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Les pme et le développement local

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par Mostafa DABDOUB
Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales -Casablanca - Maroc - Master national en économie de développement territorial et management local 2013
  

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II - La création des villes nouvelles au Maroc :

Parler de villes nouvelles interpelle une production spatiale de masse, de grandes superficies seront ainsi ouvertes à l'urbanisation (logements, services, activités économique, infrastructures de base...).

Par conséquent, la création des villes nouvelles ne devrait en aucun cas constituer un acte isolé. Elles doivent répondre à des objectifs précis (décongestionnement des agglomérations, développement de certaines zones, intégration d'autres...). Sur un autre registre, au-delà de l'objectif primordial, visant à désengorger les grandes métropoles, les villes nouvelles alimentent le secteur économique du bâtiment et des travaux publics. En ce sens que les différents chantiers lancés tendent à la création de 800 000 emplois au niveau national. De même, ce secteur promet la création annuelle de 50 000 nouveaux emplois, participant ainsi à la réduction du chômage et à l'amélioration de la vie du citoyen marocain, qui demeure au coeur de tout projet initié dans le royaume chérifien. A cette fin le Maroc a vécu cette expérience à travers la création des deux villes, Tanasna et Tamansourt.

La ville nouvelle de Tamesna, dont les travaux ont débuté en 2006, celle-ci a été édifiée sur une surface de 840 hectares, avec une capacité d'accueil de 250 000 habitants. De plus, couvrant, à elle seule, 36% des besoins en logement dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, Tamesna compte 54 000 logements, dont 8 300 logements à faible coût, 9 800 logements économiques et 1 500 villas économiques.

En outre, pour la réalisation de ce projet colossal, dont le coût total généré est estimé à 22 milliards de dirhams, environ 30 promoteurs, nationaux et étrangers, se sont mis à l'oeuvre en vue d'aboutir aux résultats escomptés.

Ainsi, en plus de clairement renseigner sur le volontarisme des promoteurs publics et privés nationaux, l'implication des acteurs, étrangers en particulier, met en exergue la bonne santé de l'économie nationale et témoigne d'un climat concurrentiel sain.

En outre, l'expérience de Tamansourt et de Tamesna a poussé les pouvoirs publics marocains à amorcer d'autres projets de villes nouvelles couvrant l'ensemble du royaume. En 2006, par exemple, quatre nouveaux chantiers ont été lancés, à savoir Lakhyayta et Zenata, à proximité de Casablanca, Melloussa à Tanger et Tagadirt à Agadir. A terme, environ « quinze villes nouvelles verront le jour d'ici 2020 !!! ».

Celles-ci permettront de répondre à un besoin réel ressenti en matière de logement, en particulier chez les populations habitant dans les bidonvilles.

De cette manière, des projets d'une telle envergure permettent non seulement aux pouvoirs publics de s'acquitter de leur mission sociale, en termes de droit au logement et de résorption de la précarité et de la pauvreté, mais également de dynamiser l'économie nationale, à travers un partenariat entre le secteur public et le secteur privé, appuyé par la participation de groupes internationaux.

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