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Estimation de débit d'une fuite dans un réseau de distribution de gaz naturel à  l'aide du logiciel fluent

( Télécharger le fichier original )
par Hamza MERBOUKH
Université Mentouri -Constantine- Algérie - Master en génie mécanique 2012
  

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MENTOURI-CONSTANTINE
FACULTE DES SCIENCES DE L'INGENIEUR
DEPARTEMENT DE GENIE-MECANIQUE

 

Mémoire de Fin d'Etudes pour l'obtention du diplôme
de Master en Génie Mécanique

Option : Génie Thermique et Energétique

THEME

 

Estimation de débit d'une fuite dans un réseau de
distribution de gaz naturel à l'aide du logiciel
FLUENT

Proposés et dirigés par : Présentés par :

Pr. BESSAIH Rachid MERBOUKH Hamza

Mr. DJIMLI Samir OUCHENANE Aboud

Promotion: Juin 2012

 
 
 

i

Résumé

Les réseaux de distribution gaz sont reliés à l'artère de transport par l'intermédiaire de postes de détentes qui abaissent la pression du gaz à une pression moyenne de 04 bars (effectif).

L'exploitation de ce réseau dans de bonnes conditions revient à obtenir un maximum de gains et un minimum de pertes toute en respectant les règles de sécurité, la surveillance du réseau est alors primordiale afin de palier à tous les problèmes d'exploitations.

L'évolution de l'organisation de SONELGAZ exige alors d'améliorer ces performances au niveau de toute sa chaine de la distribution du gaz, parmi ces exigences un indicateur majeur qui est le taux de pertes (différence entre l'achat et la vente), ce dernier est influé par des paramètres humains et techniques.

Parmi les facteurs qui influent sur le taux de pertes c'est l'agression de notre réseau lors des travaux de déblaiement par les tierces personnes, qui d'une manière intentionnelle coupe ou perfore le réseau, cette agression nuaient à la bonne tenue d'exploitation du réseau gaz face aux exigences de la clientèle.

Le but de notre travail est d'estimer le volume du gaz échappé lors d'un incident dans différente conduite installées par SONELGAZ à différente taille de fuite, et de l'introduire dans une facture, ce volume du gaz calculé va baisser d'une manière significative le taux de pertes, du moment qu'il va être payé par la tierce personne.

DEDICACES

A mes chers parents, mes frères et

mes soeurs, mes amis et mes collègues

; Hamza

d'étude

DEDICACES

A mes chers parents, mes frères et

mes soeurs, mes amis et mes collègues

d'étude . ; Aboud

iv

Remerciements

Tout d'abord, nous tenons à remercier notre bon dieu le tout puissant
de nous avoir permis de réaliser ce travail et nous avoir entourées de
personnes que nous ne remercierons jamais assez.

Nous présentons nos sincères remerciements avec nos profonds
Respects à notre promoteur Pr Rachid Bessaïh de nous avoir
encadrés pour l'élaboration de ce mémoire, et pour sa disponibilité
et ses grandes qualités pédagogiques.

Nos plus vifs remerciements vont à notre promoteur de stage, Dr Djimli Samir, pour sa disponibilité, son soutien et la générosité dont il a fait preuve durant notre séjour au SDE.

Nous remercions chaleureusement à tous le personnel de la
SONELGAZ (SDE), à leur tête Mr Guerfi Abdelhamid et Mr Berrahal
Mehdi, Qui n'ont pas hésités à mettre à notre disposition les moyens
nécessaires à l'aboutissement de ce travail.

Nous remercions enfin tous ceux et celles qui ont contribué de prés ou
de loin à la réalisation de ce mémoire. Et ceux qui nous ont aidés d'un
simple encouragement trouvent ici l'expression de notre
reconnaissance la plus sincère.

Enfin, sans oublier tous nos collègues du département de génie
mécanique de Constantine.

Liste des tableaux

· Tableau 2-1: Composition du gaz distribué

· Tableau 2-2 : limites d'explosivité du Gaz naturel

· Tableau 5-1 : Définition de 0 , F et S 0 des équations gouvernantes

· Tableau 6-1 : débits véhiculés dans différents diamètres des conduites

· Tableau 5-2 : Fonction A(|P|) pour différents schémas numériques

· Tableaux 4-1 : variation des paramètres de gaz en fonction de diamètre de fuite

· Tableaux 4-2: comparaisons de la solution numérique par la solution mathématique

Liste des figures

· Figure 1-1 : Températures auto - inflammation des gaz

· Figure 2-1 : Photos des incidents causés par les atteintes tiers

· Figure 2-2 : Zones d'explosivités des gaz

· Figure 2-3 : Risque thermique

· Figure 2-4 : Risque d'explosion

· Figure 3-1 : Localisation des fuites

· Figure 3-2 : Véhicule de Surveillance des Réseaux (VSR)

· Figure 3-3 : détecteur de fuite de gaz à pied AIF

· Figure 3-4: DGITEC INSPECTRA

· Figure 4-1 : les conditions d'écoulement du Gaz naturel

· Figure 4-2 : les propriétés du gaz naturel

· Figure 4-3 : composition du gaz naturel

· Figure 4-4 : modèle de perforation d'une canalisation

· Figure 4-5 : géométrie du problème : un cylindre avec une perforation de forme circulaire

· Figure 4-6 : géométrie du problème : Conditions aux limites (débit massique et pression)

· Figure 5-1 : volume de contrôle bidimensionnel

· Figure 5-2 : volume de contrôle décalé vers la droite

· Figure 5-3 : volume de contrôle décalé vers le haut

· Figure 5-4 : Volume de contrôle typique

· Figure 6-1 : vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 1er scénario

· Figure 6-2 : vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 2eme scénario (fuite de 20%)

· Figure 6-3 : vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 2eme scénario (fuite de 50%)

· Figure 6-4 : vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 3eme scénario

· Figure 6-5 : profil de vitesse à l'entrée et à la sortie de conduite

· Figure 6-6 : profil de vitesse à la fuite pour différentes pression

· Figures 6-7 : variation du débit de fuite en fonction de diamètre de l'orifice pour différentes pressions et vitesses

· Figure 6-8 : comparaison des solutions numérique et mathématique du débit de fuite en fonction de diamètre de l'orifice

· Figure 6-9 : l'influence de la variation de pression sur le débit de fuite

vi

Liste des graphes

· Graphe 1-1 : Evolution de la pression le long de la semaine dans un réseau de distribution dans la ville de Constantine

· Graphe 1-2 : Evolution du réseau par type de pression

· Graphe 2-1 : causes des fuites sur un réseau de distribution

· Graphe 2-2 : Evolution du membre d'incident

vii

Nomenclature

a : vitesse du son [m/s]

AC : conduite en Acier [ - ]

Ah : La surface de l'orifice ou du trou [m2]

C : carbone [g /mole]

Cd : Le coefficient de décharge [ - ]

C : La chaleur spécifique à pression constante [j/Kg.k]

C : La chaleur spécifique à volume constant [j/Kg.k]

Cf : Coefficient de friction [ - ]

C : Coefficient de contraction [ - ]

Cu : conduite en cuivre [ - ]

Di : diamètre intérieur de conduite [m]

Df : diamètre de fuite [m]

F : Représente les force du volume suivant la direction i [ - ]

H : hydrogène [g /mole]

K : l'énergie cinétique turbulente [ - ]

L : longueur de conduite (m)

M : nombre de mach [ - ]

MWg: Masse moléculaire du mélange gazeux [g /mole]

MW : Masse moléculaire du composant i dans le mélange [g /mole]

N : sulfure [g /mole]

n : nombre de mole [mole]

O : oxygène [g /mole]

P : la pression du gaz [Pa]

P1 : La pression initiale du gaz [Pa]

viii

Pa : La pression atmosphérique [Pa]

PCI : pouvoir calorifique d'un constituant du mélange [Kj/Kg]

PC : pouvoir calorifique du mélange [Kj/Kg]

PE : conduite en Polyéthylène [ - ]

Q : Le débit massique [Kg/s]

Qm : Le débit massique du gaz échappé à travers l'orifice [Kg/s]

Qv : Débit volumique [m3/s]

R : constante universelle des gaz parfaits [j /mole.K]

Re : Le nombre de Reynolds [ - ]

S : sulfure [g /mole]

T : la température du gaz [K]

u : La vitesse du gaz dans la conduite [m/s]

V : le volume du gaz [m3]

Va: Volume réel du gaz [m3]

V~ : Volume idéal du gaz [m3]

WGN: indice de Wobbe [ - ]

Xi : fraction molaire d'un constituant du mélange [ - ]

Yi : fraction molaire du composant i dans le mélange [ - ]

Z : Facteur de compressibilité [ - ]

~: La viscosité cinématique du gaz [m2/s]

~: La viscosité dynamique des gaz [Kg/m.s]

~ ~: Le coefficient de débit sortant [ - ]

y ~: Rapport des chaleurs spécifiques ou coefficient d'expansion adiabatique [ - ]

Pi: La masse volumique initiale du gaz [Kg/m3]

å : taux de dissipation [ - ]

ix

Sommaire

Résumé i

Dédicaces ii

Remerciement iv

Liste des tableaux v

Nomenclature vii

Sommaire ix

Introduction 1

Chapitre 1 : Généralités sur le gaz naturel

1. Gaz naturel 2

1.1. Définition 2

1.1.1. Formation du Gaz naturel 2

1.1.2. Transport du gaz naturel 2

1.1.3. Stockage de gaz naturel 2

1.1.4. Utilisation du gaz naturel 3

1.2. Propriétés du gaz naturel 4

1.2.1. Combustion 4

1.2.2. Pouvoir calorifique 4

1.2.3. Densité d'un mélange hydrocarbure 5

1.2.4. Indice de Wobbe 5

1.2.5. Limites d'inflammabilité 6

1.2.6. Température d'auto inflammation 6

1.3. Odorisation 7

1.3.1. Intérêt 7

1.3.2. Modes d'Odorisation 7

1.3.3. Appareils installés par SONELGAZ 8

1.3.4. Contrôle d'Odorisation 8

2. les réseaux de distribution de gaz naturel 9

2.1. Les différents types de réseaux et leurs matériaux constitutifs 10

2.2. Nature des réseaux 10

2.2.1. Le réseau primaire 10

2.2.2. Le réseau secondaire 10

2.2.3. Le réseau tertiaire 11

Chapitre 2 : fuites de gaz, causes et conséquences

1. Définition d'une fuite 12

2. Différents aspects des recherches des fuites de gaz 12

3. Contrôle et surveillance des réseaux 12

4. Causes et origines des fuites 13

4.1. Exemple d'une fuite de gaz 14

5. Classifications des fuites sur canalisation 14

5.1. Fuite sur canalisation en fonte 14

5.1.1. Les joints 14

5.1.2. Les cassures 15

5.1.3. Les prises 15

5.2. Fuites sur les canalisations en acier et en cuivre 15

5.2.1. Les assemblages 15

5.2.2. Les robinets 15

5.3. Fuites sur les canalisations en PE 16

5.4. Fuites sur les branchements 16

5.5. Fuites sur les conduites montantes 16

5.6. Fuites sur les robinets 16

6. Gravite des fuites 16

7. La notion de « danger » 17

8. Accident, danger et risque 17

8.1. Accident 17

8.2. Danger 18

8.3. Risque 18

9. Risque et danger dus au gaz 20

9.1. Explosion 20

9.2. Asphyxie 20

9.3. Intoxication 20

Chapitre 3 : La Recherche Systématique des Fuites (RSF)

1. Définition 23

2. Perspectives de restructuration de l'activité RSF 23

3. Les différentes phases du processus de la RSF 24

3.1. Zone d'action 24

3.2. Moyens personnels 24

3.3. Moyens matériels 24

3.4. Mode opératoire 24

4. Interventions 26

5. Classification des interventions 27

5.1. Classe 1 - Intervention immédiate 27

5.2. Classe 2 - Réparation à programmer 27

5.3. Classe 3 - Pas d'intervention : surveillance périodique 27

6. Périodicité 27

7. Appareils de détection des fuites 28

7.1. Détection et localisation des fuites à grande vitesse (VSR) 29

7.1.1. Principe 29

7.1.2Exploitation des résultats 29

7.1.3. Limites d'emploi 30

7.2. Le détecteur de fuites de gaz à ionisation de flamme AIF 30

7.3. L'ionflammé 31

7.4. Le DGITEC INSPECTRA 31

Chapitre 4 : modélisation d'une fuite de gaz

1. Introduction 32

2. Les propriétés du gaz naturel 32

2.1. La masse moléculaire 32

2.2. La masse volumique 32

2.3. Facteur de compressibilité 33

2.4. La densité 33

3.

xi

Utilisation du logiciel HYSYS 33

4. Calcul du régime d'écoulement 35

5. Phénomène physique des fuites 36

6. Modélisation d'une fuite de gaz 36

6.1. Configuration 37

6.2. Equations gouvernantes 37

6.2.1. Equation de continuité 37

6.2.2. Equations de quantité de mouvement 37

6.2.3. La turbulence 38

6.2.4. Définition de la vitesse du son 39

6.2.5. Définition du nombre de Mach 39

7. Les décharges (les fuites) du gaz 40

7.1. Débit estimé par équation mathématique 40

7.1.1. Exemple d'application 42

7.2. Débit estimé par simulation numérique 43

7.2.1. Géométries du problème 43

7.2.2. Hypothèses du calcul 43

7.2.3. Conditions aux limites 44

Chapitre 5 : Gambit, Fluent et Méthodes numériques

1. La géométrie par Gambit 46

1.1. Démarrage de Gambit 46

1.2. Construction de la géométrie 47

1.3. Génération de maillage 48

2. Simulation par Fluent 49

2.1. Démarrage de Fluent 49

2.2. Chargement du modèle 49

2.3. Définition de modèle de turbulence et des conditions aux limites 50

2.4. Initialisation et lancement des itérations 52

2.5. Visualisation des résultats 54

Chapitre 6 : Résultats et Discussions

1. Validation du code de calcul FLUENT 56

2. Résultats 56

2.1. Les vecteurs et les contours 57

2.2. Les profils de vitesse 61

2.3. Les tableaux et les graphes 62

3. Discussion 82

Conclusion 83

Références bibliographiques 84

1

Introduction

Introduction Générale

Le gaz naturel est un combustible fossile formé sur des millions d'années par la décomposition de matière végétale et animale enfouie dans des roches sédimentaires. Sous l'effet de la chaleur et de la pression, cette matière se transforme en hydrocarbures liquides ou gazeux.

Le gaz naturel est un hydrocarbure, c'est un composé organique constitué de carbone et d'hydrogène. À l'état brut le gaz naturel se compose de méthane (CH4), il peut contenir aussi en quantités variables, de l'éthane (C2H6), du propane (C3H8), du butane (C4H10) et du pentane (C5H12). On y trouve parfois des constituants non énergétiques comme l'azote (N2), le dioxyde de carbone (CO2), le sulfure d'hydrogène (H2S) et de l'eau (H2O) en proportion négligeable.

Depuis l'apparition du gaz distribué dans les réseaux, à commencer par le gaz manufacturé fabriquer par distillation de la houille, en passant par le gaz de produits pétroliers et pour finir le gaz naturel le problème de la sécurité des gens et des biens s'est toujours posé, étant donné que tous ces gaz cité au part avant sont tous combustibles, donc ils sont inflammables et explosifs en présence de conditions ou d'agents favorisants leurs réactions, cela peut être généré par une défaillance d'étanchéité causé principalement par les fuites.

L'état d'un réseau de gaz serait parfait si les canalisations et les installations étaient sans aucun défaut et ne subissent pas de détérioration.

Mais, nous savons que les canalisations qu'ils soient enterrées ou aériennes et leurs accessoires, sont tout le temps soumis à des contraintes et des agressions de différente nature, internes ou externes qui entraînent leurs détériorations.

Pour vérifier et contrôler l'état d'un réseau, il est nécessaire d'effectuer des mesures de débit sur à un moment ou il y a peu de consommations. Le débit enregistré sera considéré comme étant celui de fuites. Cette mesure se fait la nuit et en période d'été (la ou la consommation est la plus faible).

Ce travail est consacré à l'étude d'une fuite du gaz dans un réseau de distribution par une simulation numérique, utilisant le logiciel fluent.

Chapitre 1

Généralités sur le gaz naturel

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

2

1. Gaz naturel :

1.1.Définition :

Le gaz naturel est un hydrocarbure, c'est un composé organique constitué de carbone et d'hydrogène.

À l'état brut le gaz naturel se compose de méthane (CH4), il peut contenir aussi en quantités variables, de l'éthane (C2H6), du propane (C3H8), du butane (C4H10) et du pentane (C5H12). On y trouve parfois des constituants non énergétiques comme l'azote (N2), le dioxyde de carbone (CO2), le sulfure d'hydrogène (H2S) et l'eau (H2O) en proportion négligeable [17].

Le gaz naturel est débarrassé de la plupart de ces constituants non énergétiques, dans des usines de traitement, avant d'être introduit dans un gazoduc.

1.1.1. Formation du Gaz naturel : [3]

Le gaz naturel est un combustible fossile formé sur des millions d'années par la décomposition de matière végétale et animale enfouie dans des roches sédimentaires. Sous l'effet de la chaleur et de la pression, cette matière se transforme en hydrocarbures liquides ou gazeux.

Le gaz naturel remplit les pores et les fractures de roches sédimentaires dans les profondeurs de la terre.

La partie d'une couche sédimentaire qui renferme le gaz naturel est souvent désigné sous les noms de « réservoir », ou « gisement ».

1.1.2. Transport du gaz naturel : [3]

Le gaz naturel est transporté principalement au moyen d'un réseau de canalisations des pipelines en acier sous haute pression.

Après le traitement, on l'introduit dans des gazoducs en acier de grand diamètre, qui l'acheminent sous haute pression aux grands consommateurs industriels ou aux entreprises de distribution locales.

Celles-ci décompriment le gaz, y ajoutent un agent odorant, puis le livrent dans les maisons et les entreprises par des canalisations basses ou moyenne pression de faible diamètre.

1.1.3. Stockage de gaz naturel :

Le gaz naturel est le plus souvent stocké sous pression dans trois types d'installations souterraines : des réservoirs de pétrole ou de gaz naturel épuisés, des aquifères et des cavernes de sel.

· Un réservoir épuisé est une formation géologique dont on a déjà extrait tout le pétrole ou le gaz naturel.

·

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

3

Un aquifère est une formation poreuse et perméable qui contient de l'eau sous pression.

