une solution locale et durable. Si elle sera bien protégée.

METHODOLOGIE

0.3.1 Méthodes

Nous retenons avec Claude JAVEAU (1976) qu'une « méthode est essentiellement une démarche intellectuelle qui vise d'un côté à établir rigoureusement un objet de science et de l'autre côté à mener le raisonnement portant sur cet objet de la manière la plus rigoureuse possible »

La réalisation de ce travail est le fruit des méthodes ci-dessous.

0.3.1.1. Méthode historique

Elle nous a permis d'interroger l'histoire pour bien appréhender les problèmes du dessèchement de la rivière Murhundu et le manque d'eau potable en saison sèche à Cimpunda. Elle nous a permis d'appréhender la genèse du manque d'eau dans ce quartier et son évolution dans le temps.

0.3.1.2 méthode comparative

Elle nous a permis de comparer la situation ancienne à celle d'aujourd'hui afin de remonter les stratégies susceptibles de conduire à l'amélioration. Nous avons comparé pour la même saison Cimpunda à d'autres quartiers de la ville.

0.3.1.3 méthode descriptive

Elle nous a permis de décrire la ville de Bukavu et du quartier Cimpunda sur tous ses aspects en instant sur l'impact de l'eau.

Il nous a été impérieux de décrire aussi la corvée de l'eau à Cimpunda pendant la saison sèche.

0.3.2 Techniques

Etant des outils au service des méthodes, nous avons fait usage des techniques :

0.3.2.1 analyse documentaire

Pour compéter et bien structurer les informations recueillies, nous nous sommes servi de certains documents, notamment les ouvrages spécialisés, les rapports, les travaux de fin de cycle, les mémoires etc.

0.3.2.2 l'interview

Nous a aidé à savoir ce que pensent la population à travers un échange verbal sur base d'un guide d'interview.

Nous avons pris le soin de noter le plus fidèlement possible leurs déclarations et leurs impressions.

0.3.2.3 observation

Nous avons vu ce que représentent les sacrifices de l'eau en saison sèche. Nous avons parcouru tout Cimpunda voir comment la population souffre du manque d'eau..

0.3.2.4 échantillonnage

C'est un procédé par lequel passe un chercheur pour bien mener son étude à condition qu'il respecte toutes les caractéristiques objectives et présente dans son échantillon en vue de vérifier si les sujets interrogés existent réellement dans l'univers choisi.

0.4. Choix et intérêt du sujet.

0.4.1 Choix du sujet

Le choix de ce sujet a été motivé par le souci de réduire les accidents, les violences et les maladies qui deviennent de plus en plus remarquables lorsqu'il faut un déplacement 300 à 700m de marches pour la recherche de l'eau. Cette eau a une incidence sur l'emploi de temps de la ménagère. en plus, les infrastructures d'eau de la Régideso existantes ne sont plus en mesure de couvrir les besoins en eau potables d'une population toujours galopante.

En effet, l'absence, si pas l'insuffisance en eau potable est devenue une préoccupation majeure dans la ville et ses périphéries.

0.4.2. Intérêt du sujet

Nous avons été guidé par l'intérêt personnel ou le subjectif. Après avoir vécu pendant plus d'une décennie, nous avons été témoins des difficultés que connaissent certains quartiers dans l'approvisionnement en eau potable. Etant technicien de développement, nous aurions tort en cette qualité, à garder silence et l'oeil fermés vis-à-vis de ce fléau qui, pourtant mérite d'être étudié afin d'apporter une contribution minime soit-elle sur ce processus de développement socio sanitaire de la ville et du quartier de Cimpunda tout entier.

L'on pourrait alors poser la question de savoir quel intérêt présente une telle recherche.

Le cas précis de Bukavu nous intéresse, non pas que nous sommes pionnier dans le domaine de recherche socio sanitaire mais que bon nombre de nos prédécesseurs ont eu chacun à étudier les problèmes de l'eau sous un angle sectoriel, étudié les sources dans quelques quartier de la ville.

Pour nous, nous avons voulu d'abord compléter les recherches antérieurs en suite faire une étude globalisante des faits, des problèmes que les citadins connaissent en matière d'approvisionnement en eau potable, dégager les causes qui ont conduit à cette situation et ainsi chercher à expliquer les incidences de ce fléau d'eau sur la santé de la population.

0.5. Délimitation du travail

0.5.1 Délimitation spatiale

Dans l'espace, cette recherche couvre l'ensemble du quartier Cimpunda dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu. Ce quartier est limité :

- au nord : par le quartier Nyakaliba

-au sud : par le quartier Mosala

- à l'Est : par le quartier Kasali

- à l'Ouest : par la cellule Kajangu et le quartier Kasha..

0.5.2 Délimitation temporelle

Nous avons tenu compte de l'année 2006 jusqu'en 2010, soit cinq ans. Notre travail se focalise sur le quartier Cimpunda dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu.

0.6 Présentation sommaire du travail

Le présent travail comporte quatre chapitres hormis l'introduction et la conclusion.

Le premier chapitre porte sur l'étude monographique du quartier Cimpunda,

Le deuxième chapitre concerne la littérature sur l'eau et ses problèmes en milieux urbains surtout du tiers monde..

Le troisième chapitre porte sur l'analyse et l'interprétation des résultats d'enquête

Le quatrième chapitre relate le projet d'une adduction d'eau potable dans le quartier Cimpunda.

0.7 Difficultés rencontrées.

Au cours de notre étude, nous nous sommes heurté à plusieurs difficultés parmi lesquelles :

Ø La non disponibilité de certains ouvrages indispensables à notre étude ;

Ø La réticence de certains enquêtés à nous livrer leurs informations ;

Ø La coupure intempestive du courant électrique au moment de la saisie de ce présent ouvrage.

CHAPITRE I : ETUDE MONOGRAPHIQUE DU QUARTIER CIMPUNDA

I.1 Présentation du quartier Cimpunda

Le quartier Cimpunda est le troisième parmi les quartiers qui composent la commune de Kadutu, ville de Bukavu. Il a été créé aux termes de la loin° 77-028 du 19/11/1977 modifié par l'ordonnance loi n°82-006 du 25 février 1982.

Le quartier Cimpunda compte 23689 âmes et est subdivisé en trois cellules et huit avenues respectives : ces cellules sont : sake, nyamulagira et elila.

Les avenues sont : tubimbi et lugulu : dans la cellule sake, il y a burhende, ONL, camp mbao, dans la cellule nyamulagira, il ya kaloba et mahenge en cellule elila.

· Subdivision administrative

Le quartier Cimpunda est subdivisé en cellules et ces dernières en avenues. Il est dirigé par le chef de quartier assisté des chefs des cellules et d'avenues.

Tableau n°1 subdivision administrative.

QUARTIER

CELLULES

AVENUES

Cimpunda

1. Nyamulagira

- Burhende

- Camp mbao

- ONL

2. Elila

- kakoba

- mahenge

- makasi (maendeleo)

3.Sake

- tubimbi

- lugulu

Source : bureau chef de quartier Cimpunda, 2006

I.1.1 situation géographique

Le quartier Cimpundaest situé dans la commune de Kadutu ville de bukavu. Il est limité  au :

- nord : par le quartier kalere (cellule Nyakaliba)

- sud : par le quartier mosala

- à l'est : par le quartier kasali

- à l'ouest : par le quartier lumububa (cellule kajangu) et le quartier kasha (cellule de Ciriri).

I.1.2 relief et climat

a).relief

Comme toute la commune de kadutu, le quartier Cimpunda a un rélief accidenté surplombant la rivière Kawa. Le point le plus bas se situe à 1512m d'altitude, le point le plus haut se situe à 1625m. la dénivellation y est donc de 16m sur une distance de moins de 16m sur une distance de moins de 2 km.4(*)ainsi le relief se présente sous forme d'escaliers laissant apparaître une succession d'étendues plus ou moins planes entreles plateaux.

b).climat

Chimpunda a un même climat que celui de la commune de Kadutu dans laquelle il se trouve. Il s'agit du climat tropical humide, tempéré d'altitude. Celui-ci connaît une température moyenne de 20°C, la température minimale est de 14°C ne dépassant jamais 27°C, les pluies sont fréquentes et s'échelonnent au mois de janvier, mars, avril, mai, septembre, octobre, août d'où l'efficacité de problèmes de chaleurs, grippe etc. du courant de ces mois cité, s'observe.5(*)

I.1.3. les sols, la végétation et hydrographie

a).les sols

Le quartier Cimpunda possède un sol argileux de couleur rouge résultat de l'altération des tractus et basaltes, la couche humifère est totalement absente par conséquent les sols sont devenus compacts et endommagent l'étendue de ce quartier, entre autres mosala, kasali. A kadutu s'observe particulièrement et presque chaque année des effets pervers des érosions et des éboulements ou glissement des terrains suite à ces dérisions. Il apparaît des fuites des sources d'eau qui semblent être potables à la population qui l'utilise en ignorant que ce soit de fuites d'eau des toilettes déjà filtrées, et dont se sert cette population comme l'eau à boire. D'où apparition des maladies d'origine hydrique dans cette partie de la commune de Kadutu.

b).la végétation

Le quartier Cimpunda devrait être couvert d'une végétation forestière. Jadis, cette dernière existait mais aujourd'hui elle est entrain de disparaître suite à l'action de l'homme exercée sur l'environnement : déboisement incontrôlé, construction anarchique des maisons, divagations des chèvres et porcs,...

Avec cette disparut ion forestière on assiste à une perturbation climatique causant ainsi le changement ou la transformation de l'oxygène en carbone nuisible sur la santé environnementale. La végétation actuelle du quartier Cimpunda est presque inexistante vu l'agglomération de la population et l'égorgement de maisons dans des endroits impropres à la consommation.

I.2. Aspect démographique

I.2.1 Population

Nous référant aux résultats du recensement du deuxième trimestre 2002 disponible au bureau de l'Etat civil du quartier, la population de Cimpunda était 17769 habitants répartis sur une superficie de 1.990 79220 m2. dans ce quartier cohabitent plusieurs tribus autochtones (Shi, Rega, Bembe, Nande, Tembo) ainsi que quelques étrangers. (burundais, rwandais et même les occidentaux).

Tableau n°2 tableau de recensement de la population pour le premier trimestre 2006.

CELLULES

EFECTIF POPULATION CONGOLAIES

EFFECTIF POPULATION ETRANGERE

Avenues

Hommes

Femmes

G

F

T

H

F

G

F

T

NYAMULAGIRA

Burhende

444

522

765

1063

2794

-

-

-

-

-

ONL

265

406

597

846

2114

-

-

-

-

-

Camp mbao

283

377

685

806

2151

-

4

-

-

4

Total

992

1305

2047

2715

7059

-

4

-

-

4

ELILA

Kakoba

424

413

894

974

2705

1

2

-

-

3

Mahenge

852

885

1068

1239

2705

-

1

-

-

1

Makasi

600

571

820

916

4044

-

2

-

-

2

Total

1876

1869

2782

3129

2907

1

5

-

-

6

SAKE

Tubimbi

934

987

1993

14477

9656

5

11

5

1

22

Lugulu

429

445

663

754

4658

-

-

-

-

-

Total

1360

1432

1956

2201

2291

5

11

5

1

22

Total général

4228

4606

6785

8045

23664

6

20

5

1

 

Source : bureau de l'Etat civil rapport annuel du quartier Cimpunda 1er trimestre.

I.2.2 confessions relieuses

Tableau n°3 population totale

CELLULES

EFFECTIF DE LA POPULATION CONGOLAISE

Avenues

H

F

G

F

TH

TF

TG

NYAMULAGIRA

Burhende

444

522

765

1063

1209

1585

2794

ONL

265

406

597

846

862

1252

2114

Camp mbao

283

381

685

806

968

1187

2155

Total

992

1309

2047

2715

3039

4024

7063

ELILA

Kakoba

425

415

894

974

1319

1389

2708

mahenge

852

886

1068

1239

1920

2125

4045

Makasi

600

573

820

916

1420

1489

2909

total

1877

1874

2782

3129

4659

5003

9662

SAKE

Tubimbi

986

998

1298

1448

2234

2446

4680

Lugulu

429

445

663

754

1092

1199

2291

Total

1360

1443

1961

2202

3326

3645

6971

Total général

4234

4626

6790

8046

1124

12672

23696s

I.2.3. aspect socioculturel

I.2.3.1 situation familiale

La population de cimpunda est répartie en familles, unité sociale de vie et consommation. Chacun d'entre elles comprend un seulement les parents et les enfants mais aussi les grands parents, les oncles, cousins etc.

Elle constitue un système parental une dynamique incontestée de solidarité. La taille moyenne des membres d'une famille restreinte est de sept personnes.

L'augmentation des enfants dans une famille estimée à avoir plus de dix enfants fait pression à la dégradation de la santé environnementale, en ce sens que la maison avoisinante de l'autre se gêne de l'éruption de matières fécales dégagées par les enfants de cette maison dont ces derniers après avoir été évacuées dans leurs parcelles jetées dans les collecteurs et constitue une bombe en éruption pour la pollution environnementale et la santé environnementale.

I.2.3.2 la situation sanitaire

Sur une popultation de 17 769 habitants répartie sur une superficie de 1 990 792,20m2, le quartier cimpunda compte deux centres de santé à savoir : le centre de santé Maendeleo de cimpunda et le centre de santé Monseigneur Mulindwa dans la cellule de Nyamulagira, onze pharmacies et trois postes de santé. Le tableau ci-dessous illustre la réalité des maladies qui surgissent dans le milieu. Ces infrastructures sont suffisantes par rapport aux normes sanitaires en RDC.

Tableau n°4 situation épidémiologique du quartier Cimpunda.

maladies

O à 11 mois

12 à 59 mois

5 à 15 ans

>15ans

total

C

D

C

D

C

D

C

D

C

D

Choléra

22

0

95

1

115

0

119

1

351

2

Diarrhée sanglante

14

0

41

0

29

0

71

0

155

0

Amibiase

467

0

858

0

21

0

775

0

2215

0

verminose

108

0

144

0

303

0

360

0

885

0

Source : rapport sur la morbidité annuelle : bureau central de zone de santé de Kadutu 2007 (BCZ)

I.2.3.3 l'éducation

Le quartier cimpunda compte six établissements d'enseignement assurant la formation intellectuelle à la jeunesse de Cimpunda. La cellule de Sake n'a pas échappé au soutien apporté par certains organismes internationaux en vue d'aider et d'encadrer certains enfants du quartier cimpunda.

Quelque fois, on n'est pas à mesure d'encadrer tous ces enfants, à présenter au maximum l'éducation dans le quartier cimpunda. L'association AMADELFEA essaie d'encadrer les jeunes désoeuvrés afin de les récupérer dans les métiers.

Tableau n°5 répartition des écoles à cimpunda.

écoles

Conventionnées catholiques

Conventionnées protestantes

Non conventionnées

privées

maternelles

effectifs

3

0

2

4

2

Source : nos enquêtes sur le terrain, novembre 2010

Etant donné que notre champ d'action répond à une dimension qui n'est pas assez grande, le nombre d'écoles est très minime.

I.2.3.4. les loisirs

Le football constitue le moyen de distraction le plus pratiqué par la jeunesse de cimpunda. Outre le football d'autres activités sont organisées comme les théâtres, le cinéma, concerts musicaux etc.

Différentes activités facilitent aux jeunes de s'épanouir sur le plan physique et intellectuel. Pour le football, le terrain de communément appelé FUNU pris comme lieu de sport (football), le loisir le plus préféré sont les maisons de ciné vidéo et qui impliqués dan toutes des activités sont parfois des personnes (individus et quelques fois les confessions religieuses comme par exemple la paroisse de Cimpunda. En dehors des personnes vivantes avec handicap, tout le monde est impliqué dans toutes ces organisations.

I.2.3.5 confessions religieuses

S'agissant de la religion, le quartier cimpunda compte une population dont la majorité est croyant dont la grande partie est catholique (65%) suivis des protestants présentant un pourcentage véritablement minime de 30% des fidèles.

Non loin de ce qui vient d'être énuméré, nous retrouvons aussi d'autres religions dans le quartier cimpunda qui sont minoritaire constituent de témoins de Jéhovah, de douze apôtres, ainsi que de musulmans. Les églises jouent un rôle important dans le développement ainsi que l'épanouissement des populations avec certaines initiatives de promotion socio-économique.

I.2.3 6 L'habitat

Le quartier cipunda seul a un registre dans lequel chaque avenue est présentée. Dans ce dernier on y trouve le numéro de chaque maison pour son identification. Dans les avenues on construit trois sortes de maison à savoir :

- les maisons semi durables

- les maisons durables.

- Ces maisons sont habitées soit par des propriétaires, soit par des locataires. La construction de maison est conditionnée par l'autorisation de construction et cela concerne uniquement les maisons en semi durable. Pour les maisons en matériaux durables et pisées, il faudra avoir l'autorisation de bâtir qui est délivrée par le gouverneur de province, la précédente est délivrée par le bourgmestre de la commune. Avant de livrer à l'intéressé l'autorisation de bâtir, il faut qu'il dispose d'abord du document de base entre autre « contrat de location » ou attestation de propriété à caractère résidentiel ou commercial.

L'acquisition de la parcelle se fait de deux manières.

- l'achat de la parcelle au près d'une autre personne

- soit l'état attribue la parcelle à travers un contrat de location, en introduisant une demande de terre. La maison sera déclarée terminée d'être construite lorsque l'Etat déclarera que la maison soit le lieu d'habitation et cela seulement pour les maisons en matériaux durables.

En cas d'achat soit de la parcelle, soit de la maison dans le quartier une demande de terre est agrée par l'Etat en envoyant sur terrain des enquêteurs pour s'enquérir de l'état de lieu à travers un PV de construction, de bornage de travaux et suivi de contrat de location.

I.2.3 7 Aspect économique du milieu

Le commerce est l'une des activités génératrices de revenu à Cimpunda. Les activités commerciales se déroulement souvent le long des routes pour attirer la clientèle et cela s'explique par le fait qu'il y a un nombre insuffisant de marché.

