WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'apport de la diplomatie dans le processus de développement. Critiques et perspectives

( Télécharger le fichier original )
par Honoré MWAMBA KABWE
Université de Kinshasa RDC - Graduate en relations internationales 2012
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

EPIGRAPHE

« Je crois invinciblement que la science et la paix triompheront de l'ignorance et de la guerre ; que les peuples s'entendront, non pour détruire mais pour édifier, et que l'avenir appartiendra à ceux qui auront le plus fait pour l'humanité souffrante »

L. PASTEUR

DEDICACE

A mes parents, ceux qui depuis ma venue au monde, jusqu'à ces jours, n'ont jamais baissé les mains, n'ont jamais cessé de répondre présent aux appels des obligations et devoirs de parents.

Papa KABWE LUKUSA Jean et Maman DIYI DIAKANGAMBA Thérèse avez prouvé que : « être parents est un précieux don du ciel ».

A travers ce travail, fruit de mon devoir d'enfant, recevez par ici l'expression de mon plus grand amour.

MWAMBA KABWE Honoré

AVANT-PROPOS

Conformément aux dispositions en vigueur régissant actuellement l'Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche Scientifique, la formation pratique pour nous étudiants en fin de cycle universitaire, est d'une obligation strict, qui pour ce faire, au-delà de tous autres travaux annuels, doit être systématiquement complétée par la rédaction d'un travail scientifique.

C'est ainsi que nous sommes tenus d'élaborer le présent travail de fin de cycle de graduat en vue de matérialiser et de concrétiser enfin, notre premier cycle de formation universitaire en tant qu'étudiant.

Gloire soit rendue à Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ pourvoyeur, maître de temps et des circonstances qui n'a renié à sa bonté, en ne cessant de renouveler en nous son souffle de vie durant toute la période de recherche et de rédaction du présent travail. A lui seul la Gloire !

Certes que ce travail est le fruit d'une ferme détermination et dévouement personnel, mais il importe de reconnaitre la participation des mains héroïques, sans lesquelles ce dernier n'aurait pu atteindre son issue.

Ainsi, qu'il nous soit permit par ici de remercier sincèrement le Professeur DIUR KATOND.Qui, en dépit de toutes ses occupations, a accepté de se rendre disponible en vue d'assurer la direction du présent travail.

Nous ne pourrions pas nous retenir à ce niveau sans pour autant exprimer notre profonde gratitude à l'égard du Chef de Travaux BOONGI EFONDA, qui s'est rendu disponible en acceptant de porter le lourd fardeau de rapporteur en vue de nous assurer son précieux encadrement tout au long de notre parcours.

La reconnaissance étant ainsi une des vertus précieuses de la nature humaine et le reflet d'une bonne éducation, nous ne saurions rédiger ce travail sans pour autant exprimer notre gratitude auprès de tous ceux qui ont, tant soit peu par leurs efforts, pu rendre possible la rédaction de notre travail.

Nous n'oublions pas d'exprimer nos remerciements affectueux à nos soeurs et frères ; Elvire LUSAMBA KABWE, Sophie TUPANGANE KABWE, Maitre François LUKUSA KABWE, Junior KABWE LUKUSA, Jolie NGALULA KABWE, AdolineMALU TSHITENGE,Doris MULUMBA KABWE, Gemima DIYI, Tantine Rose KAPINGA, Oncle Edouard TSHITENGE; qu'ils reçoivent par ici l'expression de notre plus grande reconnaissance pour leur assistance morale et matérielle.

A mes Amis, Camarades et Compagnons ; Junior LIBAMBU, Guelord MUNGWELA, Modeste OTEMAYOLO, Chanella KASALU, Isa MPEMBA, Patrick OTHAMA, Noel DONDO, Yve KAYANGA, Manacer WADI, Rachel BILL, Joël BENTONE, Rackxilly ANGALI, Daniel MULUMBA,Papy KABEYA, Fiston KABAMBA; Eric NGUNZA, Giresse ESAKWA ; qu'ils trouvent par ici notre profonde gratitude pour leur soutien à notre égard.

Enfin, nos remerciements à tous ceux qui ont aussi, d'une façon ou d'une autre, contribué à la concrétisation du présent travail et dont les noms n'ont pas été précités. Merci à tous !

MWAMBA KABWE Honoré

ABREVIATIONS ET SIGLES

- AFDL : Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo

- ACI : Accord Global et Inclusif

- BENELUX : Belgique, Nederland et Luxembourg

- CNS : Conférence Nationale Souveraine

-DIC : Dialogue Inter Congolais

- DDR : Désarmement, Démobilisation et Réinsertion

- DDRRR : Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinstallation et Réinsertion

- EIC : Etat indépendant du Congo

- FARDC : Forces Armées de la République démocratique du Congo

- MPR : Mouvement Populaire de la Révolution

- MONUC : Mission des nations-Unies au Congo

- MLC : Mouvement pour la Libération du Congo

- O.N.U : Organisation des Nations-Unies

- ONG : Organisation Non Gouvernementale

- PME : Petite et Moyenne Entreprise

- PNUD : Programme des Nations-Unies pour le Développement

- PPRD : Parti du Peuple pour la Reconstruction et le Développement

- RDC : République Démocratique du Congo

- RCD-G : Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Goma

INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE

Un travail scientifique n'a de valeur que dans le problème qu'il suscite, le différencie des autres ayant déjà traité de la mêmematière. C'est parce que le chercheur a constaté un fait pour lequel les explications s'avèrentnécessaire en vue d'en déterminer le bien ou le mal fondé ; c'est parce que la société dans laquelle le chercheur vit est buté à des problèmes face auxquels des solutions sont indispensables, qu'il se donnele souci de mèner des investigations en vue de trouver des réponses. C'est comme quiconque dirait, pas de problème, pas de problématique, pas de recherche non plus.

Selon le professeur SHOMBA Sylvain, la problématique « signifie problème à résoudre par des procédés scientifiques. Comme substantif, problématiquedésigne l'ensemble des questions posées dans un domaine de la science en vue d'une recherche de solution qui s'impose. (1(*))

Le développement est l'amélioration des conditions de vie d'un peuple, cette amélioration se doit quantitative et qualitative.

Le développement est l'effet de quitter une manière de vivre non humaine c'est-à-dire précaire et d'intégrerune de plus humaine.

Par conséquent, la meilleure organisation d'un peuple dans une société, ayant pris la forme de l'Etat, le développement, c'est à quoi est appelé chaque Etat au travers des politiques mises en place par ceux qui le représententc'est-à-dire les gouvernements.

Aux jours d'aujourd'hui où le phénomène de la mondialisationdébridée est inhérent à chaque peuple, le village planétaire dans lequel nous vivons est compétitif. Aux côtés de l'acteurclassique des relations internationales qui sontl'Etat, d'autres comme les Entreprises multinationales ont vule jour avec des appétits de plus en plus aiguisés.

Dans ce contexte, les gouvernements qui représentent l'Etat qui gouvernent au nom de gouvernés c'est-à-dire pour l'intérêtgénéral , sont censés mener des politiques qui puissent arriver à préserverl'intérêt national en relevant lesdéfis du développement auxquels sont liés tous les peuples.

Pour s'en convaincre, BRAECK MAN écrit : « depuis que l'économie s'est mondialisée, il n'ya plus de tabou. Les frontières ne sont plus inviolables, l'autorité des Etat, n'est plus souveraine, le Droit international lui-même est sujet de distorsion, quant au ressources, elles sont désormais à prendre par le plus rapide, le mieux armé, le plus proche, le monde entier est devenu un champ d'action pour les multinationales à la recherche des profits à court terme. »(2(*))

De ce qui précède, nous nous posons deux questions qui constituent notre problématique :

· La diplomatie peut-elle être un instrument du développement?

· Quelles solutions pourrions-nous envisager pour que la diplomatie contribue réellement des Etats ?

2. HYPOTHESES

Il ne suffit pas seulement de poser ces questions, il faut également tenter d'y répondre, ce qui nous oblige à émettre les hypothèses du travail.

La présentation des hypothèses consiste à trouver une réponse ou des réponsesprovisoires à la question ou aux questions posées par le sujet.

Selon GRAWITZ, une hypothèse « est une proposition de réponses à la question posée ; elle tend à formuler une relation entre des faits significatifs. Même plus au moins précise, elle aide à sélectionner les faits observées ». (3(*))

L'hypothèse est une supposition, c'est une proposition concernant la valeur d'un paramètre. C'est la forme d'une distribution et le plus souvent, la loi probabiliste à l'origine du caractère des observations. (4(*))

Répondant à la première question de notre problématique, nous disons que la diplomatie est une conséquence logique de la politique étrangère. Et la politique étrangère est une partie de l'activité étatique tournée vers le dehors, c'est-à-dire qui traite par opposition à la politique intérieur, des problèmes qui se posent au-delà des frontières. (5(*)). En tant que telle, elle est le fruit de la conception que se font les décideurs c'est-à-dire les gouvernant censée préserver l'intérêt national.

Quant à la réponse à donner à la seconde question de notre problématique, nous estimons que celle-ci est liée à la première.

En effet, autant la politique intérieure poursuit le bien-être du peuple autrement dit le développement, autant la politique dite étrangère au travers la diplomatie,dans ces actions et interactions avec d'autres pays pour suivre ce même bien-être du peuple pour lequel elle est engagée.

L'intitulé du livre d'A. Raymond « paix et guerre entre les nations » prouve à suffisance que sur la scène internationale deux acteurs sont très importants, le diplomate et le militaire l'un complète les insuffisances de l'autre et vice versa.

La scène internationale implique donc la diplomatie, la guerre et le tout pour la préservation de l'intérêt national sous ses diverses formesrésuméaux défis du développement.

3. METHODES ET TECHNIQUES

Toute recherche en application de caractère scientifique en sciences sociales comme dans les sciences en général doit comporter l'utilisation des procèdesopératoiresrigoureux, bien définis, transmissibles, susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adaptées au genre des problèmes et des phénomènes en cause : ce sont des méthodes et des techniques.s

A. Méthodes

Selon le Dicos Encarta ; « une méthode, système ou ensemble de procédés utilisés dans le but d'obtenir un certain résultat (dans les domaines scientifiques ou techniques) ». (6(*))

Dans cette analyse, nous optons pour les méthodes fonctionnaliste et dialectique.

La méthode fonctionnaliste sert à étudier la(les) fonction(s) des éléments d'une unité organique, telles que l'ONU, l'Etat.

La méthode dialectique étudie le fait social dans ses connections universelles, dans ses contradictions et dans son changement autodynamique et perpétuel. (7(*))

L'usage de la premièreméthode nous permet de déceler la fonction au le rôle que la diplomatie peut jouer dans le processus du développement.

L'usage de la seconde méthode nous a permis de comprendre pourquoi est-ceque la diplomatie de la RDC n'arrive-t-elle pas à contribuer à son développement alors que telle serait sa finalité.

B. Technique

Les techniques sont des instruments, des procédésopératoires pour récolter les données. C'est l'ensemble de moyen et procédé qui permettent à un chercheur de rassembler les informations originales ou de secondes mains sur un sujet donné. (8(*))

Dans cette analyse, nous avons utilisés la technique documentaire, grâce à cette technique, nous nous sommes procuré des différents documents dont les contenus ont été en rapport avec notre sujet.

4. DELIMITATION DU SUJET

Restreindre son champ d'investigation ne devrait pas êtreinterprété comme une attitude de faiblesse ou de fuite de responsabilité mais au contraire comme une contrainte de la démarche scientifique. En effet, toute démarche scientifique procède fatalement par un découpage de la réalité. Il n'est pas possible à étudier, de parcourir tous les éléments influents jusqu'aux extrêmes limites de la terre et jusqu'au début du temps.

Ainsi pour des raisons d'ordre et de pédagogie, nous allons subdiviser ce travail dans le temps et dans l'espace.

A) Délimitation temporelle

Dans le temps, cette étude partira de 2006 à nos jours.

En effet, 2006 est l'année pendant laquelle notre pays a organisé pour la première fois des électionsdémocratiques de son histoire, la démocratieétant la forme de l'Etat la plus acceptée et la plus crédible, nous avons souhaité juger les performances de la diplomatie congolaise ainsi que ses faillites à partir de cette année jusqu'à ce jours car la démocratie est un processus continu. Elle doit avoir un impact sur la politique étrangère en influant sur son instrument qu'est la diplomatie pour en faire un instrument de développement.

B) Délimitation spatiale

Dans l'espace, notre étude comme l'indique l'intitulé de notre travail ; s'attèle sur la RDC.

La République Démocratique du Congo est le cadre expérimental sur lequel l'apport de la diplomatie dans le processus du développement cherche à se définir.

Toutefois, que ça soit dans le temps ou dans l'espace, la possibilité d'un coup d'oeil rétrospectifn'est pas à écarter pour des raisons de complémentarité et de l'objectivité.

5. INTERET ET CHOIX DU SUJET

Le choix du sujet de recherche scientifique n'est pas un fait du hasard. Ainsi cette étude ne peut manquer d'intérêt.

Il découle de ce qui précède que le sujet sous examen soulève un intérêt à la fois scientifique et personnel.

Du point de vue scientifique, cette étude est certes minime, ce pendant peut servir des informations permettant de compléter et d'approfondir les connaissances en matière de diplomatie comme conséquence de politique étrangère.

Du point de vue personnel, le choix de ce sujet est une réponse tant soit peu à la problématique du sous-développement dont notre pays subit dans sa globalité nécessitant donc des réponses en termes des politiques grâces auxquelles le développement peut être possible.

6. DIFFICULTES RENCONTREES

Certes, un travail scientifique pareil ne peut être rédigé sans quelques difficultés. Sur ce, nous avons rencontré quelques difficultés au niveau des finances, ce à occasionné la lenteur pour se documenter, nous avons en outre rencontré les difficultés au moment où l'on a consulté les bibliothèques parce qu'il est arrivé des moments qu'on ne trouve pas ces ouvrages spécialisés.

7. PLAN DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail comprend trois chapitres.

Les premier s'attelle sur lesgénéralités : la définition des concepts de base et la présentation de la RDC.

Le deuxième analyse la diplomatie congolaise dans ses principes et ses acteurs de prise des décisions.

Le troisième chapitre enfin met en exergue les différents volets d'une diplomatie dedéveloppement, les faillites à celle de la RDC et son adaptation à la mondialisation. La reprise et les perceptives sont incluses dans la conclusion.

CHAPITRE 1 : LES GENERALITES

Lesgénéralitésdont il est question tout au long de ce premier chapitre, nous permet tout simplement de cerner les paramètres qui devront intervenir au cours de notre travail.

Ces différentsparamètres sont appréhendés à travers les définitionsdes différents concepts opératoires et par une présentationgénérale de la RDC qui en effet constitue l'étendue spatiale sur laquelle est basé notre travail.

SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS

§1. Diplomatie :

On ne peut pas avoir à faire usage du concept de « diplomatie » sans toutefois connaitre sa signification ou son sens. Du moins chacun d'entre nous en retient une essentielle de la sauvegarde de la paix et de son établissement ; c'est-à-dire la prévention du climat de sérénité dans les relations des divers ordres qu'entretiennent les Etats.

Sachez les que jadis pour exprimer les Relations entre Etats ou caractériser la pratique de ces relations, on parlait de négociation. Ce n'est que vers la fin du XVIIIème siècle qu'apparut l'emploi du concept « diplomatie ». Celle-ci visait la science qui permettait de retrouver les droits inscrits dans les vielles chartes et sur lesquels les souverains pouvaient appuyer leurs revendications.

Selon l'oxford English dictionary, la diplomatie est la conduite des Relations internationales par voie de négociation ; la manière dont ces relations sont réglées par les Ambassadeurs et les envoyés ; l'activité ou l'art du diplomate. (9(*))

Parmi les nombreuses définitions qui ont été formulées à propos de la diplomatie, nous en retiendrons quelques qui sont particulièrement significatives autant quelles émanes d'auteurs éminents :

Pour Pradier FODERE « la diplomatie est l'art de représenter le gouvernement et les intérêts de son pays auprès des gouvernementsétrangères, de veiller à ce que les droits, les intérêts, la dignité de sa patrie ne soient pas méconnus au dehors, d'administrer les affaires internationales et de diriger conformément aux instructions reçues, les négociations diplomatiques. (10(*))

De sa part, PLANTEY quant à lui, attribue à la diplomatie la fonction d'atténuer les conséquences de la modification des rapports de force entre les Etats et de prévenir ou modérer le développement des contraintes et puissances unilatérales. (11(*))

C'est dans le même ordre d'idée que le Robert encyclopédique, conçoit la diplomatie comme branche de la politique qui concerne les relations entre Etats et aussi comme art de représentation des intérêts d'un gouvernement à l'étranger, de l'Administrations des Affaires internationales. (12(*))

Plusieurs auteurs estiment que la diplomatie est un art et les autres pensent d'elle qu'elle est une science. Nous par contre sans pour autant vouloir prendre part à ce débat, qui ne constitue pas l'objet de ce travail, nous nous limitons à affirmer au regard des définitions fournies en disant que la diplomatie résulte de l'une et de l'autre. C'est-à-dire qu'elle est un art, notamment de conduire la politique extérieure d'un Etat car elle oeuvre quotidiennement pour attirer des sympathies à son pays et de l'entourer d'amitiés qui protègent son indépendance et règle pacifiquement les conflits internationaux. Elle est aussi une science parce qu'elle exige des multiples connaissances objectives pour sa compréhension et sa pratique.

Nous pouvons aussi dire que la diplomatie est un système employé pour établir et maintenir des rapports entre les peuples par des personnes appropriées telles que les Ambassadeurs, les Ministres, les chargés d'affaires et agents et elle peut être considérée comme une technique qui préside au développement d'un monde pacifique et conciliateur des relations internationales.

§2. Politique extérieure

La politique extérieure a toujours fait de confusion avec la diplomatie. Mais il faut savoir qu'une nette distinction importante existe entre diplomatie et politique étrangère, même si elles sont étroitement liées, complémentaire et indispensables l'une à l'autre.

La politique extérieure est ainsi perçue comme l'ensemble des options fondamentales arrêtées par les organes supérieures d'un Etat dans ses relations avec le monde extérieur, avec d'autres sujets de droit international que sont les Etats. (13(*))

Marie-Christine KESSLER estime que la politique extérieure est une politique protéiforme. Elle est l'activité par laquelle un Etat établit, définit et règle ses rapports avec les gouvernements étrangers. (14(*))

Elle va plus loin pour dire qu'elle se décompose en une multitude de sous politiques géographiques, sectorielles, bilatérales, multilatérales, donnant lieu à des combinaisons multiples. (15(*))

§3. Politique étrangère

La politique étrangère correspond aux choix stratégiques et politiques de plusieurs hautes autorités de l'Etat.Elle se différencie de la diplomatie en ce sens que la diplomatie met en exerce la politique étrangère par l'intermédiaire des diplomates.

C'est les différents mécanismes de la préservation de l'intérêt national d'un Etat dans ses relations avec l'étranger.

Cela étant, nous pouvons retenir que la politique étrangère consiste essentiellement dans les principes, les objectifs fondamentaux, les tendances générales de l'action d'un Etat hors de ses frontières.

§4. Développement

L'apparition du concept « développement » s'est effectuée de façon simultanée avec l'apparition de la pauvreté et de la misère, vers la fin de la deuxième guerre mondiale dans les années 1945 ; se mettant ainsi au centre des problèmes sociaux fondamentaux et politiques du monde entier.

Il est donc d'une grande préoccupation pour nous de vouloir chercher à cerner le sens de ce concept qui aujourd'hui est perçu comme idéal de tous les Etats.

A cet sujet, le développement c'est l'expansion plus la transformation qui est à la sociale, culturelle et économique ; elle est autant qualitative que quantitative. (16(*))

Le concept de développement, comme catégorie complexe et contestée, peut être abordé selon plusieurs point de vue, non exclusif les uns des autres et relativement indépendants des frontières disciplinaires en science sociales.

C'est ainsi que, Olivier de SARDAN choisit la voie de la situation sociale lors qu'il se propose de définir le développement, dans une perspective fondamentalement méthodologique, comme « l'ensemble des processus sociaux induits par les opérations volontaristes de transformation d'un milieu social, entreprise par le biais d'institutions ou d'acteurs extérieurs à ce milieu mais cherchant à mobiliser ce milieu, et reposant sur une tentative de greffe de ressources et/ou savoirs. (17(*))

Le professeur MBOLOKALA qualifie le concept développement d'une polysémie notoire en son préface fait dans l'ouvrage « développement endogène » ; il définit ledit concept comme un idéal en tant que recherche permanent d'un mieux-exister qui s'opère par un processus dynamique de transformation des structures mentales, sociopolitiques, économiques et culture d'une société. (18(*))

Quant à SAMIR AMIN, il estime que le développement c'est l'expansion plus la transformation. La transformation est à la fois sociale, culturelle et économique ; elle est autant qualitative que quantitative. (19(*))

Ce faisant, il convient de retenir que le développement a pour objectif d'améliorer la qualité de vie d'une population pour lui permettre d'atteindre la satisfaction de ses besoins fondamentaux à savoir ; se nourrir, se loger, l'infrastructure, avoir accès à l'éducation, à la culture, à la santé, ainsi qu'au travail...

SECTION 2 : PRESENTATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

§1. Situation Géographique

La RDC est le plus vaste pays en Afrique au sud du Sahara et le troisième du continent par sa taille. (20(*))

Au centre de l'Afrique, à cheval sur l'équateur, elle bénéfice des conditions géographiques privilégiées qui jouent en sa faveur.

Compris entre 50°20' de latitude de Nord et 130° de latitude de Sud, il s'étend entre 12°15' et 13°15' de longitude Est. (21(*))

La RDC couvre une superficie de 2.345.000 km², environ 33 fois plus grand que le BENELUX (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), quatre fois plus grand que la France ou deux fois plus que le Québec. En Afrique seuls le Soudan et l'Algérie sont plus étendus que la RDC.

Partageant neuf frontières avec ses voisins, le Congo-Kinshasa est limité à l'Ouest par le Congo-Brazzaville, au Nord par la République centrafricaine et le Soudan, l'Est par l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et la Tanzanie au Sud par la Zambie et l'Angola.

La disposition de relief accentue la situation continentale du pays dont les relations extérieures dépendent en partie des pays voisins. (22(*))

En réalité la RDC est un pays semi-enclavé du fait qu'en plus de la faible densité de ses réseaux de communication, elle ne possède qu'une façade maritime, sur l'océan Atlantique de 37km. En raison de sa superficie, de ses richesses et de son importante population, le Congo demeure l'un des géants de l'Afrique, avec l'Egypte, le Nigeria et l'Afrique du Sud.

Par ailleurs, signalons aussi bien que la constitution de 2005 de la RDC prescrit un nouveau découpage du pays en 25 provinces, tout en conservant la ville-province de Kinshasa comme capitale du pays, mais actuellement le Congo se compose des provinces suivantes : le Bandundu, le Bas-Congo, le Kasaï occidental et oriental, le Maniema, le nord et sud Kivu.

Parmi les avantages à faire valoir de sa situation géographique, la RDC est le premier pays d'Afrique du point de vue de l'étendue de ses forêts dont la moitié du territoire Nationale est occupé par la forêt équatoriale au nord et le plus important pour la préservation de l'environnement mondial. L'Est du pays est le domaine des montagnes, des collines, des grands lacs mais aussi des volcans. Le Sud et le Centre en savane arborées, fortement un haut plateau en minerais divers.

La position de la RDC sur l'équateur a une influence essentielle sur les données climatiques et lui fait bénéficier du privilège d'appartenir à une zone intertropicale. Le climat général du pays est chaud et humide, mais cette situation varie selon les provinces, ainsi donc le pays comprend trois types de climat : le climat tropical, le climat tempéré et le climat équatorial.

L'existence des tels climats produit une végétation dense et régit les activités Agricoles de la population Congolaise. Car à l'exception des montagnes, tout le pays bénéficie des températures moyennes élevées, assurant le minimum de chaleur indispensable à la vie végétale. (23(*))

Il nous faut retenir que la RDC se classe parmi le dix premiers pays de la méga biodiversité du monde avec plusieurs espèces divers ; de mammifères, d'oiseaux, de poissons, de reptiles, de batraciens et angiospermes. Elle dispose d'une faune naturelle exceptionnelle où l'on y trouve tous les grands animaux de l'Afrique et des espèces rares.

Elle dispose aussi d'abondantes ressources en eau, des lacs poissonneux notamment le lac Tanganyika (plus grand que le Burundi) le plus poissonneux du monde. (24(*))

§2. Situation politique

La situation politique de la RDC est restée fortement mouvementé depuis l'accession du pays à l'indépendance, par plusieurs événements marquants notamment des guerres de sécessions, les mutineries, les rebellions, ainsi que des conflits qui se traduisent d'une part par un processus de militarisation accentuée de la société congolaise avec la présence accrue des groupes armés étrangers, le recrutement massif des jeunes et des enfants, la création des milices d'autodéfense et une augmentation du trafic illicite d'armes légères.

Constatons le, ensemble avec le Professeur BANYAKU, qui estime que l'histoire politique du Congo est faite de moments de soubresaut d'espoir pour la libération de tout un peuple et de moments de sombrement profond dans le désastre et le chaos d'un grand Etat en perdition ou en partition. Cette dynamique contrariante se traduit par des courts moments d'apaisements et de longs moments de turbulence généralement violente emportant les grands espoirs de la population pour l'idéal démocratique ainsi que pour leur bien-être socio-économique. (25(*))

La RDC a été plongée dans plusieurs conflits, certains désormais résolus tandis qui d'autres couvent encore ; mais en dépit de tous ces événements la RDC voit aujourd'hui s'offrir une occasion unique. Elle émerge peu à peu d'un passé difficile : une longue période coloniale suivie d'une naissance pendant la guerre froide, puis plusieurs décennies d'instabilité chronique suivies de deux guerres concentrées sur une période de cinq ans. (26(*))

En effet c'est après un temps relativement concentré entre les événements de Léopoldville en janvier 1959 et les résolutions de la table ronde de Bruxelles en mai 1960, que la RDC va faire une entrée fracassante dans le concert des nations en accédant à son indépendance au 30 juin 1960. Cet événement va raviver les espoirs de la population pour la libre gestion de leurs propres destinés.

Mais cela ne durera pas longtemps pour qu'en juillet 1960 on assiste aux premières fragmentations de mouvements sécessionnistes et des mouvements réfractaires ou révolutionnaires de 1961, aussi tôt le pays sera plongé dans une crise institutionnelle entre le Premier Ministre Lumumba et le Chef de l'Etat KASA-VUBU, à la suite de l'éviction du premier Ministre et sa liquidation en janvier 1961. Ces événements laisseront la place à une suite de conflit constitutionnel entre le Président KASA-VUBU et les deux chambres du parlement ; à propos de l'interprétation de la disposition transitoire de la loi fondamentale sur l'élaboration de la constitution et sur la formation de la constituante, se terminera par la suspension du parlement.

Il va s'en suivre d'une suite d'événements conflictuels mettant en cause le Chef de l'Etat et son premier Ministre Moïse TSHOMBE avec son parti le CONACO longuement majoritaire au parlement. Face au refus du président de nommer un premier Ministre issu de la majorité parlementaire de la CONACO, les institutions de la République seront paralysées. Face à cette situation, le front démocratique du Congo, incite le haut commandement militaire à prendre le pouvoir et place le Lieutenant Général Joseph Mobutu au pouvoir comme Président de la République en novembre 1965.

Dès son accession au pouvoir, les signes forts étaient donnés par le nouveau Président à la classe politique pour l'obliger à se soumettre à son autorité. Confrontée à la fois à la recherche d'une légitimité politique interne et à la subvention de la haute finance, lésée par la première Nationalisation des Société à charte intervenues pendant les années 66-67. C'est ainsi que sera réprimé un premier complot auquel se trouveront associés l'ancien Premier Ministre KIMBA et trois autres parlementaires M.M. Jérôme ANANY, Alexis MAHAMBA et Emmanuel BAMBA. Ils seront condamnés à mort et exécutés par la pendaison publique. (27(*))

Une terreur va s'installer, par la création d'un parti unique dominant, le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR). On assiste à la suppression du parlement et l'obligation faite à tous les citoyens de devenir membre du nouveau mouvement de rassemblement populaire et révolutionnaire.

La conséquence de la Zaïrianisation se manifeste par les mouvements de déstabilisation et à une grande crise sociopolitique. L'installation de multiples atteintes aux droits de l'homme est constatée par des multiples abus de pouvoir avec des relégations d'opposants, des arrestations arbitraires et des tracasseries dans la société civile organisée par les services de sécurité, les brigades de parti-Etat et les milices paramilitaires.

Les années 90 marquées par la libéralisation politique, sera inaugurées par les consultations populaires : sur le plan de l'évolution des institutions du pays, le chef de l'Etat a présenté les décisions suivantes. (28(*)) :

- L'introduction du multipartisme à trois au Zaïre, l'abolition de l'institutionnalisation du MPR ;

- La désignation d'un Premier Commissaire d'Etat ou Premier Ministre suivi de la formation d'un gouvernement de transition ;

- La révision de l'actuelle constitution en vue de l'adapter à la période de transition qui s'instaure ;

- La mise sur pied d'une commission chargée d'élaborer la constitution de la troisième république, constitution qui sera sanctionnée par un référendum populaire ;

- L'élaboration, enfin, d'un projet de loi devant régir les partis politiques dans notre pays et organiser leur financement.

L'ouverture de la CNS (Conférence Nationale Souveraine) donna lieu au débat National public, mais les nouvelles exigences sociales d'une population ayant totalement perdu confiance à ses dirigeants prirent une tournure dramatique avec le désordre social, qui s'illustra par le pillage instantané du 3 décembre 1990 et les deux grands pillages de 1991 et 1992.

La RDC, ex-Zaïre à l'époque en 1994 voit s'aggraver sa situation politique par l'arrivée des réfugiés Rwandais, fuyant les massacres perpétrés chez eux.

Une nouvelle opposition politico-militaire, née à l'Est du pays, l'Alliance des Forces Démocratique pour la Libération du Congo (AFDL), dirigée par Laurent Désiré KABILA est appuyée par l'Ouganda et le Rwanda, déclare la guerre au pouvoir central de Kinshasa. Le Président Mobutu Sese Seko est renversé le 17 mai 1997. L'AFDL et le Président Laurent Désiré KABILA prennent le pouvoir. (29(*))

C'est en voulant limiter l'influence de l'Ouganda et du Rwanda, par le Président Laurent D. KABILA, que va éclater la guerre d'agression Rwando- Ougando-Burundaise en RDC. Les belligérants signent à Lusaka un accord de cessez-le feu, qui conduit les forces étrangères des pays présents sur le territoire de la RDC à retirer leur troupes, le conseil de sécurité créera la MONUC (Mission d'Observation des Nations Unies au Congo) dans le but de maintenir une liaison sur le terrain avec toutes les parties à l'Accord de cessez-le feu.

Alors commandant en chef des forces terrestres, Joseph KABILA fils du feu le Président Laurent-D. KABILA, succède à la tête de l'Etat son père, qui est assassiné en janvier 2001.

Durant le conflit, le Rwanda et l'Ouganda ont créé des groupes ou de milices qui ont provoqué une guerre civile impliquant trois fonctions principales : le gouvernement de la RDC (Kabilistes ou PPRD, appuyés par l'Angola, la Namibie et le Zimbabwe), le RCD-G (soutenu par le Rwanda) et le MLC (par l'Ouganda). (30(*))

Ainsi donc, sur le plan de la transition politique et à l'issue des négociations particulièrement ardues et suite aux pressions internationales redoublées, le long processus de DIC (dialogue inter-congolais) va aboutir à la signature le 17 décembre 2002 par les représentants des composantes et entités au DIC, de l'Accord Global et Inclusif. Le 2 avril 2003, l'Accord de cessez-le feu de Lusaka est alors complété par « l'Accord Global et Inclusif » à Sun City (Afrique du Sud), les participants au DIC signent l'Acte final des négociations politiques, par lequel ils approuvent formellement l'ensemble des Accords qui constitue un programme global de restauration de la paix et de la souveraineté Nationale en RDC pendant une période de deux ans.

Ces accords comprennent l'accord global de décembre 2002, la constitution de la transition, le mémorandum sur les questions militaires et les questions de sécurité de mars 2003 et les 36 résolutions adoptées par les participants à Sun City en mars et Avril 2002. La signature de l'Acte final maquera un nouveau chapitre important dans le processus de reconstruction Nationale et de la paix en RDC. (31(*))

Une constitution de transition est promulguée par le Président Joseph Kabila, le 4avril 2003. Le gouvernement d'union nationale, ainsi formé, le 30 juin 2003, est chargé de mettre en oeuvre le processus électoral dont le referendum constitutionnel, organisé en décembre 2005, constitue la première étape, suivie par les élections présidentielle et législatives en juillet et octobre 2006.

Le gouvernement a aussi pour mission de rétablir l'autorité de l'Etat dans les provinces, autorité bafouée par les belligérants qui se sont répartis leur contrôle Administratif et militaire, au gré de leurs alliances et de leurs intérêts économique. (32(*))

Le pouvoir est donc partagé selon la formule de « 1+4 » :c'est-à-dire, un Président de la République et quatre vice-présidents.

On croyait que la transition politique était bien partie en RDC, les réalités de terrain démentaient les professions de foi des plus optimistes. Quand ce ne sont pas les incompatibilités d'humeurs entre Ministres qui gangrènent le bon fonctionnement de l'équipe gouvernementale, ce sont les provinces ex-rebelles qui rappellent au gouvernement central que la réunification physique du pays est très loin de devenir une réalité.

Le troisième rapport spécial du secrétaire du conseil de sécurité de l'ONU sur la MONUC ; rapporte qu'en dépit de la mise en place des institutions de transition, des freins à l'action du gouvernement de transition ont été observé. Certains éléments des anciens belligérants conservaient une mentalité de guerre et cherchaient activement à faire échouer la transition. (33(*))

D'une part des freins au rétablissement de l'autorité de l'Etat sont observés par le fait que le pouvoir de l'Etat fut déficient ou inexistant dans de nombreuses parties du pays où l'autorité est exercée par les Administrations parallèles qui ont été créées par les groupes armés, y compris d'anciens éléments belligérants du gouvernement de transition. La réunification des structures Administratives parallèles au niveau local n'a guère avancé. De plus, des milices armées, qui cherchent à conserver leur contrôle illicite sur les ressources naturelles, continuent de s'opposer aux efforts visant à mettre en place des Administrations légitimes. D'autre part, des freins au rétablissement de la sécurité sont observés, or cette dernière constitue pourtant la pierre angulaire de la réussite de la transition politique.

L'absence de progrès concernant le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR) des ex-combattants congolais a constitué un important facteur de déstabilisation. Malgré le déploiement, durant l'automne de 2003, de commandants de région militaire chargés d'assurer l'intégration dans les Forces Armées de la RDC (FARDC), les groupes armés du pays sont encore loin d'être véritablement intégrés et les commandants de région militaire n'ont guère de prise sur les éléments armés qui leur ont été confiés. De même, la lenteur de l'application du programme désarmement, démobilisation, rapatriement, réinstallation et réinsertion (DDRRR) des combattants étrangers, avec l'aide de la MONUC, est resté une préoccupation majeure. (34(*))

En 2006, il a connu ses premières élections libres et transparentes ou les peuples avaient le libre choix de choisir leurs dirigeants.

Mais en dépit de tous les événements fâcheux qu'a traversés la RDC, ce dernière a accédée enfin à des institutions politiques démocratiques et cela à travers des actes forts de la démocratie, qui sont les élections permettant ainsi de tourner une nouvelle page en vue d'écrire un nouveau chapitre de son histoire.

§3. Situation socio-économique

La RDC, qui est l'un des pays parmi les plus vastes et les plus peuplés du continent Africain, n'a pour autant pas le niveau de vie qui devrait correspondre à ses immenses ressources naturelles (minerais, bois précieux, produits agricoles,...) et cela par le simple fait que son système socio-économique a longtemps été handicapé par une guerre civile lavée et un niveau de corruption les plus élevés de la planète.

Le classement 2005 de « Transparency International », sur l'indice de perception de la corruption, classait la RDC sixième sur 158 pays évalués. Après une période de relatif dynamique économique, la RDC a subi une sévère dépression entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2000 liée à une gestion marquée par la corruption, puis aux guerres civiles qui ont ravagé le pays.

En 2006 la RDC est l'un des dix pays les plus pauvres du monde, et les inégalités y sont très marquées. Une grande partie de la population vit en dessous du seuil de pauvreté fixé à deux dollars par jour avec une majorité des femmes et des hommes, qui n'ont aucun revenu, les disparités sont très fortes, avec un taux de chômage très élevé, des salaires et des prestations sociales dérisoires dans tout le pays.

Le forum économique et mondial sur l'Afrique rapporte que l'économie congolaise est une des économies les moins compétitives d'Afrique.(35(*))

Cette économie occupe en 2008, selon le rapport de la Banque mondiale sur le climat d'affaire, la 178ème position, c'est-à-dire la dernière place sur la liste des pays du monde considérés d'après leurs capacités d'offrir de réelles facilités de faire des affaires. (36(*))

L'histoire économique récente de la RDC est galonnée de plusieurs tentatives d'assainissement et de redressement de l'économie bien que confronté aux déséquilibre financiers, à la montée de l'endettement et à la stagnation de la production, mais malgré cela les relations commerciales entre différentes régions du pays dans leur ensemble restent faibles encore aujourd'hui.

La production minière, qui a commencé plus d'un siècle, a joué un rôle important dans la gestion économique. En effet, le sous-sol de la RDC est compté parmi les plus riches au monde au regard de la géologie et de la minéralogie. Etant donné cet avantage naturel, la défaillance de l'économie congolaise est généralement attribuée à la « malédiction des ressources naturelles ».

La RDC possède des gisements, contenant une cinquantaine de minerais, mais seulement une douzaine de ces minerais sont exploitées. La Gécamines (Générale des Carrières et des Mines) était la principale entreprise minière du pays, elle jouait un rôle social et économique important pour beaucoup de PME (petite et moyenne entreprise) se trouvant dans sa périphérie. Mais aujourd'hui la réalité n'est plus la même, la Gécamines a été déchue, la production minière industrielle s'est aussi effondrée avec elle ; plusieurs mesures de restriction et de libéralisation du secteur minier n'ont rien donné, d'autant plus qu'on assiste à l'exploitation des terres des paysans au profit de nouvelles concessions minières, à la fraude généralisée et aux contrats léonins.

Cependant, l'agriculture reste le principal secteur de l'économie de la vie de la population active. Le secteur secondaire (industriel) par contre est très peu développé et caractérisé par une forte présence de l'Etat, marginalisant ainsi le secteur privé.

L'économie congolaise est aujourd'hui bien plus pauvre qu'elle ne l'était à l'indépendance. Selon un rapport de la Conférence Nationale Souveraine, le secteur informel présente près de 60% des activités économiques. Douze ans après, il est évident que ce pourcentage représente plus de 80% des activités. (37(*))

Elle est devenu un pays sous développé en régression par rapport aux années précédentes, parce que avant d'autres pays venaient se faire traiter dans la RDC tel est le cas de l'Afrique du Sud mais nous voyons ce pendant qu'aujourd'hui ce maintenant le cas contraire.

La part de l'économie informelle dans la création d'emplois s'est accrue continuellement au point de devenir le secteur dominant de la RDC. Bien que le volume de production de ce secteur ait grandement augmenté, le secteur informel congolais ne joue pas un rôle essentiel dans l'économie nationale fournissant des revenus minimum à ses employés.

§4. Situation culturelle

La culture de la République démocratique du Congo reflète la diversité des centaines de groupes ethniques habitant le pays et leurs coutumes. Aux bouches du fleuve (Bas-Congo) succèdent une dense forêt dans le bassin du fleuve Congo (provinces Orientale et Équateur), et une savane sur les plateaux du centre (Kasaï), la région le plus densément peuplée du pays en dehors de l'agglomération de Kinshasa. Depuis la fin du XIXe siècle, les modes de vie traditionnels ont été modifiés suite à la colonisation, les luttes pour l'indépendance, la mainmise sur le pays par Mobutu Sese Seko, et plus récemment les Première et Deuxième Guerre du Congo. Malgré ces influences, les coutumes et les cultures traditionnelles du Congo restent en grande partie préservées.

La RDC à ce Peuples, langues,Média et littérature tels que (l'Audiovisuel et Presse écrite), Arts tels que (Architecture et Sculpture), Agriculture, chasse, nourriture et boissons et Habillement et modes.

CHAPITRE II : DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE

Dans ce deuxième chapitre, afin de comprendre le grand préalable de la diplomatie congolaise, il nous ait important d'analyser les principes de la diplomatie congolaise ainsi que sa prise de décision de la politique étrangère.

SECTION I. LES PRINCIPES DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE

Nous devons comprendre qu'il existe une philosophiespécifique qui oriente l'action extérieur et détermine la prise des décisions par les autorités congolaises, en faisant des analyses de certains principes ancrés de l'historique de sa diplomatie depuis la 1erRépublique jusqu'à ce jours.

§1. Sous la premièreRépublique (de 1960 à 1965)

A la suite de son adhésion à l'ONU, le 20 septembre 1960, la Rép. Du Congo/Kinshasa, fit sienne les cinq principes de coexistence pacifique édictés par cette organisation à savoir :

Ø Egalité souveraine des Etats ;

Ø Règlementpacifique des différendsinternationaux ;

Ø Non-recours à la force ;

Ø Non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats ;

Ø Respect de l'intégrité et de l'indépendance des Etats.

Ces principes ont permis à la Rép. Du Congo de sauvegarder son unité nationale et d'établir des relations amicales avec les autres Etats.

§2. Sous la deuxième République (de 1965-1990)

La diplomatie de la deuxième République s'articulait autour des cinq principes suivants :

a. L'ouverture au monde :

Grace à ce principe, la République du zaïre alaissé à tous les Etats du monde sans distinction la possibilité d'entrer en contact avec elle. C'est-à-dire qu'elle pouvait avoir des relations diplomatiques avec tous les Etats de la planète sans tenir compte de leurs systèmes politiques ou de leurs opinions idéologique. Ce qui lui a permis de reconnaitre un certain nombre d'Etats et à établir des relations diplomatique avec ces mêmes Etats (dans le contexte du monde divis' en deux blocs, capitaliste et socialiste).

b. La vocation africaine :

Pour ce principe, la Rép. Du Zaïre se fait le défenseur de la cause et des intérêts du continent africain. Par cette politique la Rép. Du Zaïre a soutenu les mouvements de libération et a appuyé les pays africains dont l'intérêt territorial a été menacé de l'extérieur.

c. La politique de bon voisinage :

La Rép. Du Zaïre a développé une politique de sécurité avec ses voisins. Le cordon sanitaire lui a permis de stabiliser ses relations avec les pays limitrophes.

Ce principe avait un contenu politique, c'est-à-dire qu'il cherchait à sauvegarder le régime en place du Président. MOBUTU.

d. La politique de recours à l'authenticité :

Ce principe a permis au Zaïre de promouvoir et d'enrichir ses valeurs nationales. La mise en valeur de certaines pratiques a caractérisé la diplomatie congolaise. Par exemple dans le cas de partage d'un verre de palme à l'occasion de la présentation de lettre de créance,...

e. Le neutralisme positif et non alignement :

En tant que membre du mouvement des pays non aligné, la Rép. Du Zaïre a utilisé ce principe dans ses relations extérieures pour nepas s'engager dans la politique de l'une des grandes puissances.

En réalité, la Rép. Du Zaïre était alignée au Bloc capitaliste. Elle avait des accords militaires avec la Belgique, la France, les Etats unis d'Amérique

§3. Sous la période de la Reconstruction nationale (1997 à 2001)

Depuis la chute du feu Président MOBUTU, le régime en place (Gouvernement de Laurent Désiré KABILA) ont modifié quelques principes comme stratégie pour asseoir leur pouvoir.

Ce dans ce cadre que cinq principes seront à la base de l'action extérieur de la Rép. Dem. Du Congo.

1) Le nationalisme

Lenationalisme est un terme à connotation positive qui suggère l'idée de libération, de disparition de l'oppression coloniale.

Pour monsieur Lyman TOWER SARGENT, le nationalisme « est une de manière par laquelle les individus s'identifient à des groupes » (38(*))

En tant qu'aspiration à l'indépendance, le nationalisme congolais était caractérisé par quatre périodes.

a. La premièrepériode

C'est la période qui va de la découverte du fleuve Congo par DIEGO CAO à la conférence de Berlin (1492 à 1885).

Elle est caractérisée par la résistance, soit contre la conquête entreprise par les envahisseurs Européens, soit contre l'abus de travaux forcés instaurés par l'administration de l'Etats indépendant du Congo (E.I.C).

Ce nationalisme a permis la prévention de l'intégrité territoriale de la Rép. Dém. Du Congo.

b. La deuxièmepériode

C'est la période allant duconférence de Berlin à la création du Congo-Belge (1885-1908).

La résistance des autochtones porte essentiellement sur la lutte contre pratique des travaux forcés et les expropriations de toutes les terres vacantes que l'Administration de l'Etat Indépendant du Congo avait instaurées durant cette période

c. La troisièmepériode

Cettepériode court de 1908 (création du Congo-Belge) à 1956 elle est caractérisée par des créations plus directes contre les colonisations à travers tous les pays.

d. La quatrièmepériode

Est une courte période allant de 1956 à 1960,

Ici le sentiment de l'indépendance est plus direct et il apparait un affrontement entre les autochtones et le pouvoir colonial.

C'est dans ce sens qu'apparait au mois de juillet 1956, «le manifeste de conscience africaine » qui demandait l'établissement d'un plan qui devait exprimer la volonté sincère de la Belgique de mener le Congo à l'émancipation politique complète dans un délai de 30ans.

Comme par le Professeur YEZI PyanaFumu, le rôleprincipal du nationalisme Congolais dans les relations internationales est celui d'être « un principe d'action de la politique extérieure ». (39(*))

Le nationalisme congolais a joué un rôle important sur le plan extérieur durant cepériode de reconstruction nationale, à savoir : défendre l'intérêt national de la République Démocratique du Congo.

2) La politique de bon voisinage

Ce principe a un contenu économique, il a permis à la RDC de normaliser ses relations bilatérales avec ses voisins.

La République Démocratique du Congo a fait de sa diplomatie dans la sous-région un instrument efficace pour la stabilité et la protection de ses frontières en tenant compte de sa position géostratégique.

3) La coopération mutuelle

Ce principe a permis à la République Démocratique du Congo de consolider et de garantir :

- La coopérationbilatérale

- La coopérationrégionale et sous régionale et

- La coopération avec les Organisations Internationales.

En outre, la Rép. Dém. Du Congo a privilégié la coopération du sud-sud pour assurer son développement d'une manière harmonieuse.

4) L'ouverture au monde

Dans ce principe la République Démocratique du Congo a développé une diplomatie de coexistence pacifique sans complexe et sans exclusive.

Ce principe lui a permis à participé activement aux forums internationaux notamment dans le cadre du système des Nations-Unis.

5) Le règlement pacifique des différends

La République Démocratique du Congo recourt auxmécanismes politique (négociation, médiation, bons offices) et juridique (approche juridictionnelle dans le cadre de la Cour Internationale des justices et l'arbitrage).

Par exemple, dans le cadre de la guerre d'agression du 02 aout 1998, la République Démocratique du Congo a privilégié la négociation comme technique politique pour mettre fin à cette guerre.

§4 Sous la troisième République (depuis 2006)

Cette période qui trouve son fondement dans le discours investiture du chef de l'Etat du 06 décembre 2006, se caractérisepar la diplomatie de développement.

Cette diplomatie qui se veut agissante, dans le mesure où elle est présentée comme instrument du développement de l'Etat, doit concourir à la réalisation des cinq chantiers de la République.

Les principes qui peuvent ressortir dans cette dimension est une continuité, mais sur dans une perspective beaucoup plus dynamique.Au regard des actions entreprises ou prévues, nous pouvons retenir les principes émergents suivants :

§ Le bon voisinage ;

§ La coopérationrégionale et internationale mutuellement avantageuse ;

§ La vocation africaine ;

§ Le respect des frontièreshérité de la colonisation ;

§ Le non recours à la force de larèglement des conflits ;

§ Le respect de l'intégrité territoriale ; de l'indépendance politique des Etats et de la souveraineté nationale.

SECTION 2 : LA PRISE DE DECISION DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA RDC

Les Etats choisissent au préalable une politique extérieure par intermédiaire des structures complexe variable d'un Etat à un autre par certaines constantes.

Dans le domaine de la prise des décisions, nous devons connaitre que dans toute Etats où la démocratierègne, la prise des décisions ne revient pas toujours aux acteurs institutionnels mais aussi aux autres acteurs non institutionnels.

§1. Les acteurs institutionnels

A. Le Président de la République

La constitution de la RDC reconnait avant tout le Président de la République comme le seul responsable en matière de la politique extérieure.

Dans cette tache de conception, le Président de la République est assisté par des conseillers qui sont des experts spécialisés en politique internationale. Ces experts ont comme attribution d'analyser la situation internationale et de proposer la piste des solutions pour la prise des décisions par le Président de la République.

Sur ce, le Président de la République a comme collaborateur direct en matière de politique extérieure le Ministre des affaires étrangère et de la coopération internationale. Cette équipeprépare la décision suivant les directives du Président de la République en tenant compte de la situation internationale et des intérêts nationaux du Congo.

En outre, le Président de la République remplie aussi une fonction diplomatique spécifiquenotamment :

§ Concevoir la politique extérieure de la RDC ;

§ Coordonner les activités diplomatiques de la République Démocratique du Congo ;

§ Déterminerl'objectifgénéral et spécifique de la politique extérieure ainsi que les moyens nécessaires pour la mise en exécution de cette politique.

Parla d'une manière concrète, l'art. 81 alinéa 1 de la constitution « le Président de la République nomme et révoque sur proposition du gouvernement, les ambassadeurs et envoyés extraordinaires  » et selon l'art 88 de la constitution « il accrédite les Ambassadeurs et envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères » et il reçoit les lettres de créance des Ambassadeurs et envoyés extraordinaires des puissances étrangères auprès de la RDC.

B. Le Gouvernement : le Ministère des affaires Etrangère et de la Coopération Internationale

C'est l'organe institutionnel chargé de l'exécution de la politique extérieure de la RépubliqueDémocratique du Congo. C'est l'administration Centrale de la Diplomatie Congolaise.

Il a deux rôle important, d'une part, il est un organe interne de l'Etat, membre du Conseil exécutif. Il est le supérieurhiérarchique et le chef du département du politique extérieure, il est de l'autre part un organe international car, il est l'intermédiaire entre son gouvernement et le gouvernement étranger. Normalement toutes les communicationsdiplomatiques se font à travers lui, c'est pourquoi ses activités relèvent du Droit international General. (40(*))Ce Ministère a pour mission ou fonction essentielles :

§ Négocier les traités et accords avec les autres Gouvernements ;

§ Mobiliser des ressources extérieures ;

§ Recevoir et coordonner les aides extérieurs ;

§ Assurer le suivi et les informations ;

§ Rechercher les solutions aux problèmes qui se posent dans l'exécution des projets financiers par la coopération ;

§ Préparer des décisions à prendre ;

§ Il conseil le chef de l'Etat sur la politique extérieur du pays.

Le Ministre des affaires étrangère est le chef de la Diplomatie et dispose également d'un réseau d'agents repartis dans les capitales étrangères et auprès des organisations internationales, dont la mission d'information et de liaison prolonge celle des services centraux.

Le ministère des affaires Etrangères demeure seul responsable des autres secteurs et de l'action quotidienne des services diplomatique. (41(*))

Il assure normalement la présidence des rencontres et des conférences internationales et le plus souvent la représentation de la RépubliqueDémocratique du Congo les plus importants d'entre elles.

C. Le Parlement (l'Assemblée Nationale)

Dans tous les pays démocratique, le parlement vote les lois ou prend une motion en matière de politique étrangère. A cette occasion, il devient l'organe diplomatique occasionnel.

Pour le cas de la RépubliqueDémocratique du Congo, la constitution reconnait au Président de la République la capacité de négocier et de ratifier les traités et les accords internationaux. (42(*))

A cet effet, il consulte l'Assemblée Nationale, si cettedernière constate qu'un traité ou un accord international comporte une clause contraire à la constitution, la rectification ne peut intervenir qu'après la révision constitutionnelle.

Le rôlede l'Assemblée Nationale dans la politique extérieure limite au contrôle du gouvernement et à l'examen du contenu des accords et traités avant la ratification par le président de la République.

Au sein de l'Assemblée Nationale, il existe quelques commissions des affaires étrangères qui sontchargées d'examiner les activités des membres du Gouvernement. Nous avons par exemple la commission Relation extérieures, des affaires culturelles, de défenses nationales, parfois même de finances.

Le degré de participation de parlement à la conduite de la politique extérieure et les caractères de contrôle exerce à ce sujet par les commissions spécialiséesdépendant dans une large mesure de la constitution et de l'esprit dans lequel elle est appliquée.

En outre, nous devons aussi savoir que la participation de la prise des décisions peut aussi êtreinfluencée par quelques Ministre selon les domainesspéciaux. Par exemple pour le cas d'une prise des décisions de la politique étrangère de la RDC concernant la sécurité et défense à l'Est du pays, le Ministre chargé de domaine de ce dernier doit aussi y prendre part.

§2. Les Acteurs non institutionnels

A. L'opinion Publique

C'est l'ensemble de convictions et des valeurs plus ou moins partagées, des jugements, des préjugées et des croyances de la population d'une société donnée. (43(*))

On évoque l'opinion publique en général au niveau d'un pays, mais on parle aussi d'opinion publique locale pour designer des sensibilités identifiables au niveau régional, et d'opinion publique internationale à la faveur des prises de positions simultanées d'acteurs internationaux. Tels que les ONG, Organismes de régulation interétatique.

Comme on dit souvent que parfois, l'on gouverne par sondage, l'opinion publique peut influencer une prise de décision du gouvernement dans la politique étrangère.

Le Gouvernement se serve aussi de l'opinion publique pour une décision quelconque par voix referendum.

B. La Société Multinationale

Une multinationale ou transnationale est une entreprise implantée dans plusieurs pays par le biais de filiales dont elle détient tout ou une partie du capitale. (44(*))

Elle est une société qui produit des effets économiques dans plusieurs pays. Les multinationales sont les plus souvent de grande taille, qui à partir d'une base nationale implanté à l'étranger plusieurs filiales dans plusieurs pays.

Selon certaines analyses, ces firmes disposent de capitaux si importants qu'elles peuvent imposer des prix ou obliger le gouvernementà mener des actions déterminées. La concentration du capital amène ainsi un pouvoirconcurrent et un contrepouvoir.

Les multinationale peuvent renversés un régime, financés un mouvement délibération dans une guerre. C'est le cas du Congo Brazzaville dont la sociétémultinationale ELF était derrière le renversement du régime du PrésidentPascal LISSOUBA qui précédés celle du PrésidentDenis SASSOU.

Certains critiques de la société contemporaine estiment que le poids de ces entreprises est si grand qu'elles transforment le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif en des « marionnettes » des volontés des firmes multinationales. Cela peut regrouper une partie de la réalité pour le pays pauvres, présentant un niveau de diversification faible et dépendant de quelques entreprises étrangères.

CHAPITRE III : LA DIPLOMATIE DE DEVELOPPEMENT

Ce troisième chapitre nous permettra de comprendre les défaillances de la diplomatie congolaise, et de percevoir les manières à laquelle cette diplomatie pourrait nous amener au développement dans son état de force.

SECTION 1 : LA DIPLOMATIE COMME FACTEUR DU DEVELOPPEMENT

Une diplomatie Congolaise au service du développement politique, socio-économique et culturel, doit se consacreressentiellement aux facteurs du développement. Ces facteurs permettront la RDC à s'émerger dans la seine internationale par voie diplomatique.

§1. La Diplomatie et le développement politique

Le développement politique que nous évoquons sont la démocratie et la bonne gouvernance, elles sont par ici perçues comme une stratégie globale qui devrait conduire le pays à atteindre une issue favorable, entre autre le développement. Car au stade actuel ni Etat de droit, ni démocratie ne sont encore véritablement ancrés dans le pays ; l'un et l'autre a donc impérativement besoin d'être confortés, afin de promouvoir une bonne gouvernance qui conditionne le développement.

Créations des institutions qui seraient en faveur du peupleest un principe fondamental des stratégies qui va favoriserla démocratie. C'est par cette participation que les populations peuvent être influentes sur la politique générale, sur les priorités budgétaires et sur les programmes du Gouvernement. Pour être durable.

Il sied de relever que l'axe de la gouvernance démocratique, est un secteur qui intéresse de nombreux bailleurs internationaux, parmi lesquels on peut notamment citer ; les USA, laGrande Bretagne, etc.

§2. La Diplomatie et le développement socio-économique

Nous devons savoir qu'il n'y a pas de développement sans paix et sécurité, Cela signifie notamment qu'un pays qui est dans une situation belliqueux et d'insécurité ne peut pas se développement. Et ce pareil à la RDC. Pour cela, il est important et opportun pour la RDC qui a longtemps vécu des périodes d'insécurité et de guerre de promouvoir l'axe prioritaire de la Sécurité dans les actions de sa diplomatie. Car s'il est important que la RDC ait une diplomatie dynamique pour la défense de ses intérêts, il est plus qu'important de disposer d'une armée dissuasive pour mettre notre pays à l'abri de l'insécurité récurrente et des attaques répétées.Ayant conscience de l'enjeu important que rêve la RDC, c'est-à-dire celui d'être un pays à vocation de locomotive en Afrique, le Gouvernement Congolais cherche à accélérer les réformes des forces armées et développer leurs capacités défensives et offensives. De plus la situation d'insécurité qui secoue les régions de l'Est Congolais constitue une menace pour le progrès de la démocratie et pourrait entraver les efforts de la communauté internationale dans l'amélioration des conditions de vie quotidienne des Congolais. C'est dans cette optique que l'on peut distinguer sur le plan diplomatique, l'apport des différents partenaires bi et multilatéraux dans la réalisation du plan de réforme du secteur de sécurité en RDC.

Il est notamment du cas du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), qui après les élections de 2006 a eu comme tâche principales de soutenir le Gouvernement dans le processus de réforme de la sécurité et prendre des initiatives pour la mise en oeuvre du programme de DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) pour les milices encore présent en Ituri (Nord-est) avec un budget de 4 millions de dollars us (45(*)).

Dans ce cadre, la MONUSCO devra contribuer à assurer une formation de base à court terme, y compris dans le domaine des droits de l'homme, du droit international humanitaire, de la protection de l'enfant et de la prévention des violences sexuelles, à divers membres et à des unités des brigades intégrées des FARDC (46(*)).

Il faut Mettre en place une armée de l'excellence en privilégiant la qualité dans le recrutement, un contrôle rigoureux des effectifs à travers un recensement biométrique, la mise sur pied d'une force de réaction rapide capable d'assurer la relève de la MONUSCO, de sécuriser l'Est du pays et de réaliser des missions constitutionnelles dévolues à l'armée, ainsi qu'une force de couverture pour appuyer le reconstruction des infrastructures civiles et militaires. C'est ce qui ressort du condensé des recommandations faites à l'issu des assises de la table ronde sur la réforme de la sécurité organisée avec la participation des représentants de la Communauté internationale notamment de la MONUCO, de la Belgique et de l'Afrique du sud, ainsi que plus d'une centaine d'expert de l'état-major général des FARDC, et de la police Nationale. Cela dans l'objectif d'avoir d'ici 2020 une armée efficace capable de défendre à tout moment l'intégrité du territoire Congolais.

§3. La Diplomatie et le développement culturel

La diplomatie culturelle fait désormais intégralement partie de l'arsenal que chaque le gouvernement déploie dans ses échanges avec les étrangers. D'une part, il s'agit de ménager des sympathies politiques et d'entretenir une image forte du pays à l'extérieur de ses frontières. D'autre part, il s'agit d'établir un climat de coopération qui puisse faciliter les partenariats avec le milieu de la culture, bien entendu, mais plus largement, de l'économie, de la finance et du savoir.Ce faisant, la diplomatie culturelle a toujours servi un quelques objectifs : solidifier les relations internationales du pays d'un point de vue juridique et bureaucratique, établir des partenariats bénéfiques avec d'autres États, favoriser le plein épanouissement de l'identité collective de RDC.Pour bien développée, la diplomatie culturelle de la RDC il n'en est pas moins à un tournant, mais à plusieurs points de vue. En premier lieu, l'on doit commencer à comprendre la nécessité de mieux distinguer la diplomatie culturelle proprement dite des relations culturelles internationales qui ont pris une expansion phénoménale avec l'accélération de la mondialisation,la facilitation des voyages et l'explosion d'Internet. En deuxième lieu, on doit sentir une volonté de mieux articuler la diplomatie de premier ordre, exercée directement par les autorités gouvernementales responsables de la politique extérieure, et la diplomatie de second ordre qui est du ressort d'organismes privés ou public. En troisième lieu, on doit chercher à arrimer davantage la diplomatie culturelle, historiquement associée à l'éducation et aux arts, à la science et à l'économie. Tout cela, bien sûr, dans un contexte de restriction budgétaire et de compétitivité accrue dans un monde globalisé.

La diplomatie culturelle doit avoir une nouvelles stratégies pour de nouveaux défis entend réfléchir sur les orientations que devrait prendre la diplomatie culturelle et publique de la RDC en regard de ce que d'autres pays font pour promouvoir leur culture et accroître ainsi leur attractivité, mais aussi pour promouvoir leur vision du monde et influencer ainsi les choix et décisions qui s'imposent pour relever les défis soulevés par certains enjeux mondiaux.Nous devons comprendre que bon nombre des pays qui ont consacré des efforts importants à leur diplomatie culturelle depuis la fin de la 2e guerre mondiale, notamment les USA, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, maintiennent toujours ces efforts pour faire émerger sa culture.

SECTION 2 : POUR UNE DIPLOMATIE DE DEVELOPPEMENT

Le développement est finalement cette téléologie d'un peuple ambitieux, désirant prendre son destin en main. En effet, ce peuple, toutes ses manoeuvres, toutes ses décisions et stratégies impliquent une grandeur de devenir. Le développement est le nouveau nom de la paix, a cru le pape jean Paul II.

§1. Associer les peuples à la prise des décisions

Dans une démocratie, dans un pays démocratique comme le nôtre, démocratie jeune ou mure, démocratieinachevée ou achevée. Si bien que la démocratie est un processus dont la perfection se fait du jour au jour et ne se termine pratiquement pas, toutes les politiques ont leur socle dans le consensus.

Dans une démocratie donc, toutes les questions d'intérêt national sont amenées sur place publique pour que le peuple, au nom de qui et pour qui ces décisions se prennent, en discute le bienfondé ou mal fondé.

Ce recours au souverain primaire d'où proviennent les autorités qui représentent la personnalité morale qu'est l'Etat, maximisent les chances de la réussite d'une politique à l'interne comme à l'externe.

En croire, la politique étrangère des USA est créditée être l'une des meilleures du monde, grâce justement à cette approche collégiale de prise de décisions des acteurs institutionnels, aux acteurs non institutionnels, catégorie dans laquelle le point de vue de l'opinion publique est pris en compte.

Nous sommes malheureusement dans un pays où les décisions de politique étrangère ou extérieure qui doivent se vouloir bénéfique pour le peuple, sont l'apanage d'une seule clique notamment le Président et ses bras droits, poursuivront en réalité des agendas de des régimes, n'acceptant aucun débat, or c'est du choc des idées que faillit la lumière.

Associer le peuple à la prise de décisions permettrait aux gouvernants de se justifier en cas d'un échec, si bien que par les élections, un des éléments ou paramètres de la démocratisation, le peuple lègue aux gouvernants le pouvoir d'apprécier sur ce qui ne lui conviendrait et sur ce qui ne lui conviendrait pas.

Le feu PrésidentMzéeLaurentDésiré KABILA, dans son temps, avec les accords de LUSAKA a envoyé de se remettre au peuple.

Par conséquent, nous plaidons pour une diplomatie de moins à moins mondial, spontanée, pour une diplomatie de plus en plus multinationales, en associant toutes les forces vives de la nation à travers des mécanismes bien définis, le peuple y compris. Le peuple, car c'est de lui qu'émane les autres organes sociétaux, le peuple, car seule cette composante est beaucoup plus large, surtout lorsqu'il est consciencieux, il crée une confiance dans la préservation de l'intérêt national, résumé au développement.

§2. Création d'un laboratoire diplomatique

L'idée de proposer la mise en place d'un laboratoire diplomatique auquel les décideurs politique se réfèreraient nous est venue de l'expérience de grandes nations qui réussissent en matière de politique étrangère.

En effet, l'une des missions des universités, la plus grande hiérarchiquement est celle de trouver par des recherches assidues, des réponses aux multiples problèmes qui touche l'humanité.

Le laboratoire que nous proposons est un laboratoire scientifique susceptible d'accroitre les chances d'une réussite en matière de politique étrangère.

La science c'est le domaine de l'expérimentation, de la démonstration du test, c'est le domaine qui nous approche de l'exactitude statique qui est du domaine de la foi.

Par conséquent, lorsque vous vous approcher des temps en temps des scientifiques pour prendre certaines décisions, lorsque vous vous referez aux travaux produits par les hommes des sciences pour alimenter les décisions politiques, nous estimons que vous augmentez vos chances de réussite.

Aux USA, par exemple, les grandes universités au travers de leurs laboratoires, concourent aux prises des décisions politiques.

Nous proposons donc, que nos scientifiques puissent se dépasser politiquement pour privilégier la raison. Qu'ils créent des laboratoires scientifiques comme guides aux politiciens. Et les départements des relations internationales à l'université de Kinshasa et celle de Lubumbashi peuvent constituées des centres privilégiés des questions de politique étrangère.

SECTION 3 : LES DEFAILLANCES DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE

Dans cette section, nous verrons comment la diplomatie congolaise a aussi quelques faiblesses que nous pourrons soulever au niveau de son organisation, de ses ambitions et de son ouverture au monde.

§1. Une diplomatie désorganisée

Les faiblesses de notre diplomatie se situent d'abord au niveau de l'effectif et de relations humaines. Ce qui fait sa désorganisation, cet excès de mission diplomatique provoque l'insuffisance des moyens financiers. Le financement des activités des diplomates s'est compliqué davantage, ce qui décourage même ces agents diplomatique;

De même, par la pléthore des missions diplomatiques et des postes consulaires, compte tenu du nombre élevé de ces missions (de 10 à 68 ambassades), il s'avère que le budget alloué chaque année est insuffisant pour résoudre les problèmes de frais de fonctionnement et ceux des salaires des diplomates en poste ;

Enfin, par les organes du corps diplomatique de la République, la conférence diplomatique, le comité de direction (l'organe de gestion administrative, diplomatique et financière), les commissions Ad Hoc (qui examine les questions spécifiques et donnent leurs avis), le syndicat de fonctionnaires du ministère des affaires Etrangères.

§2. Une diplomatie non ambitieuse

La participation à l'administration publique internationale et l'affiliation de la RDC aux organisations internationales se fait d'une manière désordonnée et sans objectifs clairement précis. Il n'existe pas une politique extérieure bien définie. Cette situation se traduit par le retard de payement des contributions annuelles et la perte de quotas dans l'administration de ces organisations internationales. C'est l'absence et le retard de la RDC aux rencontres internationales ;

Nous estimons que la RDC a besoin d'une diplomatie digne qui peut l'aider à influer sa considération sur l'étendue du continent africain, en Afrique centrale et surtout renforcer les moyens de sa prise de décision en matière de politique extérieure dans les Grands Lacs Africains, et autres Organisations Internationales en considérant cependant les types de décision requis en ce domaine : les décisions rationnelles, Idéalistes, de contrainte et volontaire ; une affirmation soutenue par Monsieur Thierry KIANGA dans sa dissertation de master.(47(*) )

Ensuite, l'histoire de la diplomatie congolaise nous a servi de comprendre le sens des comportements de la politique extérieure de notre pays. De ce fait, la compréhension de la diplomatie comme conduite de négociations entre les personnes, les groupes ou les nations en réglant un problème sans violence n'est que la mise en oeuvre de la politique extérieure par l'intermédiaire des diplomates habitués à la diplomatie internationale, à la conduite des relations internationales par l'entremise des professionnels qui s'assemblent dans le corps diplomatique mais exclusivement à l'étranger et cela dans le cadre de leurs fonctions.

§3. Une diplomatie de Régime

CommePradier FODERE définit la diplomatie comme l'art de représenter le gouvernement et les intérêts de son pays auprès des gouvernements étrangères, de veiller à ce que les droits, les intérêts, la dignité de sa patrie ne soient pas méconnus au dehors, d'administrer les affaires internationales et de diriger conformément aux instructions reçues, les négociations diplomatiques. (48(*))cet ainsi que le nôtre doit jouer le même rôle de sauvegarder l'intérêt du pays.

Parlant de la diplomatie de régime, nous faisons appel à cette diplomatie qui n'est là que pour défendre le régime en place, qui est juste pour les intérêts du régime.

La RDC étant un pays en voie de la démocratie, sa politique interne est pour les intérêts communautaire, c'est-à-dire les intérêts pour le gouverné et le gouvernant. En outre ça politique extérieure doit êtreplaidé pour le peuple et non pour le gouvernement, la mise en oeuvre de cette politique doit être en faveur de la population tout entière.

§4. La diplomatie congolaise face à la mondialisation

Pour Comprendre la mondialisation ça nécessite de le définir : ce que la mondialisation représente.

La mondialisation en soi peut être définie comme « l'interdépendance économique croissante de l'ensemble des pays du monde ». Cette interdépendance est un processus et nécessite donc une analyse dynamique : la mondialisation devient palpable avec une croissance du commerce extérieur, des flux financiers, des flux d'informations et une hausse de la mobilité de la main-d'oeuvre. (49(*))

Sur ce, la mise en oeuvre de notre politique extérieuredoit se propager au pays du monde en s'attachant à cette interdépendance qui pourrait êtreéconomiquement, et qui pourrait être dans plusieurs domaines.

Nous devons avoir une idéologique des innovations technologiques pour être assimilés au processus de mondialisation. Cette idéologie doit véhiculer des valeurs fortes, diffusées dans la société, qui tendent à supplanter toute autre valeur dans toutes les activités sociales (politique, culturelle, etc.).

CONCLUSION

Partant de tout ce qui précède, nous disons que la RDC, pays post-conflit, est en réalité un grand pays en plein coeur du continent Africain, jouant un rôle premier de locomotive en Afrique centrale, que dans le continent Africain même. Elle regorge ainsi des grandes potentialités, qui peuvent bien jouer en sa faveur, si et seulement si on l'utilisait d'une manière stratégique dans le but d'apporter un développement durable pour l'ensemble de la population.

Il est bien évident que les moyens sont légion pour apporter un développement durable, mais nul ne peut sembler ignorer le rôle que peut jouer la diplomatie Congolaise pour arriver à cette fin nécessaire qui est le développement. A ce sujet, nous l'avons bien compris surtout en examinant les actions de cette diplomatie dans le passé, qui a connue des moments difficiles, voir même des hontes, mais certes aussi des moments de gloire, voir propulseur qui ont ramené la RDC à un niveau de visibilité incontestable sur la scène internationale multipliant ainsi les opportunités pour son développement.

Si aujourd'hui, le Gouvernement Congolais a orienté les objectifs de sa diplomatie sur la paix et le développement, c'est qu'il a compris combien peut être bénéfique une diplomatie usée dans le but d'atteindre un développement. Mais face à ces objectifs, une chose est vraie. Le Gouvernement de la RDC doit rénover et redynamiser son appareil diplomatique à fin de redorer le blason de l'image ternie de la diplomatie Congolaise.

Ce qui revient à la nécessité de promouvoir une nécessaire révolution du bon sens dans le chef des Ambassadeurs, Chefs des missions diplomatiques et postes consulaires ainsi que leurs agents en poste, dans la pratique quotidienne de leurs tâches pour que l'outil diplomatique devienne un instrument au service du développement de la Nation. C'est dans ce domaine qu'il faut oeuvrer dans le sens d'aboutir à une réduction sensible des effectifs humains des Ambassades et postes consulaires, réduire le nombre des missions diplomatiques et postes consulaires dans le sens de l'utilité et de la nécessité stratégique de la RDC pour les différents pays du globe, alloué les moyens financiers suffisants à la hauteur des besoins relatifs à chaque missions diplomatique et postes consulaires de la RDC à l'étranger, régler le problème d'affectation de la RDC aux organisations internationales dans le sens de fixer des objectifs d'adhésion clairement précis ainsi que la résolution des problèmes de retard de paiement des contributions annuelles et perte des quota dans l'Administration de ces organisation internationales.

En d'autres termes ; il faut se départir de la diplomatie du silence, à ne pas confondre avec la discrétion, pour s'engager résolument dans le pragmatisme, c'est-à-dire, anticiper les événements pour ne pas subir ; réagir instantanément à toute situation surprenante en opposant des arguments de taille tout en ayant cette ambition de prendre les initiatives de toutes les opérations multisectorielles qui privilégient en premier lieu les intérêts supérieurs de la Nation.

En effet, la RDC dotée depuis peu des institutions démocratiques, d'un Gouvernement légitime et d'un programme formel du Gouvernement pour amener un développement et garantir le bien être de sa population, s'est vue dans le cadre diplomatique, obligé de tisser des accords de partenariat diplomatique avec ses différents partenaires diplomatiques en vue de l'accompagner dans cette exercice.

BIBLIOGRAPHIE

A.OUVRAGES

1. BANYAKU Eugène, L, Chronique, monographie et document sur l'histoire politique du Congo. Des années 60 aux années 90, Ed. Comprodor, Kinshasa 2000PlanteyAlain, la négociation internationale, Ed. Ducaire, paris 1980

2. BRAECKMAN, les mouvements prédateurs : politique de puissances en Afrique centrale, paris, Fayard, 2003

3. Disco encarta 2009, Microsoft encarta -collection, 2008

4. GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, Ed. 2001

5. KABENGELE DIBWE, K., Manuel de géographie économique et humaine de la RDC, Ed. Sirius, Kinshasa 2006

6. KALUBI, L., Histoire diplomatique, éd. Betras, Kinshasa 2007

7. KIANGA Thierry, La RDC vers l'alternative de la Diplomatie dynamique, Master en international Relations and public affaires : Diplomacy and international publics, Center for American students, Shanghai/China, février 2006

8. LABANA L. et LOFEMBE B., La recherche scientifique, éléments de base, Kin, CEDESURK, 2008

9. LUNDA BULULU Vincent de Paul, Conduire la première transition au Congo-Zaïre, Ed. Harmattan, Paris, septembre 2003MERLE, M., la politique étrangère, paris, Puf, Ed. 1984

10. MULUMA, M., Les guide du chercheur en sciences sociales et humaines, Kinshasa, Sogedep, 2003

11. NTUAREMBA Léonard, O., Développement endogène : données pour une nouvelle orientation théorique, Ed. Universitaires africaines, Kinshasa 1999

12. Robert encyclopédique, tome II, Ed. Seuil, paris 1971

13. Robert Larousse, ed.2011

14. SHOMBA Sylvain, Méthodologie de la recherche scientifique, Kinshasa, Ed. 2012

15. YAWADIJ-C, Procès de la société congolaise, Ed. Mabiki, Bruxelles 2008

B. ARTICLES ET REVUES

1. BAKANDEJA WA MPUNGU, L'informel et le droit économique : les incidents des pratiques commerciales sur le fonctionnement de l'économie. Voir journées des droits de l'homme sur : « la déclaration universelle de droit de l'homme et la construction de l'Etat de droit », UNIKIN, 19 - 20 février 2002

2. Ben Clet, « climat d'affaires », in Journal le potentiel, n°4289, Kinshasa, 7 avril 2007

3. KESSLER, M-C., « L'évaluation de la politique étrangère. L'exemple Français au crible de la crise politique », in L'évolution des politiques de développement. Approche pluridisciplinaires, Ed. Harmattan, Paris 2001

4. SARDAN, O., cité par NASSIROU Bako, A., & Pierre-Yves le MEUR, « Une anthropologie sociale des dispositifs de développement », in L'évolution des politiques de développement. Approche pluridisciplinaire, Ed. Harmattan, Paris 2001

C. DOCUMENTS OFFICIELS

1. BAKANDEJA WA MPUNGU, L'informel et le droit économique : les incidents des pratiques commerciales sur le fonctionnement de l'économie. Voir journées des droits de l'homme sur : « la déclaration universelle de droit de l'homme et la construction de l'Etat de droit », UNIKIN, 19 - 20 février 2002

2. Forum économique mondial sur l'Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007 : Rankings 2007

3. La constitution de 1978 revisé le 25/11/1990

4. Troisième rapport spécial du secrétaire général du conseil de sécurité de l'ONU sur la MONUC, 16 août 2004

D. NOTES DE COURS

1. OMEONGA, O., Histoire diplomatique, G2 R.I, éd. Unikin, 2010

2. Gervais KABAMBA WA KABAMBA, cours de droit diplomatique et consulaire, troisième graduat relations internationales, UNIKIN 2007-2008, inédit

E. TRAVAIL SCIENTIFIQUE

1. Eric KALONZO KALUBI : la Diplomatie comme instrument de développement socio-économique, 2007, Unikin

F. WEBOGRAPHIE

1. http://www.monuc.org

2. http://www.ladocumentationfrançaise.fr

3. http://www.wikipedia.com

4. http://www.les echos.fr

5. http://www.memoireonligne.com

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE Erreur ! Signet non défini.

DEDICACE ii

AVANT-PROPOS iii

ABREVIATIONS ET SIGLES v

INTRODUCTION GENERALE 1

1. PROBLEMATIQUE 1

2. HYPOTHESES 2

3. METHODES ET TECHNIQUES 3

4. DELIMITATION DU SUJET 4

5. INTERET ET CHOIX DU SUJET 5

6. DIFFICULTE RENCONTRE 6

7. PLAN DU TRAVAIL 6

CHAPITRE 1 : LES GENERALITES 7

SECTION 1 : DEFINITION DES CONCEPTS 7

§1. Diplomatie : 7

§2. Politique extérieure 8

§3. Politique étrangère 9

§4. Développement 9

SECTION 2 : PRESENTATION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 11

§1. Situation Géographique 11

§2. Situation politique 13

§3. Situation socio-économique 18

§4. Situation culturelle 20

CHAPITRE II : DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE 22

SECTION I. LES PRINCIPES DE LA DIPLOMATIE CONGOLAISE 22

§1. Sous la premièreRépublique (de 1960 à 1965) 22

§2. Sous la deuxième République (de 1965-1990) 22

a. L'ouverture au monde : 22

b. La vocation africaine : 23

c. La politique de bon voisinage : 23

d. La politique de recours à l'authenticité : 23

e. Le neutralisme positif et non alignement : 23

§3. Sous la période de la Reconstruction nationale (1997 à 2001) 23

1) Le nationalisme 24

a. La première période 24

b. La deuxième période 24

c. La troisième période 24

d. La quatrième période 25

2) La politique de bon voisinage 25

3) La coopération mutuelle 25

4) L'ouverture au monde 26

5) Le règlement pacifique des différends 26

§4 Sous la troisième République (depuis 2006) 26

SECTION 2 : LA PRISE DE DECISION DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA RDC 27

§1. Les acteurs institutionnels 27

A. Le Président de la République 27

B. Le Gouvernement : le Ministère des affaires Etrangère et de la Coopération Internationale 28

C. Le Parlement (l'Assemblée Nationale) 29

§2. Les Acteurs non institutionnels 30

A. L'opinion Publique 30

B. La Société Multinationale 31

CHAPITRE III : LA DIPLOMATIE DE DEVELOPPEMENT 32

SECTION 1 : LA DIPLOMATIE COMME FACTEUR DU DEVELOPPEMENT 32

§1. La Diplomatie et le développement politique 32

§2. La Diplomatie et le développement socio-économique 32

§3. La Diplomatie et le développement culturel 34

SECTION 2 : POUR UNE DIPLOMATIE DE DEVELOPPEMENT 35

§1. Associer les peuples à la prise des décisions 35

§2. Création d'un laboratoire diplomatique 36

§1. Une diplomatie désorganisée 37

§2. Une diplomatie non ambitieuse 37

§3. Une diplomatie de Régime 38

§4. La diplomatie congolaise face à la mondialisation 39

CONCLUSION 40

BIBLIOGRAPHIE 42

TABLE DES MATIERES 45

* 1 SHOMBA Sylvain, Méthodologie de la recherche scientifique, Kinshasa, Ed. 2012, P.37.

* 2 BRAECKMAN, les mouvements prédateurs : politique de puissances en Afrique centrale, paris, Fayard, 2003, P. 180.

* 3 GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, Ed. 2001, P.398.

* 4 MULUMA, M., Les guide du chercheur en sciences sociales et humaines, Kinshasa, Sogedep, 2003, P.36.

* 5 MERLE, M., La politique étrangère, Paris, Puf, Ed. Paris 1984, P. 4.

* 6 Disco encarta 2009, Microsoft encarta -collection, 2008.

* 7 LABANA L. et LOFEMBE B., La recherche scientifique, éléments de base, Kin, CEDESURK, 2008, P. 113-116.

* 8 SHOMBA, op.cit., P.62.

* 9 KALUBI, L., Histoire diplomatique, éd. Betras, Kinshasa 2007, p.1.

* 10 FODERE, p., Cité par OMEONGA, O., Histoire diplomatique, éd. Unikin 2010, p.4.

* 11 Alain PLANTEY, La négociation internationale, Ed. Ducaires, Paris 1980, p.31.

* 12Robert encyclopédique, tome II, Ed. Seuil, paris 1971, p. 232.

* 13 Gervais KABAMBA WA KABAMBA, Cours de droit diplomatique et consulaire, troisième graduat relations internationales, UNIKIN 2012-2013, inédit.

* 14 KESSLER, M-C., « L'évaluation de la politique étrangère. L'exemple Français au crible de la crisepolitique», in L'évolution des politiques de développement. Approche pluridisciplinaires, Ed. Harmattan, Paris 2001, p.24.

* 15 Idem, p.24.

* 16 ONU, cité par L. NTUREMBA OFFRE, «  civisme développement et droits humains », in Rapport de secrétaire général, éd. 1962.

* 17 Olivier de SARDAN cité par NASSIROU Bako, A., & Pierre-Yves le MEUR, « Une anthropologie sociale des dispositifs de développement », in L'évolution des politiques de développement. Approche pluridisciplinaire, Ed. Harmattan, Paris 2001, p.121

* 18 MBOLOKALA IMBULI cité par Léonard NTUAREMBA, O., Développement endogène : données pour une nouvelle orientation théorique, Ed. Universitaires africaines, Kinshasa 1999, p.9

* 19 Samir AMIN cité par L., NTUAREMBA, O., Idem, p.16

* 20 KABENGELE DIBWE, K., Manuel de géographie économique et humaine de la RDC, Ed. Sirius, Kinshasa 2006, p.54

* 21 Idem, p.54

* 22 Ibidem, p.54

* 23 KABENGELE, D, K., Op. Cit., p.59

* 24 J-C, YAWADI, Procès de la société congolaise, Ed. Mabiki, Bruxelles 2008, p.34

* 25 Eugène BANYAKU, L, E., Chronique, monographie et document sur l'histoire politique du Congo. Des années 60 aux années 90, Ed. Comprodor, Kinshasa 2000, p.5

* 26 http://www.monuc.org/ news.asp. pp.1-2

* 27 Eugène BANYAKU, L, E., Op. Cit., p.9

* 28 Vincent de Paul LUNDA BULULU, Conduire la première transition au Congo-Zaïre, Ed. Harmattan, Paris, septembre 2003, pp.15-16

* 29 http://www.monuc.org /news.asp, p.1

* 30 http://www.monuc.org /news.asp, p.2

* 31 http://www.ladocumentationfrançaise.fr /conflit/conflit-grands-lacs/transition-democratique-congo.shtml.

* 32 http://www.ladocumentationfrançaise.fr /conflit/conflit-grands-lacs/transition-democratique-congo.shtml.

* 33Troisième rapport spécial du secrétaire général du conseil de sécurité de l'ONU sur la MONUC, 16 août 2004.

* 34 Troisième rapport spécial du secrétaire général du conseil de sécurité de l'ONU, op.cit. ed.2004

* 35Forum économique mondial sur l'Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007 : Rankings 2007.

* 36 Ben Clet, « climat d'affaires », in Journal le potentiel, n°4289, Kinshasa, 7 avril 2007, p.8

* 37 BAKANDEJA WA MPUNGU, L'informel et le droit économique : les incidents des pratiques commerciales sur le fonctionnement de l'économie. Voir journées des droits de l'homme sur : « la déclaration universelle de droit de l'homme et la construction de l'Etat de droit », UNIKIN, 19 - 20 février 2002, p.2

* 38 SARGENT, L, T, cité par LABAMA L., politique étrangère de la RDC, éd. Sirius, p.29

* 39 YEZI, P, F, cité par LABANA L., op.cit., p.30

* 40 Gervais KABAMBA WA KABAMBA, op.cit.

* 41 LABANA, op.cit., p. 42

* 42 La constitution de 1978 revisé le 25/11/1990 , art. 87

* 43 www.wikipedia.com

* 44 Robert Larousse, ed.2011

* 45 http://www.un.int /DrCongo/afp-news.htm, p.5

* 46Agence Congolaise de Presse, bulletin n° BQ 1337, http://www.un.int /DrCongo/archive/BQ-1337 htm

* 47 KIANGA Thierry, La RDC vers l'alternative de la Diplomatie dynamique, Master en international Relations and public affaires : Diplomacy and international publics, Center for American students, Shanghai/China, février 2006, p.19

* 48 FODERE, p. op.cit., éd. Unikin 2010, p.4.

* 49 www.les echos.fr






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King