· Une caverne de sel est une cavité creusée dans une formation épaisse par des travaux d'exploitation minière.

Le gaz naturel peut aussi être stocké à l'état de GNL à la surface, dans des réservoirs cylindriques bien isolés. Ces réservoirs ont généralement une double paroi, la paroi interne est faite d'acier ou de nickel, tandis que la paroi externe se compose d'acier ou de béton.

1.1.4. Utilisation du gaz naturel : [3]

Le gaz naturel est la plus propre source d'énergie fossile, c'est la principale source de chaleur et d'énergie. Il a de nombreuses propriétés avantageuses - combustion relativement propre, abondance, sécurité, fiabilité et efficacité - qui en ont fait le combustible de choix dans des applications commerciales et industrielles, de même que pour la production d'électricité.

Le gaz naturel, a les caractéristiques suivantes :

· Incolore

· inodore (il est odorisé par du THT pour le rendre détectable).

· plus léger que l'air : sa densité est de 0,61,

· Sa masse volumique est de 0,72 g/l.

· Sa masse moléculaire est de 16,7

· Les points de liquéfaction et de solidification sont respectivement de -164°C et de - 185°C (dans des conditions ordinaires de pression et de température).

· Il est régi par l' équation d'état des gaz parfaits :

P V=

n R T

P : la pression du gaz.

V : le volume du gaz.

n : nombre de mole.

R : constante universelle des gaz parfaits.

T : la température du gaz.

 

Le gaz naturel que nous utilisons provient de sud Algérien. Il est acheminé jusqu'à nos résidences par un réseau de gazoduc et d'infrastructures souterraines.

La composition du gaz naturel est très variable selon les régions ou il s'est forme.

Une composition moyenne de gaz naturel de type HASSI R'Mel et Adrar (année 1996) est donnée comme suit : [16]

4

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

 

 

Constituants

Formule

Hassi R'Mel %
molaire

Adrar %
molaire

Azote

N2

6.15

2.30

Oxyde de carbone

CO2

0.19

6.12

Méthane

CH4

85.10

88.31

Ethane

C2H6

5.90

2.48

Propane

C3H8

1.92

0.61

Iso- Butane

i-C4

0.24

0.06

N-Butane

n-C4

0.33

0.06

N-Pentane

n-C5

0.17

0.06

 
 

Tableau 1-1: Composition du gaz distribué.

1.2.Propriétés du gaz naturel :

1.2.1. Combustion : [16]

Le gaz distribué est utilisé comme énergie domestique et industrielle. Cette énergie résulte d'une réaction exothermique. La réaction des hydrocarbures se résume ainsi :

CH 4 + 2 2 ? ?? 2 + 2 2 +

O CO H O Chaleur

Le gaz utilisé doit être brûlé dans des conditions favorables en aménageant les aérations nécessaires. Les aérations ont un double intérêt :

- technique : bon rendement thermique,

- sécuritaire : renouvellement de l'air (apport de l'air frais et évacuation de la fumée).

1.2.2. Pouvoir calorifique : [16]

C'est la quantité de chaleur dégagée par la combustion complète d'un volume de gaz donné (m3) dans des conditions normales de pression et de température (1,013 bar et 0°C).

Pour le gaz naturel, qui est un composé qui contient des produits hydrogénés, il est nécessaire de distinguer entre :

· le PCinf le pouvoir calorifique inférieur, pour lequel l'eau formée est à l'état vapeur ;

· le PCsup pouvoir calorifique supérieur, pour lequel l'eau formée est à l'état liquide.

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

5

> Pouvoir calorifique d'un mélange d'hydrocarbure :

Il est exprimé par la formule suivante :

n

PC

=

?=

i 1

XiPC

i

 

PC : pouvoir calorifique du mélange

Xi : fraction molaire d'un constituant du mélange

PCI : pouvoir calorifique d'un constituant du mélange

1.2.3. Densité d'un mélange hydrocarbure : [16] Elle est exprimée par la formule suivante :

n

 

?

p i X

i

p

= 1

i =

 
 
 
 
 

p air

ñ : densité du mélange

ñi : densité d'un constituant du mélange

Xi : fraction molaire d'un constituant du mélange ñair : densité de l'air

1.2.4. Indice de Wobbe : [16]

L'indice de Wobbe est une grandeur proportionnelle à l'apport calorifique fourni par un brûleur déterminé, alimenté en gaz, sous une pression également définie.

C'est le quotient du pouvoir calorifique par la racine carré de sa densité :

WGN =

PC

 
 

WGN: indice de Wobbe

PC : pouvoir calorifique du mélange ñ : densité du mélange

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

6

1.2.5. Limites d'inflammabilité : [16]

C'est la quantité de gaz combustible qui mélangée à une quantité d'oxygène donnée peut propager une flamme; il existe une limite d'explosivité inférieure (L.I.E) et une limite d'explosivité supérieure (L.S.E).

Type du gaz

L.I.E (%)

L.S.E (%)

Gaz Naturel + oxygène

5.3

13.5 ÷14

Gaz Naturel + air

5.15

65

 

Tableau 1-2 : limites d'explosivité du Gaz naturel.

· L.I.E est la limite inférieure d'explosivité; qui correspond à une faible proportion du combustible dans le carburant (air -oxygène) conduisant à un mélange qu'il devient possible d'enflammer.

· L.S.E est la limite supérieure d'explosivité, qui correspond à la faible proportion du combustible dans le carburant (air - oxygène) conduisant à un mélange qu'il devient possible d'enflammer.

1.2.6. Température d'auto inflammation : [18]

C'est la température minimum nécessaire, en l'absence de toute flamme, pour enflammer et entretenir la combustion d'un mélange combustible

Figure 1-1 : Températures auto - inflammation des gaz

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

7

1.3.Odorisation : [13]

Le gaz naturel dont le principal constituant est le méthane (86 %) n'est pas toxique et n'entraîne d'asphyxie que par l'appauvrissement de l'oxygène dans l'air.

Par contre les risques auxquels sont exposés les usagers, sont les fuites de gaz qui peuvent provoqués un danger d'explosion et d'incendie.

Pour éviter ces dangers omniprésents, les fuites de gaz doivent être facilement décelables dans les atmosphères par un moyen sensoriel qui est l'odorat.

Pour ce qui est du gaz Algérien, il ne présente pas d'odeur caractéristique, pour que les fuites sur les réseaux et les installations intérieures des abonnés puissent être décelées suffisamment à temps.

Pour ce faire, il est donné au gaz distribué une odeur caractéristique qui permet à toute personne d'être avertie, en cas de fuite.

Les substances odorantes utilisées sont du type Mercaptans ou Sulfures hétérocycliques.

1.3.1. Intérêt :

La première mesure préventive prise pour assurer la sécurité de la distribution du gaz est l'odorisation étant donné que le gaz naturel à l'origine est inodore et incolore.

La particularité du THT :

· Odeur Caractéristique : ne ressemble pas aux autres odeurs rencontrées dans notre quotidien.

· Odeur Reconnaissable : de manière à permettre l'identification du gaz.

· Odeur Désagréable : pour provoque une réaction de défense.

· Odeur Dotée d'un impact : pour donner l'alerte dés qu'il apparaît.

1.3.2. Modes d'Odorisation : [13]

L'Odorisation du gaz naturel peut se faire selon deux modes différents :

.. Mode centralisé : le gaz est odorisé à la source, c'est à dire au départ du champ de production, ou au poste de prélèvement à partir des gazoducs de transport a 70 bars, suivant le principe de l'injection du T.H.T par pompes doseuses. Ce mode d'odorisation n'est pas utilisé en Algérie.

.. Mode décentralisé : le gaz est odorisé aux postes de livraison de la distribution

publique. Cette méthode consiste à odorisé le gaz destiné à l'usage domestique. C'est le seul mode utilisé en Algérie.

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

> Avantage :

· Frais d'exploitations plus faibles (seul le gaz à usage domestique et artisanal est odorisé),

· Système d'odorisation plus simple et moins coûteux.

> Inconvénients :

· Le nombre de postes d'odorisation est plus élevé ce qui accroît les problèmes de contrôle du taux d'odorisation,

· Les lieux de stockage et de manipulation du produit odorant sont dispersés, ce qui peut conduire aux risques d'épandage accidentel,

· Le taux d'odorisation soumis aux variations de température et de débit de gaz ne peut être réglé avec précision,

1.3.3. Appareils installés par SONELGAZ : [13]

Les modes d'odorisation couramment installés par SONELGAZ au niveau des postes DP sont du type:

· Peerless By-pass, cet appareil est basé sur le principe d'odorisation par absorption.

· Peerless MP, Cet appareil est basé sur le principe d'odorisation par goutte à goutte.

1.3.4. Contrôle d'Odorisation : [13]

Quelque soit le type d'installation utilisé, il est nécessaire de contrôler le résultat de l'odorisation.

Il existe plusieurs méthodes, on peut citer :

· méthode odorimétrique (rhino analytique)

· méthode par chromatographie.

8

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

9

2. Les réseaux de distribution de gaz naturel :

Les ouvrages de distribution ont pour vocation l'alimentation en gaz combustible les nombreux consommateurs, à une pression d'utilisation bien spécifiée.