A part les dépôts, moulins, restaurants, et quelques boutiques et kiosques qui fonctionnent dans le formel, les autres activités fonctionnent dans l'informel. La fixation du prix dépend du taux d'échange de la monnaie locale par rapport au dollar.

ableau n°6 activités commerciales à cipunda.

activités

boutiques

bars

dépôts

étagères

moulins

restaurants

marchés

cambustres

effectifs

25

18

12

268

26

16

4

30

Source : rapport du bureau économique des affaires économiques dans la commune de Kadutu.

I.2.3.8 L'agriculture

Faute d'espace cultivable suite à la concentration de la population d'une part et d'autre part le relief et le sol qui ne supporte pas l'érosion. L'agriculture est quasi inexistante à cimpunda. Mais compte tenu de la conjoncture actuelle, cette activité est pratiquée dans certaines cellules comme Nymulagira, Elila, et les cultures les plus pratiquées sont le manioc, le haricot et la patate douce. L'agriculture pratiquée sur de terrains accidentés est le principal facteur de l'érosion qui bouche les collecteurs par le sol et les débris.

I.2.3.9 L'élevage

En ce qui concerne l'élevage, il est de type familial. Les animaux élevés sont : la poule, la chèvre, le lapin etc.

Cet élevage est moins prospère et rentable. Cela est dû au fait que les techniques d'élevage sont moins exploitées.

Les différents ménages se forcent d'élever certains oiseaux de basse-cour.

Ces derniers sont victimes de problèmes et des maladies qui ravagent leurs animaux par manque de médicaments et de vaccins pour leurs entretiens. Certains animaux d'élevage contribuent à leur manière au bouchage des collecteurs par exemple les porcs qui y cherchent leurs aliments et les vaches et chèvres qui broutent les herbes et remuent le sol par leurs sabots.

I.2.3.10 transport et communication

L'état défectueux de la route et l'absence d'attraction est autant des facteurs qui mettent en péril le transport à Cimpunda mais malgré cet état, la route continue à être utilisée et à travers elle ce quartier est approvisionné en denrées alimentaires comme le manioc et la bière, etc.

La communication à cimpunda est effective pour la population de cimpunda., cela grâce à multiplicité de petites maisons appelées « shop » ou l'on s'approvisionne en cartes prépayées de téléphone portable. L'érosion et la détérioration des routes contribuent aussi au bourrage des collecteurs car le phénomène de lessivage aggravé par le passage régulier des véhicules érodent les routes, bouches les caniveaux et c

CHAP II. LITTERATURE SUR L'EAU ET SES PROBLEMES EN MILIEU URBAIN

II.1. définition des concepts

Approvisionnement

Ce terme dérive du verbe approvisionner qui signifie fournir de provisions, de choses nécessaires. Nous utilisons ce terme pour désigner la façon dont se procure l'eau et tout ce qui s'y rapporte : endroit, récipient certains auteurs utilisent l'expression `alimentation en eau » à la place d'approvisionnement en eau.

Aménagement

C'est l'action d'aménager, c'est-à-dire de transformer en vue de rendre plus confortable. L'aménagement englobe donc toutes les modifications apportées à une source en vue de le protéger et de rendre aisés le puisage, la lessive.

Le captage

C'est l'action d'intercepter l'eau d'une source, de la canaliser dans un endroit. Le captage vise la protection de la source à son point d'émergence. Dans le langage courant, les termes captage et aménagement sont utilisés de manière interchangeable. Le concept d'aménagement est plus large de compréhension que celui de captage. Habituellement, l'idée d'aménagement sous entend celle de captage.

C'est dans ce sens que l'expression aménagement de source doit être entendue dans notre travail (captage et aménagement incorporé).

Source

Le terme source dérive du verbe sourdre qui veut dire sortir de terre, en parlant de l'eau, d'un liquide quelconque.

L'eau, d'infiltration revient au jour sous forme de source lorsque la couche imperméable sur laquelle elle coule, affleure à l'aire libre, généralement à flanc de colline. La source désigne donc le point d'émergence à la surface du sol de l'eau emmagasinée à l'intérieure.

II.2 ANALYSE (PHYSIQUE, CHIMIQUE ET BACTERIOLOGIQUE) DE L'EAU.

II.2.1. Qualité de l'eau

L'apparence ou tout simplement le goût de l'eau ne suffisent pas à établir sa potabilité. Il importe donc de soumettre une eau suspecte ou une eau provenant d'une source à des examens de laboratoire dont le but est de :

Ø déterminer les caractéristiques de l'eau brut afin de pourvoir décider si oui ou non un traitement doit être appliqué et quel type de traitement

Ø vérifier l'efficacité du traitement et de maintenir l'état de potabilité del'eau

Ø pour les besoins domestiques, les analyses del'eau sont classées comme suit :

II.2.2. Analyse physique

Pour déterminer la température, l'odeur, la saveur, la couleur, la turbidité, les odeurs, les goûts et la couleur proviennent de la décomposition des matières organiques, des gaz dissous, des sols et des produits chimiques. Une couleur peut provenir de la croissance excessive des algues, la couleur de l'eau n'est généralement pas nuisible mais peut donner lieu à des objections peut aboutir à une abstention de la part des utilisateurs.

Une eau fortement teintée nécessite un traitement. La turbidité est la présence des substances en suspension dans l'eau. L'eau est troublée et inacceptable sur le plan esthétique. La turbidité  peut indiquer la contamination. Il faut donc passer aux analyses avant toute consommation.

II.2.3. analyse chimique

Le but est déterminé les qualités de substances chiques se trouvent dans l'eau. Les principales substances recherchées sont : le manganèse, le cuivre, le magnésium, le fer, le zinc, le chlore, le sulfate, les nitrate, le nitrite. Et dans certaines mesures le plomb, l'arsenic, le cyanure... la composition chimique de l'eau diffère d'une région à une autre. Raison pour laquelle certains degrés d'uniformité dans leurs méthodes d'analyse ainsi que dans les modes d'expression des résultats d'une part et d'autre part, l'OMS a mis, par le biais de spécialistes, des directives internationales mais avec deux limites d'appréciation.

II.2. L'eau c'est la vie », la vie c'est l'échange

L'eau probablement l'élément le plus caractéristique du monde vinvant, une réflexion sur le rôle de l'eau dans la vie semble donc nécessaire. Tout d'abord c'est un fait qu'un homme rivé d'eau ne peut guère survivre au-delà de 4 à 5 jours, alors qu'il reste beaucoup plus longtemps sans nourriture, les grèves de faim ne peuvent se prolonger sous un rapport régulier d'eau. c'est un fait également que des corps qui en l'absecne de correction rapide, entraîne inéluctablement la mort.

Il faut noter en outre que les échanges n'ont pas lieu seulement entre l'organisme et l'environnement mais également à l'intérieur du corps entre les cellules et les différents organes, qui, de même fonctionnent soit de manière continue soit de manière discontinue au cours de la journée.

Pour donner une idée de la qualité de la régularisation des mouvements de l'eau, on peut prendre cet exemple. Dans le cas du rien, l'eau du sang est filtrée puis réabsorbée, on estime ainsi que près de 200 litres d'eau par jour traversent les reins, c'est-à-dire plusieurs fois la quantité totale en eau de l'organisme. Pourtant les pertes urinaires ne dépassent pas deux litres par jour. Les autres lieux d'échanges sont le poumon, la peau, l'intestin etc. ces mécanismes d'échanges consomment une part importante d'énergie produite par l'organisme.

Ce long préambule permet de mieux comprendre à quel point l'eau est indispensable à la vie de l'homme. Toute modification de la « qualité » de l'eau risque de modifier et à la limite de perturber les différents mécanismes de régulation des échanges en eau et donc de provoquer une déshydratation et une malnutrition.

Pour terminer ce chapitre, nous disons avec plaisir que les deux grands moyens pour prévenir les maladies d'origine hydrique sont l'assainissement du milieu et l'éducation sanitaire la distribution d'une eau sans agent pathogène, la désinfection continue par chloration efficace, la protection des sources d'approvisionnement permettent de limiter l'extension de certaines épidémies.

Tableau n°7. Directives de l'OMS applicables à l'eau de boisson.

SUBSTANCES CHIMIQUES

VALEURS MAXIMALES ADMINISSIBLES (mg/l)

EFFETS INDESIRABLES

Arsenic

0,050

Risqué de cancer

Chrome

0,050

Toxique

Mercure

0,001

Toxique, affaiblissement neurologique

Nitrate

10

Méthémoglobinémie

Sélénium

0,10

Toxique

Chlorure

250

Goût désagréable, corrosion eau chaude

Cuivre

1

Saveur, corresion dans la canalisation

Fer

0,3

Goût désagréable

Sodium

200

Goût salé

zinc

5

dépôt granuleux, saleur astringent, opalescence

II.3. analyse bactériologique

Celle-ci a pou but de déterminer le nombre de bactéries et la présence de bactéries d'origine intestinale. Le plus grand danger auquel est exposé l'eau de boisson est celui d'une contamination récente par des eaux d'égout ou des excréments humains sans d'ailleurs qu'il faille négliger celui d'une contamination d'origine animale. L'eau de boisson doit être exemptée de toute contamination fécale qui provoque les maladies. On empêche la contamination fécale en protégeant les sources d'eau, en supprimant les sources de contamination.

