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Les pme et le développement local

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par Mostafa DABDOUB
Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales -Casablanca - Maroc - Master national en économie de développement territorial et management local 2013
  

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II - Les sociétés de capital- risque et de capital- développement

Le capital-risque est la traduction française de « venture capital » anglo-saxon. Cette traduction a tendance à mettre l'accent sur l'aspect risque, donc possibilité de perte, l'expression anglo-saxonne étant plutôt celle du « capital associé à une entreprise nouvelle », soulignant l'aspect plus dynamique, plus aventurier de l'investissement, plus optimiste aussi .

Le terme de « venture capital » est aujourd'hui largement utilisé en France et dans tous les pays d'Europe.

Le « venture capital » ou capital-risque est un procédé de financement sous forme de capitaux propres en faveur de projets émanant d'entreprises de taille petite ou moyenne, novatrices, mettant sur le marché des produits ou services nouveaux ou exportant des produits ou services originaux .

Au Maroc, la première société de capital- risque est apparue en 1993, il s'agit de la société Moussahama. Leur activité progresse aussi en terme de volume de financement. L'actif global géré est d'environ 1.5 milliards de dirhams soit 0.4 % du PIB.

Malgré cette progression, la participation du capital-risque dans l'investissement reste faible à cause d'un certain nombre de problèmes inhérents, en particulier à l'environnement local qui empêchent cette forme alternative de financement de prendre son envol . Parmi ces problèmes, on peut citer :

- La rareté de projets répondant aux critères des entreprises ciblées par le capital-risque comme l'innovation, l'originalité et le fort potentiel de développement ;

- Le peu de transparence au niveau des résultats des entreprises ;

- Le peu d'incitation en faveur du capital-risque, en particulier l'incitation fiscale.

- Les conditions jugées très difficiles pour l'accès à ce genre de financement notamment des taux de rendement exigés de l'ordre de 20 % ;

- Une réticence de la part du chef d'entreprise à solliciter ce genre de financement de peur de l'immixtion du capital-risqueur dans sa gestion.

Remarque :

Les créations d'entreprises par capital-risque sont rares. Les activités des sociétés du capital-risque sont plutôt tournées vers le capital développement qui s'intéresse aux entreprises mûres et où le risque est moindre. Les sociétés du capital-risque en général ne limitent pas leur activité à un secteur particulier ou une taille particulière notamment, à la PME.

III - les établissements de garantie

Deux établissements de garantie interviennent dans le marché marocain. .Il s'agit de la Caisse Centrale de Garantie ( la CCG ) qui est un établissement public et Dar Ad Daman qui est une institution privée . Elles ont pour mission d'apporter une contribution significative au financement de l'économie nationale par les garanties qu'elles offrent et qu'elles gèrent.

1 - Dar Ad-daman:

Dar Ad Daman consiste à:

- Faciliter à la PME en particulier, l'accès au financement en garantissant les crédits d'investissement et les crédits de fonctionnement nécessaires au financement du cycle d'exploitation ;

- Promouvoir le développement de l'investissement et de l'emploi ;

- Financer, conjointement avec les banques, les programmes de mise à niveau des unités des secteurs de l'hôtellerie et du textile ;

- Accompagner l'entreprise dans chacune des étapes de son existence, pendant sa création, son développement et sa mise à niveau.

Les garanties consenties par Dar Ad-daman se sont élevées à 297 millions de dirhams (MDH) en 2012, soit une progression de 30% par rapport à l'exercice 2011, selon un communiqué de la société parvenu lundi à la MAP. Dépassant les objectifs fixés de 29%, ces garanties ont bénéficié à 264 opérations et ont permis de couvrir un montant total de crédits de près de 650 millions de dirhams, contre près de 287 MDH en 2011, selon la même source. Les crédits garantis, qui ont financé un investissement total de 700 MDH et qui devraient générer plus de 920 nouveaux postes d'emploi, ont bénéficié principalement aux secteurs des services avec 50% et du BTP avec 27%.

Par répartition géographique, les agréments de l'année ont concerné la région du Grand Casablanca avec 43%, suivie des régions Rabat-Salé-Zemmour Zair avec 12% et Fès-Boulemane avec 11%.

Les comptes de la société au titre de l'exercice 2012 ont été approuvés à l'occasion de son conseil d'administration tenu le 20 courant.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand