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Problématique des investissements directs étrangers

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par Jean Louis MAVUNGU MASINGA
Institut supérieur de commerce (ISC ) / Matadi - Licence en sciences commerciales et financières 2011
  

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2.6.3.2. Secteur de l'agro-industrie

1° AGRICULTURE

L'humanité est menacée aujourd'hui par une pénurie mondiale des denrées alimentaires suite à la baisse de la production agricole mondiale combinée à une très forte hausse de la demande de ces mêmes denrées. La conséquence en est une explosion des cours mondiaux des produits agricoles. Ce double phénomène constitue donc une opportunité pour la RDC qui dispose d'immenses étendues de terres arables inexploitées à plus de 90%, de redevenir, comme ce fut le cas à l'époque coloniale, l'un des principaux greniers du monde et l'un des plus grands exportateurs des produits agricoles du monde. La Province du Bas-Congo se doit donc de profiter de cette opportunité, à l'instar des autres provinces du pays.

En effet, quoiqu'étant la plus petite province du pays, la province du Bas-Congo dispose de 500.000 ha mécanisables, soit 100.000 ha/an si on respecte la période normale de 5 années de jachère. Ce chiffre monte à environ 250.000 ha/an si on amende le sol avec une jachère améliorante, telle que la culture des légumineuses.

Aujourd'hui, moins de 1% seulement de ces terres mécanisables sont exploitées.

De plus, ces terres sont caractérisées par de très bons facteurs de fertilité : sols argilo-sablonneux et argileux, pluviométrie suffisante (900 à 1.500 mm/an) et bon ensoleillement. Ces terres sont donc particulièrement propices, non seulement aux cultures destinées à la seule alimentation humaine (cultures vivrières, fruitières et maraichères), mais aussi aux cultures pérennes et industrielles.

Parmi les cultures que l'on peut facilement développer et dont on peut assurer la transformation locale pour accroître leur valeur ajoutée (pour la consommation locale et pour l'exportation), nous pouvons citer tout particulièrement :

· les cultures pérennes et industrielles : l'hévéa, la canne à sucre, le palmier à huile, le café, le cacao, les fibres textiles (coton, sisal et urena lubata) et le jatropha ;

· les cultures vivrières : le manioc, le maïs, le riz paddy, la banane plantain, l'arachide, le haricot, le pois cajun, la patate douce, le sésame, le niébé, le soja, le tournesol et le colza ;

· les cultures fruitières : les agrumes, la banane Gros Michel (banane fruit), l'ananas, la papaye, l'avocat, le mangoustan ou « fruit de la passion », l'avocat et le maracuja ;

· les cultures maraîchères : la tomate, l'oignon, l'aubergine et la ciboule.

Comme on le voit, beaucoup de ces cultures ont aussi des multiples usages industriels et pourraient donc servir comme intrants industriels. De plus, certaines cultures peuvent servir pour la production des biocarburants destinés principalement à l'exportation (bioéthanol, biométhanol et biodiesel).

En effet, les biocarburants constituent un marché à la fois très lucratif au regard de l'explosion des cours du pétrole et une filière dont la demande (domestique et à l'exportation) est quasi illimitée suite à son faible coût relatif, à l'épuisement des réserves de pétrole et à la nécessité de lutter contre le dérèglement climatique.

Rappelons à cet effet que la Province du Bas-Congo dispose d'un avantage comparatif exceptionnel en matière d'exportation du fait de ses 3 ports maritimes de Matadi, Boma et Banana (futur port en eaux profonde), offrant ainsi des perspectives particulièrement intéressantes à son agro-industrie.

2° PECHE ET ELEVAGE

a) Elevage

La Province du Bas-Congo dispose de vastes étendues de terres propices à l'élevage du gros bétail et de très nombreux kraals abandonnés dont les activités pourraient aisément être relancées. Les terres les plus propices à l'élevage du gros bétail se trouvent sur la côte Atlantique (Secteur de Kakongo) et dans le District des Cataractes (Territoires de Mbanza-Ngungu et de Songololo). De même, l'élevage porcin et avicole pourrait être développé autour des villes et grandes agglomérations où la demande est très forte (Matadi, Boma, Mbanza-Ngungu, Kimpese, Kwilu-Ngongo, Inkisi, Kasangulu, Tshela, Lukula,...).

b) Production industrielle du poisson

Dans ce domaine, il s'agit notamment :

· de la pêche maritime dans les eaux territoriales (côte océanique de Muanda) et fluviales (Boma, Inga, Luozi et Mpioka) qui sont très poissonneuses, mais aujourd'hui très peu exploitées ;

· du rempoissonnement de nombreux étangs naturels que regorge la Province (particulièrement dans le Territoire de Songololo) pour une exploitation industrielle et intensive ;

· de l'aquaculture pour la production industrielle et intensive du poisson.

c) Apiculture

La demande de miel est très forte tant sur le plan domestique qu'à l'exportation. En effet, on enregistre une baisse de la production du miel dans les pays développés à cause notamment de l'hyper-urbanisation et des pesticides. L'apiculture constitue donc une bonne opportunité d'investissement d'autant plus qu'elle augmente le rendement des cultures fruitières.

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