Une enquête sanitaire menée à fond doit déterminer les sources potentielles de contamination d'une source la plus courante et la plus importante de contamination fécale sont les déchets humains et animaux. Si la contamination n'est pas réduite, la source d'eau est inacceptable. Les différentes formes de diarrhées peuvent indiquer des contaminations des sources, la présence des algues peut renseigner sur la contamination fécale.

II.3.1. L'eau potable

C'est l'eau bonne pour la consommation elle doit être limpide, incolore, fraîche, inodore, pouvoir cuire les légumes sans les durcir, et donner avec le savon une mousse onctueuse sans grumeaux, surtout, elle doit être pauvre en chlorure, ne renferme ni nitrates, ni nitrites, ni ammoniaque ni aucun microbe pathogène. L'étude de l'eau du point de vue de sa consommation possible, se fait par analyse.

II.3.2 les caractéristiques générales de l'eau

L'eau l'élément liquide est le symbole de la vie tout simplement. Dans toutes les religions, l'eau joue un rôle significatif, pas seulement comme symbole de la vie et de la purification, mais aussi comme symbole de la destruction (de déluge)6(*).

II.3.3. L'eau et la santé

Ce dualisme est aussi visible concernant les aspects sanitaires : l'élément indispensable pour la vie. L'eau vecteur des maladies.

Les maladies liées à l'eau et à l'assainissement se contractent et se transmettent de plusieurs manières différentes. Elles pénètrent dans le corps par la bouche ou par la peau, soit de manière relativement directe d'une personne à une autre, soit par le biais d'intermédiaires.

Les buts généraux des projets (programme d'approvisionnement en eau potable sont la réduction de la mortalité et la morbidité puisque une majeure partie de toutes les maladies des pays envie de développement est liée à la qualité de l'eau et assainissement peuvent considérablement contribuer à réduire la morbidité et la mortalité.

L'amélioration de la qualité de la vie, l'amélioration de l'approvisionnement en eau potable apporte également un gain de temps et de réduire l'action de collecte de l'eau à grande distance. Cela entraîne donc une amélioration de qualité de la vie et dans beaucoup de cas, une productivité croissant

CHAPITRE III. ANALYSE ET INTERPRETATION DE MANQUE D'EAU POTABLE A CIMPUPNDA EN SAISON SECHE.

III.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE

Pour collecter les informations de ce travail, nous nous avons procédé par une enquête au près de la population du quartier Cimpunda, constituant notre champ d'investigation.

Les objectifs qui nous poussent à mener cette enquête au niveau du quartier Cimpunda sont les suivants :

- lutter contre les maladies d'origine hydrique par la distribution d'une eau potable suffisante et réduire la distance parcourue pour s'en approprier.

- Définir les stratégies d'entretien et de maintenance des ouvrages

- Vérifier l'hypothèse se travail

Pour nous permettre de récolter les données dont nous avions besoin pendant nos recherches, nous nous sommes servi de l'observation participante du questionnaire d'enquête écrit ainsi que l'interview pour rassembler toutes les informations nécessaires pour la production de ce travail.

III.2. détermination de l'échantillon

L'échantillon est un ensemble d'individus choisis comme représentatifs d'une population d'enquête, l'échantillonnage nous a été utile pour prélever une portion de 150 personnes et qui sont constituées des hommes, femmes, garçons et filles.

Tableau n°8 Structure de l'échantillon

cellules

hommes

%

femmes

%

garçons

%

filles

%

Total

Nyamulgira

13

8,7

25

16,7

8

5,3

18

12

64

Elila

8

5,3

16

10,614

9

6

7

4,7

40

Sake

5

3,3

21

14

6

4

14

9,3

64

Total

26

17,4

62

41,3

23

15,3

39

26

150

III. 3 ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE

III.3.1 sources d'eau en temps normal

Réponses

Nyamulagira

Elila

Sake

Total

Pourcentage

Source

24

25

16

65

43,3

Rivière ou lac

0

0

0

0

0

Robinet Résigeso

40

15

30

85

56,7

Autres

0

0

0

0

0

Total

64

40

46

150

100

Ce tableau démontre que dans le quartier Cimpunda en temps normal, la population puise de l'eau au robinet de la régideso ou à la source.

En effet, pour une population de 150 enquêtés, 24 habitants de la cellule Nyamulagira, 25 domiciliers de la de la cellule Elila et 16 de sake soit 43,3% de la population du quartier cimpunda affirment que pendant les temps anormaux l'eau est puisée à la source, tandis que, respectivement 40 personnes interrogés de nyamulagira, 15 d'Elila et 30 de Sake soit 56,7% de la population puisent l'eau normalement aux robinets de la Régideso.

III.3.2 période de carence d'eau au quartier Chimpunda

période

Nyamulagira

Elila

Sake

Total

%

Janvier, février et mars

0

0

0

0

0

Avril, mai et juin

15

10

12

37

24,7

Juillet, août et septembre

49

30

34

113

75,3

Octobre, 0novembre et décembre

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

Total

64

40

46

150

100

Ce tableau nous révèle que l'eau de la régideso est disponible aux robinets dans le quartier Chimpunda au mois de janvier, février et mars, mais aussi le dernier trimestre de l'année c'est-à-dire le mois d'octobre, novembre et décembre

Néanmoins les six mois successifs s'intercalent entre le première trimestre et dernier à savoir : avril, mai, juin, juillet, août et septembre sont caractérisés par le manque d'eau de la régideso dans ce quartier.

Pendant cette période de carence d'eau, la population s'approvisionne en eau de la source wesha située dans la commune de Bagira (dans sa partie urbano rurale de kasha) où à la source de funu.

III.3.4. causes de manque d'eau dans le quartier cimpunda

causes

Nyamulagira

Elila

Sake

Total

%

Construction anarchique

21

15

14

50

33,4

Déboisement

13

4

7

24

16

Détournement de l'eau au tour de la rivière Murhundu

4

1

6

11

7,4

Vieillissement de tuyaux

25

17

19

61

40,6

Autres

1

3

0

4

2,6

Total

64

40

46

150s

100

Parmi les raisons de manque d'eau au quartier CImpunda, il ressort de nos enquêtes que les vieillissements de tuyaux de la Régideso, les constructions anarchiques et le déboisement sont plus saillants tel qu'indiqué dans le tableau ci-dessus.

III.3.5. Conséquences de manque d'eau dans le quartier cimpunda

conséquences

Nyamulagira

Elila

Sake

Total

%

Maladies

29

11

17

57

38

Corvée

9

7

4

20

13,4

Coût élevé de l'eau

18

14

13

45

30

Noyade, accident, violence

8

6

12

26

17,3

Autres

0

2

0

2

1,3

Total

64

40

46

150

100

La carence d'eau dans le quartier cimpunda débouche aux innombrables maladies surtout celles d'origines hydriques.

La population n'ayant plus de choix entre l'eau potable et celle contaminée par des microbes, elle s'adonne à celle disponible.

Ainsi ce tableau nous prouve que 38% de la population de Chimpunda soit 29 dans la cellule Nyamulagira, 77 dans la cellule Elila et 17 dans Sake, dans l'ensemble 57 personnes soutiennent la conséquence de manque d'eau qui se traduit par des maladies.

En suite 18 personnes de la cellule Nyamulagira, 14 et 13 sake nous ont fait savoir que le coût élevé de l'eau soit un total de 45 enquêtés d'où 30% de la population de Cimpunda.

En fin les violences et les accidents et accidents de tout genre sont considérés comme conséquences de l'absence de l'eau à Cimpunda par 8 personnes de la cellule Nyamulagira constituent 30% sont épinglés par nos enquêtés sur le terrain.

III.3.6 possibilité d'éviter le manque d'eau dans le quartier Cimpunda.

Réponses

Nyamulagira

Elila

Sake

Total

%

Moderniser les installations de la Régideso

12

3

15

30

20

Monter une addiction d'eau dans le quartier

23

14

20

57

38

Construire des maisons selon les normes urbanistiques

13

15

8

36

24

Interdire la pratique agricole le long de la rivière Murhundu

9

2

3

14

9,4

Afforestation

7

6

-

13

8,6

Total

64

40

46

150

100

Tout problème nécessite une solution durable correspondante. Les possibilités d'apporter de manière permanente l'eau, un bien de première nécessité devenu rare au quartier Cimpunda n'est pas à chercher à ailleurs. Voici les pistes de solutions envisagées par la population :

Ø Monter une addiction d'eau dans le quartier cimpunda en vue de rendre l'eau permanente, soutenue par 23 habitants de l a cellule Nyamulagira, 14 d'Elila et 20 de sake ce qui fait un total de 57 personnes interrogées soit 38%.

Ø Construire les maisons selon les normes urbanistiques : ceci a été confirmé par 13 enquêtés de la cellule Nyamulagira, 15 d'Elila et 8 de sake soit un total de 36 interviewés ou 24% de la population de cimpunda.

s Conclusion partielle

Notre travail est intitulé « problématique de la carence d'eau potable dans la ville de Bukavu cas du quartier Cimpunda ».

Avant d'aborder ce chapitre au cours duquel nous avions analysé le problème et interprété le résultat d'enquête menée dans notre étude sur la carence d'eau potable dans le quartier Cimpunda, nous avons introduit ce travail par problématique et l'étude monographique du quartier Cimpunda.