Les réseaux de distribution sont alimentés en moyenne pression de type B atteignant 4 bars relatifs, et desservent directement les clients par des détendeurs- régulateurs ramenant la pression à la valeur définie à l'utilisation 21mbars

Graphe 1-1 : Evolution de la pression le long de la semaine dans
un réseau de distribution dans la ville de Constantine [5]

Après ce graphe qu'il nous donne par la DTG (Direction du Transport Gaz) on remarque que la pression à l'intérieur des conduites de distribution gaz, est au voisinage du 4 bars, donc on utilisant cette valeur de la pression comme information dans notre problème.

Un réseau de distribution à l'amont se compose :

~ des conduites,

~ des postes de détentes,

~ des branchements.

Et à l'aval de ces réseaux, se situent des branchements individuels ou collectifs et des conduites montantes dans le cas des immeubles collectifs, qui alimentent les installations intérieures des clients. [14]

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

10

2.1.Les différents types de réseaux et leurs matériaux constitutifs : [14]

Les matériaux utilisés dépendent essentiellement, des pressions maximales de service (PMS) des canalisations auxquelles ils sont destinés.

On distingue plusieurs types de canalisations classés dans l'ordre des pressions décroissantes.

· Catégorie B.P. (basse pression) : réseaux fonctionnant à une pression de 21 mbar correspondant à la pression effective nécessaire à l'entrée des appareils d'utilisation. Ces réseaux sont constitués en majeure partie de conduites en fonte. Ils peuvent être également réalisés en PE ou en acier. Cette catégorie de réseaux est en voie d'extinction.

· Catégorie B.P.A. (basse pression type A) : réseaux fonctionnant à des pressions comprises entre 50 et 400 mbar délivrant le gaz sur les réseaux B.P. et chez les clients par l'intermédiaire des détendeurs. Cette catégorie de pression n'est plus autorisée par "SONELGAZ"; elle est déclassée.

· Catégorie M.P.B. (moyenne pression type B) : réseaux fonctionnant à des pressions entre 0.4 et 4 bars délivrant le gaz chez les clients par l'intermédiaire de détendeurs. Ces réseaux sont constitués de conduites en acier ou en PE et pour certaines parties en cuivre. Depuis 1996 l'emploi de ce dernier, en ouvrages enterrés n'est plus autorisé par la "SONELGAZ".

· Catégorie M.P.C. (moyenne pression type C) : réseaux fonctionnant à des pressions comprises entre 4 et 16 bars, délivrant le gaz sur les réseaux de pression inférieure et chez les clients importants par l'intermédiaire des postes de livraisons. C'est une technique envisagée dans le futur. Ces réseaux sont entièrement construits en acier, permettant de véhiculer des quantités importantes de gaz.

Remarque :

Après une détente, on peut obtenir deux niveaux de pressions selon le type d'usages :

> 21 mbar pour les clients domestiques, tertiaires et industriels, > 300 mbar pour les clients tertiaires et industriels.

2.2.Nature des réseaux :

2.2.1. Le réseau primaire :

C'est un réseau dont les conduites sont alimentées en M.P.C. par les réseaux de transport à partir d'un poste de livraison. Il a une fonction de transit et il est destiné à alimenter le réseau (M.P.B) par l'intermédiaire de postes de détente. [14]

2.2.2. Le réseau secondaire :

C'est un réseau dont les canalisations sont alimentées par un poste de détente à partir du réseau transport HP ou du réseau primaire MPC, ce type de réseau livre le gaz aux installations des clients industriels. Elles sont en B.P. ou en M.P.B. [14]

CHAPITRE 1

Généralités sur le gaz naturel

11

2.2.3. Le réseau tertiaire :

C'est un réseau dont les canalisations servent uniquement à la desserte des usagers.

Elles partent d'un noeud du réseau secondaire et n'assurent aucun transit. Elles ont des structures ramifiées. Elles sont exploitées soit en B.P. soit en M.P.B. [14]

evolution du réseau par nature de pression

longueur (Km)

700 600 500 400 300 200 100

0

 
 

2002 2003 2004 2005 2006

année

MP
BP

Graphe 1-2 : Evolution du réseau par type de pression [11].

A partir du bilan 2006 de la SDE on a tiré le graphe représenté ci-dessus et on remarque que la SONELGAZ a développé le réseau M.P.B et cela pour les raisons suivantes :

+ Techniques : leur puissance est nettement supérieure à diamètre égal de conduite, à celle des réseaux B.P; autrement dit :

· Pour transiter un même débit de gaz, il faut un diamètre cinq fois plus faible en M.P.B qu'en B.P,

· pour un même diamètre de conduite on peut transiter n fois plus de débit en MPB qu'en BP

+ Economiques : la construction d'un réseau M.P.B. par rapport à un réseau B.P. résulte du coût plus faible des tuyaux, des travaux de terrassement et de pose,

+ Qualité de service : la détente du gaz directement à l'amont de l'installation du client, assure au niveau des appareils d'utilisations une pression constante,

+ Sécurité : les détendeurs - régulateurs individuels ou collectifs sont pourvus de sécurités qui protègent l'installation par un dispositif de coupure automatique produisant l'interruption du gaz en cas de sur ou sous pression amont et aval,

Chapitre 2

Fuites de gaz, causes et conséquences

12

CHAPITRE 2

Fuites de gaz, causes et conséquences

 

1. Définition d'une fuite :

L'état d'un réseau de gaz serait parfait si les canalisations et les installations étaient sans aucun défaut et ne subissent pas de détérioration.

Mais, nous savons que les canalisations qu'ils soient enterrées ou aériennes et leurs accessoires, sont tout le temps soumis à des contraintes et des agressions de différente nature, internes ou externes qui entraînent leurs détériorations.

Pour vérifier et contrôler l'état d'un réseau, il est nécessaire d'effectuer des mesures de débit sur à un moment ou il y a peu de consommations. Le débit enregistré sera considéré comme étant celui de fuites. Cette mesure se fait la nuit et en période d'été (la ou la consommation est la plus faible).

2. Différents aspects des recherches des fuites de gaz :

Les recherches peuvent être ponctuelles et occasionnelles quand elles sont consécutives à des appels d'abonnées pour « odeurs de gaz » ou suite à des travaux de tiers entreprise à proximité de nos ouvrages qui permettent de découvrir une fuite ou tout d'abord une terre d'une couleur gris-bleu- noir très caractéristique avec une odeur.

L'exploitant surveillant la végétation et notamment les arbres ou Arbustes plantés le long des rues, fera exécuter des sondages dans les endroits ou les plantes dépérissent anormalement.

Les recherches imposées, sont dites systématiques quand elles sont exécutées conformément à une programmation dans le temps.

3. Contrôle et surveillance des réseaux : [2]

Les réseaux de distribution gaz qu'ils soient enterrés ou aériens sont sujets à des fuites qui dépendent de plusieurs facteurs.

Ces fuites peuvent varier en fréquence et en importance notamment selon l'âge de la

conduite, son matériau de fabrication, le sol dans lequel elles sont enfouies, ainsi qu'en fonction des conditions d'utilisation et des sollicitations.

Les fuites sur les ouvrages enterrés proviennent généralement:

· De la dégradation par vieillissement des joints sur les réseaux fonte,

· De la corrosion dont peuvent être atteints les réseaux acier ou ceux en cuivre,

· Des cassures survenant essentiellement sur les réseaux en fonte grise,

· Des agressions externes (travaux de tiers, mouvements de terrain),

· Des ruptures dues à la mauvaise exécution des assemblages.

Les fuites sur les ouvrages aériens proviennent généralement:

· De la mauvaise qualité d'exécution des assemblages (brasures, filetage,...etc.)

· De la perte de qualité des joints et graisses,

·

CHAPITRE 2

Fuites de gaz, causes et conséquences

13

Des atteintes de tiers.

4. Causes et origines des fuites :

Les ouvrages sont soumis à l'influence directe de trois grandes familles de facteurs de risque : + Facteurs mécaniques :

· Caractéristiques des différentes canalisations utilisées et leurs résistances;

· Résistance au choc ;

· Résistance à la flexion ;

· l'usure ;

· Corrosion chimique et électrolytique ;

· Changement du régime de pression.

+ Facteurs liés à l'environnement :

· Agressivité du sol ;

· Variation atmosphérique ;

· Mouvements et affaissement de terrain, éboulement ;

· L'augmentation de trafic le pois des véhicules peut provoque des cassures.

+ Facteurs humains :

· Mode de stockage et de manipulation ;

· non respect des normes de mises en oeuvre ;

·

Graphe 2-1 : causes des fuites sur un réseau de distribution [9].

travaux à proximité des ouvrages gaz qui tendent a déstabilisé le réseau.

14

CHAPITRE 2

Fuites de gaz, causes et conséquences

 

Commentaires :

D'après les informations d'analyse des incidents 2009 par cause de la SDE (société de distribution de l'Electricité et du Gaz de l'Est), on à observé que la grande partie des cassures des conduites sur les réseaux de distribution de gaz provoquées généralement par des atteintes.

4.1.Exemple d'une fuite de gaz : [5]

Figure 2-1 : Photos des incidents causés par les atteintes tiers.

Fuite de gaz sur un réseau PE (Di=200 mm) cité Sidi Mcid, Constantine.

· Cause : Atteinte tiers (APC Bekira) travaux de terrassement avec engin

· Conséquences : 300 abonnés coupés durant 3 heures.

