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Contribution à  l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à  poissons ( whedos ) et mise en route d'une ferme agropiscicole à  Save au Bénin

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par Edéya Orobiyi Rodrigue PELEBE
Ecole nationale supérieure des sciences et techniques agronomiques de Djougou - Bénin - Licence professionnelle en sciences agronomiques 2012
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DU BENIN

***************

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

***************

UNIVERSITE DE PARAKOU

***************

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
AGRONOMIQUES DE DJOUGOU

OPTION : SCIENCES ET TECHNIQUES DE PRODUCTION ANIMALE

MEMOIRE-PROJET DE FIN DE FORMATION POUR L'OBTENTION DU DIPLOME DE
LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCES AGRONOMIQUES

THEME

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

PRESENTE ET SOUTENU PAR : PELEBE Edéya Orobiyi Rodrigue
Le 15 Janvier 2014

COMPOSITION DU JURY :

SOUS LA SUPERVISION DE : Président

Dr. Ibrahim IMOROU TOKO (FA/UP) Dr.Ir. Sanni DOKO ALLOU Yô

Dr. Ir. Hugues K. BAIMEY (ENSTA-DJ/UP) Membres

Dr.Ir. Erick Virgile AZANDO ET SM. Salim DARRA MAITRES DE STAGE

Ir. Ibrachi A. GOUDA ET Dr. Mireille H. AGASSOUNON

Deuxième Promotion

Année - académique: 2012- 2013

REPUBLIC OF BENIN

**************

MINISTRY OF THE HIGHER EDUCATION AND THE SCIENTIFIC RESEARCH

**************

UNIVERSITY OF PARAKOU

**************

NATIONAL SUPERIOR SCHOOL OF AGRONOMICS AND TECHNICALS SCIENCES OF

DJOUGOU

**************

OPTION: SCIENCES AND TECHNICS OF ANIMAL PRODUCTION

MEMORY-PROJECT SUBMITTED TO OBTAIN DIPLOMA OF PROFESSIONAL LICENSE IN AGRONOMICS SCIENCES

TOPIC

Contribution to the improvement of the productivity of the fish farming in traditional fish ponds (Whedos) and started by an agro fish farm to SAVE

PRESENTED AND DEFENDED BY: PELEBE Edéya Orobiyi Rodrigue
On January 15 th, 2014

COMPOSITION OF JURY:

UNDER THE SUPERVISION OF: President

Dr. Ibrahim IMOROU TOKO (FA/UP) Dr.Ir. Sanni DOKO ALLOU Yô

Dr.Ir. Hugues K. BAIMEY (ENSTA-DJ/UP) Members

Dr.Ir. Erick Virgile AZANDO AND SM.Salim DARRA

TRAINING PERIOD TEACHERS:

Ir. Ibrachi A. GOUDA AND Dr. Mireille H. AGASSOUNON

Second promotion

Academic - year 2012-2013

UP / ENSTA-DJ / STPA / Rodrigue Orobiyi Edéya PELEBE / Mémoire de Licence Professionnelle Page i

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

CERTIFICATION

Je soussigné Dr. Ibrahim IMOROU TOKO, certifie que ce mémoire a été entièrement rédigé , présenté et soutenu publiquement par l'étudiant Rodrigue Orobiyi Edéya PELEBE, du Département des Sciences et Techniques de Production Animale (STPA) de l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou (ENSTA-DJ). Egalement il a été a corrigé conformément aux recommandations du jury.

En foi de quoi, nous lui délivrons ce certificat pour servir et valoir ce que de droit.

Dr Ibrahim IMOROU TOKO,

Maitre-Assistant des Universités du CAMES,

Directeur de l'Unité de Recherche en Aquaculture et Eco toxicologie Aquatique (URAEAq) de la Faculté d'Agronomie de l'Université de Parakou

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

CERTIFICATION

Je soussigné Dr. Ir. Hugues Kossi BAIMEY, certifie que ce mémoire a été entièrement rédigé , présenté et soutenu publiquement par l'étudiant Rodrigue Orobiyi Edéya PELEBE, du Département des Sciences et Techniques de Production Animale (STPA) de l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou (ENSTA-DJ). Egalement il a été a corrigé conformément aux recommandations du jury.

En foi de quoi, nous lui délivrons ce certificat pour servir et valoir ce que de droit.

.

Dr.Ir. Hugues Kossi BAIMEY,

Maitre-Assistant des Universités du CAMES,

Directeur de l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou

UP / ENSTA-DJ / STPA / Rodrigue Orobiyi Edéya PELEBE / Mémoire de Licence Professionnelle Page ii

UP / ENSTA-DJ / STPA / Rodrigue Orobiyi Edéya PELEBE / Mémoire de Licence Professionnelle Page iii

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

DEDICACES

« Confie ton activité au Seigneur et tu réaliseras tes projets, gloire à Dieu ! » Je dédis ce travail :

> Au père infini, Dieu le miséricordieux, vite tu m'as donné le goût du travail bien fait, ton amour est, et restera toujours mon espérance et mon guide.

> A ma mère IDRISSSOU Sabitiou, mon père PELEBE B. Ernest, mes frères et soeurs, mes cousins et cousines, mes oncles et tantes ; neveux et nièces.

> A MOHAMED ADJAO Séid, toi qui a débuté cette formation avec nous, mais que le Seigneur a rappelé brusquement dans sa demeure. Que les plaintes de tes parents et amis puissent trouver grâce devant l'éternel. Reposes en paix.

> A tous les PAUVRES du monde entier, pour leur demander de garder patience, courage et d'avoir espoir en l'avenir car, aussi longue que puisse être la nuit, le jour arrive toujours.

UP / ENSTA-DJ / STPA / Rodrigue Orobiyi Edéya PELEBE / Mémoire de Licence Professionnelle Page iv

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

REMERCIEMENTS

Une oeuvre ne peut jamais être le fruit d'une réflexion isolée. C'est pourquoi par les lignes suivantes et sans fioritures, nous tenons à remercier toutes les âmes qui ont contribué à cette oeuvre et ceci depuis notre plus jeune âge. Mes remerciements vont à l'endroit :

De mon superviseur Dr. Ibrahim IMOROU TOKO, Président du Conseil d'Administration de l'ONG AquaDeD, malgré vos multiples occupations, vous avez accepté diriger ce travail avec patience et rigueur scientifique. Recevez ici, l'expression de mes profondes reconnaissances et que Dieu vous comble de ses grâces. Merci pour votre aide financière lors de ce stage. Hommage respectueux.

Du Dr. Ir Hugues Kossi BAIMEY, Directeur d' ENSTA-Djougou, merci pour votre simplicité et la Co-supervision de ce travail. Comme mon papa, vous m'avez soutenu pendant mes séjours dans votre école, que Dieu vous le rendre au centuple.

Du Dr. AGASSOUNON H. Mireille. Merci pour votre soutien et conseils durant toute la période de notre stage.

Du Dr. Ir François-Xavier BACHABI, Directeur Adjoint (Coordonateur des Etudes et Stages) d'ENSTA-DJ. Merci pour votre souci permanent de me voir réussir et votre assistance spontanée à la résolution de mes problèmes.

Du Dr. Ir. Sanni DOKO ALLOU Yô, ex Directeur de ENSTA-DJ. L'effort de réflexions auquel vos conseils et remarques m'ont amené, m'a beaucoup ému. Daigne le tout puissant vous le rendre au centuple.

De mon maitre de stage Ir. GOUDA A. Ibrachi et des animateurs de l'ONG (Fidèle et Ange). Vous avez porté beaucoup d'intérêt à ce travail en contribuant à son bon déroulement. Tout simplement merci.

Du Doctorant Hugues ELEGBE de l'Unité de Recherche en Aquaculture et Eco toxicologie Aquatique (URAEAq) de la Faculté d'Agronomie de l'Université de Parakou pour ses conseils.

De chaque enseignant, depuis mon primaire jusqu'aujourd'hui pour qui, transmettre les connaissances et savoirs reste un trésor à partager. Particulièrement tous les enseignants qui m'ont formé au centre universitaire de DJOUGOU.

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

Des membres du jury pour leur apport constructif et enrichissant nous permettant d'améliorer les qualités scientifique et professionnelle de ce mémoire.

De mon Père PELEBE B. Ernest, infatigable artisan de la personnalité qui se forge en moi, tu m'as appris à me défendre dans la vie, sois en bénit.

De ma mère IDRISSOU Sabitiou, tendre, patiente et courageuse femme, symbole d'amour, tu as pu tant de sacrifices pour ma réussite dans les études. Merci à toi. Père et mère, j'ai compris que pour vous, la vie n'a de sens qu'à travers la réussite de vos enfants. Que Dieu vous accorde longévité ; vous aurez les meilleures récompenses de ma part, Amen !

De mes frères et soeurs. Recevez ici l'expression de mon attachement fraternel et de toute l'affection que j'éprouve pour vous.

De tous les habitants du village d'Agonlin-Lowé dans la commune d'Adjohoun en occurrence le sieur Fidèle, le vieux TOVIHO et leurs enfants, merci pour l'accueil et pour m'avoir considéré comme l'un des vôtres. Je n'oublierai pas les ainés et camarades étudiants, avec qui nous avons fait le terrain dans la même structure et pendant la même période, merci pour votre franche cohabitation et votre esprit de partage.

De tous mes amis dont la liste est longue, vous m'avez soutenu, contribué à ma réussite. Recevez ce travail comme le couronnement de vos multiples conseils. Que Dieu nous unisse davantage.

De tous mes condisciples de la deuxième promotion d'ENSTA-DJ spécialement TCHETAN Esaïe. Nous avons passé ensemble des bons moments de partage et des périodes semées d'embuches, d'épreuves et de défis. L'heure a sonné de se faire une place au soleil. Excellente carrière agronomique à tous.

Que tous ceux qui, involontairement j'aurais oublié et qui ont contribué de près ou de loin, d'une manière ou d'une autre à l'aboutissement de ce travail, reçoivent ici leurs marques d'humilité. La fin de ce premier cycle constituera sûrement pour moi une douce finalité et un réel commencement pour les second et troisième cycles, encore merci à tous.

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

RESUME

Du 04 Juillet 2013 au 30 Octobre 2013, nous avons effectué notre stage de fin de formation en Licence Professionnelle à l'ONG Aquaculture et Développement Durable (AquaDeD ONG) dont le siège est à Cotonou. Ce stage nous a permis de participer aux diverses activités et de comprendre la structuration et le fonctionnement de cette ONG. Une étude diagnostique a été réalisée en vue de ressortir, pour l'ONG, les axes stratégiques à développer pour son évolution. Nous avons participé à plusieurs activités, tant au niveau de l'ONG, que dans ses zones d'intervention dans la vallée de l'Ouémé. Les principales activités sont relatives à l'appropriation des techniques et pratiques d'élevage en Bacs Hors Sol et en Whedos, l'installation d'un aquarium, les opérations de reboisement, l'aménagement et l'installation d'un dispositif expérimental sur l'alimentation du silure africain Glarias gariepinus et du tilapia du Nil Oreochromis niloticus en happas dans les Whedos. La participation à ces différentes activités nous a permis de comprendre davantage les réalités du monde rural et de maîtriser plusieurs paramètres en agriculture et surtout en aquaculture dont les aspects théoriques ont été abordés aux cours. L'étude expérimentale pour laquelle nous avons installé le dispositif permettra à terme de déterminer le niveau de substitution des aliments importés par un aliment fabriqué à base des sous produits locaux sans effet répressif sur la croissance des poissons. En outre, notre séjour dans la vallée de l'Ouémé a permis d'identifier un problème principal qui entrave le développement de l'activité des groupements. Ce problème se résume en la non maîtrise de la densité de charge et de la fréquence d'alimentation des poissons. Un protocole technique de résolution de ce problème a été proposé. Ce protocole est intitulé : « Détermination de la densité de charge et la fréquence d'alimentation optimales du Clarias gariepinus élevé en happas dans les Whedos du delta de l'Ouémé». Nous avons ainsi valorisé notre stage à l'égard de ces populations bénéficiaires de l'ONG AquaDeD. Pour nous, la valorisation des enseignements tirés du stage a constitué en la rédaction d'un microprojet d'installation professionnelle intitulé : « Production de poissons-chats (Clarias gariepinus) de taille marchande dans la commune de SAVE ». D'un coût global de 5.580.100 F CFA, ce microprojet sera financé sur fonds propre à hauteur de 31,9 % et de 68,1 % sur un financement extérieur dont nous envisageons une plaidoirie auprès des structures compétentes.

Mots-clés : Bacs Hors Sol, happas, performances zootechniques, et whedos.

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UP / ENSTA-DJ / STPA / Rodrigue Orobiyi Edéya PELEBE / Mémoire de Licence Professionnelle Page vii

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

ABSTRACT

From July 04th, 2013 to October 30th, 2013, we made our training course of the end of formation in professional license (Bachelor's degree) in the NGO (NON-GOVERNMENTAL ORGANIZATION) whose head office is in Cotonou. This internship allowed us to participate to the several activities and to understand the structuring and the functioning of this NGO. A diagnostic study was realized to rerelease, for AquaDeD NGO, the strategic axes to be developed for its evolution. Also we participated in several activities, as long at the level of the NGO that in the environment of intervention of the NGO (the valley of Ouémé). The main activities are relative to the appropriation of technics and practices of breeding in soilless tubs and in Whedos, aquarium installation, the operations of reforestation, the arrangement and the installation of an experimental plan on the food of the African silurid Clarias gariepinus and the tilapia of the Nile Oreochromis niloticus snatched it in Whedos. The participation in these various activities allowed us to understand more the realities of the rural world and to master several parameters in agriculture and especially in fish farming the theoretical aspects of which were approached in the course. The experimental study for which we installed plan will later allow to determine the substitution level of food imported by a food made with the local produced money ineffective repressive on the growth of fishes. Besides, our stay in the valley of Ouémé allowed to identify a main problem which hinders the development of the activity of the groupings .This problem is the not master's degree of the charge density and the frequency of food of fishes. A technical protocol of resolution of this problem was proposed. This protocol is entitled: Determination of the charge density and the frequency of food of high Clarias gariepinus snatched it in Whedos of the delta of Ouémé. We have valued our internship towards these profitable populations of the AquaDeD NGO. For us, the valuation of the teachings of the internship established in the writing micro project of professional installation entitled: production of catfishes (Clarias gariepinus) of trade size in the municipality of SAVE. Of a global cost of 5.580.100 F CFA, this micro project will be financed by collection appropriate to 31, 9 % height and of 68, 1 % that we'll have beside some financials structures.

Keywords: Soilless tubs snatched, happas, zootechnicals performances, and whedos.

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

TABLE DES MATIERES

CERTIFICATION i

DEDICACES iii

REMERCIEMENTS iv

RESUME vi

ABSTRACT vii

TABLE DES MATIERES viii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS xi

LISTE DES TABLEAUX xiv

LISTE DES FIGURES xv

LISTE DES ANNEXES xvi

INTRODUCTION GENERALE 1

PREMIERE PARTIE : STAGE EN MILIEU PROFESSIONNEL ET ETUDE

DIAGNOSTIQUE DE LA STRUCTURE 3

CHAPITRE 1 : STAGE EN MILIEU PROFESSIONNEL 4

1.1. Présentation de la structure de stage 4

1.1.1. Justification du choix de la structure 4

1.1.2. Contexte de création, historique et évolution 4

1.1.3. Localisation et objectifs 4

1.1.4. Domaines et stratégies d'intervention 6

1.1.5. Structure organisationnelle de l'ONG 7

1.1.6. Structures collaboratrices 8

1.1.7. Infrastructures et matériels de l'ONG AquaDeD 10

1.1.8. Activités menées et acquis de la structure 11

1.2. Activités menées par l'apprenant lors du stage 12

1.2.1. Suivi de l'élevage des poissons en Bacs Hors Sol (BHS) et en happas 12

1.2.2. Aménagement et installation du dispositif d'élevage dans le cadre d'un essai

alimentaire 14

1.2.3. Ensachage des alevins du tilapia mono sexe mâle 15

1.2.4. Autres activités 16

1.3. Difficultés rencontrées et stratégies d'adaptation 18

CHAPITRE 2 : ETUDE DIAGNOSTIQUE ET ENSEIGNEMENTS TIRES DU

STAGE : IDENTIFICATION D'UN PROBLEME MAJEUR 19

2.1. Etude diagnostique de la structure 19

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

2.1.1. Matrice FFOM 19

2.1.2. Analyse et commentaire de la matrice FFOM 19

2.2. Enseignements tirés du stage 20

2.3. Valorisation des enseignements tirés du stage 20

2.3.1. Identification d'un problème majeur des groupements 20

2.3.1.1. Hiérarchisation des principaux problèmes des groupements 20

2.3.1.2. Arbre à problèmes 21

2.3.1.3. Proposition d'approches de solutions 22

2.3.1.4. Elaboration d'un protocole technique de recherche de solution au problème

majeur 22

DEUXIEME PARTIE : ELABORATION D'UN MICROPROJET D'INSERTION

PROFESSIONNELLLE 27

CHAPITRE 3 : MISE EN ROUTE D'UN ATELIER DE PRODUCTION AGRO

PISCICOLE A SAVE 28

INTRODUCTION DU MICROPROJET 28

3.1. Curriculum Vitae du promoteur (Présentation du promoteur) 29

3.2. Généralités, justification du choix et présentation de la zone d'implantation du

microprojet 31

3.2.1. Généralités 31

3.2.2. Justification du choix et présentation de la zone d'implantation du microprojet 32

3.3. Résumé du microprojet 33

3.4. Etude de marché 34

3.4.1. Analyse de l'offre 34

3.4.2. Analyse de la demande 34

3.4.3. Confrontation de l'offre à la demande 35

3.4.4. Analyse de la concurrence 35

3.5. Plan marketing 36

3.5.1. Politique et présentation du produit 36

3.5.2. Politique du prix 37

3.5.3. Politique de distribution 38

3.5.4. Politique de communication 38

3.6. Faisabilité politico juridique et socioculturelle 39

3.7. Faisabilité technique 39

3.7.1. Moyens techniques de production 39

UP / ENSTA-DJ / STPA / Rodrigue Orobiyi Edéya PELEBE / Mémoire de Licence Professionnelle Page x

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

3.7.2. Technique et processus de production 40

3.7.3. Plan et capacité de production 43

3.8. Ressources humaines et attributions 44

3.9. Etude financière et économique 46

3.9.1. Détermination du coût du microprojet 46

3.9.1.1. Détermination du coût de l'investissement 46

3.9.1.2. Données préliminaires pour la détermination du Besoin en Fonds de

Roulement 47

3.9.1.3. Détermination du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) pour le premier cycle

49

3.9.2 Schéma de financement du microprojet 49

3.9.3. Plan de remboursement de l'emprunt 50

3.9.4. Plan d'amortissement technique de l'investissement 50

3.9.5. Budget de vente (chiffres d'affaires) 52

3.9.6. Détermination des charges annuelles 52

3.9.7. Compte de résultats prévisionnel 53

3.9.8. Détermination de la Capacité d'Auto Financement (CAF) 54

3.9.9. Plan de trésorerie tri annuelle 55

3.9.10. Valeurs immobilisées de fin d'exercice 56

3.9.11. Bilan prévisionnel 56

3.9.12. Détermination du Seuil de Rentabilité Economique (SRE) 57

3.9.13. Indice d'Efficience (IE) 58

3.9.14. Valeur Actuelle Nette (VAN) 58

3.9.15. Indice de Profitabilité (IP) 59

3.9.16. Taux Interne de Rentabilité (TRI) 59

3.9.17. Délai de Récupération du capital permanent investi (DR) 60

3.10. Planning de réalisation des activités 61

CONCLUSION DU MICROPROJET 62

CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS 63

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 64

ANNEXES xvii

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

SIGLES

ANPE : Agence Nationale Pour l'Emploi

APDRA : Association-Pisciculture et Développement Rural en Afrique AquaDeD : Aquaculture et Développement Durable

CeCPA : Centre Communal pour la Promotion Agricole

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur CARDER : Centre d'Action Régionale pour le Développement Rural CIDEV : Centre d'Intervention pour le Développement

CRA : Centre de Recherche Agricole

CREDI : Centre Régional de Recherche et d'Education pour un Développement Intégré CRIAB : Centre de Recherche et d'Incubation Aquacole du Bénin

DP : Direction des Pêches

EPAC : Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi

FA : Faculté d'Agronomie

FAO : Food and Agriculture Organization of the United Nations

FAST : Faculté des Sciences et Techniques

FNPEEJ : Fonds National de Promotion de l'Entreprise et de l'Emploi des Jeunes

FSA : Faculté des Sciences Agronomiques

FUCID : Forum Universitaire pour la Coopération Internationale et le Développement FUNDP : Facultés Universitaires Notre - Dame de la Paix de Namur

IC : Indice de Consommation

IITA : Institut International d'Agriculture Tropicale

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LHA : Laboratoire d'Hydrobiologie et d'Aquaculture

LMD : Licence-Master-Doctorat

MAEP : Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche

Nat : Nature Tropicale

OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PACODER : Promotion de l'Aquaculture Continentale pour le Développement Rural

PDC : Plan de Développement Communal

PROVAC : Projet de Vulgarisation de l'Aquaculture Continentale

PSRSA : Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole
RENAPIB : Réseau National des Pisciculteurs du BENIN

RFB : Royal Fish Bénin

RPGH : Recensement Général de la Population et de l'Habitat

SCDA : Secteur Communal de Développement Agricole

SEAPB : Service d'Etudes et d'Appui aux Populations à la Base

STPA : Sciences et Techniques de Production Animale

UAC : Université d'Abomey-Calavi

UCAO : Université Catholique d'Afrique de l'Ouest

UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature

ULg : Université de Liège

UP : Université de Parakou

URAEAq : Unité de Recherche en Aquaculture et Éco toxicologie Aquatique

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ABREVIATIONS

FL : Fournitures Liées

F CFA : Franc des Colonies Françaises d'Afrique FFOM : Forces-Faiblesses-Opportunités -Menaces

g : gramme

h : heure

h : hauteur

Ha : Hectare

Kg : Kilogramme

Km : Kilomètre

Km2 : Kilomètre carré

L : Litre

L : Longueur

l : largeur

m : mètre

m3 : mètre cube

min : minute

mm : millimètre

MP : Matières Premières

T : Tonne

% : Pourcentage

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Les traitements à appliquer pour l'essai à l'ONG (source: stage, 2013) 14

Tableau II : Analyse FFOM de l'ONG (source: stage, 2013) 19

Tableau III : Traitements à appliquer dans le cadre du protocole (source: stage, 2013) 24

Tableau IV : Formations et Diplômes 29

Tableau V : Compétences linguistiques du promoteur 30

Tableau VI : Structure de la population de SAVE (source: stage, 2013) 34

Tableau VII : Cycle d'élevage et de vente des poissons pour le microprojet (source: stage,

2013) 36

Tableau VIII : Moyens techniques pour le microprojet (source: stage, 2013) 39

Tableau IX : Productions annuelles de notre entreprise (source: stage, 2013) 43

Tableau X : Dépenses relatives aux salaires et prime de motivation (source: stage, 2013) 45

Tableau XI : Investissement (source: stage, 2013) 46

Tableau XII : Achats de Matières Premières et Fournitures Liées (source: stage, 2013) 47

Tableau XIII : Autres achats : petits matériels et outillage (source: stage, 2013) 47

Tableau XIV : Autres éléments (source: stage, 2013) 48

Tableau XV : Besoin en Fonds de Roulement (source: stage, 2013) 49

Tableau XVI : schéma de financement du microprojet (source: stage, 2013) 49

Tableau XVII : Plan de remboursement de l'emprunt (source: stage, 2013) 50

Tableau XVIII : Plan d'amortissement technique de l'investissement (source: stage, 2013) 51

Tableau XIX : Budget de vente (source: stage, 2013) 52

Tableau XX : Charges annuelles (Source : stage, 2013) 52

Tableau XXI : Compte de résultats prévisionnel (source: stage, 2013) 53

Tableau XXII : Détermination de la Capacité d'Autofinancement (source: stage, 2013) 54

Tableau XXIII : Plan de trésorerie tri annuelle (source: stage, 2013) 55

Tableau XXIV : Valeurs immobilisées de fin d'exercice (source: stage, 2013) 56

Tableau XXV : Bilan prévisionnel (source: stage, 2013) 56

Tableau XXVI : Charges Fixes et Charges Variables (source: stage, 2013) 57

Tableau XXVII : Détermination de Seuil de Rentabilité Economique (source: stage, 2013) 57

Tableau XXVIII : Détermination de l'Indice d'Efficience (source: stage, 2013) 58

Tableau XXIX: Actualisation des Cash-Flows (source: stage, 2013) 58

Tableau XXX : Planning de réalisation des activités (source: stage, 2013) 61

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Plan d'accès à AquaDeD ONG (source: stage, 2013) 5

Figure 2 : Organigramme de l'ONG AquaDeD (source : Manuel des procédures de l'ONG

AquaDeD) 8

Figure 3 : Diagramme de Venn de l'ONG AquaDeD (Source : stage ,2013) 10

Figure 4 : Dispositif d'élevage expérimental installé pour l'ONG (source: stage, 2013) 15

Figure 5 : Quelques photos des activités réalisées (source: stage, 2013) 17

Figure 6 : Arbres à problèmes (source: stage, 2013) 21

Figure 7 : Poisson-chat africain Glarias gariepinus (source: stage, 2013) 37

Figure 8 : Circuit de commercialisation de nos poissons (source: stage, 2013) 38

UP / ENSTA-DJ / STPA / Rodrigue Orobiyi Edéya PELEBE / Mémoire de Licence Professionnelle Page xvi

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en route d'une ferme agro piscicole à SAVE

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1: Formule de l'aliment local à utiliser pour l'élevage expérimental (Source, stage,

2013) xviii

Annexe 2 : Composition de l'aliment Skretting 2 mm xviii

Annexe 3: Autres photos xix

Annexe 4: Questionnaire pour l'étude du marché (Source, stage, 2013) xix

Annexe 5 : Formule alimentaire pour le microprojet (Source, stage, 2013) xx

Annexe 6 : Quelques fiches de gestion du microprojet (Source, stage, 2013) xxi

Annexe 7: Factures pro format xxii

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INTRODUCTION GENERALE

Le Bénin est un pays en voie de développement confronté à l'insécurité alimentaire. Pour faire face à ce problème, l'amélioration de la compétitivité et de la production du secteur agricole est capitale. Ceci nécessite le développement des offres de formations adaptées, axées sur les besoins du marché et la création d'Entreprise. C'est ce qui justifie en 2009 la création de l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou, une entité professionnelle de l'Université de Parakou. Elle a été créée avec pour mission principale la formation des cadres compétents et compétitifs capables de mettre leurs connaissances au service du développement agricole national afin de faire face aux exigences alimentaires des populations. Depuis sa création, dans le souci d'harmoniser ses offres de formation avec des diplômes internationalement reconnus, cette école s'investit dans l'application du système de formation Licence-Master-Doctorat (LMD) en vue d'atteindre les objectifs qu'elle s'est assignée dont la formation de cadre techniques supérieurs susceptibles de créer et de gérer des fermes d'exploitations agricoles. Consciente du problème que pose l'adéquation entre les offres de formation et les besoins réels des entreprises, l'ENSTA-DJ organise plusieurs stages durant les trois années de formation en Licence afin de permettre à ses apprenants de mettre en pratique les notions théoriques reçues tout au long des enseignements. Celui de la troisième année qu'est le stage de fin de formation en Licence revêt d'une importance capitale car il permet d'imprégner les apprenants des réalités du milieu professionnel et de les préparer au marché de l'emploi.

Au terme de notre formation en Licence Professionnelle au département des Sciences et Techniques de Production Animale de l'ENSTA-DJ, nous avons effectué, du 04 Juillet au 30 Octobre 2013, un stage à l'ONG Aquaculture et Développement Durable sise à Cotonou en vue de professionnaliser notre formation dans le domaine de l'Aquaculture.

Plusieurs objectifs sont visés au cours de ce stage ; il s'agit de :

· Faire une analyse diagnostique de la structure d'accueil ;

· Appliquer nos connaissances théoriques et renforcer nos capacités et compétences pratiques ;

· Identifier les problèmes aux quels sont confrontés la structure et les groupements qu'elle appuie afin de proposer des approches de solutions ;

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· Elaborer un protocole technique pour une résolution ultérieure de la problématique majeure qui se dégage de tous les problèmes identifiés ; et

· Elaborer un microprojet d'installation et d'insertion professionnelle.

La méthodologie suivie pour atteindre ces objectifs est plurielle. Elle peut être scindée en trois principales étapes :

· La première phase correspond à la phase préparatoire en salle pendant laquelle les objectifs du stage ont été rappelés et expliqués aux apprenants.

· La deuxième regroupe la recherche documentaire sur l'aquaculture dans les bibliothèques de l'EPAC de la FSA et de l'ONG AquaDeD.

· La troisième a consisté au déroulement effectif du stage et débouche sur la rédaction du mémoire.

Le présent mémoire, fruit de notre stage, outre l'introduction, la conclusion et les suggestions s'article autour de deux parties :

> Stage en milieu professionnel et étude diagnostique de la structure de stage ; et > Elaboration d'un microprojet d'insertion professionnelle.

PREMIERE PARTIE : STAGE EN MILIEU
PROFESSIONNEL ET ETUDE DIAGNOSTIQUE DE LA
STRUCTURE

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,

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CHAPITRE 1 : STAGE EN MILIEU PROFESSIONNEL

1.1. Présentation de la structure de stage

1.1.1. Justification du choix de la structure

Le choix de l'ONG Aquaculture et Développement Durable comme structure de stage répond

à une pluralité de critères. Ces critères prennent en compte non seulement les activités menées par cette ONG mais aussi nos préférences pour les écosystèmes aquatiques. Ainsi, nous nous sommes mis à rechercher une structure capable de répondre à nos aspirations. Le choix a été porté alors sur l'ONG AquaDeD, vue sa grande expérience dans les domaines de l'aquaculture, de l'éco toxicologie aquatique ; des pêches, et de la pisciculture.

1.1.2. Contexte de création, historique et évolution

Dans l'optique de mettre en oeuvre les recommandations du groupe de travail sur les Objectifs

du Millénaire pour le Développement (OMD) en Afrique notamment les 1er , 3ème , 7ème et 8ème, l'ONG Aquaculture et Développement Durable a été créée en 2007 par un groupe de chercheurs et spécialistes béninois autrefois membres du Groupe de Recherche et de Réflexion sur la Biodiversité et l'Intégration des Productions dans les Zones Humides (GReRBIPZH) créé en 2003.Ses statuts et Règlement intérieur ont été validés en Mars 2008. Elle a été officiellement enregistrée en Juillet 2008 et compte aujourd'hui au total 17 membres.

Signalons que les 1er ,3ème ,7ème et 8ème OMD sont respectivement :

· Réduire l'extrême pauvreté et la fin ;

· Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes ;

· Préserver l'environnement ; et

· Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

1.1.3. Localisation et objectifs ~ Localisation

Autrefois dans la commune d'Abomey-Calavi, l'ONG AquaDeD a changé de siège social et est située actuellement dans le département du Littoral, commune de Cotonou précisément dans le quartier Agla, maison MEHINTO, Lot N°3079, non loin de la Brigade Territoriale d'Agla.

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Le plan d'accès au siège de l'ONG est le suivant :

Figure 1 : Plan d'accès à AquaDeD ONG (source: stage, 2013)

~ Objectifs

L'ONG AquaDeD a pour principal objectif, la lutte contre la pauvreté à travers la promotion de l'aquaculture comme alternative à la gestion durable des écosystèmes aquatiques naturels ou artificiels et à la diversification des sources protéiniques alimentaires en milieu rural. En outre, elle a pour objectifs secondaires la promotion d'un développement participatif à la base, la mise en place des systèmes d'exploitation durables et le renforcement des capacités des couches vulnérables (femmes et jeunes), des autorités locales au développement communautaire.

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1.1.4. Domaines et stratégies d'intervention Domaines d'intervention

L'ONG intervient principalement dans cinq domaines notamment : + L'Aquaculture

Il s'agit de :

· La promotion de l'aquaculture (élevage des organismes aquatiques) et de l'agro pisciculture ;

· La conception et réalisation de projets d'aquaculture ;

· L'appui/conseil dans le domaine aquacole ;

· Le renforcement des capacités de production et d'intervention des acteurs du domaine ; et

· L'obtention de bourses de stage ou d'étude en aquaculture. + Pêche

La priorité conférée à ce domaine est grande à cause de la menace que subissent nos ressources naturelles et les zones humides béninoises. L'intervention vise à :

· Promouvoir les techniques durables de pêche ;

· Sensibiliser et former les acteurs à la conservation et la restauration des écosystèmes aquatiques (naturels et espèces) ;

· Etudier l'écologie des milieux de pêche ; et

· Sensibiliser et former, notamment les femmes aux technologies des produits halieutiques (fumage, salage, séchage, etc.).

+ Zones Humides

Les actions de l'ONG dans les zones humides consiste à oeuvrer pour :

· La promotion de l'intégration des productions (agro pisciculture) dans les zones humides (Agriculture - Aquaculture - Elevage) ;

· La gestion participative et durable des zones humides ;

· La conservation de la biodiversité animale et végétale dans les zones humides ; et

· L'aménagement écologique, économique et touristique des zones humides.