Quelques méthodes et techniques nous ont été utiles dans la récolte des données. Il s'agissait de : la méthode historique, la méthode comparative, la méthode descriptive, la technique d'analyse documentaire, l'interview, l'observation et l'échantillonnage.

L'univers sur laquelle a porté notre échantillon était constituée de 150 habitants du quartier Cimpunda dont 26 hommes soit 17,4%, 62 femmes soit 41,3%, 23 garçons soit 15,3% ainsi que 39 filles soit 20%.

Après enquête, nos hypothèses ont été vérifiées de la manière ci-après :

- 30% de nos enquêtés soutiennent que la sensibilisation sur les techniques culturales et la conscientisation de la population sur l'exploitation rationnelle des ressources naturelles en tenant compte de la capacité de charge pallieraient à cette carence d'eau potable.

- 70% de nos interviewés ont relevé que l'aménagement d'une addiction d'eau potable dans le quartier Cimpunda et la modernisation de tuyauterie de la Regideso constitueraient une solution durable à ce problème.

S'agissant de la période pendant laquelle l'eau est si rare dans le quartier Cimpunda, 75,3% de nos enquêtés disent que c'est pendant les mois de juillet, août et septembre soit 113 habitants sur 150 interrogés alors que 24,7% soit 37 personnes affirment que la période la plus sensible est celle d'avril jusqu'au juin.

Les causes de cette carence d'eau potable sont nombreuses. Citons en la construction anarchique, le déboisement, le détournement de l'eau au tour de la rivière Murhundu et le vieillissement des tuyaux de la Regideso.

Quant aux conséquences, la population de Cimpunda reste in anime que le coût élevé d'eau se présente avec grande acuité. 30% de cette population soit 20 habitants sur 150 interrogés l'affirment, les maladies 38% le soutiennent.

En vue de chercher à remédier à cette situation désastreuse, nous proposons une piste de solution au chapitre suivant, qui porte sur le projet d'une addiction d'eau potable dans le quartier Cimpunda.

CHAPITRE IV. PROJET D'UNE ADDUCTION D'EAU POTABLE DANS LE QUARTIER CIMPUNDA

IV.1 INDENTIFICATION DU PROJET

IV.1.1. Définition du projet

Le projet peut se définir comme un ensemble d'activités qui, avec l'apport des différentes ressources vise à réaliser certains avantages.

Selon POUMAILLON, un projet est l'ensemble de moyens de toute sorte dont la mise en oeuvre coordonnée est estimé nécessaire pour obtenir un résultat du développement économique ou social concourant à la réalisation des objectifs du plan.

Pour sadiki B. (1995) un projet de développement d'opérations qui nécessitent une consommation des ressources limitées (humaines, naturelles, matérielles, financières) et dont on attend des résultats, revenus ou autres avantages monétaires ou non monétaires.8(*)

IV.1.2. Objectifs

Pour objectif, il faut entendre ce que le projet se propose d'atteindre en dernière analyse (fin ultime à atteindre) les objectifs peuvent être généraux ou particuliers et doivent être précis pour qu'à la fin, l'on puisse vérifier s'ils ont été atteints intégralement ou pas.9(*)

Ce projet, se fixe l'objectif d'améliorer l'état socio sanitaire de la population.

IV.1.3. Buts du projet

-une addiction d'eau potable

- lutter contre les maladies d'origine hydrique dans le quartier cimpunda

IV.1.4. Durée du projet

Ce projet s'étendra sur une période de 7 mois à partir du 1er janvier au 30 juillet 2012. Cela s'explique par les besoins urgents ressentis dans le milieu. Cette durée peut être renouvelable si le projet n'atteint pas son objectif.

IV.1.5. Localisation du projet

Ce projet sera réalisé dans la commune de Kadutu, plus précisément à Cimpunda.

IV.1.6. Bénéficiaires et activités du projet

IV.1.6.1. bénéficiaires

Les bénéficiaires permanents sont les habitants du quartier Chimpunda soucieux d'une bonne santé pour renforcer leur économie et ainsi atteindre le développement durable et endogène. Les bénéficiaires occasionnels sont les habitants environnants du quartier Chimpunda.

IV.1.6.2. acteurs du projet

Par acteurs du projet, nous entendons toute personne appelée à intervenir dans la réalisation des objectifs poursuivis. La réalisation de ce projet sera assurée par :

- toutes les couches de la population ainsi que l'autorité politico administrative en vue de lui garantir des résultats durables.

- PNUD, CICIR

IV1.7. Stratégies globales du projet

Pour la réalisation des objectifs poursuivis avec efficacité, ce projet passera par l'exécution des activités qui exigent une hiérarchisation rigoureuse. Il faudra donc avoir :

- la conscientisation et sensibilisation de la population

- la participation de la base est incontournable en ce sens que tout projet doit partir de la base comme propose GHANDI10(*), en disant que « ceque vous faites pour moi sans moi, vous le faites contre moi ».

- la formation sur l'importance d'une eau potable de l'hygiène de la gestion et du suivi des ouvrages.

IV.1.8. Nature et cadre juridique du projet

Le présent projet revêt un caractère socio-économique et sanitaire du type d'appui pouvant réduire les maladies d'origine hydrique. Il vise l'amélioration des conditions de vie qui relève du secteur socio sanitaire de la population et ne vise pas un but lucratif.

IV.1.9. Étude de la pertinence, de l'opportunité et de la faisabilité du projet

La pertinence du projet se justifie par le fait qu'il vise la réduction des maladies d'origine hydrique. Mais l'amélioration des conditions de vie de l'homme reste l'objectif ultime de tout projet de développement.

Ce dernier doit être plus nécessaire aux actions participantes de l'homme pour qui le développement est entrepris.

En effet, le projet voudrait mettre à la disposition des bénéficiaires des ouvrages d'alimentation en eau potable lesquels ouvrages permettront de réduire les insuffisances d'eau potable pour toute la population du quartier Chimpunda.

IV.1.10. Faisabilité du projet

Ce projet est faisable car ne constitue pas un obstacle au développement, plutôt une réponse à un besoin ressenti et exprimé par la population. Cependant, l'organisation du projet et sa réalisation doivent consommer des moyens de toute sorte.

IV.2. ORGANISATION DU PROJET

IV.2. 1. Organigramme 

Assemblée Générale

Conseil d'Administration

Coordination

Secrétariat comptabilité

Service logistique

Service technique

Service d'animation formation et vulgarisation

IV.2.2. fonctionnement et description des pistes

a) l'Assemblée Générale : elle est l'organe suprême du projet. Elle est composée des présidents, des comités de développement et des délégués des organisations de développement dans tout le quartier de Chimpunda. Elle se réunit tous les trois mois, elle élit le coordonnateur e et le Conseil d'Administration.

b) Le Conseil d'Administration : élu par l'Assemblée Générale, le Conseil d'Administration est un organe qui a la responsabilité administrative et juridique. Il élabore le règlement d'ordre intérieur. Il a un mandat de 6 mois.

c) Coordination : le coordinateur chapeaute toutes les activités avec d'autres services qui donnent rapport à la fin du mois ou au cours des réunions. Il assure la charge des équipements, la formation des animateurs, la supervision des réunions et l'évaluation des différents travaux.

d) Secrétaire comptable : c'est l'organe chargé de la production de tous les comptes rendus des réunions. Il assurera la correspondance et gestion du personnel. Il libère l'argent pour achat des matériaux et cela sur ordre du coordonnateur.

e) Service de logistique : le service est chargé d'assurer les tâches ci-après :

Ø Gérer le patrimoine du projet

Ø Contrôler l'utilisation rationnelle des matériaux et matériels du projet

f) service technique : il élabore une programmation des activités avec la population. Il se charge de construire des bornes fontaines, il procédera à la protection et maintenance de tous les ouvrages hydrauliques.

IV.3. OPERATIONALISATION DU PROJET

IV.3.1. planification des intrants (input)

Intrant I : animer, sensibiliser et conscientiser

A travers cette activité, on devra arriver à toucher toutes les couches sociales bénéficiaires et acteurs des ouvrages.

Sur ce, des rencontres et réunions sont prévues de santé...

Cette activité va commencer au début du projet, c'est-à-dire du 1er janvier 2012 et sera permanente jusqu'au 31 juillet.

a. objectif : éveiller, susciter la participation de la population concernée par les différents travaux du projet.

b. Echéance : toute la durée du projet

c. Responsables : le coordonnateur

d. Conditions préalables :

- que les animateurs soient outillés suffisamment sur les notions d'hygiène, eau et assainissement,

- que la population accepte l'information,

e. ressource : coordinateur du projet, l'animateur sanitaire, les autorités locales, le comité de développement.

f. Fonctionnement : les contributions des autorités et comité de développement seront bénévoles.

INTRANT II. Recrutement du personnel

Le personnel sera recruté sur place et s'il est nécessaire les gens extérieurs pourront intervenir suivant les compétences et les conditions exigées pour la bonne marche des activités.

Cependant, le projet aura besoin de deux hydrauliciens qui seront à mesure de bien former les fontainiers locaux.

1. objectif : conduire les travaux et former les fontainiers locaux,

2. durée : deux semaines, période allant du 1er janvier au 14 janvier 2012.

3. responsable : coordinateur,

4. conditions préalables :

- que les moyens soient réunis

- que l'extrant 1 soit réalisé.

5. ressources

1 techniciens

2 hydrauliciens

1 chauffeur

1 secrétaire

2 sentinelles

5 menuisiers

6 maçons

16 fontainiers

4 animateurs

5 formateurs

2 vulgarisateurs

INTRANT III. Localisation et équipement du bureau.

Après que les moyens matériels et financiers seront disponibles, le bureau doit être équipé afin de permettre le bon déroulement des activités.

1. objectif : équiper le bureau en matériels et fournitures nécessaires pour le bon déroulement des activités.

2. durée : deux semaines, période du 15 au 1 janvier 2012.

3. responsable : le service technique

4. conditions préalables :

- que les extrants 1 et 2 soient réalisés à temps

5. ressources : logisticien

6. fonctionnement : l'approvisionnement de la maison sera fera en collaboration avec le coordinateur du projet et le comptable.

INTRANT IV : recyclage de l'équipe technique

Il s'agit de renforcer les connaissances de l'équipe technique afin d'assurer la maintenance, la protection et la gestion des ouvrages d'eau en collaboration avec les bénéficiaires.

1. objectif : former une équipe efficace, suivre de près tout problème qui peut surgir dans le quartier.

2. durée : un mois, période du 1er février au 28 février 2012

3. responsable : service technique

4. conditions préalables :

- que les formateurs soient disponibles et compétents

- que la formation soit faite dans les conditions favorisant une meilleure assimilation.

5. évaluation : elle se fera sans les conditions par le chef de service formation et coordinateur au moyen de test d'évaluation, documents, visites et participation aux travaux pratiques sur terrain.

6. ressources : investissement, une salle de formation, qui sera accordée par la paroisse de Chimpunda en collaboration avec l'Etat, les papiers, les stylos, craies, les tableaux, fournitures de bureau ainsi que les matériaux fournis par le projet.

INTRANT V : création des comités de gestion des bornes fontaines

Ce moment sera marqué par le choix de membres bénéficiaires de chacune des bornes fontaines, qui sont humbles, compréhensifs, posés, de bonne moeurs, capables de ses déterminer au service des autres afin d'assurer une bonne gestion financières, matérielles dans la protection et maintenance des bornes fontaines.

1. objectif : mettre en place des comités de gestion d'eau potable dynamique ;

2. durée : un mois, période allant du 1er mars au 21 mars 2012.

3. responsable : le chef de sous service animation.

4. conditions préalables :

- que les bénéficiaires participent activement et massivement aux activités

- que le choix se fasse démocratiquement.

INTRANT VI. Formation des comités locaux de gestion d'eau potable

Pour l'information, l'éducation et la communication, les membres des comités locaux bénéficieront des techniques de protection de maintenance afin d'assurer une bonne gestion des ouvrages d'eau. Les techniciens seront accompagnés des notions de base sur l'entretien des ouvrages d'eau et hygiène liée à l'eau.

1. objectif : fournir aux comités locaux un bagage suffisant dans l'entretien et maintenance des ouvrages d'eau.

2. durée : 14 jours, période allant du 1er avril au 14 avril 2012.

3. responsable : le chef de service formateur

4. réalisation : hydrauliciens, formateurs et vulgarisateurs.

5. condition préalable :

- que les candidats soient disposés à suivre la formation

- que les conditions des extrants1,2,3 et 4 soient à la hauteur de leur tâche.

- Que les formateurs soient à la hauteur de leur tâche.

6. évaluation : elle se fera par le coordinateur et le chef de service formateur pendant et après la formation.

7. ressources : investissement, une salle de formation, un tableau noir, des papiers, des craies, des stylos, crayons, matériels roulants, cahiers, gommes.

INTRANT VII : distribution de kits fontainier

Après avoir rendu disponible les matériels nécessaires et formé les comités locaux, l'équipe technique va se charger de distribuer les matériels aux comités qui seront déjà formés en maintenance et en entretien de ces matériels. Ce qui va leur permettre de bien l'utiliser.

1. objectif : mettre à la disposition des fontainiers formés et u comité de gestion des équipements nécessaires à l'entretien des ouvrages.

2. durée : 15 jours, période allant du 1 avril au 1er mai 2012

3. responsable : le chef de service technique

4. ressources matérielles : matériels et matériaux (kits) pour l'entretien et la maintenance notamment : les houes, bêches, pioches, truelles, niveau d'eau, burins, tamis à sable, les tuyaux, les scies à métaux, les tenailles, briques cuites, graviers, sacs de ciment etc.

5. fonctionnement :

- location d'un véhicule

- rapport du chef de service

- rapport des comités de gestion

INTRANT 8 : captage des ouvrages hydrauliques

Ici on passe aux activités de captage de la source et de bonnes fontaines au sein des comités.

1. objectif : permettre à la population de s'approvisionner à une eau potable plus proche.

2. durée : deux mois, période allant du 1er mai au 30 juin 2012.

3. responsable : le chef de service technique

4. ressources disponibles : matériels et matériau disponibles.

5. condition préambules : que les hydrauliciens soient compétents

6. évaluation : elle se fera par le chef de service technique et le coordinateur.

EXTRANT 9 suivis et évaluation des activités sur terrain

Le suivi et évaluation se complètent mutuellement et sont importants pour la bonne marche du projet.

· Le suivi des activités du projet sera permanent dans le but de favoriser le bon déroulement du projet. Ladite activité sera réalisée par le coordinateur du début jusqu'à la fin du projet. (7mois).

· L'évaluation se fera à des moments précis et prévus dans le projet soit après sept mois. Elle sera faite aussi à la fin du projet pour vérifier si les objectifs ont été atteints.

1. objectif : examiner si la population a développé ses connaissances et augmentée sa capacité à résoudre ses problèmes.

2. durée : un mois, période allant du 1er juin jusqu'au 30 juillet 2012.

3. responsable : le coordinateur, les chefs de différents services, les comités de développement, les partenaires responsables chargés d'eau et assainissement au niveau du quartier Chimpunda.

IV. III.3 CALENDRIER DES ACTIVITES

Tableau n° 9 CHRONOGRAMME DES ACTIVITES

 

2012

 

J

F

M

A

M

Jn

Jt

 

Animer, sensibiliser, conscientiser

 
 
 
 
 
 
 

14 jours

Recruter le personnel

 
 
 
 
 
 
 

14 jours

Localiser et équiper le bureau

 
 
 
 
 
 
 

1 mois

Recycler l'équipe technique

 
 
 
 
 
 
 

1 mois

Constituer les comités de gestion de l'eau

 
 
 
 
 
 
 

14 jours

Former les comités locaux de l'eau de gestion d'eau

 
 
 
 
 
 
 

15 jours

Distribuer les matériels et matériaux

 
 
 
 
 
 
 

2 mis

Capter la source et faire l'addiction proprement dit

 
 
 
 
 
 
 

1 mois

Faire le suivi

 
 
 
 
 
 
 

1 mois

Evaluer les activités du projet.

 
 
 
 
 
 
 

2 fois pour 7 mois

Légende

Activités permanentes

Activités discontinues

Activités continue

IV.3.3. CADRE LOGIQUE DU PROJET (matrice PIPO)

· date du résumé

· date pour l'achèvement

· lieu : quartier Cimpunda/ commune de Kadutu/ ville de Bukavu. 

RESUMES NARRATIFS

INDICATEURS OBJECTIVEMENT VERIFIABLES

MOYENS DE VERIFICATION

CONDITIONS CRITIQUES

OBJECTIFS : améliorer les conditions de vie socio sanitaire de la population du quartier de cimpuna.

- 70% de la population du quartier cimpunda participent à la gestion et maintenance des ouvrages hydrauliques d'ici juillet 2012.

- enquête sur le terrain

- rapport d'évaluation

 

Buts : approcher l'eau potable de la population de Cimpunda par l'adduction :

· créer les comités de gestion des bornes fontaines.

- 75% de la population de Cimpunda s'approvisionnent à l'eau potable.

- 80% des comités de gestion d'eau du quartier cimpunda accroissent sa capacité de gestion des infrastructures hydrauliques de 2012

- rapport du coordinateur

- descente sur le terrain

- interview de la population

- rapport de l'équipe technique de supervision

- que les comités formés acceptent d'intégrer dans le service hydraulique

- que les ouvrages soient protégés contre les malfaiteurs

EXTRANTS :

· population de Cimpunda animée, sensibilisée et conscientisée

· personnel recruté

· local loué et équipé

· équipe technique récoltée

· comité de gestion créé

· comités locaux de gestion formés

· matériaux distribués

· suivi et évaluation assurés

- 70% de la population de cimpunda sont animés et conscientisés et sensibilisés sur l'hygiène et assainissement,

- 25 membres de personnel compétent recruté dès janvier 2012, 90% de l'équipe recyclée avant la fin du projet

- 10 comités de gestion dynamisé d'ici mars 212.

-20 bornes fontaines construites avant le mois de juillet 2012

-suivi assuré régulièrement

-évaluation assurée pendant et après le projet.

- Interview sur le terrain

- rapport des animateurs

- rapport de service technique

- photos

- rapport d'évaluation

- que la population s'implique

- que le personnel soit complétant

- que les bailleurs de fonds accordent les financements à temps

INTRNTS

· Animer, sensibiliser et conscientiser

· Recruter le personnel

· Louer le local et équiper le bureau

· Recycler l'équipe technique

· Former les comités locaux de gestion d'eau

· Distribuer les matériaux et matériels

· Découpage de la source et d'addiction

· Capter et construire les bornes fontaines

· Assurer le suivi et l'évaluation.

- salaire du personnel

- matériel et fourniture de bureau

- matériels de maintenance et d'entretien

- matériaux de construction

- dépenses des matériels roulants

- imprévus

- coût total

- rapport technique

- bulletin de paie

- rapport du coordinateur

- les documents comptables et financiers

- que la population se mobilise pour la sensibilisation, l'animation et la formation

- que la situation socio-économique ne soit pas perturbée.

IV.4. BUDGETISATION DU PROJET

Tableau n° 10 engagement du personnel

personnel

quantités

Durées en mois

Total en FC

Total en FC

Total en $ us

Coordinateur TDR

1

7

200

128800

1400

Chef de service technique

1

7

150

966000

1050

Chef de service administratif et financier

1

7

150

966000

1050

Chef de service logistique

1

7

150

966000

1050

Chef de service formation

1

7

100

944000

700

Animateurs

2

7

80

1050400

1120

Formateurs

3

1

80

220800

240

Vulgarisateurs

2

2

50

184000

200

Maçons

3

2

40

220800

240

Huissiers

3

3

35

289800

315

Hydrauliciens

1

7

70

450800

490

Secrétaire comptable

1

7

50

322000

350

Sentinelles

2

7

30

386400

420

Fontainiers

5

1

50

230.000

250

Sous total

 

70005800

7615

Source : estimation du personnel

Le taux du jour est de 920fc pour le 1$

Tableau n°11. matériels et fournitures de bureau

désignation

quantités

Prix unitaire en $

Prix total en FC

Prix total en $

Agrafeuse

4

2

3760

8

Perforateur

1

5

4600

5

Lattes en plastique

5

3

13800

15

Calculatrice

3

2,5

6624

7,5

Chaises en bois

6

6

33120

36

Boîtes à images

25

10

230000

250

Armoire

2

80

147200

160

Trottoir

8

5

36800

40

Boîtes de craies

18

1

16560

18

Boîte d'agrafes

3

2

5520

6

Boîtes d'attaches

7

13

83720

91

Tableau portatif

9

20

165600

180

Marteaux

20

6

110400

120

Rames de papiers

3

5

13800

15

Boîte à stylos

1

2

1840

2

Classeurs

6

8

44160

48

Boîtes à crayons

1

1,5

1380

1,5

Boîtes à gommes

1

1,5

1380

1,5

Correcteurs blancs

8

2

14720

16

Colle liquide

3

2

5520

6

Cahier ministre

10

5

46000

50

Tables

5

15

69000

75

Machines à écrire

1

150

138000

150

Machine photocopieuse

1

600

552000

600

Sous total

 

1749380

1901,5

Source : les quincailleries et papeteries de la ville de Bukavu. Le taux du jour est de 920fc pou r 1$

Tableau n° 12. Matériels d'entretien et maintenance de la source.

désignation

quantité

Prix unitaire en $

Prix total en FC

Prix total en $

Houe

8

3

22080

24

Bêche

8

3

22080

24

Pioche

6

5

27600

30

Truelle

10

2,5

23000

25

Niveau d'eau

5

3

13800

15

Burin

5

2

9200

10

Scie à métaux

10

4

36800

40

brouettes

8

50

368000

400

Barre à mine

10

3

27600

30

Tamis à sable

4

5

18400

20

Tenaille

9

3

24840

27

Sceau plastique

7

3

19320

21

Brosses métalliques

3

1

2760

3

Salopette

25

15

345000

375

Tôle (5mm)

6

9

49680

54

Coupe-coupe

11

3,5

35420

38,5

Machettes

15

3,5

48300

52,5

Sous total

 

1093880

1189

Tableau n° 13 matériaux de construction

désignation

quantité

Prix unitaire en $

Prix total en FC

Prix total en $

Sacs ciments

300

18

4968000

5400

Sable (m3)

50

12

552000

600

Graviers (m3)

30

14

386400

420

Briques cuites

95000

80

6992000000

7600000

Clous

50kg

2

92000

100

Tuyau PVC 110

1500

18

24840000

27000

Tuyau PVC 90

700

15

9660000

10500

Bois de coffrage

300

10

2760000

3000

Tuyau galvanisé 1 pouce

20

25

460000

500

Fer à béton diamètre 10

50

12

552000

600

Fer à béton diamètre 8

60

8

441600

480

Robinet 3/4

40

4

147200

160

Coude PVC 90

60

3

165600

180

Vanne ¾

30

4

110400

120

Raccord 1 pouce

15

4

55200

60

Coude PVC 110

50

3,5

16100

17,5

Planches

70

3

193200

210

Coude pouce 1

150

15

2070000

2250

Niple 1 pouce

100

2

184000

200

Coude T

20

2

368000

40

Sous total

 

7039690500

7651837,5

Source : quincaillerie industrielle

- Personnes indépendantes qui font la construction

- Le taux du jour est de 920FC pour le 1$

Tableau n°14 dépense des matériels roulants

désignation

quantité

Prix unitaire en $

Prix total en FC

Prix total en $

Allouer véhicule (camion)

1

1500

9660000

10500

Sous total

 

9660000

10500

Source : personnes indépendantes ayant des véhicules dans la ville de Bukabu ; le taux du jour est de 920 FC pour le 1$

Tableau n° 15 coût du projet

libellés

Montant FC

Montant en $

pourcentage

Engagement du personnel

7005800

7615

 

Matériels et fourniture du bureau

1749380

1901,5

 

Matériels d'entretien et maintenance

1093880

1189

 

Matériaux de construction

7039690500

7651837,5

 

Dépenses matérielles roulantes

9660000

10500

 

Sous total

705919680

7673043

95

Imprévu de 5%

14118399,12

1534,086

5

Total général

720038079,1

7674577,086

100

Tableau n°16 répartition des sources de financement

libelles

Montants en FC

Montants en $

pourcentages

PNUD

43204847,46

4604746,252

60

CICR

216011423,7

2302373,126

30

POPULATIONS

7200807,91

767457,7086

10

Total général

720038079,1

7674577,086

100

Commentaire :

Nous constatons que le PNUD contribuera un montant de 43204847,46 francs congolais équivalent à 4604746,252 dollars américain, soit 60% du coût du total du projet.

Le CICR interviendra avec une somme de 216011423,7 francs congolais équivalent à 767457,7086 dollars américain, soit 10% du coût total du projet.

Nous constatons que la contribution de la population autochtone est faible, mais Kasuku ne disait-il pas qu'il n'y a pas de seuil déterminé exigible à la population pour la participation, on doit tenir compte des possibilités matérielles de la population pour contribuer.

CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre travail intitulé «la problématique de manque d'eau potable dans certains quartiers de la ville de Bukavu : cas du quartier Cimpunda » celui-ci a porté à son sein quatre chapitres excepté l'introduction et la conclusion.

Au premier chapitre, il a été question de la présentation de notre milieu d'étude ou étude monographique du quartier Cimpunda.

Au deuxième chapitre, nous avons mis l'accent sur l'eau et ses problèmes en milieu urbain par rapport à la santé humaine.

Le troisième chapitre portant sur l'analyse et l'interprétation des données d'enquête, il nous a aidé, après enquête à vérifier notre hypothèse du travail sur base des méthodes historiques, comparative, descriptive, de questionnaire, d'interview et échantillonnage. Les résultats aux quels nous avons abouti se présentent comme suit :

§ 80% des enquêtés reconnaissent les problèmes les plus fréquents au sein de leurs ménages en saison sèche en rapport avec l'eau potable.

§ 100% des personnes enquêtées déclarent que les différentes maladies d'origine hydrique ont pour cause l'insuffisance de l'eau potable.

Au regard de ces résultats ci-dessus, nous avons pensé qu'une addiction d'eau potable serait l'une des solutions pour lutter contre les problèmes hygiéniques dans le quartier Cimpunda. Ce projet d'une addiction d'eau potable est d'une durée de sept mois allant du 1er janvier au 30 juillet 2012. son coût global s'élève à 7 674577,086 dollars américains (7200807,91 francs congolais) dont la répartition est la suivante :

- contribution locale : 767457,7086 dollars américains (7200807,91 francs congolais)

- contribution extérieure :

o PNUD : 4604746,252 dollars américains (43204847,46 francs congolais)

o CICR : 2302373,126 dollars américains (216011423,7 francs congolais)

Il est ouvert aux critiques constructives, suggestions ou recommandations et recherches futures sur les conditions de vie dans le quartier Cimpunda en particulier/ commune de Kadutu et de la ville de Bukavu en général.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. G.F. White D.J. Bradley et A.V. WHITE. Doawars of water: domestic water use in East Africa. Chicago, university press 1972

2. GENTILINE M. et DELFO B. Médecine tropicale, Paris Flammarion, 1986, p.446

II. COURS, RAPPORTS ET TFC

1 .UNICEF : enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes au Zaïre en 1995, rapport annuel, Kinshasa, 1996, p.29

2. Delphin DIANO-NDIANGWA TSHITSHI, « problématique de la protection de l'environnement de Kadutu cas spécifique du quartier Cimpunda » TFC ISDR, 1999, p.6

3. Agnès KABAMBA BAHATI, « régulation des naissances désirables comme voie possible et efficace de base contre la malnutrition dans le quartier Nyamugo, cas du centre nutritionnel de Nyamugo » TFC, ISDR, 2001

4. FART et CNCB, manuel pratique pour le projet, programme d'approvisionnement en eau potable, Bujumbura, 1992, p.8-14

5. SADIKI B. cours de planification, G2 ISDR-BUKAVU, 1995, inédit

6. KASUKU KALABA Eric, cours d'élatoration, planification et aménagement des projets de développent, G2 ISDR-BUKAVU, 2009-2010, inédit

7. GHANDI, cité par KASUKU Eric, cours de développement communautaire, G1 ISDR, 2009

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE 2

0.1 PROBLEMETIQUE 2

0.2. Hypothèse 3

METHODOLOGIE 4

0.3.1 Méthodes 4

0.3.1.1. Méthode historique 4

0.3.1.2 méthodes comparatives 5

0.3.1.3 méthodes descriptives 5

0.3.2 Techniques 5

0.3.2.1 analyses documentaires 5

0.3.2.2 l'interview 5

0.3.2.3 observations 5

0.3.2.4 échantillonnages 6

0.4. Choix et intérêt du sujet. 6

0.4.1 Choix du sujet 6

0.4.2. Intérêt du sujet 6

0.5. Délimitation du travail 7

0.5.1 Délimitation spatiale 7

0.5.2 Délimitation temporelle 7

0.6 Présentation sommaire du travail 7

0.7 Difficultés rencontrées. 8

CHAPITRE I : ETUDE MONOGRAPHIQUE DU QUARTIER CIMPUNDA 8

I.1 Présentation du quartier Cimpunda 8

I.1.1 situation géographique 9

I.1.2 relief et climat 9

a).relief 9

b).climat 10

I.1.3. les sols, la végétation et hydrographie 10

a).les sols 10

b).la végétation 10

I.2. Aspect démographique 11

I.2.1 Population 11

Tableau n°2 tableau de recensement de la population pour le premier trimestre 2006. 11

Tableau n°3 population totale 11

I.2.3. aspect socioculturel 12

I.2.3.1 situation familiale 12

I.2.3.2 la situation sanitaire 12

Tableau n°4 situation épidémiologique du quartier cimpunda. 13

I.2.3.3 l'éducation 13

Tableau n°5 répartition des écoles à cimpunda. 13

I.2.3.4. les loisirs 14

I.2.3.5 confessions religieuses 14

I.2.3 6 L'habitat 14

I.2.3 7 Aspect économique du milieu 15

Tableau n°6 activités commerciales à cipunda. 15

I.2.3.8 L'agriculture 15

I.2.3.9 L'élevage 16

I.2.3.10 transport et communication 16

CHAP II. LITTERATURE SUR L'EAU ET SES PROBLEMES EN MILIEU URBAIN 17

II.1. définition des concepts 17

approvisionnement 17

aménagement 17

le captage 17

source 17

II.2 ANALYSE (PISIQUE, CHIMIQUE ET BACTERIOLOGIQUE) DE L'EAU. 18

II.2.1. Qualité de l'eau 18

II.2.2. Analyse physique 18

II.2.3. analyse chimique 18

II.2. L'eau c'est la vie », la vie c'est 19

Tableau n°1.directives de l'OMS applicables à l'eau de boisson. 19

II.3. analyse bactériologique 20

II.3.1. L'eau potable 20

II.3.2 les caractéristiques générales de l'eau 21

II.3.3. L'eau et la santé 21

CHAPITRE III. ANALYSE ET INTERPRETATION DE MANQUE D'EAU POTABLE A CIMPUPNDA EN SAISON SECHE. 22

III.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE 22

III.2. détermination de l'échantillon 22

Tableau n°7 Structure de l'échantillon 22

III. 3 ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE 22

III.4. causes de manque d'eau dans le quartier cimpunda 24

III.5. Conséquences de manque d'eau dans le quartier cimpunda 25

III.6 possibilité d'éviter le manque d'eau dans le quartier Cimpunda. 25

Conclusion partielle 26

CHAPITRE IV. PROJET D4UNE ADDICTION D'EAU POTABLE DANS LE QUARTIER CIMPUNDA 27

IV.1 INDENTIFICATION DU PROJET 27

IV.1.1. Définition du projet 27

IV.1.2. Objectifs 27

IV.1.3. Buts du projet 27

IV.1.5. Localisation du projet 28

Ce projet sera réalisé dans la commune de Kadutu, plus précisément à cimpunda. 28

IV.1.6. Bénéficiaires et activités du projet 28

IV.1.6.1. bénéficiaires 28

IV.1.6.2. acteurs du projet 28

IV.2. Stratégies globales du projet 28

IV.2.1. Nature et cadre juridique du projet 29

IV.2.2. Étude de la pertinence, de l'opportunité et de la faisabilité du projet 29

IV.2.3 Faisabilité du projet 29

IV.3. ORGANISATION DU PROJET 29

IV.3.1. 1 organigramme 29

IV.3.2. fonctionnement et description des pistes 30

IV.4. STRATEGIES DETAILLEES DU PROJET 30

IV.4.1. animation, sensibilisation et conscientisation 30

IV.4.2. l'équipement d'un local 31

IV.4.3 formation des comités de gestion d'eau potable. 31

IV.4.4 création des comités de gestion maintenance et de protection des ouvrages. 31

IV.4.5. distribution des matériaux et matérielles (kits fontainier) 31

IV.4.6. capter la source et faire addiction 31

IV.4.7. suivi et évaluation des travaux d'infrastructures hydrauliques. 32

IV.5. OPERATINNALISATION DU PROJET 32

IV.5.1. planification des extrants (out put) 32

Intrant I : animer, sensibiliser et conscientiser 32

INTRANT II. Recrutement du personnel 32

INTRANT III. Localisation et équipement du bureau. 33

INTRANT IV : recyclage de l'équipe technique 33

INTRANT V : création des comités de gestion des bornes fontaines 34

INTRANT VI. Formation des comités locaux de gestion d'eau potable 34

INTRANT VII : distribution de kits fontainier 35

INTRANT 8 : captage des ouvrages hydrauliques 35

Ici on passe aux activités de captage de la source et de bonnes fontaines au sein des comités. 35

EXTRANT 9 suivis et évaluation des activités sur terrain 36

IV.6. CALENDRIER DES ACTIVITES 36

Tableau n° diagramme de Gantt 36

Légende 37

Activités intermittentes 37

IV.7 CADRE LOGIQUE DU PROJET (matrice PIPO) 38

IV.8. BUDGETISATION DU PROJET 41

Tableau n° matériels et fournitures de bureau 41

Commentaire : 45

CONCLUSION GENERALE 46

TABLE DES MATIERES 47

ANNEXE

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

I. INTERVIEW

1. où est-ce que vous puisez de l'eau en temps normal ?

a. source

b. rivière

c. robinet

d. autre à préciser

2. en quelle période de l'année avez-vous des problèmes de manque de l'eau ?

a. janvier, février et mars

b. avril, mai et juin

c. octobre, novembre et décembre

d. autre à préciser

3. qu'est-ce qui est à la base de ce manque de l'eau potable dans votre quartier ?

a. construction anarchique

b. déboisement

c. détournement de l'eau de la rivière Murhundu

d. vieillissement des tuyaux de la Regideso

4. quelles sont les conséquences de manque d'eau dans votre quartier ?

a. maladies

b. corvée

c. coût élevé de l'eau

d. noyade, accident, violences

e. autre à préciser

5. qu'est-ce qui est possible pour éviter cette situation d'eau dans votre quartier ?

a. moderniser les installations de la Regideso

b. monter une addiction d'eau dans le quartier

c. construire des maisons selon les normes urbanistiques

d. interdire la pratique agricole le long de la rivière Murhundu

e. afforestation

* 1 G.F. WHITTE D.J. Bradley et A.V. WHITE, doawars et water: domestic water use in East Africa, Chicago, university presse

* 2 GENTILINE. M. et DELFO.B. médecine tropicale, Paris flammarion, 1986, p.446

* 3 UNICF, enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes au zaïre en 1995, rapport annuel, Kinshasa, 1996, p.29

* 4 Delphin DIANO-NDINGWATSHITSHI, problématique de la protection de l'environnement de Kadutu cas spécifique du quartier Cimpunda, TFC, ISDR, 1999,p.6

* 5 Agnès KABAMBA BAHATI, régulation des naissances désirables comme voie possible et efficace de base contre la malnutrition dans le quartier Nyamugo, cas du centre nutritionnel de Nyamugo, TFC, ISDR, 2001

* 67 FART et CNCB manuel pratique pur le projet, programmes d'approvisionnement en eau potable Bujumbura 1992, page 8-14

* 8 SADIKI B. cours de planification, inédit G2 ISDR BUKAVU 1995

* 9 Kasuku Eric, cours de planification, élaboration et aménagement de projet de développent, G2 ISDR BUKAVU, 209-2010, inédit.

* 10 GHANDI, cité par KASUKU Eric, cours de développant communautaire, G1 ISDR BUKAVU, 2009






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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius