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Routes et développement durable, rôle des études d'impact sur l'environnement. Cas du programme sectoriel des transport PST- 2 du Burkina Faso

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par Emmanuel YONI
Université Senghor d'Alexandrie (Egypte ) - Master en développement: spécialité gestion de l'environnement 2009
  

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Remerciements

Mes remerciements vont tout particulièrement au Pr. Samuel YONKEU, Chef du Laboratoire de Recherche en Environnement et Ecosanté, et enseignant à l'Unité Thématique d'Enseignement et de Recherche en Sciences Managériales et Développement Durable à l'Institut International d'ingénierie de l'Eau et de l'Environnement de Ouagadougou qui, malgré ses obligations et occupations académiques auprès de cet institut a accepté de diriger les travaux de ce mémoire.

Toutes mes sincères gratitudes:

> Aux autorités universitaires de l'Université Senghor et en particulier au Directeur du Département Environnement M. Thierry VERDEL pour les efforts consentis pour nous encadrer et nous assurer une meilleure formation;

> Aux autorités administratives du Ministère des Infrastructures et du Désenclavement en particulier, M. Stanislas BERE, Secrétaire Général, M. Alfred I. ZAMPOU, Directeur Général des Routes et tous ses collaborateurs, M. Seydou MAìGA, ancien Directeur Général du Centre de Formation et de Perfectionnement (CFP) et ses collaborateurs, M. Pascal YAMEOGO, Directeur de l'Entretien Routier (DER) et ses collaborateurs, M. Ousmane YONLI, Directeur Technique du Fonds d'Entretien Routier (FER-B), M. Julien MANE (SCT/DCR) et les collègues des cellules I et II, chargés du contrôle des travaux de construction et de bitumage de la RN22 (Ouaga-Kongoussi) et de la RN27 (Yéguéresso-Diébougou), qui ont accepté de nous encadrer durant le stage de mise en situation professionnelle ;

> A mes collègues de la Direction de l'Entretien Routier et au de la Direction de la Planification des Etudes et du Suivi et à tous mes amis qui, d'une manière ou d'une autre, m'ont soutenu tout au long de cette formation;

> A mes parents et tout particulièrement Maman Véronique et Papa Mo
·se pour leur assistance et leur soutien fondamental et multiforme;

> A Mme Elisabeth REHAUL T à Hanvec (France), M. Henri GIRARD et tous ses collaborateurs de l'AZN à Guiè (Burkina Faso), M. Criss JULIARD (Maroc), M. Alain NDONA (RD-Congo), pour leurs assistances de toute forme.

Je remercie également tout le corps professoral venu d'Afrique, d'Europe et d'Amérique, pour nous donner les enseignements contenus dans le programme de cette formation de Master en Développement, en particulier M. Jean HEBERT à Hydro-Québec (Canada), qui a accepté de relire ce mémoire et apporter ses observations et remarques fortes bien utiles. Enfin, merci à Monsieur le Président et aux Membres du Jury.

Résumé

Les menaces qui pèsent sur le devenir de l'humanité ont conduit l'homme à prendre conscience que ses actions anthropogéniques catalysent sa propre destruction. Il est alors question de penser d'autres modèles de progrès économique et social dans le respect des paramètres qui garantissent la durabilité de la vie sur la planète terre, d'oü le concept de développement du rable. Ce concept prône que les actions de développement soient planifiées de façon intégrée, c'est-à-dire associer le social, l'économie, l'environnement et la technologie à la conception des projets de développement.

Dans les différents secteurs et notamment en construction routière, cette nécessité de gestion intégrée des projets d'investissement rencontre une adhésion politique et se manifeste par l'usage d'un outil tel que les études d'impacts sur l'environnement (EIE). Toutefois, sa mise en Ïuvre rest e encore mitigée. En effet, les recommandations issues de ces études font face à des limites, d'ordre organisationnelles, règlementaires, techniques et financières, dans leur mise en Ïuvre pratique sur le terrain. D'oü la question, Ç l'EIE est-elle, dans la pratique, l'outil de mise en oeuvre du développement durable? È (André et al., 2003).

A partir d'analyses documentaires, complétées par des échanges avec les différents acteurs, des visites et observations sur le terrain (études de cas) et d'études expérimentales, l'utilité d'une étude d'impact sur l'environnement dans la conception des projets routiers, dans une perspective de développement durable, a été démontré et les principales contraintes identifiées.

En effet, il ressort que pour parvenir à intégrer ces principes, l'étude d'impact sur l'environnement s'avère un outil pertinent. Cet outil permet de planifier efficace ment les projets, assurer un meilleur contrôle en termes d'intégration de l'environnement biophysique et humain. Et son application dès le début du projet permet de l'améliorer et de résoudre les conflits pouvant résulter de sa réalisation. En garantissant une prise de décision efficiente, l'EIE s'impose de ce fait comme condition d'un développement durable.

Mais, dans le contexte des pays en développement, cet outil perd beaucoup de son efficacité. En effet, les analyses montrent que les acteurs n'ont nile même niveau de compréhension de l'outil, ni la même sensibilité face à l'enjeu. Le politique prend des engagements mais les moyens pour y parvenir restent insuffisants. Les entreprises sont, en général, peu sensibles et ne cherchent qu'à maximiser leur profit. Quand aux populations, elles s'intéressent peu ou méconnaissent la situation.

Afin d'y parvenir et pour le cas particulier de la construction routière, dans le contexte d'un pays en développement tel que le Burkina Faso, le politique a pour sa part de mettre les moyens adéquats. Il faudra sensibiliser davantage les principaux acteurs concernés, intégrer pleinement l'environnement dans tout le processus de passation et de gestions des contrats d'infrastructures. Les clauses contractuelles doivent comprendre entre autres des mesures contraignantes, en matière de protection de l'environnement, lors de la mise en Ïuvre des projets (avertissements, mises en demeures,

penalites financières, resiliation de contrats, etc.). Pour assurer une meilleure surveillance, il faudra nommer un coordonnateur environnement au niveau des projets et enfin instituer une source de financement viable pour la gestion et le suivi des preoccupations environnementales post-projet.

Par ailleurs, il faudra encourager la recherche de solutions adaptees et les promoteurs devraient privilegier des solutions techniquement perennes, moins gourmandes en ressources non renouvelables et présentant de faibles impacts negatifs sur les milieux biophysiques et humains. Aussi, ils devront communiquer davantage et impliquer tous les acteurs à la conception des projets et enfin veiller à mieux former leurs ressources humaines.

Quand aux autres acteurs, entreprises et bureaux dÕétudes notamment, ils doivent prendre conscience que leur pérennité est en rapport avec celle de leur environnement et par consequent, mettre de la rigueur dans lÕexécution des t%oches qui leurs sont confides et assurer leurs responsabilités sociales et environnementales.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway