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Aspects épidémiologiques de kyste de l'ovaire. Cas l'hôpital général de référence Charité maternelle de Goma, de 01/01/2008 au 31/12/2011

( Télécharger le fichier original )
par Pers MOBILE KASSA Alex
Université de Goma - Graduate en sciences biomédicales 2013
  

Disponible en mode multipage

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      EPIGRAPHE

      « Brisez vos limites ;

      Faites sauter les barrières de vos contraintes ;

      Mobilisez votre volonté ;

      Exigez la liberté comme un droit ;

      Soyez ce que vous voulez être ;

      Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir.»



      Richard BACH
      .

      DEDICACE

      A ma fille bien aimée, Angèle MOBILE PERCY

      A toute la famille MOBILE

      Alex MOBILE K.

      REMERCIEMENT

      A l'Eternel conducteur de notre vie et le gardien de notre âme, ta bonté inexplicable nous pousse à reconnaître ta grandeur et ton amour, ton soutien dans notre vie jusqu'à présent est un des miracles accomplis à notre égard.

      Nous remercions l'éternel Dieu de sa bonté, de son amour, de sa grâce de nous avoir accordé le souffle de vie au cours de notre existence sur terre pour que nous arrivions au terme de notre premier cycle d'études en Sciences Biomédicales.

      Au Professeur Dr. KASEREKA N et Ass. Dr KABONGO qui ont accepté de nous diriger et nous encadrer malgré leurs multiples occupations.

      A notre très chère mère Angèle MOBILE NGALYA; pour son affection et son encadrement ainsi que son éveil qui m'a conduit à faire l'expérience du réel.

      A nos parents, Jacques MOBILE, LAINI MPASA et Henri MOBILE ; pour leur tendre affection, soutien et assistance.

      A nos frères, soeurs, cousins et cousines, Jean Jacques, Rémy William, Jean Kilé, Angèle, Jacques Junior, Bébé Ange, Dr. Toussaint SELEMENI.

      A ma chère bien aimée Denise LUGANO, sans toi ce cycle, son achèvement serait impossible, trouve ici le fruit d'un effort commun, que Dieu te bénisse.

      Notre remerciement vont à tous nos camarades avec qui nous avions partagé les mêmes souffrances et réalités académique, nous citons : Luc KASAO, John ATHANASE, PETRUS, Gabi NSUBI, BUNDIA, John SIMON Alain KALU, Bibi KIKUNI.

      Nous pensons également à tous ceux de prés ou de loin qui ont contribué à la réussite de ce présent travail.

      MERCI !

      Alex MOBILE K.

      SIGLES ET ABREVIATIONS

      A: Infirmier de niveau de Licence

      ACE : Antigène Carcinoembryonaire

      Ass. : Assistant

      BDOM : Bureau Diocésain d'OEuvres Médicales

      CPN : Consultation Prénatale

      CPS : Consultation préscolaire

      Dr. : Docteur

      FSH : Follicle Stimulating Hormone

      GEU  : Grossesse Extra Uterine

      GnRH : Gonadostimuline Realizing Hormone

      HCG : Hormone chorionique Gonadotrophique

      HGR  : Hôpital Général de Référence

      IMSO : Incision Médiane Sus Ombilicale

      IRM : Imagerie par Résonance Magnétique

      KO : Kyste de l'Ovaire

      KOD : Kyste de l'Ovaire Droit

      KOG : Kyste de l'Ovaire Gauche

      LH : Luteinizing Hormone

      RDC  : République Démocratique du Congo

      TR  : Toucher Rectal

      TV  : Toucher Vaginal

      UNIGOM  : Université de Goma

      %  : Pourcentage.

      RESUME

      La présente étude a comme intitulé « Aspects épidémiologiques des kystes de l'ovaire ; cas de l'HGR Charité Maternelle de Goma du 01/01/2008 au 31/12/2011 soit une période de 4 ans »

      Notre travail avait pour objectifs :

      Ø Déterminer l'état civil le plus touché ;

      Ø déterminer la fréquence des kystes ovariens au service de Gynéco-obstétrique à l'HGR Charité Maternelle ;

      Ø déterminer la tranche d'âge la plus touchée ;

      Ø déterminer le type de complication la plus rencontrée ;

      Ø déterminer le type de kyste le plus rencontré ;

      Ø déterminer la modalité de sortie.

      De ce qui précède, nous avons proposé les réponses provisoires ci-après :

      o Le kyste d'ovaire est fréquent chez les célibataires ;

      o Le kyste d'ovaire est moins fréquent par apport à d'autres pathologies gynécologiques ;

      o Les kystes d'ovaires sont fréquemment rencontrées chez les femmes à l'âge post-pubertaire et pré-ménopausique ;

      o La torsion est la complication la plus rencontrée ;

      o Le kyste organique est le type le plus fréquent ;

      o La modalité de sortie des femmes avec kyste d'ovaire est favorable.

      Ainsi, notre étude a permis de dégager les particularités suivantes :

      ü La fréquence des kystes de l'ovaire est de 0,9%  par apport à d'autres pathologies gynécologiques;

      ü Toutes les classes d'âge sont touchées ; la classe de 21-30 ans (46%) suivie par l'âge de 31-40 ans (29,4%) sont les âges de prédilection de la pathologie ;

      ü Cette affection est prépondérante chez les célibataires (55,9%) ;

      ü Les kystes du type organique sont plus fréquents (82%) que du type fonctionnel (18%) ;

      ü La torsion est la complication la plus fréquente (37%). Elle constitue une urgence chirurgicale ;

      ü La modalité de sortie est favorable (amélioration) (88%).

      SUMMARY

      The present study is titled: the epidemiological aspect of the ovary cyst cases of General Hospital Maternal Charity of Goma form 1st January 2008 to 31st December 2011 which is the period 4 years.

      Our work had the following objectives:

      Ø Determine the civil status most touched;

      Ø Determine the frequency of ovary cyst in the gynecology obstetric service at the General hospital Maternal Charity of Goma;

      Ø Determine the age which is mostly touched;

      Ø Determine the type of complication which is met frequently

      Ø Determine the type of cyst met frequency;

      Ø Determine the modality of leave.

      Form the above; we have proposed the following provisory answers:

      o The ovary cyst is frequent to single person (Bachelor);

      o The ovary cyst is less frequent considering other gynecological pathologies;

      o The ovary cyst were frequently found to the woman at the post puberty and pre menoposical;

      o The twist (torsion) is the complication most found;

      o The organic cyst is the frequent type;

      o Leaving modality to the woman with the ovary cyst is favorable.

      That why, our study has allowed removing the following particularity:

      ü The cyst frequency is of 0,9% considering other gynecological pathologies

      ü All classes of ages are touched, the class age of 21-30 years (46%) followed by the age of 31-40 years (29, 4%) it is the ages of predilection of the pathology;

      ü That disease is mostly observed to the Bachelors (55, 9%);

      ü The organic cysts are most frequent (82%) than the functional type (18%);

      ü The twist (torsion) is the frequent complication (37%). It constitute a surgical emergency

      ü The leaving modality is favorable (88%).

      PLAN DU TRAVAIL

      Notre travail a comme plan :

      Introduction

      Ø Chapitre 1 : Généralités sur les kystes de l'ovaire

      Ø Chapitre 2 : Matériel et Méthodes

      Ø Chapitre 3 : Présentation des résultats

      Ø Chapitre 4 : Discussion.

      Conclusion et Recommandations

      INTRODUCTION

      I. PROBLEMATIQUE

      Les kystes de l'ovaire sont les plus courants des maladies de l'ovaire, ils constituent une pathologie fréquente en milieu gynécologique, mais leur épidémiologie est finalement mal connue faute d'une observation insuffisante. En termes de santé publique, l'impact de cette pathologie n'est pas négligeable, puisque de trop nombreux cas sont encore hospitalisés et éventuellement opérés. Paradoxalement peu de travaux ont été réalisés sur leur genèse et sur leur traitement médical, l'utilisation d'une association oestroprogestative est entrée en pratique courante mais son efficacité n'a jamais été validée par une étude contrôlée. Les immenses progrès de nos connaissances concernant la physiologie ovarienne et l'existence susceptible de mieux répondre aux objectifs thérapeutiques devraient susciter leur travaux qui cette pathologie mérite pour plus grand bénéfice des patientes. (4,9, 12, 13)

      La prise en charge des kystes de l'ovaire apparemment bénins par le gynécologue-obstétricien est une situation usuelle que la pratique généralisée de l'échographie a rendue encore plus fréquente. (4, 12)

      Les kystes peuvent être rencontré à tous les âges de la vie: de la période foetale à la période post-ménopausique. Chez la femme, le risque de développer un kyste ovarien est d'un nombre non négligeable, environ 5% des femmes développent un kyste ovarien au cours de leur vie. (4, 12)

      Il est difficile de se faire une idée exacte de l'incidence des kystes de l'ovaire bénins dans la population. Si l'on en croit le PMSI, le nombre de séjours d'hospitalisation en clinique et à l'hôpital pour tumeurs bénignes de l'ovaire pour les années 1998 et 1999 concernerait 45 000 femmes par an en France, dont 32 000 femmes environ seraient opérées. (4, 12)

      Sur les données histologiques, près de 75 % des kystes opérés sont organiques, 25 % sont fonctionnels, et 1 à 4 % des kystes supposés bénins se révéleront malins. (4, 12)

      Il a été démontré que les kystes ovariens résultent d'une stimulation ovarienne excessive par les gonadotrophines hypophysaires, ce qui explique leur fréquence des périodes post pubertaires et pré-ménopausique. Cette stimulation représente donc un modèle expérimental pour éclaircir ce mécanisme physiologique. (4, 12, 13)

      Tous les kystes ne présentent pas des symptômes, ils sont découvert de manière fortuite au cours d'un examen gynécologique ou d'imagerie (échographie), les diagnostics et les examens complémentaires appropriés restent la seule approche préopératoire actuelle des kystes ovariens, mais sa sensibilité et sa spécificité sont insuffisantes, variant selon les études ce qui expose à un double risque : d'une part à un sous estimation de la gravité des kystes et donc à un traitement insuffisant ou inadapté, d'autre part elle expose à un traitement excessif de lésion bénigne ayant un aspect évoquant l'organicité, ce qui pourrait être préjudiciable chez la jeune femme ayant un désire de grossesse. Dans certains cas une stérilité peut apparaître (ovaires poly kystiques ou symptôme de Stein Levental). (2, 9)

      A cet effet, en dehors des interventions d'urgences liées à des symptômes douloureux la coelioscopie est la méthode de prédilection pour le traitement, proposée par Palmer dans les années 40, représente donc à l'heure actuelle le moyen thérapeutique prédominant des kystes ovariens présumés bénins. La chirurgie est réservée aux kystes organiques ou aux kystes fonctionnels douloureux et /ou volumineux. (2, 9, 10)

      Vu les situations cliniques, diagnostiques et thérapeutiques citées ci-haut, ce présent travail se propose d'évaluer les aspects épidémiologiques des kystes de l'ovaire à l'HGR Charité Maternelle. Pour y parvenir, nous nous sommes posé la question suivante : quel est le profil épidémiologique des femmes susceptibles de développer le kyste de l'ovaire à l'HGR Charité Maternelle ?

      II. OBJECTIFS

      Général :

      Déterminer le profil épidémiologique des femmes susceptibles de développer le kyste de l'ovaire.

      Spécifique :

      Ø Déterminer l'état civil le plus touché ;

      Ø déterminer la fréquence des kystes ovariens au service de Gynéco-obstétrique à l'HGR Charité Maternelle ;

      Ø déterminer la tranche d'âge la plus touchée ;

      Ø déterminer le type de complication la plus rencontrée ;

      Ø déterminer le type de kyste le plus rencontré ;

      Ø déterminer la modalité de sortie.

      III. INTERET DU SUJET

      L'intérêt est pour nous de maîtriser tous les facteurs intervenant dans l'apparition et l'évolution des kystes ovariens afin d'adopter au mieux la stratégie thérapeutique pour une bonne prise en charge.

      IV. DELIMITATION SPATIO-TEMPORAIRE

      Notre travail portera sur « les aspects épidémiologiques des Kystes de l'ovaire ; cas observé à l'Hôpital Général de référence CHARITE MATERNELLE DE GOMA » pour une période allant du 01 Janvier 2008 au 31 Décembre 2011, soit 4 ans.

      V. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL

      Outre l'introduction, la conclusion et quelques recommandations, notre travail comprend 4 chapitres :

      Ø Chapitre 1 : Généralités

      Ø Chapitre 2 : Matériels et Méthodes

      Ø Chapitre 3 : Présentation des résultats

      Ø Chapitre 4 : Discussion.

      VI. DIFFICULTES RENCONTREES

      Il s'agit essentiellement du problème de documentation, indisponible.

      Chapitre 1 : GENERALITES SUR LES KYSTES DE L'OVAIRE

      I. DEFINITIONS

      a) Epidémiologie : étude des épidémies, branche de la médecine qui étudie les différents facteurs intervenant dans l'apparition et l'évolution de phénomène de santé, que ces facteurs dépendent de l'individu ou du milieu qui l'entoure. (8)

      b) Kyste : cavité anormale isolée des tissus voisins par une paroi qui lui est propre, et contenant une substance liquide ou molle, parfois solide. (8)

      c) Ovaire : glande génitale (gonade) de la femme, paire située dans la partie inférieure de la cavité péritonéale, près du pavillon des trompes de l'utérus ; il a une double fonction : fonction sexuelle de maturation et d'expulsion des ovules et fonction hormonale de sécrétion des oestrogènes et de la progestérone. (8)

      d) Kyste d'ovaire : tumeur kystique (petite poche remplie de liquide) développé aux dépens de l'ovaire. (8)

      On distingue deux grandes catégories de kystes :

      Ø Les kystes fonctionnels : sont liés au fonctionnement normale des ovaires, et surviennent donc chez les femmes en âge de procréer. Ils trouvent leur origine dans le développement un peu excessif d'un follicule ovarien. L'ovulation survenant plus au moins 14 jours avant les prochaines règles (soit à peu près au 14ème jour sur la base d'un cycle menstruel de 28 jours), est précédée du recrutement et de la croissance d'un ovule (parfois 2) au sein d'une structure liquidienne appelée « follicule ». Celui-ci a habituellement une taille inférieure à 3 cm, mais parfois plus gros : c'est alors qu'on parle de kyste. La principale caractéristique de ce kyste (que l'on qualifie de folliculaire) est de régresser après l'ovulation. (10, 14)

      Ø Les Kystes organiques : ceux-ci à la différence des précédents, persistent et ne régressent pas. Ils sont liés à un développement tumoral au sein du tissu ovarien. Attention le terme « tumoral » n'est pas synonyme de cancer, d'ailleurs la grande majorité de ces kystes sont bénins. Ils sont plus fréquents chez la femme ménopausée (chez qui, d'ailleurs un kyste est obligatoirement organique, étant donné l'absence d'ovulation). Les kystes bénins restent stables ou augmentent de taille très lentement au cours de l'année. On distingue plusieurs types selon leur composition cellulaire : cystadénome séreux, mucineux, ... Citons également le kyste épidermoide, curiosité de la nature caractérisée par la présence en son sein de véritables dents, cheveux et poils... Les kystes malins (beaucoup plus rares) sont caractérisés par une augmentation rapide de taille, puis par le développement de métastases ganglionnaires surtout. (10, 14)

      II. NOTIONS GENERALES SUR LES KYSTES OVARIENS

      A. Dystrophies poly kystiques

      Elles regroupent les anomalies caractérisées par la présence dans les ovaires d'une multitude de formations kystiques de petit volume. (6)

      A. 1. SYNDROME DE STEIN-LEVENTHAL

      L'association d'une triade clinique caractéristique : aménorrhée, hirsutisme, stérilité, obésité et d'anomalies anatomiques, l'individualise au sein des autres formes de syndrome des ovaires poly kystiques. (6)

      A. 1. 1. Anatomie pathologique et pathogénie

      C'est un trouble de la régulation de la fonction cyclique ovarienne qui aboutit à une anomalie anatomique réversible. (6)

      a. Anatomie pathologique : Les deux ovaires sont augmentés de volume, leur capsule est brillante, lisse et épaisse. A la coupe, la zone corticale possède une multitude de petits kystes, de diamètre atteignant rarement un centimètre (dystrophie micropolykystique). Histologiquement, il s'agit de formations folliculaires, entourées d'une thèque interne hyperplasique et souvent lutéinisée. (6)

      b. Pathogénie : il existe des anomalies à deux niveaux (6):

      · Régulation gonadique : sous l'influence de taux anormalement élevés de la LH, il y a une augmentation de la sécrétion des androgènes par l'ovaire (thèque interne en particulier). Ils sont inter convertis en oestrone dans les tissus périphériques. Les taux élevé d'oestrogènes sont à leurs tours responsables :

      Ø d'une inhibition de la production de FSH (rétrocontrôle négatif des oestrogènes) ; elle aboutit à l'anovulation.

      Ø d'une hypersensibilité permanente de l'hypophyse au GnRH androgène (rétrocontrôle positif) ; elle entretient la sécrétion anormale de LH. Ce cercle vicieux doit être interrompu par la thérapeutique.

      · Métabolisme glucidique : Il existe un syndrome de résistance à l'insuline, qui se traduit biologiquement par une hyperinsulinisme. Celle-ci favorise la sécrétion des androgènes par l'ovaire, et participe donc au « cercle vicieux » qui caractérise la pathogénie de syndrome du Stein-Langenthal. L'insuline est en effet reconnue les récepteurs de l'IGF1, et ce facteur de croissance stimule la steroidogenese. La cause primitive du dégerment n'est pas connue.

      A. 1. 2. Circonstances du diagnostic

      Il est envisagé le plus souvent devant une aménorrhée secondaire ou une stérilité ; mais il peut s'agir d'un hirsutisme ou d'une obésité. (6)

      A. 1. 3. Symptomatologie

      a. Signes fonctionnels

      L'aménorrhée : il s'agit presque toujours d'une aménorrhée secondaire, qui a été précédée par une longue période (par fois depuis la puberté) d'irrégularités menstruelles à type d'oligospanioménorrhée : les règles s'espacent progressivement, ne surviennent plus qu'une à deux fois par an. Parallèlement, leur abondance diminue, mais, ce n'est pas obligatoire. Spanioménorrhée ou aménorrhée traduisent des ovulations rares puis obésité (anovulation). Exceptionnellement, l'aménorrhée est primaire. (6)

      La stérilité : elle est habituelle.

      b. Signes cliniques

      Ø L'inspection étudie l'hirsutisme (on en fait un schéma). Il est habituellement modéré : semple accentuation de pilosité habituelle, ou tendance à la distribution masculine de la pilosité (lèvre supérieure, triangle pubien est supérieur). Acné et séborrhée sont fréquentes. Il n'y a pas habituellement de signes de virilisation (poussée clitoridienne, voix rauque). L'apparition des signes remonte à la période pubertaire. (6)

      Ø L'obésité, généralement modérée est également connue de longue date : elle existe depuis, ou parfois précédé, la puberté. L'appareil génital externe et le développement mammaire sont normaux. La glaire cervicale est abondante et filante, témoignant de l'anovulation et d'une sécrétion suffisante d'oestrogènes.

      Au toucher vaginal, les ovaires apparaissent augmentés de volume et sensible. (6)

      A. 1. 4. Examens complémentaires

      a. Pour confirmer qu'il s'agit d'une aménorrhée par anovulation

      La courbe de température basale qui reste monophasique et basse, est l'examen le plus important. Elle peut être par un test à la progestérone qui permet d'observer une hémorragie de privation et constitue un repère chronologique.

      Une biopsie de l'endomètre  elle confirme l'imprégnation ostrogénique isolée (qui peut abouti à une hyperplasie) et absence de sécrétion de progestérone. (6)

      b. Pour déterminer l'origine de l'anovulation

      La gonadotrophine : le taux de LH est augmenté (il est supérieur au taux de milieu de la phase folliculaire normale). Le taux de FSH est au contraire abaissé. Le rapport FSH/LH est en conséquence très abaissé. (6)

      Le test au GnRH : l'injection de GnRH entraîne une sécrétion anormalement élevée de LH, témoignant d'une augmentation de la sensibilité hypophysaire, et contraste avec une réponse normale ou faible de LH. (6)

      Les hormones stéroïdes : le taux sérique d'oestradiol est normal ou légèrement abaissé ; taux d'oestrone est par contre élevé, avec pour conséquence une augmentation du rapport oestrone/oestradiol. Mais elle peut être absente. (6)

      L'échographie pelvienne : elle visualise les anomalies anatomiques : les ovaires sont augmentés de volume dans leur ensemble. Ils présentent une multitude de structures kystiques (5 à 6 mm de diamètre) disposée en couronne, à leur périphérie. Le stroma central est atrophié, l'hyperechogène et vascularisé. (6)

      Le diagnostic de dystrophie micro poly-kystique est souvent porté par excès en échographie. En pratique, la présence d'au moins une dizaine de kystes de diamètre proche du centimètre par ovaire doit être exigée. (6)

      La coelioscopie elle n'est généralement pas utile au diagnostic. Elle visualise l'appareil génital interne qui est normal en dehors des ovaires : augmentés de volumes, lisses et nacrés. (6)

      A. 1. 5. Traitement

      Ø Traitement de fond :

      Il faut lorsque cela est possible, obtenir la normalisation du poids, ce qui diminue la résistance à l'insuline et peut améliorer les symptômes gynécologiques : diminution de la LH, de la testostérone, reprise de cycles ovulatoires. (6)

      Ø Traitement symptomatique :

      En cas de désir de grossesse : le citrate de clomifène permet de rompre le cercle vicieux et de rétablir ovulation et fertilité. En cas d'échec, on a recours à une stimulation ovarienne par gonadotrophine. Le risque d'hyperstimulation est très élevé chez ces patientes, nécessitant des protocoles spécifiques et surveillance draconienne. (6)

      La résection cunéiforme des ovaires est actuellement réservée aux échecs du clomifène. Son mécanisme d'action est probablement une diminution transitoire de la production d'androgènes ovariens ; son bénéfice peut durer plusieurs années. (6)

      En l'absence de désir de grossesse : un traitement est nécessaire pour diminuer l'hirsutisme et l'imprégnation ostrogénique permanente, contre balancée par de la progestérone. Il est symptomatique : le plus souvent, on utilise une association oestroprogestative dosée 50 ug d'ethinylestradiol, type stédiril. Elle permet de s'opposer de façon efficace à la plupart des manifestations. Elle agit par : inhibition de la sécrétion hypophysaire des gonadotrophines ; augmentation des taux de SBG ; effet antiandrogène aux niveaux des récepteurs cutanés. On peut lui adjoindre suppression surrénalienne par la dexamethasone. (6)

      L'hirsutisme : lorsqu'il est au premier plan est traité par l'acétate de cyproterone.

      A. 2. OVAIRES POLYKYSTIQUES ET ENDOCRINOPATHIES.

      Toutes les cours d'hyperproduction d'androgènes peuvent s'accompagner d'une pathologie proche de la précédente.

      Ø Hypercorticismes : syndrome de Cushing, adénomes et carcinomes surrénaliens, hyperplasie congénitales de la surrénaliens

      Ø Tumeurs ovariennes produisant des androgènes,

      Ø Hyper et hypothyroïdies enfin, du fait (dans les deux cas) de croissement de l'inter conversion des androgènes en oestrogènes.

      Les signes et traitement sont ceux de l'affection initiale.

      A. 3. SYNDROMES DES OVAIRES MULTIFOLLICULAIRES.

      a. Pathogénie

      Il semble s'agir d'un état intermédiaire entre un fonctionnement cyclique normal et une aménorrhée hypothalamique. La fréquence des pulses hypothalamiques de GnRH ralentie. (6)

      b. Circonstances du diagnostic

      Il est envisagé devant des troubles du cycle, spanio ou aménorrhée. Mais c'est souvent une découverte d'examen échographique. (6)

      c. Symptomatologie

      De façon caractéristique, il s'agit d'anomalies du cycle qui persistent au décours de la période pubertaire ou qui accompagne un trouble de l'appétit : amaigrissement en cours ou au contraire reprise de poids après une période d'anorexie. Il peut être totalement asymptomatique cliniquement. L'absence de signes d'androgames est constate. (6)

      d. Examens complémentaires

      Ils traduisent l'anovulation quand elle existe. Il n'y a pas des signes biologiques d'hyperandrogenie. L'échographie montre des ovaires de taille pratiquement normale, mais avec de nombreuses structures kystiques reparties sur toute leur surface. Il n'y a pas d'anomalies du stroma. (6)

      e. Traitement

      Il est symptomatique : cycles artificiels, ou en cas d'infertilité, stimulation ovarienne

      B. Dystrophie macro-poly-kystique

      1. Anatomie pathologique, étiologie et pathogénie

      La présence de nombreux petits kystes intra ovariens peut être constatée chez des patientes atteintes des diverses affections pelviennes. (6)

      Ils sont généralement plus gros que dans le syndrome de Stein-Leventhal, d'où le nom de dystrophie macropolykystique. Histologiquement, il s'agit des formations folliculaires à différent stade de leur développement, qui est anarchique. (6)

      Les affections responsables comprennent : les infections pelviennes, aigues et surtout chroniques, salpingites en particulier ; les séquelles d'intervention (ovaire restant après une hystérectomie par exemple) la pathologie semble en rapport avec des troubles de la vascularisation. (6)

      2. Symptomatologie

      Le signe essentiel en est des douleurs pelviennes chroniques, caractérisées par leur recrudescence en seconde partie du cycle, et l'amélioration après les règles. Les cycles sont souvent longs, irréguliers, la fertilité diminuée. L'examen pelvien met en évidence, outre les éventuelles lésions associées, des ovaires gros et, semble avant les règles, normaux après elle (« ovaires accordéon »). (6)

      3. Examens complémentaire

      Biologiquement, l'hyper androgénie est pratiquement toujours absente. Echographie confirme la présence de multiples structures intra ovariennes. L'aspect réalisé est toute fois moins homogène que celui rencontré dans les dystrophies macropolikystiques. Ici les kystes sont de diamètre variable, et repartis dans la totalité du parenchyme ovarien. Le diagnostic peut être confirmé par la coelioscopie mais elle n'est pas indispensable. Elle permet en outre de faire le bilan des lésions pelviennes associées. (6)

      4. Traitement

      En l'absence de possibilité d'action sur la cause du trouble (cas le plus fréquent) il est symptomatique : mise au repos de l'ovaire par utilisation d'une association oestroprogestative type contraceptif oral dosé à 50ug d'éthinylestradiol, par exemple : Steridil. (6)

      C. Complications

      1. Torsion de l'ovaire ou de l'annexe

      L'ovaire ou l'annexe se retournent sur eux-mêmes formant des tours de spire. La torsion se manifeste par une douleur pelvienne brutale, intense, parfois associée à des nausées ou à des vomissements. Le diagnostic est évoqué par l'examen clinique et par l'échographie avec Doppler, retrouvant un kyste ovarien avec l'interruption de la vascularisation de l'annexe. Il s'agit d'une urgence chirurgicale car un retard de prise en charge risque de provoquer une nécrose avec la perte de l'annexe. L'intervention se fait par coelioscopie et consiste à détordre l'ovaire ou à effectuer une annexectomie (ablation de l'ovaire et de la trompe utérine) en cas de diagnostic tardif avec nécrose. (4, 12, 14,)

      2. Hémorragie intra kystique ou hémorragie intra péritonéale

      Elle complique essentiellement les kystes fonctionnels. Elle se manifeste par la survenue d'une douleur pelvienne rapidement évolutive. Le diagnostic est évoqué par l'examen clinique et par l'échographie, retrouvant un kyste ovarien d'aspect caractéristique, parfois associé à un épanchement péritonéal. L'hémorragie est le plus souvent spontanément résolutive mais nécessite parfois un traitement chirurgical. L'intervention se fait par coelioscopie et consiste à la coagulation du vaisseau sanguin qui est à l'origine de l'hémorragie. (4, 5, 12,)

      3. Rupture du kyste

      La rupture se manifeste par une douleur pelvienne brutale, d'intensité modérée, parfois associée à des nausées ou à des vomissements. Le diagnostic est évoqué par l'examen clinique et par l'échographie, retrouvant un kyste ovarien affaissé associé à un épanchement péritonéal abondant. (6, 5, 14)

      4. Compression d'un organe de voisinage

      Un volumineux kyste ovarien peut comprimer la vessie et être à l'origine d'une pollakiurie (mictions anormalement fréquentes). Il peut comprimer le rectum et être à l'origine d'une constipation ou de fausses envies d'aller à la selle. (6, 5, 14)

      5. Dégénérescence maligne

      C'est la transformation d'un kyste en cancer.

      D. Examens complémentaires

      1. Echographie pelvienne avec Doppler

      L' échographie, effectuée par voie abdominale et/ou par voie vaginale, permet de poser le diagnostic d'un kyste de l'ovaire. C'est l'examen de référence. Elle précise le côté du kyste, sa taille, l'aspect de sa paroi, la présence ou l'absence de cloisons ou de végétations, la présence d'une composante solide ou liquide. Elle recherche la présence d'une ascite (épanchement liquidien intra abdominal). (5, 13, 14)

      Indications, pertinence des critères diagnostiques

      L'échographie est l'examen diagnostique de référence. L'échographie endo-vaginale s'est substituée à l'échographie transpariétale, ne nécessitant plus que les patientes aient la vessie pleine. La voie abdominale demeure néanmoins utile pour avoir une vision d'ensemble et pour les grosses tumeurs. (4, 12, 13)

      Le compte rendu échographique devrait comprendre au minimum la description de la masse, le dépistage d'un épanchement liquidien intrapéritonéal, l'examen de l'ovaire controlatéral et celui de l'utérus à la recherche d'une pathologie associée. (4, 12, 13)

      L'échographie permet dans la majorité des cas d'orienter le praticien sur la nature du kyste, notamment pour les kystes fonctionnels, les endométriomes et les kystes dermoïdes. (4, 12, 13)

      Le caractère fonctionnel sera affirmé par la disparition du kyste à l'échographie.

      Le caractère organique d'un kyste est évoqué devant (4, 12, 14) :

      Ø la présence de végétations intra ou extra kystiques

      Ø la présence d'une composante solide

      Ø le caractère multiloculaire

      Ø la présence d'une paroi épaisse

      Ø la présence d'une vascularisation centrale au Doppler

      Ø Une ou plusieurs végétations intrakystiques ;

      Ø Diamètre du kyste supérieur ou égal à 6 cm quel que soit son aspect échographique ;

      Ø Paroi épaisse.

      2. Radiographie de l'abdomen sans préparation

      Elle permet parfois de retrouver des calcifications pelviennes en cas de kyste dermoïde de l'ovaire. (4, 13, 14)

      3. IRM pelvienne

      L'imagerie par résonance magnétique (avec injection de Gadolinium) permet d'orienter le diagnostic devant une suspicion d'endométriose pelvienne ou de kyste dermoïde. Elle est indiquée également en cas de kyste organique de taille supérieure à 7 cm de diamètre car l'échographie pelvienne est insuffisante dans ces cas. L'IRM précise le côté du kyste, sa taille, l'aspect de sa paroi, la présence ou l'absence de cloisons ou de végétations, la présence d'une composante solide ou liquide. Elle permet également d'explorer le péritoine, l'épiploon, les aires ganglionnaires et l'atteinte éventuelle des organes de voisinage. (4, 14)

      4. Marqueurs tumoraux

      Le dosage du CA 125, de l'ACE, de l'HCG et de l'á-foeto protéine est parfois demandé afin d'orienter le diagnostic et de permettre une surveillance post thérapeutique. (4, 4)

      E. Traitement

      Le traitement des kystes fonctionnels est le plus souvent l'abstention thérapeutique (en dehors de la survenue d'une complication). Celui des kystes organiques est le plus souvent chirurgical. (4, 5, 12, 13)

      1. Abstention thérapeutique

      Elle peut être envisagée devant la suspicion d'un kyste fonctionnel, sous réserve de la vérification de sa disparition après 3 mois.

      Elle peut également s'envisager en cas de forte probabilité de bénignité (kyste uniloculaire, à parois fines, anéchogène, de taille < 5 cm, sans végétations ni cloisons intra kystiques et avec des marqueurs tumoraux négatifs) chez une patiente présentant des risques anesthésiques ou opératoires importants. (3, 5)

      2. Traitement oestro-progestatif

      La prescription d'une pilule contraceptive n'a pas démontré une efficacité supérieure à celle de l'abstention thérapeutique. Elle permet en revanche d'éviter une grossesse. (3, 5)

      3. Ponction écho-guidée

      Une ponction évacuatrice écho guidée permet d'effectuer un examen cytologique ainsi que de doser le CA 125 et l'oestradiol dans le liquide aspiré. Elle est pratiquée sous anesthésie locale, au bloc opératoire. Ses indications sont celles de l'abstention thérapeutique. Elle est formellement contre indiquée en cas de suspicion de malignité ; d'un kyste borderline ; d'un kyste dermoïde ou d'un kyste mucineux. Une récidive du kyste après ponction justifie une reprise chirurgicale. (6, 5, 14)

      La ponction échoguidée n'est pas plus efficace que l'abstention thérapeutique pour la prise en charge des KOF asymptomatiques de la femme en période d'activité génitale. Certains proposent cette technique comme alternative au traitement chirurgical dans les lésions liquidiennes pures persistantes, en particulier chez les femmes présentant un risque opératoire élevé. La ponction est réalisée par voie endo-vaginale sous contrôle échographique direct avec examen biologique (CA 125, estradiol) et cytologique du liquide. (6, 5, 14)

      Si la ponction ramène un liquide mucoïde, huileux, sanglant ou goudron, une coelioscopie devra être réalisée rapidement.

      Il n'existe aucune donnée concernant les modalités de la surveillance après une ponction échoguidée. La fréquence des récidives est élevée. Elles nécessitent un traitement chirurgical. (4, 5, 14)

      TRAITEMENT CHIRURGICAL

      1. Indications et technique de la prise en charge chirurgicale

      a. Indications opératoires

      En présence d'une symptomatologie aiguë évoquant une complication, les kystes de l'ovaire doivent le plus souvent être opérés en urgence. (4, 9, 14)

      En l'absence de symptomatologie clinique, il n'existe pas de données permettant de déterminer un délai idéal pour la réalisation de cette exploration chirurgicale. De nombreux auteurs recommandent un délai de 1 à 3 cycles avec contrôle échographique. (4, 12, 14)

      L'indication opératoire est recommandée :

      Ø en cas de kyste d'allure organique à l'échographie ;

      Ø lors d'une augmentation de volume ou de modifications morphologiques d'un kyste d'allure fonctionnelle. (4, 2, 9)

      Devant un kyste apparemment bénin, la coelioscopie est la voie de prédilection. On préviendra néanmoins la patiente que l'on peut être amené à faire une laparotomie de conversion en cas d'aspect peropératoire suspect ou de difficultés techniques. (4, 12, 14)

      Un traitement chirurgical est indiqué dans trois cas de figure :

      Ø Kyste fonctionnel persistant pendant plus de trois mois.

      Ø Kyste d'aspect organique.

      Ø En urgence, devant la survenue d'une complication aigue (torsion d'annexe, hémorragie interne etc.). (4, 14)

      Il est conseillée de vérifier à l'échographie la veille de l'intervention la persistance du kyste, car une disparition au dernier moment d'un kyste d'aspect fonctionnel reste toujours possible et rend l'intervention inutile dans ce cas. (4, 14)

      Le chirurgien décide lors de la consultation de la voie d'abord chirurgicale et du geste ou technique qui seront pratiqués. (4, 14)

      b. La technique opératoire

      La kystectomie intra-péritonéale constitue la technique de référence.

      Quelle que soit la voie d'abord:

      · Un prélèvement cytologique péritonéal premier doit toujours être réalisé ;

      · La ponction percoelioscopique d'un kyste d'allure fonctionnelle ne doit pas en constituer le seul traitement ;

      · Il n'existe pas d'argument suffisant pour privilégier la kystectomie après ponction par rapport à la kystectomie à kyste fermé ;

      · L'incision anti-mésiale est conseillée, ainsi que l'extraction de la paroi kystique à l'aide d'un sac ;

      · Il n'existe pas d'argument suffisant en faveur ou en défaveur de la suture ovarienne ;

      · Le bénéfice des barrières anti-adhérences n'est pas prouvé dans les kystectomies ovariennes ;

      · En cas de kyste ovarien unilatéral chez la femme ménopausée, il faut réaliser une annexectomie ; elle sera bilatérale pour la majorité des auteurs ;

      · En cas de kyste volumineux, il faut s'efforcer de garder le maximum de parenchyme ovarien ;

      · En cas de kyste dermoïde controlatéral de petite taille, l'intérêt de sa prise en charge chirurgicale simultanée n'est pas évalué ;

      · En cas de kyste mucoïde, le traitement conservateur est la règle et il n'y a pas d'argument suffisant justifiant une appendicectomie systématique ;

      · Les torsions d'annexe peuvent être traitées par coelioscopie et de façon conservatrice le plus souvent. La prévention des récidives est assurée par l'exérèse du kyste. (2, 5, 9)

      Ø Coelio-chirurgie

      C'est la technique de référence en cas de kyste d'aspect bénin. La coelioscopie correspond à une intervention chirurgicale effectuée sous anesthésie générale. Toute l'intervention se déroule à l'aide de petites incisions pratiquées dans l'abdomen, à travers lesquelles sont introduits une caméra et des instruments de chirurgie. Cette technique permet d'éviter une ouverture classique du ventre avec une cicatrice de plus grande taille. Rarement, une laparoconversion (passage en laparotomie en cours d'intervention) est nécessaire : lorsque le kyste présente un aspect peropératoire suspect ou devant des difficultés techniques. (2, 5, 9)

      Ø Laparotomie

      En cas de doute quant à la bénignité du kyste ovarien, un examen extemporané est demandé en cours d'intervention. Si la nature « borderline » ou maligne est confirmée, le chirurgien adapte le geste chirurgical qui sera habituellement plus élargi. L'examen extemporané est possible qu'il s'agisse d'une coelioscopie ou d'une laparotomie. (2, 5, 9)

      Ø Kystectomie

      Il s'agit de l'ablation du kyste en passant par le plan de clivage séparant la paroi du kyste du reste du parenchyme ovarien (tissu ovarien). La technique de référence est la kystectomie intra péritonéale : le kyste est retiré dans la cavité abdominale puis évacué à l'aide d'un petit sac à travers l'orifice de coelioscopie. La kystectomie transpéritonéale correspond à l'extériorisation de l'ovaire hors de la cavité abdominale puis l'ablation du kyste et la réintégration de l'ovaire dans l'abdomen. (2, 5, 9)

      Ø Ovariectomie

      Il s'agit de l'ablation de l'ovaire porteur du kyste. L'ovariectomie est préconisée chez la femme ménopausée ou lorsque le kyste est suspect de malignité. Dans ces cas, elle est souvent bilatérale. (5, 9)

      Ø Annexectomie

      Il s'agit de l'ablation de l'ovaire porteur du kyste et de la trompe utérine homolatérale. L'annexectomie est préconisée chez la femme ménopausée ou lorsque le kyste est suspect de malignité. Dans ces cas, elle est souvent bilatérale. (2, 5, 9)

      F. Kyste et fertilité

      Les kystes endomètriosiques peuvent être retrouvés dans le cadre de l' exploration de la fertilité. Leur ablation est préconisée lorsqu'ils dépassent 3 à 5 cm de diamètre. (4, 12, 13, 14)

      Chapitre 2 : MATERIEL ET METODES

      PRESENTATION DE L'HOPITAL GENERAL DE REFERENCE CHARITE MATERNELLE

      SITUATION GEOGRAPHIQUE

      L'Hôpital Général de Référence Charité Maternelle est situé dans le quartier MAPENDO, en face de la Marie de Goma, avenue MWANGAZA sur le boulevard KARISIMBI menant de la poste à l'aéroport international de Goma. Il dessert une population totale de 167004 habitants situés dans la zone de santé de Goma.

      Il est limité :

      Ø Au Nord : par la route du rond-point Rutshuru vers la petite barrière ;

      Ø Au Sud : par la route qui part de l'indépendance (BDGL) vers la grande barrière ;

      Ø A l'Est : par la zone frontalière qui sépare la ville de Gisenyi et celle de Goma ;

      Ø A l'Ouest : par le Boulevard KARISIMBI qui part du rond-point de l'indépendance (BDGL) vers le rond-point Rutshuru.

      CAPACITE D'ACCUEILL

      L'hôpital Charité Maternelle a la capacité de 120 lits montés dont 30 pour le service de gynéco-obstétrique.

      Notons que c'est avec l'arrivé du Gynécologue qui était parti aux études que la salle d'accouchement a été réhabilité en Septembre 2007.

      L'HGR Charité Maternelle comprend 120 lits dont 30 lits dans le service de gynéco-obstétrique et 90 lits dans les 3 autres services :

      Ø Médecine interne 31 lits ;

      Ø Chirurgie 24 lits et

      Ø Pédiatrie 35 lits.

      PERSONNEL

      L'HGR Charité Maternelle est constitué de 84 personnels :

      Ø 2 médecins spécialistes dont 1 gynécologue obstétricien

      Ø 8 médecins généralistes ;

      Ø 33 Infirmiers (9 A1, 22 A2 et 2 A3) ;

      Ø 4 Techniciens de labo (2 A1 et 2 A2) ;

      Ø 2 Assistants en pharmacie ;

      Ø 1 Préposé à la pharmacie ;

      Ø 2 Radiologues dont 1 Echographe ;

      Ø 2 Anesthésistes ;

      Ø 6 Cadres administratifs (AGIS, Comptable, Séc, Caissière) ;

      Ø 2 Chauffeurs ;

      Ø 3 Portiers ;

      Ø 9 Filles des salles et

      Ø 10 Garçons de salles.

      Fig.1 Organigramme de l'HGR Charité Maternelle

      COMITE DE GESTION

      CONSEIL DE DIRECTION

      MEDECIN DIRECTEUR

      ADMINISTRATEUR GESTIONNAIRE

      MEDECIN CHEF DE STAFF

      PERSONNEL

      PHARMACIE

      LOGISTIQUE ET INTENDANCE

      COMPTABILITE

      SECRETARIAT ET ARCHIVES

      CORPS MEDICAL

      DIRECTEUR DE NURSING

      DIFFERENTS SERVICES

      Consultation, Médecine interne, Chirurgie et traumato, Maternité, Pédiatrie, Isolement

      SERVICES SPECIAUX

      Réanimation, Radiologie, Echographie, Laboratoire, Salles d'Opération, etc.

      FACTURATION ET FICHIER

      CAISSE

      CHAROI ET GARAGE

      BUANDERIE

      MAGASIN

      Source : Bureau de l'administration de l'Hôpital

      I. MATERIEL

      I. 1. Population

      Ce travail sur les aspects épidémiologiques de kyste de l'ovaire a été effectué à l'HGR Charité Maternelle pour une période de 4 ans allant du 01/01/2008 au 31/12/2011 avec 7719 cas comme population d'étude ; pour ce faire, nous nous sommes servi de registre de consultations du service de gynéco-obstétrique, de registre de la salle d'opération et des données des patientes.

      I. 2. Echantillons

      Sur 7719 cas enregistrés au département de Gynéco-obstétrique à l'HGR Charité Maternelle de Goma lors de notre période d'étude, nous nous sommes intéressés aux 92 cas des patientes ayant souffert des kystes d'ovaire. Nous avons retenus 68 cas selon les critères d'inclusion ci-après : toute patiente soignée et ayant un dossier complet contenant des éléments explorables pour notre étude.

      II. METHODES

      II. 1. Type d'étude : 

      Notre étude est rétrospective, descriptive et documentaire.

      II. 2. Paramètres d'étude :

      Ø Fréquence de kyste d'ovaire par apport à d'autres pathologies gynécologiques ;

      Ø Ages 

      Ø Etat civil ;

      Ø Type de kyste ;

      Ø Complication ;

      Ø La modalité de sortie.

      II. 3. Critères d'inclus et non inclus :

      Etait inclus dans ce travail, tous les cas dont les données comportaient le diagnostic de kyste d'ovaire avec tous nos paramètres d'étude bien contraire, tout ceci durant la période de notre étude. Le contraire de ce qui précède était tout simplement nos inclus.

      II. 4. Analyse et interprétation :

      Pour analyser et interpréter nos données, nous les avons regroupés dans différents tableaux et avons procédé au calcul de pourcentage selon la formule suivante :

      Pourcentage (%) :

       : Fréquence observée et : Nombre total de la population.

      Chapitre 3 : PRESENTATION DES RESULTATS

      3. 1. PREVALENCE DES KYSTES DE L'OVAIRE

      Pendant notre période d'étude de 4 ans, allant du 01/01/2008 au 31/12/2011, nous avons enregistré 7719 cas au département de Gynéco-obstétrique à L'HGR Charité Maternelle de Goma, parmi lesquels 68 kystes d'ovaires, soit une prévalence de 0,9%.

      3. 1. 1. FREQUENCE

      Tableau N° I : Fréquence de kyste d'ovaire par apport à d'autres pathologies gynécologiques

      Ce tableau présente la fréquence de kyste de l'ovaire traité au service de gynéco-obstétrique de l'HGR Charité Maternelle de 2008-2011.

      Pathologie

      Effectif

      %

      Autres pathologies gynécologiques

      7651

      99, 1

      Kyste de l'ovaire

      68

      0,9

      Total

      7719

      100

      Nous constatons dans ce tableau que la fréquence de kyste de l'ovaire est de 0,9% par apport à d'autres pathologies gynécologiques

      3. 1. 2. PROFIL DES PATIENTES

      1. Age

      Tableau N° II : Répartition des cas selon l'âge

      Ce tableau présente la répartition selon les classes d'âge de 68 cas de kystes d'ovaires soignés en gynéco-obstétrique et aux urgences chirurgicales à l'HGR Charité Maternelle de 2008-2011.

      Age (année)

      Effectif

      %

      = 20

      5

      7,3

      21-30

      31

      46

      31-40

      20

      29,4

      41-50

      3

      4

      51-60

      4

      6

      61-70

      5

      7,3

      Total

      68

      100

      Pour un effectif de 68 cas de kystes de l'ovaire observés, 31 cas, soit 46% avait la tranche d'âge de 21-30 et 20 cas, soit 29, 4 % se retrouve entre 41-50 ans ; c'est les tranches d'âge les plus touchées.

      2. Etat-civil

      Tableau N° III : Répartition des cas selon l'Etat-civil

      Ce tableau démontre la distribution selon l'Etat civil de 68 cas de kyste de l'ovaire traité au service de gynéco-obstétrique et aux urgences chirurgicales à l'HGR charité Maternelle de 2008-2011.

      Etat-civil

      effectif

      %

      Mariées

      30

      44, 1

      Célibataires

      38

      55, 9

      Total

      68

      100

      Le 68 cas de kystes d'ovaires soignés ont concerné 30 patientes mariées et 38 patientes célibataire.

      3. 2. LE DIAGNOSTIC DES K.O.

      Tableau N° IV : Répartition des cas selon le type de kyste d'ovaire

      Ce tableau présente la distribution de 68 cas de kystes d'ovaires selon le type de kyste observé au service de gynéco-obstétrique de l'HGR Charité Maternelle de Goma de 2008-2011.

      Type de kyste d'ovaire

      Effectif

      %

      Kyste fonctionnel

      12

      18

      Kyste organique

      56

      82

      Total

      68

      100

      Ce tableau montre 82% de kyste organique, contre 18% de kyste fonctionnel.

      3. 3. COMPLICATION RENCONTREE

      Tableau N° V : Répartition des cas selon la complication rencontrée

      Ce tableau présente les 5 types de complications concernant 68 cas de kystes de l'ovaire observés en gynéco-obstétrique à l'HGR Charité Maternelle de 2008-2011.

      Complication

      Effectif

      %

      Torsion

      25

      37

      Hémorragie

      20

      29

      Rupture

      14

      21

      Compression

      7

      10

      Cancer

      2

      3

      Total

      68

      100

      La torsion (ovaire ou annexes) est la complication la plus fréquente de kyste de l'ovaire, 25 cas soit 37% et rarement le cancer, 2 cas soit 3%.

      3. 4. MODALITE DE SORTIE

      Tableau N° VI : Répartition des cas selon les modalités de sortie

      Ce tableau explique la répartition de 68 cas de kystes de l'ovaire enregistrés au service de gynéco-obstétrique de l'HGR Charité Maternelle de 2008-2011.

      Modalité de sortie

      fréquence

      pourcentage

      Guéris

      8

      12

      Améliorés

      60

      88

      TOTAL

      68

      100

      Sur 68 cas enregistrés, 60 cas soit 88% étaient en état d'amélioration (Favorable) et 8 cas soit 12% guéris.

      Chapitre 4 : DISCUSION

      4. 1. ASPECTS EPIDEMILOGIQUES

      4. 1. 1. Fréquence générale :

      Les kystes d'ovaires représentent 0,9% des pathologies gynécologiques enregistrées au service de gynéco-obstétrique et aux urgences chirurgicales à l'HGR Charité Maternelle du 1er Janvier 2008 au 31 Décembre 2011 à Goma (RD Congo). (Tableau N°I)

      Plusieurs études antérieures notaient cette fréquence faible des kystes d'ovaires. Ainsi, une étude analytique rétrospective à propos de 100 cas sur la confrontation échographique, coelioscopique et anatomo-pathologique en matière de tumeurs ovariennes par Ben TOUNES A (3) avait observé une fréquence de 5%. La fréquence faible dans notre étude, pourrait s'expliquer par le fait que nous avons retenu le cas selon le critère d'inclusion dans notre service durant la période de l'étude.

      4. 1. 2. Age :

      Le kyste d'ovaire atteint toutes les classes d'âges. L'analyse des classes d'âges dans notre série a montré que les classes d'âges les plus touchées sont respectivement celles de 21-30 ans (46%), et de 31-40 ans (29, 4%) (Tableau N°II). Ces résultats se justifient par l'étude menée par Demont F, Fourquet F, Rogers M, Lansac J (4) : les kystes ovariens résultent d'une stimulation ovarienne excessive par les gonadotrophines hypophysaires, ce qui explique leur fréquence des périodes post-pubertaires et pré-ménopausiques.

      Ben TOUNES A. (3) avait remarqué que l'âge moyen de patiente était de 32, 6 ans avec des extrêmes allant de 19 à 53 ans.

      4. 1. 3. Etat civil :

      Dans notre étude, 55,9% des patientes concernées étaient des célibataires et 44,1% Mariées. (Tableau N°III). Cette prédominance célibataire a été retrouvée par HITHMI N (7) sur la prise en charge coelioscopique de la pathologie kystique ovarienne et para-ovarienne thèse med Sfax 1999, notait 53 mariées dans une série de 150 patientes.

      Dans notre contexte cette prédominance de célibataire pourrait s'expliquer par la facilité qu'on les mariées pour consulter plus facilement les services de santé.

      4. 1. 4. Type de Kyste

      Le kyste organique est beaucoup plus fréquent (82%) que le kyste fonctionnel (18%). (Tableau N°IV). D'autres études retrouvent cette prédominance organique :

      Ben TOUNES A. (3) a donné la répartition suivante : 19 kystes fonctionnels et 79 kystes organiques. Ces résultats sont proches de nos observations

      Ceci s'explique selon l'étude menée par ce même auteur notant que les kystes ovariens sont fréquents et volontiers latents.

      4. 1. 5. Les complications

      Parmi les cinq types de complications enregistrées pour 68 cas des kystes d'ovaires, la torsion se présente au 1er plan avec 25 cas (37%) par apport à d'autres formes de complication observées : hémorragie (29%) ; rupture (21%) ; compression d'un organe voisin (10%) et rarement le cancer 2 cas (3%). (Tableau N°V)

      HITHMI N. (7) a retrouvé à propos de 313 cas, 112 cas (35, 9%) de torsion et 7 cas (2,2%) de forme de cancer ; ce résultat se rapproche de notre série.

      Ceci pourrait s'expliquer par le fait que nos patientes pour diverses raisons (pauvreté, analphabétisme etc.) ne consultent les services de santé que dans les situations d'urgence.

      4. 1. 6. Modalité de sortie

      Le mode de sortie par amélioration est fréquent soit 88% contre 12% de guérison (tableau N°VI).

      Ceci pourrait s'expliquer par le fait que, faute de moyen financier, nos patientes préfèrent quitter l'hôpital quand leur santé s'améliore en fin d'échapper au coût élevé d'internement.

      La guérison totale d'un kyste d'ovaire peut se faire pendant le séjour à l'hôpital, mais la réadaptation fonctionnelle exige une observation suffisante.

      CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

      A. CONCLUSION

      A l'issu de ce présent travail intitulé « Aspects épidémiologiques des kystes de l'ovaire ; cas de l'HGR Charité Maternelle de Goma du 01/01/2008 au 31/12/2011 soit une période de 4 ans » Pour y parvenir, la question suivant a attiré notre attention : quel est le profil épidémiologique des femmes susceptibles de développer le kyste de l'ovaire à l'HGR Charité Maternelle ?

      Notre travail avait pour objectifs :

      Ø Déterminer l'état civil le plus touché ;

      Ø déterminer la fréquence des kystes ovariens au service de Gynéco-obstétrique à l'HGR Charité Maternelle ;

      Ø déterminer la tranche d'âge la plus touchée ;

      Ø déterminer le type de complication la plus rencontrée ;

      Ø déterminer le type de kyste le plus rencontré ;

      Ø déterminer la modalité de sortie.

      Ainsi, au terme de nos recherches, nous avons abouti aux constatations ci-après :

      ü La fréquence des kystes de l'ovaire est de 0,9%  par apport à d'autres pathologies gynécologiques;

      ü Les tranches d'âge de 21-30 ans est l'âge de prédilection de la pathologie (46%) suivie de la tranche d'âge de 31-40 ans (29,4%) ;

      ü Les célibataires ont été plus intervenus (55,9%) ;

      ü Les kystes organiques ont été plus diagnostiqués (82%) ;

      ü La torsion est la complication la plus rencontrée (37%) ;

      ü La majorité de nos opérés étaient sortis en état favorable (d'amélioration) (88%).

      B. RECOMMANDATIONS

      Nos recommandations et suggestions à l'issue de notre recherche sont les suivantes :

      A la population :

      Ø De consulter précocement pour toute douleur pelvienne ;

      Ø D'éviter la consultation des tradipraticiens, mais d'aller consulter un personnel soignant qualifié.

      A l'HGR Charité Maternelle :

      Ø De revoir au rabais la facturation ;

      Ø De bien tenir et remplir les dossiers et registres des patientes hospitalisés avec toutes les informations nécessaires ;

      Ø De faciliter l'accès rapide des patientes lors de consultation.

      Au Gouvernement :

      Ø De mobiliser la masse par une sensibilisation adéquate par les médias ;

      Ø De subventionner et équiper les structures sanitaires publiques et privées,

      Ø De rémunérer le personnel soignant pour susciter la prestation loyale ;

      Ø De procéder à la création des mutuelles de santé.

      BIBLIOGRAPHIE

      I. Ouvrages

      1. AUDEBERT A, PENNHOUAT G, SEBBAN E : La coelioscopie dans la prise en charge des kystes annexielles. Rev. Gynéco Obstet. 1993 ; 67 : 62-79.

      2. Ben SAID S : Intérêt de la coelioscopie dans la prise en charge des kystes ovariens, analyse d'une série de 313 cas. Thèse Med. Université Pierre Marie Curie 2000.

      3. Ben TOUNES A. : Confrontation échographique, coelioscopique et anatomopathologique en matière de tumeurs ovariennes : étude analytique rétrospective à propos de 100 cas. Thèse Med. Tunis 1999.

      4. DEMONT F, FOURQUET F, Roger M, LANSAC J : Epidémiologie des kystes de l'ovaire apparemment bénins. J Gyn Obst Biol Reprod 2001 ; 30 : 4-8.

      5. FAHORUSSO O. RITTER, Vadémécum clinique, du diagnostic au traitement. 12e édition, Masson, 1988, 1181-1185.

      6. GIRAU D, A. BREMOND. D. ROTTEN, Gynécologie (ABREGES), 3è édition, Masson, Paris, 1997, 360p.

      7. HITHMI N : Prise en charge coelioscopique de la pathologie ovarienne et para-ovarienne. Thèse Med Sfax 1999. 6.

      8. MANUILA : Dictionnaire médicale, 7e édition, Masson, 1999

      9. PALMER R, Instrumentation et technique de la coelioscopie gynécologique. Gyn. Obst. 1947 ; 46 : 420-431.

      10. QUERLEU : Tumeurs bénignes (non endocrines) et kystes de l'ovaire. EMC Gynécologie, Paris, 680 A20, 1992, 6P.

      II. Rapport

      11. HGR/Charité Maternelle : Rapport annuel (2008, 2009, 2010 et 2011).

      III. Journal

      12. CNGOF : RECOMMANDATION POUR LA PRATIQUE CLINIQUE. Prise en charge des kystes de l'ovaire présumé bénins 2001.

      13. JOURNAL DE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE ET BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION : J Gynécol Obst Biol de la reprod 2001 ; 30 (Hors série 1 ) : 4S7-4S109.

      IV. Webograpgie

      14. http:// www.google.com/kystes de l'ovaire

      15. www.medline.com

      16. www.uptodate.com.

      TABLE DES MATIERES

      EPIGRAPHE i

      DEDICACE ii

      REMERCIEMENT iii

      SIGLES ET ABREVIATIONS iv

      RESUME v

      SUMMARY vi

      PLAN DU TRAVAIL vii

      INTRODUCTION 1

      I. PROBLEMATIQUE 1

      II. OBJECTIFS 2

      III. INTERET DU SUJET 2

      IV. DELIMITATION SPATIO-TEMPORAIRE 2

      V. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL 2

      VI. DIFFICULTES RENCONTREES 2

      Chapitre 1 : GENERALITES SUR LES KYSTES DE L'OVAIRE 3

      I. DEFINITIONS 3

      II. NOTIONS GENERALES SUR LES KYSTES OVARIENS 3

      A. Dystrophies poly kystiques 3

      B. Dystrophie macro-poly-kystique 7

      C. Complications 8

      D. Examens complémentaires 9

      E. Traitement 10

      Chapitre 2 : MATERIEL ET METODES 14

      PRESENTATION DE L'HOPITAL GENERAL DE REFERENCE CHARITE MATERNELLE 14

      SITUATION GEOGRAPHIQUE 14

      CAPACITE D'ACCUEILL 14

      PERSONNEL 14

      Fig.1 Organigramme de l'HGR Charité Maternelle 16

      I. MATERIEL 17

      I. 1. Population 17

      I. 2. Echantillons 17

      II. METHODES 17

      II. 1. Type d'étude : 17

      II. 2. Paramètres d'étude : 17

      II. 3. Critères d'inclus et non inclus : 17

      II. 4. Analyse et interprétation : 17

      Chapitre 3 : PRESENTATION DES RESULTATS 18

      3. 1. PREVALENCE DES KYSTES DE L'OVAIRE 18

      3. 1. 1. FREQUENCE 18

      3. 1. 2. PROFIL DES PATIENTES 18

      3. 2. LE DIAGNOSTIC DES K.O. 19

      3. 3. COMPLICATION RENCONTREE 20

      3. 4. MODALITE DE SORTIE 20

      Chapitre 4 : DISCUSION 21

      4. 1. ASPECTS EPIDEMILOGIQUES 21

      4. 1. 1. Fréquence générale : 21

      4. 1. 2. Age : 21

      4. 1. 3. Etat civil : 21

      4. 1. 4. Type de Kyste 21

      4. 1. 5. Les complications 22

      4. 1. 6. Modalité de sortie 22

      CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 23

      A. CONCLUSION 23

      B. RECOMMANDATIONS 23

      A la population : 23

      A l'HGR Charité Maternelle : 23

      Au Gouvernement : 24

      BIBLIOGRAPHIE 25

      I. Ouvrages 25

      II. Rapport 25

      III. Journal 25

      IV. Webograpgie 25

      TABLE DES MATIERES 26






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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard