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La mécanique statistique des membranes biologiques confinées

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par Khalid EL HASNAOUI
Faculté des sciences Ben M'Sik Casablanca - Thèse de doctorat  2011
  

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Bibliographie

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[11]

Résumé. 20

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[20] Y. Madmoune, K. El Hasnaoui, A. Bendouch, H. Kaidi, M. Chahid, M. Benha-mou, African Journal of Mathematical Physics 8, 91 (2010).

[21] M. Benhamou, K. Elhasnaoui, H. Kaidi, M. Chahid, Physica A 389, 3465 (2010).

[22] M. Benhamou, K. El Hasnaoui, H. Kaidi, M. Chahid, à paraître dans African Journal of Mathematical Physics, 2011.

[23] M. Benhamou, I. Joudar, H. Kaidi, K. Elhasnaoui, H. Ridouane, H. Qamar, Phys. Scr. 83, 065801 (2011).

Chapitre 2

Composition et fonction des

membranes biologiques.

Dans ce premier chapitre, à caractère bibliographique, nous rappelons, dans un premier temps, la représentation des membranes biologiques, ensuite, les découvertes et les premières observations de la cellule, enfin, la structure et les propriétés des membranes biologiques, principalement pour leurs capacités de séparer deux milieux aqueux l'un de l'autre. Plus exactement, nous explorons la composition des cellules biologiques. En particulier, nous mettons l'accent sur le rôle de chacune de ses composantes. Nous terminons en précisant quelques intérêts et applications des vésicules.

2.1 Représentation des biomembranes.

saires pour le maintien de la vie. La cellule est donc l'unité structurale et fonction-

21

La cellule est la plus petite unité vivante, capable d'accomplir les fonctions néces-

hapitre 1 : Composition et fonction des membranes biologiques. 22

nelle fondamentale des organismes vivants. Sa taille est de l'ordre du micromètre. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui laisse cette brique élémentaire de tous les êtres vivants un objet d'une extrême complexité. La découverte des cellules était intervenue avec la mise au point du microscope.

Ainsi, en 1665, Robert Hooke [1] observa, pour la première fois, des cellules à l'aide d'un microscope à deux lentilles. En 1838, M. Schleiden et Theodor Schwann [2] s'étaient mis d'accord sur la même conclusion. C'est que tous les organismes se composent de cellules, qui y sont décrites comme des petite chambres limitées par une paroi ou encore membrane cellulaire. Cette dernière est alors considérée comme une simple enveloppe renfermant différents constituants de la cellule. En 1847, Théodore Nicolas Gobley [45] isola la lécithine du jaune d'oeuf et découvrit les phospholipides. Singer et Nicolson [11] partirent du modèle de bicouche lipidique de Gorter et Grendel et utilisèrent les découvertes de Frye et Edidin [10], en matière de fluidité de la membrane et de mobilité des protéines. Ce modèle de fluide mosaïque [11] reste le modèle de référence, même s'il a subi quelques aménagements. Dans ce modèle, la membrane plasmique est décrite comme une bicouche lipidique fluide, dans laquelle flottent des protéines, et où les molécules de lipide et protéines sont distribuées plus ou moins aléatoirement. Les protéines sont insérées profondément dans la bicouche lipidique, sous forme compacte. Les protéines peuvent être intégrales (protéines transmembranaires) ou adsorbées à la surface de la bicouche. Les chaînes polypeptidiques, le plus souvent organisées sous forme d'hélices á [12] et contenant de nombreux résidus d'acides aminés hydrophobes, prennent la place des lipides et assurent ainsi la continuité de la partie hydrophobe de la membrane. Alors que es parties les plus hydrophiles des protéines émergent sur au moins une

hapitre 1 : Composition et fonction des membranes biologiques. 23

FIG. 2-1 -- Schéma d'une cellule eucaryote.

des deux faces de la bicouche. La face externe de la membrane est rendue encore plus hydrophile, par la présence de résidus osidiques (Fig. 1.1).

L'agitation thermique est responsable de la diffusion et de la rotation de toutes les molécules dans le plan de la membrane.

Des études récentes [13, 14] révélèrent que les lipides et les protéines ne diffusent pas aussi librement. Ce qui contredit alors les prédictions du modèle original de Singer et Nicolson. En effet, les structures membranaires observées à l'aide de techniques nouvelles, comme les pièges optiques, le SPT (Simple Particle Tracking) et le SMT (Simple Molecule Tracking). Cette technique relativement récente a permis le suivi du déplacement de molécules individuelles par vidéomicroscopie couplée à l'analyse d'images. Les sondes utilisées sont soit des particules submicrométriques (particules de latex, nanocristaux ou colloïdes d'or, couplés à la molécule d'intérêt

hapitre 1 : Composition et fonction des membranes biologiques. 24

par un anticorps), et l'on parle alors de suivi de particule unique ou SPT [15, 16], soit des molécules fluorescentes (suivi de molécule unique ou SMT [17]). En fait, la résolution spatiale est de l'ordre du manomètre et la résolution temporelle, généralement imposée par la cadence vidéo, peut atteindre la centaine de Hertz. A partir des trajectoires des molécules, le calcul du déplacement quadratique moyen de la position en fonction du temps permet de déterminer les modes de diffusion.

La méthode de FRAP (Fluorescence Recovery After Photobleaching ) réalise une mesure moyenne sur un grand nombre de molécules. La FCS (Fluorescence Correlation Spectroscopy) effectue une mesure moyenne sur un petit nombre de molécules et nécessite de ce fait un certain nombre de répétitions pour obtenir une valeur finale significative. L'avantage de cette technique de FCS réside dans l'utilisation d'un faible marquage : une faible suppression des molécules d'intérêt est suffisante et même nécessaire pour réaliser des mesures. En effet, la FCS est sensible à l'amplitude des variations de fluctuation d'intensité et donc aux fluctuations du nombre de molécules présentes dans le volume confocal qui a une taille de l'ordre du femtolitre (10-i5L) , ceci correspond à une concentration volumique de l'ordre de quelques dixièmes de nanomolaires (10-9M) à un micromolaire (10-6M).

Les SPT et SMT permettent alors une caractérisation plus fine des sous-populations. Au contraire, ces trois dernières techniques autorisent la mise en évidence de phénomènes qui auraient pu être masqués par l'effet de moyenne de la FRAP. Dans certaines situations ce sont donc des techniques complémentaires.

Malgré la diversité des êtres vivants, les cellules ont des caractères anatomiques, biochimiques et fonctionnels communs.

hapitre 1 : Composition et fonction des membranes biologiques. 25

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