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Les pme et le développement local

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par Mostafa DABDOUB
Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales -Casablanca - Maroc - Master national en économie de développement territorial et management local 2013
  

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Section 2 : De l'aménagement du territoire au développement durable :

héritant d'un environnement économique et social peu enviable, le gouvernement marocain a élaboré le premier plan quinquennal 1960-1964 qui s'est défini comme un plan de transition d'une économie coloniale à une économie nationale en avançant quelques cinq mesures structurelles visant à rompre avec le passé colonial et devant conduire à l'indépendance économique et financière.

Lequel plan s'est fixé comme objectif la réalisation d'un taux de croissance économique de 6,2% en avançant les options suivantes:

Réforme des structures agraires et des conditions d'exploitation agricole ;

Mise en place d'une industrie de base avec l'attribution d'une fonction centrale à l'Etat dans ce processus à travers le Bureau d'Etudes et de Participations Industrielles (B.E.P.I.) ;

Réforme des structures administratives de l'Etat en mettant sur pied une administration tournée vers le développement économique.

Restructuration et réadaptation du système d'enseignement et de formation conformément aux besoins du développement économique.

Mais suite à un changement de gouvernement, le Maroc a décidé d'abandonner les orientations globales de ce plan dans un contexte de crise budgétaire et financière en 1964.

Le Plan Triennal 1965-1967 présenté comme un plan de stabilisation fut fortement inspiré de l'idéologie de la banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), les options économiques libérales sont affirmées, l'industrie n'est plus une priorité, elle vient après l'agriculture, le tourisme et la formation des cadres. Le taux de croissance économique projeté est très modeste: 3,7% par an.

Le second Plan Quinquennal 1968-72 reprend les mêmes options que le plan triennal 1965-67 en fixant un taux de croissance de 4,3% par an, la part des investissements publics et semi publics reste prépondérante : 80%. L'accent sera mis sur l'agriculture tournée vers l'exportation et l'industrie légère.

Le Plan 68-72 a été le premier à poser la question de « l'Aménagement de Territoire » comme politique publique, en l'assimilant - à tort ou à raison - à « une politique de développement régional » et en le définissant selon quatre grands axes :

Promouvoir le développement économique par une localisation judicieuse des projets ;

Contribuer au développement social par une réduction des disparités et une localisation plus rationnelle des infrastructures et des équipements sociaux ;

Rechercher les actions permettant de protéger et d'accroitre les richesses naturelles et protéger la qualité de l'environnement. La lutte contre la dégradation du patrimoine régional, la prolifération urbaine, la protection des ressources naturelles contre l'exploitation abusive et irrationnelle constituent un objectif permanent pour une politique d'aménagement rationnel du territoire ;

Associer la population à l'effort de développement, et ce par la participation effective par le biais des institutions élues de la population et des forces vives de la région à la conception, au contrôle et à l'exécution du plan.

L'année 1968 verra également la création du comité interministériel de l'Aménagement du Territoire (CIAT).

En 1971 que le Maroc a commencé à mettre en place un projet de régionalisation progressive, avec la création de sept régions Economiques, érigées en collectivités locales par la Constitution révisée de 1992 et confirmées par celle de 1996 dans son article 100.

La création d'un Fonds Spécial de Développement Régional, la promulgation du premier code des investissements industriels accordant certains avantages fiscaux aux créations d'entreprises et délocalisations selon le lieu d'implantation, et ce dans le but d'encourager la décentralisation industrielle au profit des zones intérieures.

En 1981, la mise en place d'un Programme National d'Aménagement des Zones Industrielles (PNAZI).

Remarque :

Les deux décennies (70 et 80) étaient pour l'économie et l'Etat marocain des années financièrement et socialement extrêmement difficiles. Dans cette période on note:

- La guerre au Sahara, les années de sécheresse, l'endettement du Maroc, la chute des cours du phosphate et des recettes du tourisme, l'augmentation de facture pétrolière, ...sont autant de facteurs qui ont mis en veilleuse les grands projets structurants du territoire.

- La mise en oeuvre du Programme d'Ajustement Structurel (PAS) à partir de 1983 a fortement réduit l'effort de l'Etat en matière de développement économique et social.

Après le PAS on note :

- En 1997 la création d'un ministère l'aménagement du territoire de l'environnement, de l'urbanisme et de l'habitat (gouvernement d'alternance);

- Constitution de deux documents de référence : la charte nationale de l'aménagement du territoire en 2000 et le schéma national de l'aménagement du territoire SNAT en 2007;

- Création de trois agences de développement « nord, sud, oriental »

- Création de CRI « 16 régions»

- Création de fondation Med VI pour la solidarité et l'INDH

Remarque :

Dans cette période L'importance accordée au Maroc inutile (rif, province SAHARIENNES, l'oriental).

Ainsi, on est passé de la conception physique de l'aménagement du territoire à la conception du développement durable, de la bonne gouvernance du territoire à la recherche de l'équité sociale.

I - La reconnaissance de la ville comme moteur de développement économique:

La ville n'est plus considérée comme un réceptacle des activités et de populations mais au contraire un espace de création de richesses, le moteur de changement social, culturel, scientifique et artistique. C'est aussi un centre de diffusion des valeurs, de solidarité, de démocratie et de justice...etc. Les collectivités territoriales sont donc appelées à élargir leur compétences pour répondre à ces impératifs.

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