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De l'apport du dialogue intercongolais à  la mise en place des institutions politiques actuelles en RDC

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par Junior Mwaka Makilita
Université de Kinshasa - Licence 2008
  

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3.2. Les acteurs internationaux

Cette section se subdivise en acteurs africains et en acteurs extra-africains.

3.2.1. Les acteurs africains33(*)

Parmi les acteurs africains, citons le Rwanda, l'Ouganda, et le Burundi comme pays qui ont soutenu les rebelles congolais d'une part, le Tchad, l'Angola, la Namibie, le Zimbabwe, comme pays ayant soutenu l'ex-Gouvernement de Salut Public d'autre part.

Après la mort de Juvénal HABYARIMANA au cours de l'attentat du 6 avril 1994, le Rwanda est entré dans un cycle infernal de violence. C'est là toute l'histoire du génocide rwandais de 1994.

A la suite de cette situation, le Front Patriotique Rwandais (FPR) s'est imposé. Il a fini par mettre en place un Gouvernement composé uniquement des partis politiques d'opposition au régime HABYARIMANA.

Sous prétexte de solidarité régionale, le Rwanda s'est de nouveau engagé dans une nouvelle guerre aux côtés des rebelles congolais, conduits par Laurent-Désiré KABILA, depuis le mois d'octobre 1996.

Cet appui ainsi que celui d'autres pays, a permis que KABILA accède au pouvoir d'Etat le 17 mai 1997. Quelques années après, soit le 2 août 1998, le Rwanda s'est engagé dans une nouvelle guerre contre son ancien allié.

La raison principale évoquée est la sécurité des frontières rwandaises avec le Congo, menacées par les Interhamwe et les ex-Forces Armées Rwandaises (ex-FAR).

Un autre pays qui s'est engagé aux côtés des rebelles est l'Ouganda. Ce dernier pays a aussi évoqué les problèmes sécuritaires. Le Burundi qui a continué à nier sa présence au Congo a fini par l'admettre. Même si son rôle n'est pas majeur, il est tout de même un des acteurs non négligeables.

En effet, après sa victoire aux élections, Nelson NDADAYE, premier Président HUTU a été assassiné sept jours seulement après la prise de pouvoir. Cela s'est passé en 1992. Il sera remplacé par Cyprien NTARIAMIRA qui a trouvé la mort le 6 avril 1994, dans les mêmes conditions que son Collègue rwandais HABYARIMANA.

Depuis 1961, la lutte pour l'indépendance de l'Angola s'intensifie. Elle sera conduite par trois principaux mouvements armés à savoir : le Mouvement Populaire pour la Libération de l'Angola (MPLA), l'Union Nationale pour l'Indépendance Totale de l'Angola (UNITA) et le Front National de Libération de l'Angola (FNLA). Le Front National de Libération de l'Enclave de Cabinda (FLEC) s'intéressera plutôt à l'indépendance du Cabinda qu'à son intégration au sein de l'Angola.

Cette guerre a continué à détruire l'Angola. Pour faire face à cette situation le Gouvernement angolais a mis en place une politique d'intervention dans les pays voisins pour empêcher que les rebelles angolais opèrent sur ces territoires.

C'est dans ce cadre qu'il faut situer l'intervention de l'Armée angolaise dans la guerre congolaise, aux côtés de l'ex-Gouvernement, en vue de contrer une possible coalition entre les forces de l'UNITA de Jonas SAVIMBI et celles des rebelles congolais.

Le Zimbabwe est intervenu en faveur de KABILA, au regard des relations entre ce dernier et le Président zimbabwéen Robert MUGABE et des intérêts que le Zimbabwe entendait protéger au Congo. Comme le Zimbabwe, la Namibie est intervenue aux côtés des Forces Armées Congolaises, non pas seulement sous le label de la SADC mais aussi et surtout au regard du passé tanzanien commun avec Laurent-Désiré KABILA.

Quant au Tchad enfin, notons que ce pays est intervenu sous prétexte de sauver la case du voisin menacée d'embrasement. A y voir de près, c'est la France qui a changé de cartes pour apporter son appui à KABILA qu'elle a contesté jusqu'alors.

* 33 Les données présentées à ce niveau ont été essentiellement puisées de VILLERS, G. De, OMASOMBO, J., et KENNES, E., Op. Cit., pp. 131-153.

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