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+ Développement communautaire

Dans ce domaine, les interventions de l'ONG visent principalement:

· La Gestion Intégrée des Ressources en Eau ;

· L'accès des populations à l'eau potable ;

· L'hygiène et l'assainissement des villes et campagnes ;

· La mise en oeuvre de leur politique de développement agricole ; et

· La promotion du genre et des TIC au service du développement. + La recherche scientifique

L'ONG AquaDeD est non seulement une ONG de Développement mais aussi de recherche. Elle reçoit les étudiants dans le cadre de leur stage (niveau Licence, Master, etc.) qui travaillent sur différentes thématiques des activités de l'ONG qui sont ensuite capitalisées sous forme de mémoires et de publications scientifiques. L'ONG dispose à cet effet d'un laboratoire pour les différentes expérimentations et analyses.

Stratégies d'intervention

Les stratégies d'intervention de l'ONG sont orientées sur le renforcement des capacités des communautés rurales et axées sur une approche participative incluant les bénéficiaires à tous les niveaux de conception et d'élaboration des projets. Elles concernent surtout :

· La visite du site et l'appui/conseil ;

· L'assistance technique, matérielle et scientifique ;

· La formation et sensibilisation, les études et consultations ; et

· La réalisation d'ouvrage (étangs, bassins, écloserie, forage, etc.)

1.1.5. Structure organisationnelle de l'ONG + Fonctionnement

La gestion de l'ONG AquaDeD est assurée par une équipe dynamique, compétente, organisée au sein des organes de décision, d'exécution et de contrôle des activités. Ces organes sont :

· L'Assemblée Générale (AG) qui est l'organe délibérant ;

· Le Conseil d'Administration (CA) composé d'un Président, d'un Secrétaire Général et d'un Trésorier, qui est l'organe d'orientation et de suivi ;

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· La Direction exécutive (DE) qui est l'organe d'exécution ; et

· Le Comité de Contrôle (CC) qui est l'organe de contrôle.

Concernant les fonctions de chaque organe, il importe de préciser que la DE est l'organe considéré comme la cheville ouvrière de l'ONG car elle se charge de la gestion quotidienne des activités, la gestion financière, la gestion administrative et celle du personnel de l'ONG. Elle est responsable devant le CA et lui transmet le rapport annuel de ses activités. Elle soumet, pour adoption, les états financiers au CA. Les attributions et mandats de chaque organe sont bien définis dans les statuts et règlement intérieur de l'ONG.

+ Organigramme d'AquaDeD ONG :

L'organigramme de l'ONG AquaDeD est le suivant :

Conseil d'Administration (CA)

Animateurs

Chargé des
Programmes (CP)

Secrétaire Caissière

Directeur Exécutif (DE)

Comptable

Commissaires aux Comptes

Figure 2 : Organigramme de l'ONG AquaDeD (source : Manuel des procédures de l'ONG AquaDeD)

1.1.6. Structures collaboratrices

Pour atteindre ses objectifs, l'ONG est en partenariat avec plusieurs acteurs et structures ayant

les mêmes objectifs qu'elle. On distingue notamment :

y' les producteurs et productrices des produits de pêche ou d'aquaculture, les Comités de Pêche et les groupements de pisciculteurs qui sont les bénéficiaires des actions de l'ONG ;

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y' les structures régionales et communales de promotion agricole (CARDER, SCDA,

DP...) ;

y' les étudiants, chercheurs, centres de recherche et universités (UAC, UCAO, UP,

URAEAq, ENSTA-DJ, ULg...) ;

y' les organismes financiers ;

y' les opérateurs économiques ;

y' les ONG nationales (CREDI CIDEV, ECO, ECOLO ...) ;

y' les ONG internationales intervenant dans ses domaines d'activités et quelques

bailleurs de fonds (IUCN, FUCID, GenArDiS, APDRA...) ;

y' les ministères et autres directions techniques (MAEP, DP...) ; et

y' les autorités locales et les communes.

La collaboration avec ces différents partenaires permet à l'ONG de bénéficier d'une assistance technique, financière et matérielle dans la mise en oeuvre de ses activités.

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Les relations existant entre l'ONG et ces différents partenaires peuvent être schématisées comme suit :

EPAC

UICN

EA

UP/FA

CP

ONG
Aquaculture et
Développement
Durable

GenArDiS

ULg

FAST

FUCID

FSA/LHA

CARDER

FUNDP

ONG-Nat

Légende :

 

: Appui technique

: Prestataire de services

: Formation et renforcement de capacité

: Appui technique et financier

: Structures internationales

: Structures nationales

 

Figure 3 : Diagramme de Venn de l'ONG AquaDeD (Source : stage ,2013)

1.1.7. Infrastructures et matériels de l'ONG AquaDeD

L'ONG AquaDeD dispose d'un bloc administratif, d'un laboratoire et d'une unité de

production maraichère.

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Le bloc administratif est composé des bureaux du Directeur Exécutif, du Président de l'ONG et d'une salle servant du secrétariat et de salle d'attente aux visiteurs. Dans cette salle se trouve :

V' une armoire qui expose des collections de poissons conservés dans du Formol. Sur ce dernier repose un aquarium.

V' un bureau technique qui constitue le lieu de travail des techniciens de l'ONG, des stagiaires et des étudiants. Dans ce bureau se trouve une bibliothèque dans laquelle sont logés les documents indispensables au bon déroulement des travaux des stagiaires.

Le laboratoire de l'ONG dispose des bacs d'élevage des poissons d'aquarium et de production de plantes aquatiques.

Quant à l'unité de production maraichère, elle contient des caisses dans les quelles sont aménagées les bâches pour la culture des légumes.

1.1.8. Activités menées et acquis de la structure

AquaDeD ONG a plusieurs consultations à son actif. Avec l'appui des différents bailleurs, les projets suivants ont déjà été exécutés (ou en cours) par l'ONG AquaDeD:

- Projet PANA1/ FSA: Sous-traitance pour la fourniture et l'installation de dispositifs de pisciculture familiale de tilapia et poissons-chats dans quatre communes d'intervention du projet PANA 1 ; (en cours de réalisation) ;

- Projet CARE Bénin/Togo-Turing Funds : Installation et suivi des essais piscicoles au profit des groupements piscicoles de CARE Bénin dans la commune des Aguégués (delta de l'Ouémé) ; Avril à Août 2013 ; Financement CARE International Bénin/Togo ;

- Projet EA N° 600547 : Biodiversité et productivité durable des écosystèmes aquatiques dans le delta de l'Ouémé ; janvier 2012 - juin 2015 ; Financement UICN.NL - Both ENDS - Wetlands International ;

- Projet SyPiEx: Intensification écologique des systèmes extensifs familiaux en Afrique de l'Ouest du Centre ; Juillet 2012 - Juin 2015 ; AquaDeD ONG est un des 9 partenaires nationaux et internationaux du projet ; Financement du CORAF/WECARD ;

- Projet EGP N° 600490: Promotion de la production durable des poissons-chats dans les Whedos du delta de l'Ouémé ; juin 2010 - septembre 2011 ;

- Projet EGP N° 600371 : Conservation et restauration de la biodiversité aquatique du delta de l'Ouémé ; Mars 2009 - août 2010 ;

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- Projet Whedos : Promotion de l'élevage des poissons-chats africains dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) du delta du fleuve Ouémé (sud Bénin) ; 2008 - 2011 ;

- Projet GenARDIS : Utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) au service de la vulgarisation agricole et du renforcement des capacités de production et de gestion de deux groupements de femmes productrices et transformatrices des produits de pêche au Bénin ; Octobre 2008 - Septembre 2009 ;

- Projet LCP/PADFA : Sous-traitance pour la construction de 2 écloseries modernes pour poissons-chats et 100 étangs piscicoles sur nappe phréatique au profit des groupements de pisciculteurs des Départements du Nord Bénin ; Octobre 2008 - Avril 2009 ; 2013-2015 ; et

- Projet Ré-SyPiEx « Réseau de recherche-développement sur les systèmes piscicoles extensifs familiaux en Afrique de l'Ouest et centrale ».

Plusieurs activités au nombre desquelles les séances de sensibilisation, les ateliers de formation, la vulgarisation des techniques durables de fumage des produits de pêche (foyers économes de type « chokor », les campagnes de reboisement, le repeuplement du cours d'eau, l'hygiène et assainissement, la promotion de la pisciculture familiale sont mises en oeuvre dans le cadre de l'exécution de ces différents projets.

Il est nécessaire de noter que nous avons constaté sur le terrain surtout dans la vallée de l'Ouémé les arrières effets positifs de ces projets. Cela se traduit par le fait que plusieurs pêcheurs des villages d'intervention de l'ONG dans les communes d'Adjohoun, de Dangbo, des Aguégués, dans le bas delta, autrefois acteurs de la dégradation des écosystèmes aquatiques naturels, se sont convertis aujourd'hui en promoteurs de gestion durable et d'exploitation judicieuse des ressources naturelles.

1.2. Activités menées par l'apprenant lors du stage

Au cours de notre stage, nous avons mené plusieurs activités aussi bien au siège de l'ONG que dans certains de ses villages d'intervention. La zone d'intervention de l'ONG dans le Sud Bénin est la vallée de l'Ouémé. Elle regroupe les communes d'Adjohoun, de Dangbo et des Aguégués dans le bas delta et les communes de Bonou, Ouinhi dans le haut delta. Les activités de terrain auxquelles nous avions principalement participé lors de notre stage sont celles mises en oeuvre dans la commune de Adjohoun à travers les villages de Agonlin-Lowé, de Gangban et de Gogbo et décrites comme suit :

1.2.1. Suivi de l'élevage des poissons en Bacs Hors Sol (BHS) et en happas

Au cours de notre stage sur le terrain, nous avions participé à l'élevage des poissons chats dans les Bacs Hors Sol et les happas de filet installés dans les Whedos. Dans ces différents

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milieux d'élevage, les densités de mise en charge varient d'un groupement à un autre et n'excède guère 180 alevins / m3. Le système d'élevage des poissons en Bac Hors Sol regroupe un certain nombre d'opérations d'entretien des infrastructures et de contrôle auquel nous avons participé. Il s'agit de :

· La vidange et renouvellement de l'eau

La vidange des Bacs Hors Sol se fait lorsqu'on constate que l'eau d'élevage est trouble.

Le renouvellement de l'eau intervient juste après la vidange. Elle se fait au moyen d'une motopompe et de préférence à temps frais.

· Pêche de contrôle

Elle s'effectue environ toutes les trois semaines et consiste à peser environ 10% du nombre de poissons contenus dans chaque Bac. Son but est de suivre l'évolution pondérale des poissons et de prendre des mesures adéquates en cas d'éventuelles anomalies.

· Nourrissage des poissons et entretien des bâches

Deux types d'aliment sont utilisés dans l'alimentation des poissons au Bénin. Il s'agit des aliments fabriqués à base des sous produits locaux (son de riz, tourteaux de soja, tourteaux d'arachide...) et des aliments importés (Coppens, skretting, Feed Fish ...). L'ONG AquaDeD offre des formations à ses pisciculteurs sur les techniques d'élevage des poissons et la fabrication des aliments à base des sous produits locaux. Les poissons sont nourris 2 fois par jour ; le matin aux environs de 9 h et le soir aux environs de 18 h. Certains groupements nourrissent une troisième fois leurs poissons aux environ de 13 h.

L'entretien consiste à la mise au propre des hangars abritant les infrastructures et au nettoyage de l'intérieur des Bacs afin de prévenir les cas de contaminations parasitaires.

Commercialisation

Elle intervient après un cycle de production lorsque les poissons ont atteint la taille marchande. Le cycle de production dure 4 à 6 mois. Les poissons sont récoltés et vendus au kilogramme. La grande partie des poissons récoltés est achetée par les mareyeuses qui à leur tour à l'aide des techniques adéquates de stockage et de conservation des produits de pêche

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(fumage, salage...) vulgarisées par l'ONG, conservent les poissons pour les revendre plus chers surtout dans les pays voisins comme le Nigeria.

Signalons que pour le système d'élevage en Whedos, seulement le couple d'opération Vidange-Renouvellement de l'eau n'est pas effectué.

1.2.2. Aménagement et installation du dispositif d'élevage dans le cadre d'un essai alimentaire

Cette activité a été menée dans le cadre d'une étude expérimentale sur l'alimentation des poissons en cours à l'ONG sur le site d'Agonlin Lowé. L'objectif visé est de faire une étude comparative sur les performances des aliments utilisés (aliments locaux et importés) pour connaître le niveau optimal de substitution de l'aliment importé (skretting) par l'aliment local (fabriqué à base des sous produits locaux) afin de réduire le coût alimentaire relatif à l'élevage des poissons. L'opération a consisté dans un premier temps à dégager les plantes aquatiques envahissantes de la surface de l'eau du Whedo (trou traditionnel à poissons). Ensuite, le piquetage des pieux de bambou qui servent de support aux happas (filets poches) suivi de l'installation des filets (figure 4). Au total, 450 Tilapias et Glanias seront repartis chacun dans 5 lots de 3 happas (par lot) à raison de 30 alevins par happas. Le tableau suivant présente les traitements auxquels les poissons seront soumis :

Tableau I : Les traitements à appliquer pour l'essai à l'ONG (source: stage, 2013)

Aliments

Traitements (T)

Aliment importé
(AI) en %

Aliment local
(AL) en %

T1

100

0

T2

75

25

T3

50

50

T4

25

75

T5

0

100

 

La formule de l'aliment local à utiliser dans cet essai est en annexe 1

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Les prix au Kg des régimes des traitements 2, 3, 4 et 5 sont respectivement de 1137,5 F CFA ; 875 F CFA ; 612,5 F CFA et 350 F CFA. Ces prix engendrent en conséquence les taux respectifs de réduction de 18,75 % ; 37,5 % ; 56,25 % et 75 %, comparés au régime du traitement 1 (1400 F CFA). Cela montre la contribution de cet essai à la réduction du coût alimentaire si les résultats se révèlent efficaces à la fin de l'expérience. La formule utilisée pour le calcul du taux de réduction du prix au kg des autres régimes testés par rapport à l'aliment skretting (Trp en %) est la suivante :

Trp = 100 x (prix du Kg du skretting - prix du Kg du régime testé) / prix du Kg du skretting

Les aliments de fabrication locale bien qu'efficaces ne sont pas transférables dans nos conditions locales actuelles à cause de la psychologie des paysans ; ce qui fait que les pisciculteurs utilisent toujours les aliments importés. Cette recherche est d'une importance capitale car elle permettra de connaitre le régime écologique (moins polluant) et économiquement rentable car l'aliment représente le coût d'élevage principal (Hoffman et al., 1997 ; Tacon, 1996 ; cités par Richir, 2004).

Figure 4 : Dispositif d'élevage expérimental installé pour l'ONG (source: stage, 2013)

1.2.3. Ensachage des alevins du tilapia mono sexe mâle

Dans le cadre du projet PROVAC dans son programme de crédit-intrant, nous avions

participé au transport des alevins au profit des pisciculteurs de Agonlin-Lowé, un village d'intervention de l'ONG AquaDeD. Cette opération nécessite une certaine application sur les conditions de transport vue la fragilité de cette espèce de poissons (Oreochromis niloticus) exigeante en oxygène. Outre que les bacs de transports des poissons, nous avons utilisé les sachets et une pompe thermique. Pour l'ensachage, nous avons procédé de la manière suivante :

· Attacher à l'aide d'élastique (chambre à air), l'un des deux bouts du sachet ;

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· Mettre de l'eau de l'étang dans le sachet puis les poissons (alevins de 1 à 3 g) via le deuxième bout du sachet ; et

· Gonfler légèrement le sachet à l'aide de pompe thermique à air puis attacher le second bout.

Ces dispositions prises ont garanti un transport des poissons avec un taux de mortalité nul. Les alevins sont ensuite élevés dans les cages flottantes. L'aliment utilisé est le skretting 2 mm (composition en annexe 2).

1.2.4. Autres activités

Sur le terrain, plusieurs autres activités ont été menées :

+ Nous avons visité certaines fermes piscicoles dans la commune de Ouinhi. Cette visite a été conduite sous la supervision de quelques enseignants-chercheurs de la FA / UP. Au total 3 fermes ont été visitées dans les villages Aizè et Houédja. Les promoteurs de ces fermes nous ont fait part des problèmes majeurs auxquels ils sont confrontés en tant qu'entrepreneurs agricoles et leurs solutions locales peu efficientes apportées. Les espèces élevées sont : Clarias gariepinus, Oreochromis niloticus et Heterotis niloticus. Après cette visite, sur initiative personnelle, nous avons fréquenté les fermes agro piscicoles "Sonagnon Demain Plus" à Zonmon dans la commune de Zagnanado et "Jehova Jireh " à Gbada dans la commune d'Adjohoun, où nous nous sommes imprégnés des pratiques de production d'alevins de C. gariepinus et de fabrication de provende pour poissons.

+ Dans le cadre des activités du projet UICN.NL_EA_600547 mises en oeuvre par l'ONG AquaDeD à Agonlin-Lowé dans la commune d'Adjohoun, nous avons réalisé plusieurs pépinières de bambou. Les jeunes pieds de bambou sont cherchés puis coupés en boutures. Chaque bouture possède au moins deux bourgeons et est plantée inclinée sur les planches de manière à enfoncer un bourgeon dans le sol et l'autre face au soleil. L'arrosage se fait deux fois par jour (matin et soir) et tous les deux jours. Au total 800 plants de bambou ont été mis en pépinière. Le bambou a une grande importance en pisciculture et sert à solidifier la berge du fleuve.

L'installation d'une écloserie, l'élagage des plants d'Acacia auriculiformis, la transplantation des plants d'amarante aux bords des Whedos. La réalisation des plants de pastèque et de vétiver dans des boites de tomate trouées qui seront par la suite transplantés par les bénéficiaires à la décrue sont autant d'autres activités réalisées dans le cadre de ce projet au cours de notre stage.

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Nous avons également participé à la pêche aux nasses et au filet maillant dans la plaine inondable de la vallée, de même qu'à la mise en charge des happas de filet dans les étangs à Ouinhi.

Au siège national de l'ONG à Cotonou, nous avons participé à l'installation de l'Aquarium de l'ONG. Le matériel et le processus d'installation est le suivant :

· Nettoyage de la vitre qui constitue le cadre de l'aquarium ;

· Dépôt du chiffon à l'intérieur de la vitre, pour servir de support au décor interne de l'aquarium ;

· Installation des tuyaux et de l'aérateur électrique ;

· Mise en eau à partir du robinet ;

· Empoissonnement ; et

· Mise en marche de l'aérateur muni de deux bulleurs d'air.

Nous avons également participé à la réalisation du plan d'accès à AquaDeD ONG.

Les photos suivantes (figure 5) montrent quelques activités réalisées. Les autres images sont en annexe 3 du document.

K L M N O

F G H I J

A B C D E

Figure 5 : Quelques photos des activités réalisées (source: stage, 2013)

A : Vanne de vidange ; B : Renouvellement de l'eau ; C : Nourrissage des poissons en Bac ; D : Motopompe ; E : Bac après vidange ; F : Nourrissage des poissons en Whedo ; G : Transplantation de l'amarante ; H : Elagage ; I : Pêche au filet maillant dans la plaine ; J :

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Bassins dans une ferme visitée ; K : Arrangement des happas ; L : Plantation de bambou ; M :
Mise en charge des happas à Aizè ; N : Cage flottante d'élevage de tilapia ; O : Arrosage de la
pépinière de bambou.

1.3. Difficultés rencontrées et stratégies d'adaptation

Notre stage à l'ONG AquaDeD ne s'est passé sans difficultés. Au nombre de celles-ci, nous pouvons énumérer :

~ L'accès aux villages d'intervention de l'ONG. Il s'agit en réalité de la vallée de l'Ouémé où pendant la crue qui coïncidait avec notre période de stage, les voies terrestres ne sont plus praticables ;

~ La non maitrise de langue du milieu (Ouémè) ; et

~ Le déplacement sur l'ONG à cause de la grande distance et du fait que nous ne disposons pas d'un moyen de déplacement.

Les stratégies d'adaptation se résument en :

V' Nous empruntons la pirogue pour nos déplacements, ce qui implique des coûts ;

V' Nous nous rabattons sur des élèves du village pour la traduction française de la langue locale qui ne serait pas toujours fidèle ; et

V' Nous nous rabattons par moment sur des amis et voisins qui vont dans la même direction que nous.

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CHAPITRE 2 : ETUDE DIAGNOSTIQUE ET ENSEIGNEMENTS TIRES DU STAGE : IDENTIFICATION D'UN PROBLEME MAJEUR

2.1. Etude diagnostique de la structure

2.1.1. Matrice FFOM

La matrice FFOM (Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces) est un outil stratégique combinant l'étude des facteurs internes et celle des facteurs externes propres à l'environnement entourant l'ONG.

Tableau II : Analyse FFOM de l'ONG (source: stage, 2013)

Forces Faiblesses

 

· Compétence des membres du Conseil d'Administration et du personnel

· Bonne connaissance des zones d'intervention

· Possibilité de partenariat

· Solide expérience en matière

d'aquaculture et de gestion des zones humides

· Faible capacité en ressources humaines

· Faible Capacité d'Auto Financement

· Faible capacité de vulgarisation des acquis de recherche

· Insuffisance de matériels et équipements de production

· Insuffisance de documents très spécialisés en aquaculture

 

Opportunités

Menaces

 

· Existence d'un lot diversifié de bailleurs
· Intensification du phénomène du

de fonds changement climatique

· Une grande importance est accordée à
· Concurrence avec d'autres ONGs.
l'Aquaculture par l'Etat béninois

 

2.1.2. Analyse et commentaire de la matrice FFOM + Forces-Opportunités

Elles constituent des aspects positifs internes et des possibilités extérieures positives dont dispose l'ONG. Dans le futur, l'ONG pourrait bâtir ses activités et actions de manière à

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permettre une valorisation de ses capacités et une exploitation judicieuse de son environnement.

+ Faiblesses-Menaces

Elles constituent des points négatifs internes et obstacles extérieurs que l'ONG pourrait réduire pour améliorer ses activités et mieux atteindre ses objectifs.

2.2. Enseignements tirés du stage

L'analyse FFOM faite pourrait permettre à l'ONG d'identifier les axes stratégiques à développer tout en prenant soin de maximiser les forces et opportunités et de minimiser les faiblesses et menaces identifiées. Les groupements ont profité de nos connaissances théoriques pour améliorer leurs pratiques et leurs connaissances dans le domaine piscicole.

Loin d'être une simple étude diagnostique de la structure, ce stage nous a permis de :

> Acquérir et renforcer des compétences aussi bien théoriques que pratiques par la réalisation effective des activités ;

> Savoir ce qu'est le travail en équipe, la vie en milieu rural, le respect de la hiérarchie et la discipline dans le travail ;

> Faire nos premiers pas dans la recherche scientifique appliquée dont les résultats sont utilisables par la population, pour un développement durable ; et

> Disposer de compétences pour entreprendre en aquaculture.

2.3. Valorisation des enseignements tirés du stage

2.3.1. Identification d'un problème majeur des groupements

2.3.1.1. Hiérarchisation des principaux problèmes des groupements

La majorité des problèmes qui entravent l'évolution des activités des pisciculteurs sont recensés après plusieurs entretiens non structurés. Certains sont aussi identifiés, par observation pertinente lors de la réalisation des activités. Par ordre d'importance décroissante, nous avons :

+ Coût élevé de l'aliment des poissons (aliments importés) ;

+ Non maîtrise de la fréquence d'alimentation et de la densité d'empoissonnement des happas (filets) installés dans les Whedos et des bâches d'élevage hors sol ;

+ Mortalité assez forte des alevins du tilapia dans les Whedos ;

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+ Difficultés d'approvisionnement en alevins ;

+ Perte des poissons en période de crue (cas des Whedos) ;

+ Problème d'inondation provoquant le comblement des Whedos par le sable ;

+ Insuffisance d'appui financier ;

+ Problème d'ordre sociologique lié à la démobilisation notoire de certains membres et à

l'esprit de chef qui anime d'autres ; et

+ Difficulté de renouvellement d'eau dans les bâches, faute de motopompe en bon état.

2.3.1.2. Arbre à problèmes

Étant donné que les recherches sont en cours à l'ONG pour la mise au point d'un régime performant et économique, nous retenons comme problème majeur l'un des deux volets du deuxième problème énoncé de la façon suivante : la non maitrise de la fréquence d'alimentation et de la densité d'empoissonnement des happas (filets poches) installés dans les Whedos. La figure 6 suivante illustre les causes et effets liés à ce problème.

Baisse du revenu

Faible productivité (Densité faible)

Augmentation du
cannibalisme (forte densité)

EFFETS

PROBLEME MAJEUR

CAUSES

Non maîtrise de la fréquence
de nourrissage et de la densité
d'empoissonnement

Insuffisance
d'appui technique

Faible niveau de
recherche sur l'élevage
en Whedos

Faible niveau de
recherche sur l'élevage
en bâches

Figure 6 : Arbres à problèmes (source: stage, 2013)

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2.3.1.3. Proposition d'approches de solutions A ces problèmes, nous proposons de :

+ Intensifier la recherche sur l'élevage du poisson en Bacs Hors Sol d'autant plus que la

densité recommandée par le projet PROVAC (75-100 / m3) semble être faible ;

+ Former les groupements sur les techniques de reproduction artificielle induite et

d'alevinage des poissons - chats africains ;

+ Négocier un marché régulier d'approvisionnement en alevins ;

+ Solliciter des prêts agricoles auprès des institutions de micro finance ;

+ Sensibiliser les membres des groupements sur les avantages de travail en équipe ; et

+ Payer une motopompe pour renouveler l'eau tous les 3-4 jours.

2.3.1.4. Elaboration d'un protocole technique de recherche de solution au problème majeur

+ CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE

Le problème majeur est relatif à la fréquence de nourrissage et à la densité d'empoissonnement des happas installés dans les Whedos. Les trous traditionnels à poissons de type Whedos (appellation Fon), très développés dans la vallée de l'Ouémé, sont des tranchées creusées dans la plaine inondable au moment du retrait des eaux (la décrue) pour piéger les poissons sauvages lors de l'inondation (la crue). C'est une forme extensive de pisciculture qui existe depuis fort longtemps chez les "Ouémènous". Elle permet de tirer profit de la succession des crues et décrues dans les plaines d'inondation ; ainsi la période d'attente des ouémènous pour la maturation des cultures est comblée (Toko, 2007). Les travaux de Toko réalisés en 2007 ont confirmé une possibilité de semi-intensifier cette pisciculture traditionnelle par la mise en charge des poissons chats (Glarias gariepinus et Heterobranchus longifilis) et par un apport exogène de nourriture. Mais le problème qui se pose est que l'on assiste à une perte de ces poissons en période d'inondation. C'est dans cette perspective que l'ONG AquaDeD, en réflexion avec les pisciculteurs, a apportée une innovation qui permet d'élever en toute saison le silure africain, Glarias gariepinus dans les happas (filets poches) en Whedos. A l`état actuel des connaissances, il existe peu de recherches faites sur ces systèmes en happas dans le delta de l'Ouémé, ainsi les données sur l'élevage dans ces systèmes sont quasi-inexistantes. Ce qui pourrait justifier le problème de densité soulevé par les pisciculteurs à Agonlin-Lowé. La densité est un facteur déterminant de la croissance et de la productivité en pisciculture (Toko, 2007), car selon le même auteur, aux faibles densités,

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l'agressivité et la territorialité dans les populations des poissons-chats conduisent à une augmentation des mortalités dues aux blessures et infections diverses, au gaspillage de l'aliment dû à la monopolisation des zones d'alimentation par les individus dominants et in fine à une diminution de la croissance et de la production. Quant aux fortes densités, elles rendent le cannibalisme plus fréquent du fait que la probabilité de rencontrer une proie est accrue (Hecht et Appelbaum, 1988 ; Haylor, 1991 et cités par Richir, 2004). Il est alors impérieux de connaitre la densité optimale, condition de base pour une optimisation de la productivité de ces systèmes typiquement béninois. En effet l'élevage en Whedos est possible pendant seulement environ quatre mois (Février - Juin) ; il faut donc penser réellement à une maximisation des capacités de production pour des rendements plus grands. Selon Toko en 2007, la densité de 21 poissons / m3 apparait comme une mise en charge maximale, mais les densités nettement supérieures devraient toutes fois être testées afin de confirmer cette tendance. De plus, personnellement, nous avons constaté que la fréquence d'alimentation des poissons (2 ou 3 fois par jour) varie selon les groupements. Or elle est susceptible d'influencer l'utilisation métabolique des nutriments ; ce qui nous amène à rechercher également la fréquence idéale pour une bonne croissance des poissons. D'ailleurs, Richir en 2004 avait déjà remarqué que bien que le silure africain Glarias gariepinus était nourri à satiété deux fois par jour (9 h et 16 h), une troisième distribution d'aliment aurait pu être en envisagée car les poissons venaient dans le courant de la journée à la surface de l'eau quémander de la nourriture lorsque l'on s'approchait des bassins. Egalement , il est connu que lorsque les poissons sont nourris ad libitum, un accroissement de la fréquence de distribution des aliments peut améliorer la vitesse de croissance et l'Indice de Consommation , éventuellement par l'intermédiaire d'une augmentation des quantités ingérées ( Shelbourn et al.,1973 ; Andrews et Page,1975 ; Chua et Teng,1978 ; Luquet et al.,1981 et cités par Kerdchuen et Legendre,1991).

+ INTUTILE DE LA PROBLEMATIQUE

Détermination de la densité de charge et la fréquence d'alimentation optimales du Clarias gariepinus élevé en happas dans les Whedos du delta de l'Ouémé.

+ OBJECTIFS

L'objectif principal est de déterminer la densité idéale de charge et la fréquence d'alimentation adéquate pour une optimisation des performances zootechniques du Glarias gariepinus élevé en happas dans les Whedos du delta de l'Ouémé.

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De façon spécifique il s'agit de :

V' Déterminer la densité idéale de charge du Glanias élevé en happas installés dans les Whedos

V' Déterminer la fréquence d'alimentation adéquate du Glanias élevé en happas pour une optimisation des performances zootechniques

+ HYPOTHESES :

· H1 : La densité optimale de mise en charge du Glanias (10 à 15 g) dans les élevages en happas est de 50 alevins / m3

· H2 : La fréquence de nourrissage adéquate est de 3 fois par jour + RESULTATS ATTENDUS

· R1 : Les happas ayant une densité de mise en charge de 50 alevins au m3 présentent les meilleurs résultats.

· R2 : Les poissons nourris 3 fois par jours ont enregistré une croissance rapide. + METHODOLOGIE

V' Localisation du milieu de réalisation de l'étude

Le village de Agonlin-Lowé est situé dans la commune d'Adjohoun, département de l'Ouémé. Il est limité au Nord par Gangban (chef lieu d'arrondissement), au Sud par Gogbo, à l'Est par Azowlissè et bordé à l'Ouest par le lit mineur du fleuve Ouémé.

V' Traitements à appliquer

La taille des alevins doit être comprise entre 10 -15 g, pour éviter qu'ils n'échappent à travers les mailles des filets et les cas de cannibalisme. Nous aurons à utiliser au total dans le cadre de cette expérimentation 18 happas de 1,5 m3 chacun (L= 1 m, l= 1 m, h=1,5 m). Le niveau minimal d'eau souhaité dans les Whedos est de 0,5 m.

Tableau III : Traitements à appliquer dans le cadre du protocole (source: stage, 2013)

Traitements (T)

T1 T2 T3

2

fois/jour

3

fois/jour

2

fois/jour

3

fois/jour

2

fois/jour

3

fois/jour

Fréquence de nourrissage

T1a T1b T2a T2b T3a T3b

Densité 40 50 60

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Chaque sous traitement (T1a, T1b, T2a, T2b, T3a et T3b) sera en triplicat. Les faibles valeurs des densités à tester comparativement aux systèmes piscicoles intensifs sont dues à la faible teneur en oxygène des Whedos qui est de 2,3#177;0,5 mg / L (Toko, 2007).

V' Fréquence et mode d'alimentation

Le régime révélé efficace à la fin de l'essai alimentaire en cours à l'ONG sera utilisé. Les poissons seront nourris tous les jours. Le premier nourrissage sera fait le matin aux environs de 9 h, le second dans l'après midi aux environs de 13 h, et le troisième, le soir aux environs de 18 h. A chaque nourrissage la prise alimentaire sera minutieusement observée. Le rationnement se fera en utilisant les résultats finaux de l'expérimentation en cours. En effet la quantité d'aliment à distribuer par régime en % du poids moyen frais des poissons nourris avec ses différents régimes va être déterminée au terme de la recherche alimentaire en cours à l'ONG.

V' Contrôle de la qualité de l'eau

Les paramètres physico-chimiques de l'eau (pH, transparence, oxygène dissous et la température) seront pris une fois tous les 7 jours et ceci toutes les trois heures à partir de 7h.

V' Pêche de contrôle

Elle sera faite toutes les 2 semaines. L'objectif est de contrôler les cas de cannibalisme, de consanguinité observée et de voir l'évolution de la croissance des poissons. L'expérimentation durera 3 mois.

V' Paramètres à calculer

· Poids moyen initial (Pmi en g) : Bi / Ni avec Bi : Biomasse initiale ; Ni : Nombre initial de poissons

· Poids moyen final (Pmf en g) : Bf / Nf avec Bf : Biomasse finale ; Nf : Nombre final de poissons

· Taux de survie (TS en %): 100 x (Nf / Ni)

· Taux de mortalité (TM en %) : 100 x (Ni - Nf) / Ni avec Ni : Nombre initial de poissons

· Gain de poids journalier (GP/j en g/j) : (Pmf - Pmi) / d avec d : durée d'élevage.

· Taux de Croissance Spécifique (TCS en %/j) : 100 x (ln Pmf - ln Pmi) / d

· Indice de Consommation (IC) : Qa / (Bf - Bi) avec Qa : Quantité d'aliment

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· Marge brute (Mb en FCFA) : (Prix au Kg x Bf) - (coût alevin + coût aliment) V' Traitement et analyse des données

Les données brutes seront saisies dans une base de données du tableur Excel et analysées à partir de la statistique descriptive.

Vue son importance pour l'augmentation de la production des Whedos piscicoles, l'application de ce protocole se fera sûrement avec l'aide de AquaDeD ONG.

DEUXIEME PARTIE : ELABORATION D'UN
MICROPROJET D'INSERTION PROFESSIONNELLLE

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CHAPITRE 3 : MISE EN ROUTE D'UN ATELIER DE PRODUCTION AGRO

PISCICOLE A SAVE

INTRODUCTION DU MICROPROJET

Dans les objectifs du Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) du BENIN élaboré par le Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche (MAEP), la promotion de 13 filières porteuses parmi lesquelles, nous citons la pisciculture et le maraichage a été envisagée. Dans la commune de SAVE, l'accès des populations aux produits maraichers et poissons de bonne qualité est limité. C'est pourquoi nous proposons à la fin de notre stage à AquaDeD ONG, nous installer dans cette commune à travers le présent microprojet agro piscicole. Préalablement, une étude de faisabilité a été faite dans la zone d'implantation.

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3.1. Curriculum Vitae du promoteur (Présentation du promoteur) Etat Civil

Nom : PELEBE

Prénoms : Edéya Orobiyi Rodrigue

Date et lieu de naissance : 26 /11/ 1992 à SAVE

Téléphone : 94824211 ou 96975762 ou 68260959

Nationalité : Béninoise

Situation de famille : Célibataire sans enfant

Adresse : S/c de PELEBE B. Ernest BP (Boite postale): 1271 Abomey-Calavi

E-mail: peleberodrigue@yahoo.fr

Formations et Diplômes

Tableau IV : Formations et Diplômes

Périodes

Etablissements fréquentés

Niveau/Diplôme

Mention

2013-2014

Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion,
Université de Parakou

Licence 2 - Gestion

En cours

2010-2013

Ecole Nationale Supérieure des
Sciences et Techniques
Agronomiques de Djougou,
Université de Parakou

Licence Professionnelle en
Sciences et Techniques
Agronomiques,
Option : Sciences et
Techniques de Production
Animale.

Très Bien
avec
Félicitation
du jury

2010-2011

Faculté des Sciences
Economiques et de Gestion,
Université de Parakou

SECO-1

Succès

2007-2010

Collège d'Enseignement Général

1 de SAVE

Baccalauréat Série D

Assez -Bien

2003-2007

Collège d'Enseignement Général

2 de SAVE

Brevet d'Etudes du Premier

Cycle

Succès

1997-2003

Ecole Primaire Publique de
Djangbé (SAVE)

Certificat d'Etudes
Primaires

Succès

 

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Compétences linguistiques

· Langues Nationales : Nagot (bien) et Fon (passable)

· Langues Etrangères : Français et Anglais

Tableau V : Compétences linguistiques du promoteur

 

Ecrite

Lue

Parlée

-Français :

Bien

Bien

Bien

-Anglais :

Passable

Passable

Passable

 

Expériences professionnelles

DATES

Juillet/2011 : stage au CeCPA BASSILA (Diagnostic des Exploitations Agricoles à AKARADE)

14 Juin au 14 Juillet 2012: stage au CeCPA GOGOUNOU (Monographie villageoise à GOUNAROU)

20 au 24 Août et 24 au 28 Septembre 2012 : stage au CRA-Centre à SAVE (Entretien d'un germoplasme et inventaire floristique d'un domaine)

27 Août au 05 Octobre 2012 : stage à l'IITA-BENIN (Gestion biologique des nuisibles des cultures et nématologie)

08 au 14 Octobre 2012 Ferme d'élevage de l'OKPARA (Elevage porcin)

13 au 27 Décembre 2012: Formation en entreprenariat agricole (Fonds National d'Insertion des Jeunes et de Développement des loisirs)

09 et 10 Mars 2013 : Formation en développement personnel et en management des projets (Give one Project Benin)

04 Juillet au 30 Octobre 2013 : Stage à AquaDeD ONG (stage de fin de formation en Licence Professionnelle en Sciences et Techniques Agronomiques)

Chaque expérience est sanctionnée par une attestation.

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Compétences informatiques et distractions

Connaissance de : Word 2007, Excel 2007, Power Point 2007 et Internet.

Distractions: Musique, Navigation, Lecture et le sport.

Je certifie sur l'honneur l'exactitude des informations ci-dessus

Djougou, le 25 /01/2014

3.2. Généralités, justification du choix et présentation de la zone d'implantation du microprojet

3.2.1. Généralités

La pêche participe de 2 % au Produit Intérieur Brut National (Toko, 2007.) Au Benin, le poisson est consommé et contribue en partie, à la satisfaction des besoins en protéines animales de la population. Selon la FAO en 2008, le poisson représente au Bénin 5,5 % de la consommation totale de protéines et 31,9 % des protéines d'origine animale (Ré-SyPiEx). Malgré son importance non négligeable, un problème important se pose d'autant plus que la production nationale n'est pas à la hauteur de la demande nationale. En guise d'illustration, en 2012, la production nationale des produits halieutiques était estimée à environ 40.363,63 T (y compris la pisciculture) alors que la demande nationale est estimée à 86.570,33 T pour la même année (Direction des Pêches, 2013). Selon cette même source, cette estimation de la demande est de 96.663,10 T en 2013, ce qui montre une augmentation interannuelle de la demande. Nous ne devons pas demeurer dans cet état sans réaction d'autant plus que le pays dispose de nombreux atouts et potentialités (variété des infrastructures et des techniques piscicoles, espèces piscicoles disponibles, débouchés pour les produits etc.) pouvant permettre de booster la production halieutique nationale. C'est ce qui a sûrement favorisé la création de quelques fermes piscicoles mais en nombre limité. Selon le rapport de l'étude menée en 2008

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par la Direction des Pêches dans le cadre de la promotion de l'aquaculture continentale pour le développement rural, la zone méridionale du pays compte 931 exploitations piscicoles pour une production totale de 159 T (PACODER). Plusieurs infrastructures sont utilisées pour la pisciculture (étangs, bassins ...) mais la pisciculture en Bac Hors Sol de Glarias gariepinus praticable même dans les villes commence récemment à être vulgarisée.

A la fin de notre formation en Licence Professionnelle en Sciences et Techniques de Production Animale, nous décidons de nous ajouter aux pisciculteurs professionnels existants mais dans le centre du pays en élevant le poisson - chat (silure) africain adapté à plusieurs systèmes, de moindre exigence, et ayant une bonne croissance associée à un bon indice de consommation. Il supporte des densités élevées et accepte une grande variété d'aliments artificiels bon marché (locaux).

3.2.2. Justification du choix et présentation de la zone d'implantation du microprojet Justification du choix

Le choix de la commune de SAVE se justifie par l'absence d'une ferme moderne de production piscicole de grande capacité dans la zone. De même, dans le PDC 2011-2015 de la commune, la pisciculture est une activité prioritaire compte tenu du fait qu'elle fournit la principale source de protéines animales aux populations à la base. De plus, l'évolution démographique et l'urbanisation que connait cette zone, couronnées par les effets néfastes des changements climatiques sur les cultures, constituent a priori le gage d'un marché de consommation importante. Précisément, il est souhaitable que le terrain d'installation soit situé proche des agglomérations et des marchés en vue de faciliter l'approvisionnement en Matières Premières. De préférence, il faut un terrain (1/4 Ha) non inondable et situé non loin de la voie.

Présentation de la zone d'implantation

La commune de SAVE fait partie des 6 communes du département des Collines. SAVE est située dans la partie centrale du pays, au sud-est du département .Elle s'étend sur 228 Km2 et est limitée au Nord par la commune de Ouèssè, au Sud par la commune de Kétou, à l'Ouest par les communes de Glazoué et de Dassa-Zoumè, à l'Est par les Etats d' Oyo, de Kwara et d'Ogoun de la république fédérale du Nigeria. Le chef lieu de la commune est situé à environ 255 Km de Cotonou. Il est traversé par la RNIE 2 (Route Nationale Inter-Etats 2) et la RNIE 5 (Savè-Oké-Owo). Le réseau hydrographique est long de 147 Km et constitué par de

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nombreuses rivières qui collectent les eaux vers le fleuve Ouémé et son principal affluent , l'Okpara. Le climat de la région est du type soudano-guinéen caractérisé par deux saisons. Une sèche allant généralement de Novembre à Mars, et une saison pluvieuse allant de Mars à Novembre. Les hauteurs moyennes des pluies sont de 1100 mm. Le couvert végétal est constitué de la savane graminéenne arborée et arbustive. Quant aux sols, la commune est recouverte par les formations sablo-argileuses d'épaisseur variable, reconnues pour leur perméabilité. L'agriculture est l'activité dominante dans la commune.

Source : Schéma directeur d'aménagement de la commune de SAVE

3.3. Résumé du microprojet

> Titre du microprojet : Production de poissons - chats (Glarias gariepinus) de taille

marchande dans la commune de SAVE.

> Dénomination sociale de la Micro entreprise : Dans le cadre de sa mise en oeuvre,

ce microprojet va donner naissance à une micro entreprise dénommée «Au service de

tous-La joie du client (AL) ».

> Nature juridique : Entreprise individuelle

> Nom et prénoms du promoteur : PELEBE Edéya Orobiyi Rodrigue

> Secteur d'activité : Primaire, précisément la pisciculture

> Objectifs :

D'une façon générale, il s'agit de contribuer quelques peu à la résolution du problème de malnutrition dans la commune en fournissant à la population des produits de hautes valeurs nutritives. Le poisson étant la première source de protéine animale.

Les objectifs techniquement spécifiques sont :

· Produire 6,04 T de poissons frais et de bonne qualité, la première année ;

· Augmenter la production de l'an 1 de 1,52 T en année 2 et de 3,03 T en année 3 ; et

· Valoriser les sous produits agricoles locaux dans l'alimentation des poissons pour produire 15,87 T d'aliment en trois ans.

> Lieu d'implantation : Commune de SAVE dans le département des collines

> Durée du microprojet : 3 ans à partir de son démarrage prévu à partir de l'obtention du financement

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> Sources de financement :

· Fonds propre : 1.779.600 F CFA

· Financement recherché : 3.800.500 F CFA > Chiffre d'affaires (1ère année) : 8.467.200 F CFA > Bénéfice (1ère année) :1.752.975 F CFA

> Nombre d'emplois créés : Deux (2)

Plusieurs opportunités externes existent pour la réussite de ce microprojet ; il s'agit de la proximité du marché Nigérian traditionnellement consommateur potentiel de nos produits et de la volonté des structures de micro finance et de l'Etat à soutenir les initiatives entrepreneuriales. Le microprojet présente également plusieurs intérêts socio - économiques et ses répercussions sont bonnes sur l'ensemble de l'économie en général et sur la collectivité en particulier.

3.4. Etude de marché

Le questionnaire pour cette étude est en annexe 4. Elle a été établie et corrigée par notre superviseur.

3.4.1. Analyse de l'offre

La production totale du poisson par mois dans la commune (poissons congelés, pêches, y compris la pisciculture) est estimée moyennement à 47,22 T (janvier à juillet 2013) (Source, SCDA SAVE). L'importation occupe plus de 50 % de cette production.

3.4.2. Analyse de la demande

La clientèle est constituée prioritairement de la population de la zone d'implantation. Selon les résultats provisoires du RGPH 4 réalisé en 2013, la structure de la population de la commune d'implantation (SAVE) est dans le tableau VI.

Tableau VI : Structure de la population de SAVE (source: stage, 2013)

Population (habitants)

Totale Féminine Masculine

87.379 43.457 43.922

Plusieurs groupes socioculturels ou ethniques dont les Tchabès (qui apprécient bien les poissons-chats) et majoritaires, cohabitent dans la cette commune. Selon la FAO, pour garantir à un habitant une alimentation équilibrée, il lui faut une quantité minimale de

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poissons estimée à 30 Kg /an (site de la FAO). En considérant 30 % de cette population totale soit 26.214 habitants, nous estimons la demande correspondant au seuil de carence en poisson à 65.53 T / mois dans la commune. Avec un taux de croissance démographique fixé à 3 % par an, cette demande mensuelle va annuellement augmenter de 1,97 T / mois. En divisant cette clientèle en deux groupes, nous avons : les consommateurs occasionnels (ménages, grand public, particuliers et mareyeuses) et les consommateurs permanents qui sont les hôtels, maquis, motels et restaurants. Parmi ces derniers, DYCKO MOTEL, et IDADU HOTEL ont déjà manifesté un désir de consommer nos futurs poissons lors de l'enquête sur le terrain.

3.4.3. Confrontation de l'offre à la demande

Nous constatons que l'écart actuel entre l'offre mensuelle et la demande mensuelle est de 18,31 T y compris les importations qui créent une dépendance vis-à-vis de l'extérieur ; ce qui freine le développement national. Nous avons donc une assurance que notre production sera écoulée sans difficultés notoires car cet écart va accroitre d'année en année.

3.4.4. Analyse de la concurrence

Le marché sur lequel nous nous engageons est presque vierge dans la commune. Autrement dit, il ne compte pas de pisciculteurs professionnels. En effet, il existe quelques pêcheurs à Djabata et à Atchakpa qui fournissent du poisson pendant une période de l'année (Novembre-Février) en exploitant le barrage « Ilakou », le fleuve Ouémé et son affluent l'Okpara. Nous avons également la SUCOBE (Société Complant du Benin) qui exploite son barrage en faisant la pêche et en l'empoissonnant rarement avec du tilapia du Nil Oreochromis niloticus. Il existe également quelques poissonneries (17 jusqu'en juillet 2013) dans la commune .Etant originaire du milieu, nous avons constaté que la population n'est pas toujours satisfaite par la qualité de ces produits surtout celle des poissons congelés de qualité dont nul n'ignore. Ceci a été confirmé lors de l'enquête dans le milieu d'installation.

La plus grande force dont dispose la majorité de ces concurrents est qu'ils n'ont pas un coût de production si élevé pour raison qu'ils exploitent traditionnellement les eaux ; ils peuvent jouir de cette force pour jouer sur le prix du poisson.

Quant à leur faiblesse, l'utilisation des mauvaises techniques de pêche et la surexploitation à laquelle sont soumises les eaux vont sûrement entraîner une chute de leur production. Egalement, ils ne produisent pas en toute période.

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Notre future entreprise présente aussi des forces et des faiblesses :

y' Forces

· L'étude poussée du marché et connaissance du milieu ;

· Forte capacité managériale ;

· Maîtrise des techniques de production ;

· Disponibilité de ressources humaines qualifiées ; et

· Aptitude du promoteur à travailler en équipe et dans une situation de concurrence

y' Faiblesses : elles se résument en un écart temporel entre la mise en charge et la première vente des poissons, ce qui peut avoir une influence négative sur notre clientèle déjà mobilisée. Mais nous avons déjà pris le temps de solutionner cette contrainte en expliquant de long en large notre rythme et cycle de production aux clients lors de l'enquête dans la commune d'implantation. Le cycle d'élevage et de vente de nos poissons est la suivante :

Tableau VII : Cycle d'élevage et de vente des poissons pour le microprojet (source: stage, 2013)

Mois

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

Bassins

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Bassin 1

Elevage

vente

Elevage

vente

 
 
 

30%

70%

 

30%

70%

 

Bassin 2

 

Elevage

Vente

Elevage

vente

 
 
 

30% 70%

 

30% 70%

 

Dans le 13ème mois les poissons seront stockés dans les bâches pour permettre un nouveau cycle. Les pourcentages de vente donnés dans ce tableau sont prévisionnels.

3.5. Plan marketing

3.5.1. Politique et présentation du produit

Le genre clarias appartient à la famille des Clariidae, ordre des Siluriformes, sous ordre des siluroidei (Fink et Fink, 1981 cité par Richir, 2004).Il est l'espèce la plus adaptée à la pisciculture africaine au travers de sa répartition originelle et de son adaptation à la vie en

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biotope difficile (Hecht et al., 1997, cités par Hounsou, 2006). Il valorise mieux l'aliment consommé, résiste aux parasites, aux conditions physicochimiques défavorables du milieu et aux divers pathogènes. Sa croissance est rapide mais sa difficulté de reproduction en milieux contrôlés est regrettée. Alors, il faut faire une reproduction artificielle nécessitant une installation particulière. Le poisson a une valeur biologique très intéressante et constitue un alicament, c'est une excellente source d'acides aminés essentiels. Il a une teneur en protéines (17-21,6 %) équivalente à celle de la viande de boeuf (18,2-20,6 %) et supérieure à celle des oeufs de volailles (11%) et du lait de vache entier (3,8 %) (FAO, 1970, cité par Toko et al., 2011).Le poisson subit plusieurs usages culinaires (fumé, séché, frit...).Le poisson frais est à la base de ces transformations. L'entreprise va livrer les poissons frais ayant un poids moyen attendu de 500 g après 6 mois d'élevage (un cycle). Le poisson frais prisé par les consommateurs sera vendu au besoin dans des sachets et au kilogramme (figure 7).

Figure 7 : Poisson-chat africain Clarias gariepinus (source: stage, 2013)

3.5.2. Politique du prix

Etant donné que la population a reconnu la bonne qualité de nos poissons, nous nous estimons heureux car ces produits seront payés au détriment des poissons des poissonneries. Nous avons fixé le prix de vente au kilogramme de nos poissons en tenant compte de celui du marché et du coût de production. Actuellement, le prix moyen au kilogramme des poissons vendus dans les poissonneries est de 1.300 F CFA, le Tilapia est vendu à 1.600 F CFA le Kg. Pour préserver la rentabilité et la durabilité de l'Entreprise, nous retenons 1.400 F CFA le Kg. Toutes les trois années notre coût de production est inférieur à 1200 F CFA/ Kg et la marge bénéficiaire sur un Kg de poissons est supérieure à 250 F CFA, soit au delà de 25 % du coût de production En périodes festives, nous pouvons relever notre prix à la hausse jusqu'à 1.600 F CFA / kg mais jamais à la baisse. La vente se fera au comptant.

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3.5.3. Politique de distribution

Notre stratégie d'action consiste à être au service de la population. Le circuit de distribution envisagé est le suivant :

Clients permanents Mareyeuses Autres clients occasionnels

Site de production

Figure 8 : Circuit de commercialisation de nos poissons (source: stage, 2013)

Il ressort de ce circuit que la micro entreprise livrera ses poissons aux clients permanents et occasionnels y compris les mareyeuses. Ces dernières peuvent également à leur tour les livrer aux autres. Pour limiter le nombre d'intermédiaires et éviter les conflits entre clients, le prix sera commun aux clients (1400 FCFA/Kg) car notre principal objectif est d'accueillir pour la vente, tous les clients sur notre site de production. Ils sont d'ailleurs pour nous, tous rois.

Signalons qu'au cas où, une quantité élevée de poissons reste à la ferme non vendue, nous allons amener les poissons au marché central de la commune. Une quantité sera transportée et vendue frais, une fois cette quantité apportée épuisée, des compléments de poissons seront apportés. Voir des poissons sauter dans des sceaux donnera sûrement envie aux consommateurs d'en acheter. Ce qui constitue un avantage par rapport aux poissons sauvages qui arrivent généralement au marché un temps après leur capture et perdent souvent leur fraicheur. Si malgré cette stratégie les poissons restent non vendus, nous allons les fumer artisanalement en utilisant un four que nous allons fabriquer avec de l'argile, de l'eau et de la bouse de vache (foyer de type chokor vulgarisé par AquaDeD ONG).

3.5.4. Politique de communication

La politique de communication est essentiellement basée sur la publicité ; il est prévu :

· Une publicité à la radio locale IDADU FM de SAVE ;

· Deux panneaux publicitaires et d'indication du site ;

· Une entrée en contact avec nos clients permanents déjà avertis lors de l'enquête sur le terrain ; et

· Une création d'un blog internet de publication.

Dès la production des premiers poissons (après 5 mois d'élevage) nous allons organiser trimestriellement des séances de vente - dégustation, opérations auxquelles seront invités les

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représentants des structures consommatrices ou des particuliers afin de pouvoir fidéliser les anciens clients et de conquérir de nouveaux. Cela sera renforcé par des affiches publicitaires en langue locale "Yoruba" au niveau des places publiques et des marchés. A l'approche des fêtes nous allons solliciter des temps d'antenne à la radio locale pour la présentation de nos produits.

3.6. Faisabilité politico juridique et socioculturelle

En 2010, le MAEP a organisé un atelier de réflexion sur l'agriculture béninoise selon les prérogatives de définition de la politique de l'Etat. Ce qui a aboutit à l'adoption du PSRSA qui vise entre autres l'amélioration et la promotion de l'aquaculture au BENIN. Cette vision se confirme par la rédaction et l'exécution de plusieurs projets aquacoles de développement. Le PROVAC (2010-2013) est le plus récent. De plus, depuis quelques années, la promotion de l'entrepreneuriat devient de jours en jours un leitmotiv pour les décideurs politico-administratifs du pays. Notre microprojet est donc faisable sur le plan politique. Juridiquement ce microprojet est possible car nous allons nous donner le statut d'entreprise individuelle au Guichet Unique de Formalisation des Entreprises du Ministère béninois de l'Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises.

Socialement les produits de l'entreprise ne font pas objet de tabou dans la zone d'implantation, au contraire, ils sont très appréciés.

3.7. Faisabilité technique

3.7.1. Moyens techniques de production

Tableau VIII : Moyens techniques pour le microprojet (source: stage, 2013)

Eléments

Nombre ou quantité

Caractéristiques

Terrain

1/4 Ha

Non inondable et proche des
agglomérations

Bâtiment

1

En terre battue, séparé en deux et
ayant pour dimensions : L= 9 m ;
l=3 m ; h=3 m

Forage

1

Bien profond et non tarissable

 

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Bassins

2

En béton ayant pour dimensions :
8,45 m x 3 m x 1,4 m. Chaque
bassin est divisé en deux. Le
volume utilisable est de 33,6 m3

Bâches

2

Dimensions :

3 m x1 m x 1,5 m

Motopompe

1

Marque Honda 1,5 KVA

Epuisettes

2

0,6 m de diamètre et 28 mm pour
les mailles

Tuyaux

2

PVC

Pesons

2

Capacité de 10 Kg chacun

Sceaux plastiques

4

20 L de contenance
chacun

Passoires

2

Grand

Bassines

2

25 L de contenance chacune

Moto

1

Marque SANYA

Houes

2

standard

Coupe-coupe

1

standard

Brouette

1

standard

Paire de bottes

1

En caoutchouc

Brosses douces

2

standard

Filet de protection

1

10 m

Dispositif pour asticot et un séchoir

-

standard

Table de tri

1

Petite table

granuleuse

1

Modèle standard Songhaï

 

L'achat de tous les éléments de ce tableau se fera au comptant.

3.7.2. Technique et processus de production + Mise en charge et gestion de l'eau

Les alevins payés à Parakou au centre piscicole de THIAN, seront transportés et mis dans les bassins délicatement. La mise en eau sera préalablement faite à partir du forage à l'aide d'une

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motopompe. L'eau doit être propre suffisamment oxygéné. Les bassins et les bâches seront remplis jusqu'à atteindre la hauteur du tuyau de vidange. Rappelons que le choix de nos infrastructures d'élevage est lié à notre source d'eau (forage). L'eau sera renouvelée à moitié ou complètement dès qu'on constate qu'elle est trouble, généralement tous les 3 - 4 jours. Le contrôle des paramètres physicochimiques de l'eau comme le pH, la température et l'oxygène dissous se fera au besoin avec l'aide du matériel du SCDA (ex CeCPA). Les bacs et les bassins seront couverts par les filets de protection. Les maladies les plus fréquentes en pisciculture étant liées à la qualité de l'eau, nous sommes sans crainte car nous gérerons de façon optimale l'eau.

+ Nourrissage des poissons

Les poissons seront soumis à un régime mixte (75 % d'un aliment de fabrication locale et 25 % de Coppens) complémenté par des asticots secs. Dans le but d'amoindrir le coût de l'alimentation, le projet même s'occupera de la fabrication de l'aliment local. Le fournisseur ciblé du Coppens est la ferme piscicole Royal Fish Bénin, sise à Apkro-Missérété. Les rations théoriques seront de 3 g / poisson / jr et 2 g / poisson/ jr au maximum respectivement pour les deux premiers mois et les quatre derniers. Un poisson a donc besoin au maximum de 420 g d'aliment mixte pour un cycle et aura un poids moyen estimé au minimum à 500 g à la récolte (IC= 0,85).Cet Indice de Consommation est conforme aux observations pratiques sur le terrain et à la bibliographie. En plus nos bonnes conditions d'élevage (la qualité du régime et la fréquence de renouvellement de l'eau) nous rassurent de l'atteinte de cette performance pondérale. Quand l'élevage va commencer, nous allons utiliser les taux de rationnement proposés par PROVAC :

Poissons de 10-20 g : Taux de Distribution Journalier de 7 à 10 % de la biomasse

Poissons de 20-100 g : Taux de Distribution Journalier de 4 à 7 % de la biomasse

Poissons de plus de 100 g : Taux de Distribution Journalier de 2 à 4 % de la biomasse

Les rations seront fractionnées en 3, le matin à 8 h (après le levé du soleil), à 13 h et le soir à 18 h avant le coucher du soleil). Le Coppens dose entre 42-45 % de protéines, la composition est donc variable. Le calibre du Coppens (entre 1 - 4 mn) dépendra de la taille des poissons. La formule de l'aliment local (32 ,09 % de protéines) est donnée en annexe 5 ; à cette formule font suite les prix actuels des matières premières à utiliser. La formule découle à la fois de l'expérience acquise durant le stage, de la bibliographie et de nos connaissances théoriques

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(Cours d'Alimentation et de Nutrition de poissons). Des modifications peuvent être apportées à la formule compte tenu de la disponibilité, de la qualité et du prix des Matières Premières au moment de l'exécution du microprojet. Pour la fabrication de l'aliment local, après la mesure de la quantité de chaque ingrédient, la mouture se fera chez un meunier avec qui nous aurons un contrat et un programme régulier. Pour la granulation , nous utiliserons 10 L d'eau pour 100 Kg de provende.

La production d'asticots est un processus de fermentation aérobie. Le substrat à utiliser sera majoritairement constitué des fientes de poulets et des déchets d'abattoir déjà négociés. Dans une bassine, nous allons mettre le substrat. Immédiatement, les mouches y seront attirées pour pondre. La récolte des larves suffisamment développées se fera 5 jours après ensemencement à l'aide du dispositif d'asticoterie. Les asticots recueillis seront trempés pendant deux minutes dans l'eau préalablement portée à ébullition afin de les soumettre à l'effet d'un choc thermique et éliminer les microbes. Les asticots morts seront ensuite recueillis à l'aide d'une passoire puis rincer à l'eau froide. Cette masse d'asticots va être égouttée puis étalée au soleil pour le séchage. Signalons que les asticots ont une teneur en protéines comprise entre 47,5 et 50,1 % selon N'zamujo en 1999, cité par Bouafou en 2011. Alors que le PROVAC parle de 53% de protéines. Les quantités d'aliments à utiliser (local et importé) sont de 5644,8 Kg, 7056 Kg et 8467,2 Kg respectivement les années 1, 2 et 3.

+ Précautions préalables, suivi et entretien des infrastructures d'élevage

Tout au début, les bassins d'élevage seront bien entretenus pour éviter l'intoxication due au ciment. Les bâches seront sur les briques et à l'abri du soleil. A la fin de chaque cycle, nous allons nettoyer l'intérieur des bâches et du bassin à l'aide d'une brosse douce. Egalement, à titre de prophylaxie sanitaire, nous allons observer une période d'assec de 3 jours avant la nouvelle mise en charge. Une petite quantité d'eau sera laissée dans les bâches et bassins même s'ils ne contiennent plus de poissons. Une attention particulière sera prêtée au comportement des poissons.

+ Différentes opérations de pêche

Trois types de pêches seront effectués .Avant de pêcher, les matériels seront apprêtés :

· Pêche de contrôle : chaque trois semaines pour apprécier l'évolution des performances de croissance, l'efficacité du régime alimentaire et réajuster le taux de rationnement. 10% des poissons de chaque bassin sera pêché et pesé ;

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· Récolte partielle : elle intervient en cas d'hétérogénéité pour séparer les plus gros, permettant aux petits de croître normalement et éviter le cannibalisme. Aussi 30% des poissons après 5 mois d'élevage sera pêché et vendu ; et

· Récolte totale : à la fin de chaque cycle et va aboutir à la vente des 70% restants. Au préalable, les commandes des clients permanents seront enregistrées. La vente sera programmée et annoncée.

3.7.3. Plan et capacité de production

La détermination de la capacité de production est capitale pour nous donner une place sur le marché. Nous allons produire dans 2 bassins de 33.6 m3 chacun. Les 2 bâches (4,5 m3 chacune) serviront pour le stockage, lors des opérations de tri et de différentes pêches. Notre production ne sera pas constante tous les trois ans. C'est la densité 75-100 alevins par m3 qui est recommandée par PROVAC. Sur le terrain nous avons observé des densités de 180 alevins de 15 g / m3 avec des résultats intéressants (0,9 Kg) après un cycle de 6 mois. Pour cela, nous adoptons une densité de 100 / m3 l'an 1, de 125 / m3 l'an 2 et de 150 / m3 l'an 3. Ce qui équivaut à 3.330 alevins, 4.200 alevins et 5.040 alevins par bassin par cycle respectivement l'an 1, 2 et 3. Les alevins seront acquis à 100 F CFA l'unité, à un poids moyen individuel de 15 g. Nous avons donc deux cycles par an. Le taux de mortalité par cycle et par bassin sera maintenu au maximum à 10 %.

De façon synthétique, le suivant tableau présente les productions annuelles de notre entreprise :

Tableau IX : Productions annuelles de notre entreprise (source: stage, 2013)

Eléments

Années

 

Année 2

Année 3

Nombre de Bassin

2

2

2

Nombre de cycle / an

2

2

2

Densité / bassin

3.360

4.200

5.040

Nombre total
d'alevins / cycle (2
Bassins)

6.720

8.400

10.080

Nombre total
d'alevins / an

13.440

16.800

20.160

 

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Taux maximal de
mortalité (10%)

1.344

1.680

2.016

Nombre total de
poissons marchands /

an

12.096

15.120

18.144

Poids moyen
individuel attendu
(Kg)

0,5

0,5

0,5

Production totale
annuelle (Kg)

6.040

7.560

9.072

Production totale
annuelle (T)

6,04

7,56

9,07

 

D'après ce tableau, notre part moyenne annuelle du marché est de 7,55 T, soit 0,62 T / mois. Ce qui correspond à 3,38 % du vide crée par l'insuffisance de l'offre actuelle dans la commune, considérant 30% de la population. Nos poissons vont sûrement être écoulés facilement car ils présentent encore l'avantage d'être frais.

Signalons que pour valoriser les eaux renouvelées, le maraichage se fera comme une activité complémentaire. Notre salaire pour les deux premiers mois soit 120.000 F CFA constituera le fonds de démarrage et de réalisation d'une clôture artisanale. Nous allons produire des légumes sains en utilisant les extraits des plantes, et du compost. La technique d'exhaure sera motorisée et celle d'irrigation se fera à l'aide d'une tuyauterie flexible plus pomme d'arrosage. Les légumes à produire vont dépendre du marché. Nous allons améliorer nos connaissances théoriques et pratiques en maraichage dès le début du projet.

3.8. Ressources humaines et attributions

Pour la réalisation de nos objectifs, un personnel compétent est nécessaire. Vu l'ampleur des activités, nous prévoyons à part nous même, recruter une personne.

+ Le personnel est constitué :

· Promoteur : j'aurai non seulement à diriger et coordonner les activités de l'entreprise mais aussi à surveiller et conduire techniquement l'exploitation.

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· Agent de sécurité / ouvrier : Il aura pour mission d'assurer la sécurité, l'entretien de tous les biens de l'entreprise et m'aider dans l'accomplissement de certains travaux manuels.

+ Qualifications, attributions et renumérotions

· Promoteur : Technicien Supérieur en fin de formation en Sciences et Techniques de Production Animale à l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou. Nous maîtrisons donc les techniques de production en général et piscicole en particulier. De plus notre stage de fin de formation dans une structure intervenant dans l'aquaculture constitue pour la Micro entreprise un grand atout.

· Agent de sécurité / ouvrier : Il est souhaitable qu'il ait au moins 25 ans, au moins le niveau CEP (Certificat d'Etudes Primaires) et un peu la maitrise de la langue française. Il est aussi souhaitable qu'il soit passionné par l'élevage des poissons. Même s'il ne dispose pas beaucoup de connaissances dans le domaine je lui donnerai progressivement la formation nécessaire.

Le promoteur et son Agent de sécurité / ouvrier auront respectivement pour salaire mensuel 60.000 F CFA et 30.000 F CFA. A la fin de chaque année (en décembre), 10 % du salaire annuel de chaque personne lui sera donné comme prime de motivation.

Les dépenses annuelles relatives aux salaires et à la prime de motivation sont données dans le tableau X.

Tableau X : Dépenses relatives aux salaires et prime de motivation (source: stage, 2013)

 
 
 

Total

Personnel

Salaires annuels

Prime de motivation

-

Promoteur

720.000

72.000

792.000

Agent de sécurité / ouvrier

360.000

36.000

396.000

 

Au total les frais annuels de personnel est de 1.188.000 F CFA à raison de 792.000 F CFA pour le promoteur et de 396.000 F CFA pour l'agent de sécurité / ouvrier. Notons également que le personnel sera déclaré à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, mais ceci à partir de la deuxième année d'exécution du projet. Les frais mensuels s'élèvent à 14.760 F CFA (0,164 x

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90.000) et pour une année actuelle se payera à partir de l'Autofinancement de l'année précédent.

3.9. Etude financière et économique Etude financière

Tous les montants sont en F CFA. Quelques fiches de gestion ultérieure du microprojet se trouvent en annexe 6.

3.9.1. Détermination du coût du microprojet

3.9.1.1. Détermination du coût de l'investissement

Les factures pro format de certains matériels et équipements sont en annexe 7.

Tableau XI : Investissement (source: stage, 2013)

Rubriques

Quantité / nombre

Prix unitaire

Montant

Sources de
financement

 

Emprunt

Frais et immobilisation

 
 
 
 
 

incorporelle

 

-

-

80.000

x

 

Immobilisations

 
 
 
 
 

incorporelles

 

1/4 Ha

300.000

300.000

x

 

Bâtiment

1

300.000

300.000

 

x

Forage

1

300.000

300.000

 

x

Matériels agricoles

 
 
 
 
 

- Bassins

2

350.000

700.000

 

x

- Motopompe

1

150.000

150.000

 

x

- Dispositif / séchoir

-

50.000

50.000

x

 

- Granuleuse

1

100.000

100.000

 

x

- Epuisettes

2

5.000

10.000

x

 

- Filet de protection

10 m

2.000

20.000

x

 

- Bâches

2

40.000

80.000

x

 
 

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en
route d'une ferme agro piscicole à SAVE

-Table de tri

Matériels et mobilier de
bureau
Matériel de transport
(moto)

1

-

1

10.000

-

350.000

10.000

40.000

350.000

x

x

x

 

TOTAL

 

1.957.000

2.490.000

940.000

1.550.000

 
 

3.9.1.2. Données préliminaires pour la détermination du Besoin en Fonds de Roulement Tableau XII : Achats de Matières Premières et Fournitures Liées (source: stage, 2013)

Eléments

Quantité (Kg) /
nombre

Prix
unitaire

Montant

Source de
financement

 

Emprunt

fientes

300

40

12.000

x

 

Alevins

6.720

100

672.000

x

 

Coppens

705,6

1.200

846.720

 

x

Aliment local
(Ingrédients)

2.116,8

350

740.880

 

x

TOTAL

-

-

2.271.600

684.000

1.587.600

 

Tableau XIII : Autres achats : petits matériels et outillage (source: stage, 2013)

Eléments

Quantité

/

nombre

Prix unitaire

montant

Sources de
financement

 

Emprunt

Tuyaux

2

2.500

5.000

 

x

Raccords

12

1.000

12.000

 

x

Pesons

2

30.000

60.000

 

x

Sceaux plastiques

4

1.200

4.800

 

x

Passoires

2

600

1.200

 

x

 

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en
route d'une ferme agro piscicole à SAVE

Bassines

2

2.500

5.000

 

x

Houes

1

1.200

2.400

 

x

Coupe- coupe

1

2.500

2.500

 

x

brouette

1

30.000

30.000

x

 

Paires de bottes

2

7.000

14.000

x

 

Brosses douces

2

800

1600

x

 

Lanternes

2

1.500

3.000

x

 

TOTAL

-

80.800

141.500

48.600

92.900

 

Tableau XIV : Autres éléments (source: stage, 2013)

Eléments

Montant

Source de financement

 

Emprunt

Achats stockés de M et FC
(carburant et lubrifiant)

30.000

 

x

Achat d'emballage (sachet)

10.000

x

 

Transport sur achat

20.000

x

 

SEA (publicité, cartes de
recharge, entretien et
réparation)

47.000

x

 

SEB (frais de recrutement du
personnel et d'aménagement)

30.000

x

 

Salaire du personnel

540.000

 

x

TOTAL

677.000

107.000

570.000

 

SEB : Services Extérieurs A ; SEB : Services Extérieurs B ; FC : Fournitures Consommables ; M : Matières

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3.9.1.3. Détermination du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) pour le premier cycle Tableau XV : Besoin en Fonds de Roulement (source: stage, 2013)

Eléments

Montant

Achats de MP et FL

2.271.600

Achats stockés de M et FC

30.000

Autres achats

141.500

Achat d'emballage

10.000

Transport sur achat

20.000

SEA

47.000

SEB

30.000

Salaire

540.000

TOTAL

3.090.100

 

COUT DU MICRO PROJET

Capital permanent investi = INVESTISSEMENT + BFR

= 2.490.000 F CFA + 3.090.100 F CFA

= 5.580.100 F CFA

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3.9.2 Schéma de financement du microprojet

Tableau XVI : schéma de financement du microprojet (source: stage, 2013)

Eléments

Montant

 

Apport personnel
(fonds propre)

Emprunt (crédit
sollicité)

Investissement

2.490.000 (100

%)

940.000 (37,75

%)

1.550.000 (62,25

%)

BFR

3.090.100 (100

%)

839.600 (27,17

%)

2.250.500 (72,83

%)

TOTAL

5.580.100

 

1.779.600

 

3.800.500

 

Pourcentage

100 %

 

31,9 %

 

68,1 %

 
 

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en
route d'une ferme agro piscicole à SAVE

Nous avons une contribution financière de 31,9 % (constituée des apports des parents). Ce qui traduit que pour la réalisation du microprojet, nous sommes indépendants à une hauteur de 31,9 %.

3.9.3. Plan de remboursement de l'emprunt

L'emprunt sera sollicité auprès du FNPEEJ par l'intermédiaire de l'ANPE avec un taux d'intérêt de 5 %. Pour le remboursement nous bénéficierons d'un différé d'un an, période pendant laquelle nous n'allons pas payer d'impôt. Le remboursement se fera donc sur deux ans (Centre Afrika Obota). Selon la méthode de remboursement par annuité constante, on a :

a= [(K x i)/1-(1+i)-2] = 2.043.927 avec a = annuité, K= emprunt, i = taux d'intérêt

Tableau XVII : Plan de remboursement de l'emprunt (source: stage, 2013)

Année

Capital dû
au départ

Intérêt

Remboursement de l'emprunt

Annuité

Capital
restant dû

1

3.800.500

190.025

-

2.043.927

3.800.500

2

3.800.500

190.025

1.853.902

2.043.927

1.946.598

3

1.946.598

97.330

1.946.598

2.043.927

0

TOTAL

-

477.380

3.800.500

6.131.781

-

 

Remboursement = Annuité - intérêt ;

Capital restant dû = capital dû au départ - remboursement de l'emprunt

3.9.4. Plan d'amortissement technique de l'investissement

En utilisant le mode d'amortissement par annuité constante, nous avons le tableau XVIII

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en
route d'une ferme agro piscicole à SAVE

Tableau XVIII : Plan d'amortissement technique de l'investissement (source: stage, 2013)

Désignation

Montant

Du
rée

Annuité d'amortissement

Amortisse
ment
cumulé

VNC

 

2

3

 
 
 
 
 
 
 
 

Frais de
constitution

80.000

4

20.000

20.000

20.000

60.000

20.000

I corporelles

 
 
 
 
 
 
 

Terrain

300.000

-

-

-

-

-

300.000

Bâtiment

300.000

6

50.000

50.000

50.000

150.000

150.000

Forage

300.000

6

50.000

50.000

50.000

150.000

150.000

M agricoles

-

-

-

-

-

-

-

-Bassins

700.000

7

100.000

100.000

100.000

300.000

400.000

-Motopompe

150.000

5

30.000

30.000

30.000

90.000

60.000

-Dispositif/S

50.000

3

16.666,6

16.666,7

16.666,7

50.000

0

-Granuleuse

100.000

5

20.000

20.000

20.000

60.000

40.000

-épuisettes

10.000

2

5.000

5.000

0

10.000

0

-Filet

20.000

3

6.666,6

6.666,7

6.666,7

20.000

0

- Bâches

80.000

3

26.666,6

26.666,7

26.666,7

80.000

0

-Table de tri

10.000

4

2.500

2.500

2.500

7.500

2.500

M et mobilier
du bureau

40.000

4

10.000

10.000

10.000

30.000

10.000

M de transport

350.000

5

70.000

70.000

70.000

210.000

140.000

Total

2.490.000

-

407.499,8

407.500,1

402.500,1

1.217.500

1.272.500

 

VNC : Valeur Nette Comptable ; S : Séchoir ; I : Immobilisation ; M : Matériel

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3.9.5. Budget de vente (chiffres d'affaires)

Tableau XIX : Budget de vente (source: stage, 2013)

Années

Désignation

Année 1

Année 2

Année 3

Quantité de poisson
(Kg)

6.048

7.560

9.072

Prix au Kg

1.400

1.400

1.400

Chiffre d'affaires

8.467.200

10.584.000

12.700.800

 

3.9.6. Détermination des charges annuelles

Les charges annuelles regroupent toutes les dépenses à effectuer au cours de chaque année d'exécution.

Tableau XX : Charges annuelles (Source : stage, 2013)

Eléments

Années

 

2

3

Achats de MP et FL

4.543.200

5.679.000

6.814.800

Achats stockés de M
et FC

60.000

70.000

80.000

Autres achats

141.500

10.000

20.000

Achat d'emballage

20.000

30.000

40.000

Transport sur achat

40.000

50.000

60.000

SEA

94.000

94.000

94.000

SEB

30.000

0

0

Salaire du personnel

1.188.000

1.188.000

1.188.000

Dotations aux
amortissements

407.499,8

407.500,1

402.500,1

Frais financier
(intérêt)

190.025

190.025

97.330

Total

6.714.224,8

7.718.525,1

8.796.630,1

 

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3.9.7. Compte de résultats prévisionnel

Tableau XXI : Compte de résultats prévisionnel (source: stage, 2013)

Eléments

 
 

2

3

Chiffre d'affaires
Achat de MP et FL
Marge Brute sur M

8.467.200

4.543.200

3.924.000

10.584.000

5.679.000

4.905.000

12.700.800

6.814.800

5.886.000

Achats stockés de MP et

60.000

70.000

80.000

FC

 
 
 

Autres Achats

141.500

10.000

20.000

Achat d'emballage

20.000

30.000

40.000

Transport sur achat

40.000

50.000

60.000

SEA

94.000

94.000

94.000

SEB

30.000

0

0

Valeur ajoutée(VA)

3.538.500

4.651.000

5.592.000

salaire du personnel

1.188.000

1.188.000

1.188.000

Excédent Brut
d'exploitation
(EBE)

2.350.500

3.463.000

4.404.000

Amortissement

407.499,8

407.500,1

402.500,1

Résultat d'exploitation

1.943.000,2

3.055.499,9

4.001.499,9

Frais financiers (intérêt)

190.025

190.025

97.330

Résultat avant impôt

1.752.975,2

2.865.474,9

3.904.169,9

Impôt sur bénéfice

0

716.368,7

976.042,4

(25%)

 
 
 

Résultat net

1.752.975

2.149.106

2.928.128

Cumul des résultats nets

-

3.902.081

6.830.209

 

La richesse créée par la micro entreprise (VA) s'améliore d'année en année, ce qui témoigne de la croissance de notre micro entreprise. De plus le résultat net est positif sur les trois ans et augmente annuellement.

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3.9.8. Détermination de la Capacité d'Auto Financement (CAF)

Tableau XXII : Détermination de la Capacité d'Autofinancement (source: stage, 2013)

Eléments

Années

 

2

3

Résultat net

1.752.975

2.149.106

2.928.128

Dotations aux
amortissements

407.499,8

407.500,1

402.500,1

CAF

2.160.475

2.556.606

3.330.628

Cumul des CAF

-

4.717.081

8.047.709

 

Les valeurs des CAF correspondent à l'autofinancement. Celle d'une année précédente constituera de fonds de base pour l'année suivante.

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3.9.9. Plan de trésorerie tri annuelle

Tableau XXIII : Plan de trésorerie tri annuelle (source: stage, 2013)

Eléments

Années

 
 

1

2

3

A-Encaissements
(Ressources
)

 
 
 
 

Apport personnel

1.779.600

-

-

-

Emprunt

3.800.500

-

-

-

CAF

-

2.160.475

2.556.606

3.330.628

TOTAL A

5.580.100

2.160.475

2.556.606

3.330.628

B-Décaissements
(Emplois)

 
 
 
 

Investissement

2.490.000

-

-

-

Remboursement

-

-

1.853.902

1.946.598

TOTAL B

2.490.000

0

1.853.902

1.946.598

C-Excédent de
l'année (A-B)

3.090.100

2.160.475

702.704

1.384.030

D-Encaisse

 

3.090.100

5.250.575

5.953.279

d'ouverture

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

E- Encaisse de

 
 

5.250.575

5.953.279

7.337.309

fermeture

3.090.100

 
 
 
 

(Trésorerie finale)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les trésoreries initiales et finales sont positives. De plus, au fur et à mesure que l'emprunt est remboursé, la situation financière du micro projet s'améliore. Ce qui garantit la solvabilité de notre micro entreprise qui est d'ailleurs atteinte.

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3.9.10. Valeurs immobilisées de fin d'exercice

Tableau XXIV : Valeurs immobilisées de fin d'exercice (source: stage, 2013)

Désignation

Années

 

1

2

3

A- Immobilisation début d'exercice

2.490.000

2.490.000

2.082.500,2

1.675.000,1

B- Amortissement

-

407.499,8

407.500,1

402.500,1

C- Valeurs immobilisées de fin d'exercice (A-B)

2.490.000

2.082.500,2

1.675.000,1

1.272.500

 

3.9.11. Bilan prévisionnel

Tableau XXV : Bilan prévisionnel (source: stage, 2013)

Eléments

Années

 

1

2

3

Actifs

 
 
 
 

-Valeurs

 

2.490.000

2.082.500

1.675.000

1.272.500

-BFR au début

3.090.100

3.090.100

3.090.100

3.090.100

-CAF

-

2.160.475

-

-

-Cumul des CAF

-

-

4.717.081

8.047.709

TOTAL ACTIF

5.580.100

7.333.075

9.482.181

12.410.309

PASSIF

 
 
 
 

Fonds propre

1.779.600

1.779.600

1.779.600

1.779.600

Emprunt

3.800.500

3.800.500

3.800.500

3.800.500

Résultat net

-

1.752.975

-

-

Cumul des résultats
nets

-

-

3.902.081

6.830.209

TOTAL PASSIF

5580.100

7.333.075

9.482.181

12.410.309

 

Toutes les années, il ya un équilibre entre le total actif et le total passif. Le microprojet est donc équilibré.

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3.9.12. Détermination du Seuil de Rentabilité Economique (SRE)

Tableau XXVI : Charges Fixes et Charges Variables (source: stage, 2013)

Années Eléments

1

2

3

Autres achats

141.500

10.000

20.000

Publicité (1/2) SEA

47.000

47.000

47.000

Salaire du personnel

1.188.000

1.188.000

1.188.000

Amortissement

407.499,8

407.500,1

402.500,1

Frais financier

190.025

190.025

97.330

Impôt (25%)

0

716.368,7

976.042,4

Charges Fixes (CF)

1.974.024,8

2.558.893,8

2.730.872,5

Charges annuelles
incluant impôt

6.714.224,8

8.434.893,8

9.772.672,5

Charges Variables

4.740.200

5.876.000

7.041.800

 

SRE = (CF x Pu x Qp) / (Pu-CVu) = (CF x CA) / MBSCV avec CA (chiffre d'affaires) ; Pu (Prix unitaire) ; CVu (Coût Variable unitaire) et MBSCV (Marge Brute Sur Coût Variable).

Tableau XXVII : Détermination de Seuil de Rentabilité Economique (source: stage, 2013)

Années

Désignation

1

2

3

CA

8.467.200

10.584.000

12.700.800

CV

4.740.200

5.876.000

7.041.800

MBSCV=CA-CV

3.727.000

4.708.000

5.659.000

CF

1.974.024,8

2.558.893,8

2.730.872,4

SRE

4.484.696

5.752.619

6.129.045

 

Le SRE représentant ici la recette minimale au delà de la quelle le microprojet génère de profit (point mort).Il est atteint et largement dépassé sur les trois ans. Car les recettes

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annuelles sont, sur les trois ans, supérieures aux SRE, le microprojet est donc rentable sur toute sa durée d'exécution .Les quantités de poissons produites (6,04 T, 7,56 T et 9,07 T respectivement les années 1 ,2 et 3) sont supérieures aux quantités correspondant aux SRE (3,20 T, 4,10 T et 4,37 T respectivement les années 1, 2 et 3).

3.9.13. Indice d'Efficience (IE)

IE = 100*(CA - SRE) / CA

Tableau XXVIII : Détermination de l'Indice d'Efficience (source: stage, 2013)

Année

1

2

3

Éléments

 
 
 

CA

8.467.200

10.584.000

12.700.800

SRE

4.484.696

5.752.619

6.129.045

IE (%)

47,03

45,64

51,74

 

Les SRE représentent donc environ 52,97 %, 54,36% et 48,26% des Chiffres d'Affaires respectivement les années 1,2 et 3. Durant les trois ans, plus de 40% du CA est réalisé comme profit au delà des SRE. Ce microprojet est donc en sécurité de recette.

3.9.14. Valeur Actuelle Nette (VAN)

Il s'agit ici de comparer le capital permanent investi, incluant toutes les charges relatives à la réalisation du microprojet, à la valeur actuelle des Cash-Flows attendus.

VAN = Somme CF (1+i)-t - I avec I : capital permanent investi ; CF : Cash-Fow ; i : taux d'actualisation déflaté ; t : période d'actualisation et (1+i)-t : facteur d'actualisation.

Actualisation des CF

CF = CA - Charges décaissables or

Résultat net = CA - (Charges décaissables + Dotations aux Amortissements), alors
CF = Résultat net + Dotations aux Amortissements = CAF

Ici , i = 8% ( 1%+4%+3%) en tenant compte d'un objectif de rentabilité de 4 % et de la
norme communautaire ouest africaine en matière d'inflation au maximum (3 %) (Cours
d'Analyse Financière Approfondie).

 

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Années
CF

1

2

3

(1+i)-t

(1+0,08)-1= 0,92

(1+0,08)-2 = 0,85

(1+0,08)-3 = 0,79

CF

2.160.475

2.556.606

3.330.628

CF (1+i)-t

1.987.637

2.173.115

2.631.196

Cumul des (1+i)-t

-

4.160.752

6.791.948

 

VAN (8%)= 6.791.948 - 5.580.100

VAN (8%) = 1.211.848

 

VAN (8%)>0, ce microprojet est donc rentable et avantageux ; autrement dit :

· Les dépenses initiales (5.580.100 F CFA) peuvent être récupérées par les Cash-Flows actualisés sur la durée d'exécution du microprojet ;

· Ces mêmes Cash-Flows actualisés permettent aussi, entre temps (lorsqu'ils sont actualisés à 8%), de rémunérer les fonds destinés au financement du microprojet ; et

· Il reste, après trois ans, un surplus VAN équivalent à 1.211.848 FCFA qui revient à la micro entreprise et l'enrichit donc.

3.9.15. Indice de Profitabilité (IP)

IP = Somme CF (1+i)-t / I = 1 + (VAN / I)

IP = 6.791.948/5.580.100

IP = 1,21 >1, le projet est rentable et avantageux. 100 F CFA du capital permanent investi génère environ 121 F CFA à la fin du microprojet (après trois ans).

3.9.16. Taux Interne de Rentabilité (TRI) Pour TRI, VAN = 0

Pour un i = 45%, VAN = 3.736.529 - 5.580.100

= (-184.357)

0,45 (-184.357)

TRI 0

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0,08 5.624.317

Par interpolation linéaire, on a : TRI= [(0,37 x 184.357) / (- 1.396.205)] + 0,45

TRI = 0,4 soit 40 %, TRI > 8%

Le TRI est le taux d'actualisation qui rend le cumul des CF actualisés égal au capital permanent investi (VAN nulle).Ce taux est largement supérieur au taux d'actualisation déflaté fixé (8%) et au taux d'intérêt sur l'emprunt (5%). Ce microprojet est donc rentable car sa rentabilité interne (40%) est supérieure à 8% .Autrement dit c'est au delà d'un taux d'actualisation déflaté de 40% que notre microprojet n'est plus rentable ; la VAN dévient négative.

3.9.17. Délai de Récupération du capital permanent investi (DR)

Le capital permanent investi (5.580.100) est compris entre les CF actualisés des années 1 et 3, on a :

1an 1.987.637

DR 5.580.100

3ans 6.791.948

Par interpolation linéaire, on a : DR = 3 + [(2 x 1.211.848) / (- 4.804.311)] = 2,49 ;
soit 2 ans, 5 mois et 26 jours.

Le capital permanent investi au départ (5.580.100 F CFA) sera récupéré grâce aux Cash-Flows actualisés au bout du DR .Ce DR est relativement long, cela s'explique par le fait qu'il prend en compte non seulement la récupération de l'Investissement mais aussi celle du Besoin en fonds de roulement initial .Ce qui est intéressant car cela facilite la stabilité du microprojet.

Etude économique

L'analyse économique d'un microprojet permet de résumer ses répercussions sur l'ensemble de l'économie en général et sur la collectivité en particulier. Plusieurs critères permettent d'évaluer la rentabilité économique. Il s'agit notamment des critères basés sur les effets directs et indirects du microprojet sur son environnement.

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~ Effets directs du microprojet

· Auto emploi et génération de revenus ;

· Réduction du taux chômage en créant deux emplois ; ce qui favorise l'amélioration des conditions de vie des travailleurs et celles de leur famille ;

· Tenant compte de la rentabilité financière, au bout de trois ans, un montant de 1.692.411,1 F CFA sera affecté au trésor public sous forme d'impôt et servira à développer le pays ;

· Réduction de la part de l'importation des poissons congelés ;

· Réduction de la pollution environnementale par la valorisation des déchets d'abattoir et fientes de volaille ; et

· Contribution à la satisfaction des besoins nutritionnels de la population par apport de protéines de qualité et des légumes sains.

e Effets indirects du microprojet

· Promotion de l'agriculture locale par la valorisation des Matières Premières d'origine végétales (céréales et sous - produits) ;

· Accroissement du Chiffre d'Affaires des fournisseurs particulièrement le centre piscicole de THIAN et la Société Royal Fish Bénin ; et

· De plus, nous disposerons à la fin du microprojet d'une ferme et de moyens financiers nécessaires pour relancer, voire diversifier nos activités.

3.10. Planning de réalisation des activités

Tableau XXX : Planning de réalisation des activités (source: stage, 2013)

Activités Année 0 Premier cycle (mois)

 

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un semestre après obtention 1 2 3 4 5 6

de l'emprunt

Réalisation de
l'investissement

 
 
 
 
 

Elevage et vente

 
 
 
 
 

La fabrication de l'aliment mixte se fera une semaine avant le début de chaque cycle d'élevage. L'aliment sera bien conservé à l'abri de la lumière dans le magasin. Les sacs seront déposés sur un support et pas contre le mûr. Le planning montre que l'investissement et le rassemblement du capital de démarrage seront réalisés dans l'année 0, c'est-à-dire l'année précédant celle du premier cycle de production.

CONCLUSION DU MICROPROJET

Le microprojet constituera sans doute à la réussite de la politique gouvernementale en matière de l'auto emploi, de la promotion de l'entreprenariat et du développement local. L'étude économique et financière réalisée montre que le microprojet sera viable et peut assurer la rémunération correcte du promoteur. De part la pertinence des principaux critères

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d'évaluation de rentabilité et de l'efficacité du processus d'élevage, le microprojet peut être jugé rentable sans toutes fois nuire à son environnement. Cette rentabilité pourrait être plus importante si les résultats techniques sont améliorés et les poissons vendus plus chers au cours de sa réalisation. L'analyse des forces et faiblesses faite permettra de minimiser les risques liés à la concurrence. Le caractère significatif de sa faisabilité nous amène à vivement souhaiter son financement.

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CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS

D'une durée d'environ 16 semaines, ce stage effectué à l'ONG AquaDeD et qui marque la fin de notre Licence Professionnelle en Sciences et Techniques Agronomiques nous a permis de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises durant notre formation. Nous avons rencontrés plusieurs problèmes que nous avons gérés. Après notre rapide intégration dans le milieu de stage, nous avons fait une présentation et un diagnostic de l'ONG, menés plusieurs activités. Ces activités ont été à la fois utiles à l'ONG et aux groupements de pisciculteurs et

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piscicultrices qu'elle appuie dans la vallée de l'Ouémé précisément dans la commune d'Adjohoun. Une hiérarchisation des problèmes que rencontrent les groupements, nous a permis d'identifier un problème auquel nous avons proposé un protocole technique de résolution. Ce stage constitue désormais pour nous une expérience valorisante à travers notre microprojet rentable et avantageux. La réalisation de ce microprojet nécessite une mise de fonds initial de 5.580.100 F CFA et va durer trois années. Nous avons également pris conscience des règles de réussite professionnelle telles que la rigueur, la ponctualité et le respect de la hiérarchie.

Pour finir, nous adressons quelques suggestions à l'endroit de :

AquaDeD ONG

· Installer sa propre écloserie dans la vallée de l'Ouémé ;

· Former les groupements à la technique de reproduction artificielle de Glarias gariepinus ;

· Poursuivre les recherches pour la mise au point d'un régime performant pour la pisciculture ;

· Elargir son appui à d'autres pêcheurs car cette année, la faible inondation de la plaine à engendrer une rareté du poisson dans la vallée ; et

· OEuvrer pour l'application du protocole que nous avons rédigé. Groupements

Participer tous aux activités, sans laisser la tâche à quelques personnes du groupe. Institutions et structures nationales

Appuyer les initiatives entrepreneuriales plus particulièrement notre microprojet d'insertion professionnelle.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

AquaDeD ONG (ONG Aquaculture et Développement Durable).2009. Manuel des Procédures, administratives, comptables et financières, 67p.

Bouafou, K.G.M.2011. Revue bibliographique sur les asticots et leur emploi en production animale. Journal of Animal and Plant Sciences12:1543-1551.

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route d'une ferme agro piscicole à SAVE

Cabinet Gilsene Consultant.2006. Rapport du schéma directeur d'aménagement de la commune de savè, 107p.

Centre Afrika Obota. Guide d'Orientation des Jeunes, 78p.

Déclaration préalable du projet Ré-SyPiEx. PARRAF/AIRD.

Direction des Pêches .2013. Service des statistiques, Cotonou-Bénin.

FAO (Food and Agricultural Organization of the United Nations).2008. Profil de la pêche par pays : la République du Bénin, 43p.

Hounsou, N.D.C.L.2006. Performances zootechniques des larves et juvéniles de Glarias gariepinus (Burchell, 1822) nourries aux larves congelées de même espèce. Mémoire d'Ingénieur Agronome, Faculté des Sciences Agronomiques, Université d'Abomey-Calavi, Bénin, 44p.

Imorou Toko, I.2007. Amélioration de la production halieutique des trous traditionnels à poissons (Whedos) du delta de l'ouémé (Sud Bénin) par la promotion de l'élevage des poissons-chats Glarias gariepinus et Heterobranchus longifilis. Thèse de doctorat, Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix, Université de Namur, Belgique, 186p.

Imorou Toko, I., Yabi, J.A., Assogba, M.N., Adam Sanni, M. et Elègbè, H.A.2011. Evaluation des potentialités piscicoles et socioéconomiques des retenus d'eau pastorales dans la commune de BANIKOARA (Nord-est du Bénin).Annales de l'Université de Parakou, Série : Sciences Naturelles - Agronomie : 92-119.

Imorou Toko, I.2013. Notes de cours d'alimentation et de Nutrition des poissons, Sciences et Techniques de Production Animale, Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou, Université de Parakou, 45p. INSAE (Institut National des Statistiques et Analyses Economiques).2013. Résultats provisoires du RGPH 4, Cotonou-Bénin.

Kerdchuen, N., Legendre, M.1991. Effects of frequency and period of feeding on growth rate and feed efficiency of an African catfish, Heterobranchus longifilis (Teleostei, Clariidae).Aquat.Living Ressour 4:241-248.

MAEP-Bénin (Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche du Bénin).2011. Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole, 107p.

Mairie de SAVE.2010. Plan de Développement Communal 2011-2015,129p. PACODER (Promotion de l'Aquaculture Continentale pour le Développement Rural).2008 . Etude de la promotion de l'aquaculture continentale pour le développement rural.

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Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en
route d'une ferme agro piscicole à SAVE

Richir, J.2004 .Valorisation des sous-produits agro-industriels dans l'alimentation du

poisson chat, Clarias gariepinus (Burchell1822), au Rwanda. Mémoire de licence en

sciences biologiques, Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix, Université de

Namur, Belgique, 71p.

Université d'Orléans (Master Finance). Cous d'Analyse Financière.

Viveen, W.J.R., Richter, C.J.J., Van Oordt, P.G.W.J., Janssen, J.A.L.et Huisman,

E.E.A.1985. Manuel pratique de pisciculture du poisson chat africain (Clarias

gariepinus) ,128p.

e www.jolome.com, consulté le 19/06/2013

e www.aunege.eu, consulté le 14/09/2013

e www.rapportdestage-facile.com\contenu.htm , consulté le 17/09/2013

e www.uemoa.int , consulté le 30/09/2013

e www.fao.org, consulté le 15/08/2013

ANNEXES

Contribution à l'amélioration de la productivité de la pisciculture dans les trous traditionnels à poissons (Whedos) et mise en
route d'une ferme agro piscicole à SAVE

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Annexe 1: Formule de l'aliment local à utiliser pour l'élevage expérimental (Source, stage, 2013)

Ingrédients

Taux d'incorporation (%)

Farine de poisson
Son de riz
Prémix
Tourteau de coton
Mais
Soja

20 20 5 25 10 20

Annexe 2 : Composition de l'aliment Skretting 2 mm

Composition

Quantité

Protéine brute

49 %

Matière grasse

11 %

Fibre

1,5 %

Cendre

9,5 %

Calcium

1,7 %

Phosphore

1,4 %

Lysine

3 %

Méthionine

1,1 %

Copper ( CaSO4)

5 mg / Kg

Vitamine A

5000 UI

Vitamine D3

0

Vitamine E

150 mg / Kg

Vitamine C

200 mg / Kg

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Annexe 3: Autres photos

A : Pêche de contrôle dans un whedo ; B : opération de labour ; C : Boîtes contenant du
vétiver ; D : Caisses pour le maraichage à l'ONG ; E : Boîtes après semi de pastèque ; F :
Tanks pour l'écloserie ; G : séchoir dans une ferme visitée ; H : Sac de Skretting ; I : Sacs de
provende ( de l'extrême gauche à droite on a le Multi Feed , le Feed Fish et le Coppens) ; J :
Granuleuse ; K : Happas d'élevage dans un whedo ; L : Aquarium installé à l'ONG ; M :
Oreochromis niloticus ; N : Aquarium en fonctionnement.

A B C D E

F G H I J

K L M N

Annexe 4: Questionnaire pour l'étude du marché (Source, stage, 2013)

Aux consommateurs

1- Aimez vous le poisson : oui ou non ? si oui, frais ou congelé et pourquoi?

2- Aimez vous le poisson silure : oui ou non ?

3- Quel est votre lieu d'approvisionnement ?

4- Allez-vous consommer nos poissons frais ? Si oui à combien le Kg ?

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Au Technicien Spécialise en Pêche de la commune

1- Quelles sont les sources de poissons dans la commune ?

2- Estimez nous la production piscicole de la commune ?

3- A l'heure actuelle, combien de poissonneries compte la commune ?

Aux poissonneries

Pouvez-vous nous dire les prix de vos produits ? Si oui

a- Le poisson communément appelé Sylvie

b- Le poisson communément appelé Salomon

c- Le tilapia

Annexe 5 : Formule alimentaire pour le microprojet (Source, stage, 2013)

Matières

Taux

Apport

Contribution au

Prix du Kg de

premières

d'incorporation

protéique

prix du Kg de

chaque

 

(%)

dans l'aliment

(%)

l'aliment(FCFA)

matière
première

 
 
 
 

(FCFA)

Réels ingrédients de la provende

Tourteau de
soja

20

9

40

200

Tourteau
d'arachide

20

9,8

60

300

Farine de
poisson

15

6,9

52,5

350

Son de riz

15,5

2,17

23,25

150

Son de blé

25

4,22

50

200

Compléments (produits purifiés)

Prémix

0,8

-

16

2.000

Sel de cuisine

0,5

-

1

200

Cosette manioc

2

-

3

150

Huile de palme

1

-

7

700

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Lysine

0,1

-

2,5

2.500

Méthionine

0,1

-

5

5.000

Total

100

32,09

260,25

-

En incorporant à ce prix (260,25 FCFA), les frais de transport, de mouture et de granulation estimés à 89,75 FCFA, le prix au Kg de l'aliment dévient 350FCFA

Signalons que les compléments sont importants en pisciculture et permettront d'améliorer les qualités nutritionnelles et physiques des provendes piscicoles.

Annexe 6 : Quelques fiches de gestion du microprojet (Source, stage, 2013)

1- Modèle du livre de journal

Date

Description

de

l'opération

Dépense

Recette

Solde

Remarques

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2- Fiche de répertoire des clients fidèles

Date

Nom et
prénoms

Localité

Profession

Quantité
(Kg)

Prix

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Annexe 7: Factures pro format

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