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Analyse des impacts économiques, sociologiques et écologiques de la chasse sportive dans la région du nord-Cameroun

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par Ngalié MAHA
Université de Liège - Master complémentaire en gestion des ressources animales et végétales en milieux tropicaux 2013
  

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CHAPITRE IV : RESULTATS

IV.1. Impact économique de la chasse sportive

IV-1-1- Recettes générées par la faune

Avec le plus grand nombre de ZIC, le Nord contribue pour plus de la moitié aux recettes fauniques nationales. De 2007 à 2012, les recettes ont été variables pour diverses raisons. Néanmoins, la part globale du Nord reste importante. Le tableau II nous montre que les recettes globales de la faune dans la région, ne sont pas proportionnelles aux taxes d'affermage. En effet, les recettes les plus élevées sur ces 6 dernières années (2007) ne possèdent pas les taxes d'affermage les plus hautes. Il en est de même pour l'année 2010 qui a ses parts d'affermage les plus basses mais est en 2e position au niveau des recettes annuelles. Ceci peut s'expliquer par le fait que la nature des recettes suivant les années, est fonction du nombre de permis élaborés, des taxes sur les armes, des ventes aux enchères, des entrées dans les parcs...qui sont des données variables. Les taxes d'affermage quant à elles devraient être fixes mais le paiement partiel ou tardif des taxes d'affermage par les GC influence les recettes en fin de saison. La figure 5 quant à elle montre l'importance des taxes d'affermage dans les recettes fauniques globales de la région du Nord.

IV-1-2- Variations des taxes d'abattage selon les espèces

Les taxes d'abattage varient suivant les espèces (classes A, B ou C) et le chasseur (touriste, résident ou national) tel qu'illustré dans le tableau III. Celui-ci montre que les espèces telles que l'Eléphant et le Lion (appartenant au Big five8) ainsi que l'Eland de Derby sont les plus chères taxées (de par la demande plus élevée). Les taxes d'abattage varient également que l'on soit touriste, résident ou camerounais.

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