4. Classifications des fuites sur canalisation :

5.1.Fuite sur canalisation en fonte : [17]

5.1.1. Les joints :

L'étanchéité des canalisations et leurs accessoires et assurée par des joints. Qui sont des éléments en fibre ou en caoutchouc. La majorité des anciens joints ont été détériorés par les divers gaz en présence.

Depuis l'avènement du gaz naturel qui est un gaz sec, les fuites sont observées au niveau des joints le volume nécessaire à remplir par la gomme est insuffisant car par manque d'humidité.

15

CHAPITRE 2

 

Fuites de gaz, causes et conséquences

5.1.2. Les cassures :

Il y a plusieurs causes susceptibles de provoquer des cassures :

· Les travaux de terrassement à proximité des canalisations peuvent avoir pour résultat la dégradation des supports et la détérioration de la stabilité de l'ouvrage.

· Les affaissements dont la surface du sol est l'objet entraînent des perturbations, soit sur les conduites de gaz, soit sur celles d'eau ou d'égouts ; les fuites de ces dernières peuvent à leur tour endommager les canalisations de gaz avoisinantes.

· les mauvais remblais qui sont l'oeuvre des entreprises qui font du terrassement et qui ne sont pas en possession de toutes les réglementations.

· un trou de ballon ou de prise d'un diamètre important, sur les tuyaux en fonte grise, peut provoquer une cassure.

5.1.3. Les prises :

Les fuites sur prises vissées peuvent provenir des causes suivantes :

· un filetage mal exécuté,

· le taraudage du trou dans la paroi du tuyau n'est pas conforme ;

· l'utilisation d'un produit pour les joints qui ne convient pas à l'assemblage,

· l'utilisation d'une prise sur une canalisation dont l'épaisseur est trop faible.

5.2.Fuites sur les canalisations en acier et en cuivre : [17]

La principale cause de fuites sur les canalisations enterrées est la corrosion. Qui est principalement due soit à une agression du milieu, soit à un défaut d'isolement; soit à une défection de la protection cathodique, ou à une combinés de celles-ci.

5.2.1. Les assemblages :

Les assemblages des tubes sont assurés par soudage pour l'acier et par brasage le cuivre.

Ces modes d'assemblages leurs confèrent une bonne étanchéité et le risque de rencontrer une fuite à ces niveaux est presque nul.

5.2.2. Les robinets :

Le risque des fuites au niveau des vannes se situe aux brides, suite à la détérioration des joints, et au niveau supérieure des vannes, par oxydation (grippage) et éventuellement suite à une dégradation du film interne assurant l'étanchéité.

16

CHAPITRE 2

Fuites de gaz, causes et conséquences

 

5.3.Fuites sur les canalisations en PE : [17]

Les techniques d'assemblage utilisées en PE sont le soudage bout à bout, la fusion et l'électro-fusion. Ces techniques d'assemblages s'avèrent très fiable; le seul point faible se situe au niveau des robinets.

5.4.Fuites sur les Branchements : [17]

Les mêmes causes que pour les canalisations, auxquelles il faut ajouter les fuites sur les robinets et sur les raccords.

Les fuites sur tuyaux plomb sont dues aux soudures cassées, tuyau coupé au niveau d'un crochet, tuyau perforé par objet pointu ou rongé par les rats, ...etc.

5.5.Fuites sur les conduites montantes : [17]

Sur les tubes en acier assemblés par raccords, les fuites apparaissent aux niveaux des joints à cause du manque d'humidité.

Pour les installations existantes en plomb, on ne peut que les réparer mais dés à présent, il faut envisager d'autres techniques pour la réalisation des installations, neuves ou en renouvellement.

5.6.Fuites sur les robinets : [17]

Les fuites sur robinets ont pour causes :

· la déformation du boisseau lors de soudage,

· la dissolution de la graisse par le gaz naturel,

· le dessèchement des joints cuir ou fibre.

Le moyen de réduire le nombre des défauts, peut être obtenu en utilisant un type de robinet dont la soudure n'entraîne pas de déformation, ou un type de robinets à assembler par raccords ce qui évite le problème du graissage au moment de la pose.

Si les raccords sont à jonction sphéroconique, le problème de fuites aux joints sera évité.

6. Gravite des fuites :

Les fuites gaz représentent un réel danger pour les personnes et les biens, vu le risque d'explosion que pourrait provoquer un mélange de gaz et d'air dans certaines proportions.

Dans le but d'éviter les incidents graves dus aux défauts d'étanchéité du réseau, la recherche systématique des fuites s'avère un moyen préventif efficace contre tout danger lié au gaz.

17

CHAPITRE 2

Fuites de gaz, causes et conséquences

 

7. La notion de « danger » : [18]

Le danger présenté par le gaz distribué par canalisations, réside dans les caractères suivants :

· Toxicité de certains produits de combustion qui contiennent l'oxyde de carbone.

· Explosivité du mélange avec l'air, ces combustibles sont inflammables dans les limites d'une plage de concentration bien déterminée.

A l'intérieur des limites de cette plage, la combustion du mélange une fois amorcer par une source extérieure s'y propage; ces limites sont exprimées en % de volume se rapportant à la température ambiante et à la pression normale.

Figure 2-2 : Zones d'explosivités des gaz.

La zone 2 est délimitée par deux bornes : L.I.E ; L.S.E (définie au paravent) est la plus dangereuse.

Trois zones caractérisent l'évolution en % du mélange air/gaz dans le schéma suivant :

· Zone 1 : la teneur en gaz est insuffisante pour être dangereuse (mélange pauvre).

· Zone 2 : ce mélange est explosif.

· Zone 3 : la combustion est impossible par manque d'oxygène (mélange riche).

8. Accident, danger et risque :

Le distributeur Gaz est chargé de la construction, de l'exploitation et du développement du réseau, en garantissant une bonne performance.

Pour ce faire, il développe un programme de surveillance et de maintenances rigoureuses et une relation de partenariat avec les entreprises qui effectuent les travaux.

8.1.Accident :

L'accident peut être défini comme un événement soudain ayant pour conséquence des dégâts considérables sur les personnes, le matériel ou l'environnement.

Les accidents ne sont pas toujours inévitables. Le plus souvent un accident dépend de plusieurs facteurs :

18

CHAPITRE 2

Fuites de gaz, causes et

conséquences

 

· L'individu Imprudence, inconscience

· Inexpérience ou manque de formation

· La tâche Travail mal préparé

· Mauvaise coordination

· Attitude non professionnelle

· Le matériel Absence de prise en compte de la sécurité a de la conception

· Dégradation, utilisation non adéquate

L'accident étant la conséquence de plusieurs facteurs, si l'on supprime un facteur, on peut éviter l'accident, mais celui-ci reste toujours probable : on est en situation de danger

8.2.Danger :

On pourrait définir un danger comme une situation dans laquelle il ne manque qu'un seul facteur pour qu'il y ait un accident.

8.3.Risque :

Le risque pourrait être défini comme une action pouvant mener à un danger. La gestion du

risque est un point important dans l'industrie dans la mesure où il vise à assurer la sécurité des hommes et de l'environnement.

Généralement les risques sont classés par nature :

· Risque thermique (d'incendie)

Un incendie se déclare lorsque trois facteurs Sont réunis :

~ un combustible, ~ un comburant

~ une source De chaleur (se référer au schéma ci-contre).

Combustible

(gaz,

... essence...)

Source de chaleur

(flamme, étincelle...)

Triangle du feu

Comburant

(O2 dans l'air...)

Figure 2-3 : Risque thermique.

19

CHAPITRE 2

Fuites de gaz, causes et

conséquences

 

· Risque de suppression (d'explosion)

Une explosion correspond à une évolution rapide d'un système, avec libération brusque d'énergie et formation d'une onde de choc, dont l'ampleur peut déstabiliser des structures matérielles, mais également créer des lésions chez l'homme

(Traumatismes).

Une explosion ne se produit que lorsque six facteurs sont réunis :

> Source de chaleur (flamme, étincelle)

> Combustible (gaz, essence, bois...)

> Comburant (dioxygène de l'air) Le triangle du feu

> Source D'inflammation

> Confinement Produits En suspension (gaz, aérosols, Poussières)

> Combustible Comburant (dioxygène)

combustible

produits en suspension

confinement

source
d'inflamma-
tion

explosion

domaine d'explosivité

comburant (O2)

Figure 2-4 : Risque d'explosion.

· Risque toxique (chimique)

Se risque se manifeste sous forme de conséquences indirectes d'accidents divers (incendies, explosions, brûlures, projections...).

20

CHAPITRE 2

 

Fuites de gaz, causes et conséquences

9. Risque et danger dus au gaz :

Le stockage, la distribution et l'utilisation de gaz, peuvent présenter des risques, spécifiques au gaz considéré :

+ L'explosion (déflagration ou détonation) du mélange air - gaz. + L'asphyxie par manque d'oxygène

L'intoxication par les produits de combustion (oxyde de carbone).

9.1.Explosion : [18]

L'atmosphère explosive, qui est un mélange avec l'air, dans les conditions atmosphériques, de substances inflammables sous forme de gaz, vapeurs, brouillards, brumes dans des proportions telles qu'une température excessive ou des arcs ou des étincelles produisent son explosion.

9.2.Asphyxie : [18]

L'asphyxie est un terme médical signifiant l'arrêt plus ou moins long de la circulation d'oxygène dans le corps, l'asphyxie peu rapidement mener à l'inconscience puis à la mort de l'individu.

C'est l'insuffisance en oxygène dans l'atmosphère respirée, ou le gaz prenant la place de l'oxygène dans l'air.

9.3.Intoxication : [18]

L'intoxication est due à l'introduction d'un élément toxique (CO) dans l'organisme. Le CO est un produit très dangereux voir mortel. C'est un gaz toxique il a un effet très rapide sur les personnes même à très faibles proportions.

Le CO agit sur le sang qui se répercute sur l'activité cardiaque de l'être humain, maux de tête et asphyxie.

Le gaz distribué par les réseaux de SONELGAZ ne contient plus de CO dans sa composition depuis l'extinction du gaz manufacturé. La présence de CO responsable de l'intoxication résulte d'une combustion incomplète de celui-ci.

Pour tous les appareils, il y a des recommandations à respecter :

1. Leur installation et leur entretien périodique ne peuvent être confiés qu'à des professionnels qualifiés.

2. Les ouvertures d'aération ne doivent jamais être obstruées (au moyen de journaux, plastiques, etc.). Elles doivent être disposées et aménagées de manière qu'il n'en résulte pas de courants d'air gênants pour les occupants.

3. Les conduits d'évacuation des fumées ne doivent pas être obstrués : nécessité de ramonages périodiques.

21

CHAPITRE 2

 

Fuites de gaz, causes et conséquences

4. Tous les appareils doivent être utilisés conformément aux "notices usager" fournies obligatoirement par le fabricant et qui seules prévoient un usage conforme à la norme s'appliquant au type d'appareil concerné.

5. Les chauffe-eau non raccordés (à l'extérieur par un conduit) sont destinés à un usage intermittent.

 

idant120

100

80

 
 
 
 
 

nembre d'inc

 
 
 
 
 
 
 
 
 

explosion incendie asphyxie atteintes tiers

 

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 

2002 2003 2004 2005 2006

année

 

Graphe 2-2 : Evolution du membre d'incident [11].

Les atteintes tierces sur le réseau de gaz sont devenues fréquentes, le service d'exploitation et de maintenance incite à prendre des mesures de sécurité pour faire face à ce problème.

Ensembles des dispositions pris pour lutter contre les atteintes tierces :

· Mise à jour des planches, traçabilité et la cartographie.

· Respecter les normes de pose (profondeur minimale d'enfouissement est au moins égale à 0,8m, et l'utilisation du grillage avertisseur).

· Renforcer la surveillance des travaux sur réseau gaz par un personnel qualifié ;

· Instaurer des mesures correctives à l'égard des entreprises qui ne se soumettent pas aux normes de pose ;

· Sensibiliser tous les intervenants du sous sol (service des eaux, PTT...) sur les dangers;

· Déléguer un personnel pour le contrôle du réseau pendant l'intervention des autres organismes à proximité du réseau gaz ;

· Doter le personnel gazier par des équipements perfectionnés de mesures et d'interventions ;

· Interdiction de l'utilisation des grands engins industriels dans les villes.

CHAPITRE 2

Fuites de gaz, causes et conséquences


·

Que faire en cas de fuite de gaz dans un local?

 
 

1.

Aérer le local.

 
 

2.

Arrêter les appareils pouvant être en cause.

 
 

3.

Reconnaître l'intoxication par monoxyde de carbone

grâce

aux

 

symptômes : maux de tête, grande fatigue, vertiges et nausées.

 
 

4.

Organiser les secours :

 
 
 

· évacuation hors de l'atmosphère toxique ;

· appel des pompiers.

5. Pour prévenir la récidive de l'accident, une enquête technique par les services d'hygiène compétents doit être réalisée au domicile de la victime permettant l'identification de la cause de l'accident et la prise des mesures indispensables à un « Mise en Sécurité ».

22

Chapitre 3

Recherche systématique des fuites

(R.S.F)

CHAPITRE 3

Recherche systématique des fuites

23

1. Définition :

La recherche systématique des fuites de gaz sur les ouvrages enterrés constitue pour les exploitants des réseaux de distribution une préoccupation majeure. Le souci étant d'assurer, avec le maximum d'efficacité la sécurité des personnes et des biens.

La recherche systématique des fuites permet aussi grâce à la meilleure connaissance des réseaux procurée par l'analyse des son historique et le suivi de son évolution, de choisir, dans le cadre de la politique de maintenance retenue, les programmes d'entretien et de renouvellement les mieux adaptés aux conditions économiques du moment.

La recherche systématique des fuites permet une surveillance régulière des réseaux de distribution et se fixe comme objectif essentiel, la détection la localisation et l'interprétation des résultats obtenus afin de prendre des mesures dans la réparation. [11]

Les objectifs de l'activité R.S.F :

+ Le ratissage systématique du réseau et des branchements une fois par an pour la MP et

deux fois par an pour la BP

+ L'identification des fuites détectées sur plan en vue de leur réparation

+ La localisation précise des endroits de fuites lors des réparations au moyen d'un

explosimètre

2. Perspectives de restructuration de l'activité RSF :

L'évolution du réseau de distribution gaz et sa diversité (architecture, matière et âge), les difficultés rencontrées dans la prise en charge correcte de la détection des fuites, nécessitent une refonte de l'organisation actuelle de la RSF.

L'efficacité du procède de la recherche de fuite repose sur l'application rigoureuse du mode opératoire et la disponibilité répondant aux exigences de l'exploitation. Cette refonte doit tenir compte :

> de l'augmentation du réseau.

> de l'éloignement géographique de certaines localités par rapport aux sièges centres. > des moyens humains et matériels.

> des l'introduction de nouvelles technologies.

L'équipe RSF intervient en prestation dans le cadre d'un programme annuel préétabli de maintenance ou à la demande, elle nous permet d'élaborer une meilleure politique de maintenance de réseau. [11]

24

CHAPITRE 3

 

Recherche systématique des fuites

3. Les différentes phases du processus de la RSF :

3.1.Zone d'action :

En fonction des longueurs et des caractéristiques des réseaux, de l'éloignement des exploitations par rapport au lieu de rattachement de l'équipe, celle-ci peut couvrir le territoire d'une direction régionale. Dans des conditions moyennes, une équipe peut couvrir 600 Km de réseau par an (à raison de 3 km/jour). [19]

3.2. Moyens personnels :

Elle comprend deux (02) agents gaziers de distribution qui assurent alternativement les fonctions suivantes :

o Préparation,

o Détection,

o Localisation avec réalisation des trous de sondage,

o Interprétation des résultats. [19]

3.3. Moyens matériels :

L'équipe est dotée :

> D'un véhicule ;

> D'un appareil de détection (AIF) ;

> D'un appareil de localisation (Explosimètre, Catharomètre) ; > Du matériel de piquetage (masse, piquet,...) ;

> Des fiches de détection des fuites. [19]

3.4.Mode opératoire :

> Préparation :

L'itinéraire de l'équipe est établi et reporté sur le plan squelette (1/2000 ou 1/5000) de l'exploitation. Les points de départ et d'arrivée et le sens de la progression seront mentionnés.

> Détection :

La détection consiste à rechercher à pied la présence de gaz provenant de défauts d'étanchéité sans effectuer de trous de sondage, c'est-à-dire les points ou les zones où le gaz se manifeste. L'itinéraire emprunté par les ouvrages concernés (canalisation, organes d'obturation, branchement jusqu'au coffret...etc.) est "ratissé", et les points ou zones présumés fuyards sont repérés.

Les points de sortie possible du gaz seront particulièrement contrôlés :

· bouches d'égout,

· tampons de chaussée,

· regards de PTT, etc....

CHAPITRE 3

Recherche systématique des fuites

 

Pour le cas des fuites drainées, la détection doit être très poussée. [19]

> Localisation :

Le gaz provenant d'un défaut d'étanchéité se propagera dans le sol par cheminement direct et par phénomène de diffusion. L'air occlus dans le sol sera d'autant plus riche en gaz que la fuite sera importante et que l'on sera plus près du point de fuite.

La concentration en gaz peut alors atteindre 100%. La recherche nécessitera la réalisation de trous de sondage et l'emploi de détecteurs de moindre sensibilité, mais cependant susceptible de mesurer des concentrations atteignant 100 % de gaz.

La localisation est effectuée au droit de l'ouvrage ou la portion d'ouvrage signalé comme fuyard :

> Des trous de sondage (piquetage), sont réalisés tous les 80 cm à l'aplomb de la canalisation ou du branchement. Leurs profondeurs ne doit pas excéder 50 cm,

> un temps de stabilisation de 10 à 15 mn doit permettre d'aérer d'éventuelles « poches de gaz»,

> la mesure du pourcentage de gaz est effectuée par prélèvement du mélange air - gaz contenu dans les trous de sondage au moyen de l'explosimètre - Catharomètre,

> après le temps de stabilisation, les prélèvements aux points A et D indiqueront un pourcentage de gaz relativement nul.

Les pourcentages de gaz le plus élevé seront obtenus au point situé le plus près de la fuite (Point B).

Figure 3-1 : Localisation des fuites. [19]

25

26

CHAPITRE 3

Recherche systématique des fuites

 

> Interprétation des résultats : [19]

Cette phase permet, compte tenu des résultats de la localisation, d'apprécier le degré d'urgence de l'intervention à réaliser, afin de sauvegarder la sécurité des personnes et des biens.

Les résultats de la détection - localisation sont reportés sur la fiche localisation de fuite (Annexe4) établie en deux exemplaires :

· un exemplaire destiné à l'équipe R.S.F,

· un exemplaire remis à l'Agence pour exploitation (réparation - surveillance).

Les fiches sont remises en fin de journée au Responsable d'exploitation avec les indications suivantes :

· emplacement de la (ou des) fuites,

· description de l'environnement immédiat,

· classification établie par l'équipe.

Sur la base de ces indications, le Chef d'exploitation décidera de la nature et du délai d'intervention, en fonction de son appréciation du degré d'urgence, en tenant compte :

> la pression et la nature du gaz distribué.

> de la situation du point de fuite localisé,

> de la mesure de la concentration du gaz.

> la nature de l'environnement,

> la concentration en gaz du mélange prélevé au moment de la localisation,

4. Interventions :

L'objectif est d'assurer une surveillance préventive de l'étanchéité des réseaux, débouchant sur des actions correctives ciblées.

L'opérateur de réseau établit un programme de surveillance des ouvrages, construit sur la base des fréquences qui tiennent compte, aux facteurs suivants :

> les caractéristiques et l'âge de la partie correspondante du réseau,

> la présence de travaux effectués par des tiers,

> la densité de population,

> l'historique des fuites du réseau,

> la nature du sol et les influences climatiques,

> la localisation, pour des endroits exposés. [15]

CHAPITRE 3

Recherche systématique des fuites

27

Une procédure de classification des fuites détectées, lors de cette surveillance, doit être suivie afin de déterminer le traitement adapté. Cette procédure de classification tient compte, entre autres, des facteurs suivants :

> la pression de service,

> les caractéristiques physiques de la fuite,

> la situation géographique du point de fuite localisé (proximité des bâtiments), > la nature de l'environnement (notamment type et destination des bâtiments).

5. Classification des interventions :

Compte tenu des critères ci-dessus et des différentes stratégies d'intervention, une classification des fuites est proposée comme suit : [15]

5.1.Classe 1 - Intervention immédiate :

On entend par « intervention immédiate » une investigation sur place suivie d'une décision :

> Soit l'ouverture immédiate de la fouille en vue d'une réparation définitive ou provisoire, > soit le report en classe 2 ou 3.

5.2.Classe 2 - Réparation à programmer :

Cette classe comprend les fuites estimées non dangereuses, soit après localisation et interprétation (puisque exclues de la classe 1), soit après intervention immédiate (classe 1), mais dont les caractéristiques sont telles que leur surpression est souhaitable à terme.

Ces fuites sont inscrites dans un programme de réparation visant à les supprimées, et dans cette attente, elles font l'objet d'une surveillance.

5.3.Classe 3 - Pas d'intervention : surveillance périodique :

Cette classe concerne les fuites qui, en raison de leurs caractéristiques et de leur situation, ne présentent aucun danger pour les personnes et les biens et n'appellent donc pas une programmation de leur élimination. Néanmoins, leur évolution est à surveiller à l'occasion des recherches systématiques effectuées dans leur secteur d'exploitation.

6. Périodicité : [19]

Concernant la fréquence des opérations, la compagne de recherche systématique s'inscrit dans le cadre général de la surveillance des ouvrages, elle complète les autres méthodes de contrôle. Toutefois la périodicité retenue étant :

> Une fois par an pour les réseaux Moyenne pression > Deux fois par an pour les réseaux Basse pression.

CHAPITRE 3

Recherche systématique des fuites

28

La période entre deux passages consécutifs d'un ouvrage donné, ne doit pas être inferieur :

> à dix (10) mois pour les réseaux MPB, > et cinq (05) mois pour les réseaux BP,

7. Appareils de détection des fuites :

Les méthodes de détection sont différentes selon l'objectif recherché et la nature du gaz, cet objectif peut être :

> Le contrôle d'atmosphère en matière d'explosivité (LIE). > La détection de fuites sur canalisations enterrées.

> La localisation de fuites sur les ouvrages qui peuvent être soient apparents soient
enterrées.

Plusieurs détecteurs sont spécifiques à certains gaz, mais restent rigoureusement insensibles à des gaz voisins. D'autres sont sensibles à une caractéristique physique du gaz à détecter, mais la présence des autres constituants peut entraîner des effets opposés qui neutralisent les résultats. Et d'autres ne peuvent être utilisés que dans une fourchette étroite de teneurs.

Les procédés utilisés actuellement pour la détection des gaz sont les suivantes :

1) Combustion catalytique sur filament : explosimètre (pour des teneurs inférieur à LIE)

2) Conductibilité calorifique (catharométre).

3) Combustion combinée : catalytique et conductibilité (explosimètre- catharométre).

4) Détecteur à variation de densité (détecteur à célérité de son).

5) Détecteur à absorption de rayonnement infrarouge.

6) Détecteur à ionisation de flamme.

7) Détecteur à réactif coloré.

8) Détecteur à réaction chimique.

9) Détecteur à variation de résistance semi- conducteur.

Les appareils de détection doivent posséder, suivant l'usage, les qualités suivantes :

> Sensibilité : étant donne que l'on a affaire à des teneurs de gaz dans l'air très faibles de l'ordre de quelques p.p.m les détecteurs doivent être particulièrement sensibles.

> La justesse et la fidélité : ces qualités sont essentielles pour un détecteur quand il s'agit de contrôler le caractère explosif d'un mélange.

> Sécurité d'emploi : les matériels électriques, et en particulier les détecteurs, ne sont utilisables dans les milieux à danger d'explosion qu'à la condition qu'ils soient « antidéflagrants » ou à « sécurité intrinsèque ».

> Spécificité : les détecteurs devraient normalement déceler le gaz cherche sans être influencés par un autre gaz ou une autre vapeur.

CHAPITRE 3

Recherche systématique des fuites

29

7.1.Détection et localisation des fuites à grande vitesse (VSR) : [20]

Le Véhicule de Surveillance des Réseaux (VSR) à été Conçu en 1984, il est adapté à la recherche systématique des fuites sur des canalisations souterraines.

Figure 3-2 : Véhicule de Surveillance des Réseaux (VSR).

7.1.1. Principe :

Le mélange à analyser est prélevé au niveau du sol grâce à des tubes montés sur une rampe d'aspiration. Cette rampe est équipée d'une pompe à vide installée à l'avant d'un véhicule se déplaçant à une vitesse de 20 km/h.

Le mélange gazeux prélevé est filtré et une partie est déviée vers un four oxydant dont le rôle est de détruire le maximum de composés hydrocarbonés susceptibles d'interférer avec le gaz naturel (vapeurs d'essence automobile, imbrûlés...).

Après refroidissement, le gaz est analysé par un détecteur à ionisation de flamme. Le signal de sortie de cet appareil est enregistré sur un diagramme dont le déroulement est asservi au déplacement du véhicule.

7.1.2. Exploitation des résultats :

L'équipe affectée au véhicule reçoit une formation spécialisée. La qualité des observations relevées par l'équipe dépend du "taux de réussite" défini par le rapport du nombre de fuites réellement détectées au nombre d'informations retenues.

Pour assurer son efficacité, un parcours de 20 à 30 km sera réalisé chaque jour en détection complète après surveillance. Les détecteurs à ionisation de flamme ont un seuil de détection de l'ordre de 1 ppm. Les signaux enregistrés d'amplitude inférieure peuvent donc être abandonnés puisque peu significatifs.

L'expérience montre que la distance entre la fuite potentielle et l'information enregistrée peut aller jusqu'à 50 m. Il y a donc lieu de procéder à une détection complémentaire à pied sur 50 m de part et d'autre de l'information. C'est pourquoi il est inutile de procéder à une phase de surveillance sur les zones réputées comporter des fuites très rapprochées les unes des autres, ce qui induirait évidemment une détection à pied sur l'ensemble de la zone.

CHAPITRE 3

Recherche systématique des fuites

30

7.1.3. Limites d'emploi :

La présence d'un four oxydant sur le circuit d'aspiration amène à ne pas utiliser le véhicule par temps de pluie lorsque celle-ci se traduit par des ruissellements d'eau sur le sol. [18]

Le véhicule ne circulant pas, en général, au-dessus de la canalisation, il est recommandé de ne pas l'utiliser lorsque le vent est supérieur à 225 km/h (envolement des feuilles). En effet, dans ce cas, le risque de dilution est important et certaines fuites peuvent ne pas donner lieu à une information sur le diagramme du "V.S.R.".

Il faut noter également que lorsque le trajet suivi par le "V.S.R" est éloigné des regards de branchement, certaines fuites, émanant de ces regards, ne sont pas enregistrées lorsqu'elles sont peu importantes et qu'elles s'évacuent directement à l'atmosphère.

Dans ce cas là, il appartient à l'exploitant, localement rencontrées, de procéder à des tournées de visite à pied périodique de ces ouvrages.

7.2.Le détecteur de fuites de gaz à ionisation de flamme AIF :

Le principe de fonctionnement d'AIF est basé sur le principe de la conductivité du carbone qui résulte de la combustion du gaz naturel en présence d'une flamme d'hydrogène

Lors du balayage du sol a l'aide d'une canne, une pompe aspire le mélange air - gaz et le traduit vers la chambre de combustion, qui se compose de deux plaques conductrices, le gaz brûle en présence d'une flamme d'hydrogène, et le carbone dégagé crée une conductivité électrique entre les deux plaques, le nombre d'atome de carbone est proportionnel a la variation de l'intensité du signal indique sur le cadran, qui est traduit par une indication en PPM. [11]

Figure 3-3 : détecteur de fuite de gaz à pied AIF.

CHAPITRE 3

Recherche systématique des fuites

31

7.3.L'ioniflamme :

Est un appareil de détection de gaz portable qui fonctionne selon le principe de l'ionisation de flamme. Sa grande sensibilité, la rapidité de son temps de réponse, sa forme compacte, son poids léger en fait un outil très performant capable de répondre de multiples façons aux exigences des opérateurs gaziers.

Il se caractérise par une grande sensibilité :

> Seuil de détection de l'ordre de 1 PPM

> 2 échelles de mesure : 0 à 1000 PPM et 0 à 10.000 PPM

> Affichage à aiguille

> Temps de réponse et de purge de 1 seconde seulement.

> Stabilité du point zéro pour des mesures précises

> Poids réduit

> Forme compacte

> Applications multiples : Recherche de fuites à pied avec le chariot- tapis ou

en Véhicule de surveillance de réseaux (VSR)

> Utilisation exclusivement à l'extérieur. [11]

7.4.Le DGITEC INSPECTRA :

C'est la dernière génération à laser des systèmes de détection du méthane mis au point par GAZOMAT.

Figure 3-4: DGITEC INSPECTRA [11].

Avec le DIGITEC INSPECTRA à détection optique avec diode laser, associé au système GPS de GAZOMAT, la surveillance des réseaux de distribution de gaz naturel gagne en productivité, fiabilité et précision.

L'équipement est composé d'une chambre de détection électronique et d'un PC portable installé à bord du véhicule de surveillance. Par simple passage du véhicule au-dessus des canalisations, des prélèvements sont effectués à la surface du sol et aussitôt analysés. Le VSR permet aux opérateurs d'évaluer rapidement et facilement l'état de leurs réseaux de distribution.

Chapitre 4

Modélisation d'une fuite de gaz

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

32

1. Introduction :

Dans ce chapitre, on va estimer le volume du gaz généré lors d'un incident à travers un trou de dimension quelconque, avant de donner les hypothèses et la formule, on doit tout d'abord connaitre les caractéristiques physico-chimiques du gaz de distribution et de les déterminer.

L'étude des fuites et leurs conséquences a fait l'objet de plusieurs travaux et l'évaluation du débit de fuite est très complexe, la première étape dans l'analyse du risque est la caractérisation du dégagement de gaz.

2. Les propriétés du gaz naturel :

Dans tous les domaines que se soit dans le transport ou la distribution du gaz, la connaissance des propriétés physico-chimiques et thermodynamiques est obligatoire.

La composition chimique du gaz de Hassi R'mel pour l'année 2010 par l'analyse chromatographique est donnée par le GRTG, le calcul des caractéristiques sont vérifier à titre indicatif par un logiciel qui est le HYSYS, (documenté plus loin dans ce travail) la détermination de ces caractéristiques sont primordiales pour l'application de la formule qui calcul le débit de gaz échappé dans l'air, ainsi que sa conversion en thermie.

2.1.La masse moléculaire : [10]

C'est un paramètre très important et parmi les plus utilisés, et il est défini comme suit:

MW, = ? ~~

2

~~1 × MW (4-1)

Où:

MW: Masse moléculaire du mélange gazeux.

MW1 : Masse moléculaire du composant i dans le mélange. ~~ : Fraction molaire du composant i dans le mélange.

2.2.La masse volumique : [10]

Elle représente la masse d'une unité de volume du gaz, et s'exprime en kg/m3. Elle est fonction de la température et de la pression en dehors des conditions spécifiées, on se réfère à des conditions dites normales et standards.

· conditions normales : température 0°C, pression 1atm = 1.01325 bar

· conditions standards : température 15°C, pression 1atm = 1.01325 bar

Alors :

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

33

x

p = (4-2)

ZxRxT

Ou bien :

Pg = ? Yi × Pgi

~~ . (4-3)
~~i

2.3.Facteur de compressibilité : [10]

Le facteur de compressibilité Z est un nombre adimensionnel égal au rapport du volume réel de "n" moles de gaz aux conditions T et P sur le volume idéal du même nombre de moles aux mêmes conditions T et P, c'est-à-dire :

~~

~ = (4-4)
~~

Avec :

Va: Volume réel du gaz

V1 : Volume idéal du gaz (calculé à partir de l'équation de la loi des gaz parfaits).

Les déviations par rapport à la loi de Mariotte sont telles qu'il faut en tenir compte pour les calculs fondés sur les conditions rencontrées dans les gisements ou dans les opérations de traitement et de transport du gaz naturel.

On utilisera donc la formule :

PV = ZRT . (4-5)

Avec Z coefficient de déviation par rapport à la loi des gaz parfaits ou facteur de compressibilité.

2.4.La densité : [10]

C'est le rapport de la masse volumique du gaz sur la masse volumique de l'air dans les mêmes conditions de pression et de température, en se référant soit aux conditions normales, soit aux conditions standards.

=

 

"×#$g

%×&×'

 
 
 

(4-6)

 

"×#$ai!

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

&×'

 
 
 
 
 

D = g

ai!

3. Utilisation du logiciel HYSYS :

Ci-dessous les étapes principales d'utilisation du logiciel HYSYS pour la vérification des propriétés nécessaires au calcul de l'énergie perdue dans l'air à savoir la masse volumique, le facteur de compressibilité et le rapport des chaleurs spécifiques.

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

 

 
 

Cette figure affiche la fenêtre des conditions d'écoulement de pression (4 bars effectif) et de température (15°C) dans le logiciel HYSYS.

 

34

Figure 4-1 : les conditions d'écoulement du Gaz naturel.

 

La fenêtre des propriétés du gaz naturel comme il se présente dans le logiciel HYSYS.

Figure 4-2 : les propriétés du gaz naturel.

 
 

CHAPITRE 4

Cette figure affiche la composition et les fractions molaires du gaz naturel de Hassi R'mel.

Source : GRTG

Figure 4-3 : composition du gaz naturel.

Modélisation d'une fuite de gaz

35

4. Calcul du régime d'écoulement :

L'écoulement du gaz dans une canalisation s'effectue généralement en régime turbulent.

· Le nombre de Reynolds : [4]

Pour les canalisations de diamètre constant, ne livrant pas de gaz sur leur parcours, le nombre de Reynolds ne dépend que de la viscosité du gaz donc de sa température.

u.D

Re _ v

u : La vitesse du gaz dans le conduit.

D : Le diamètre intérieur du conduit.

V : La viscosité cinématique du gaz.

 

. (4-7)

 
 

S'il ya déperdition en chemin alors le nombre de Reynolds dépendra aussi du débit massique qui transite dans la canalisation.

/0

(4-8)

e = 1.+.2

3 : Le débit massique.

4 : La viscosité dynamique des gaz.

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

36

5. Phénomène physique des fuites : [10]

Dans le cas d'une rupture ou d'une perforation d'une canalisation de distribution, le gaz sera émis dans l'atmosphère sous l'effet de la pression, les conséquences dépendent de la quantité de gaz qui s'échappe, donc il convient de prédire le débit de fuite au cours du temps.

La pression au niveau du rejet permet d'estimer le débit émis dans l'atmosphère donc:

· Si la pression interne est inférieure à 02 bars effectifs, la vitesse à la brèche est inférieure à la vitesse du son dans le gaz.

· Au-delà de 02 bars, la vitesse à la brèche est bloquée à la vitesse du son et le jet continu sa détente dans l'atmosphère rendant le phénomène bruyant.

Les quantités émises à l'atmosphère dépendent des conditions aux limites (pression initiale) dans la canalisation, car elles contrôlent l'évolution temporelle de la pression au niveau du rejet, elle dépend aussi de la surface du trou, car un incident provoqué avec coup de pioche ou engin n'ont pas les mêmes surfaces où débite le gaz à l'atmosphère, un coup de pioche à titre d'exemple peut avoir un diamètre de 02 cm et un coup d'engin peut aller jusqu'au cisaillement total de la conduite.

Figure 4-4 : modèle de perforation d'une canalisation.

6. Modélisation d'une fuite de gaz :

Ce type de modélisation utilise les équations décrivant les écoulements dans une conduite. On suppose l'écoulement 3D.

Cependant d'autres hypothèses sont nécessaires afin d'obtenir un modèle performant, c'est à dire un modèle qui donne un résultat correct quelque soit la configuration appliquée et qui nécessite un temps de calcul faible.

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

37

6.1.Configuration :

Une conduite cylindrique perforée de diamètre Di, de longueur L et de diamètre de trou Df contient un fluide incompressible (gaz naturel) à une pression constante, l'ecoulement du fluide est permanant dens un système adiabatique.

Les équations régissant l'écoulement sont les équations de continuité et de Navier Stokes, qui expriment la conservation de masse, de quantité de mouvement.

6.2.Equations gouvernantes :

Les équations qui gouvernent l'écoulement du gaz dans une conduite perforée sont :

6.2.1. Equation de continuité : [1]

Elle déduite du principe de conservation de masse et s'exprime sous forme tensorielle comme suit :

5 + 5

589 :p-;< = 0 . (4-9)

56

(j=1, 2, 3 : indice de sommation)

Pour un fluide Newtonien incompressible, l'équation (IV-9) se réduit à :

5)9

589

= 0 (4-10)

 

6.2.2. Equations de quantité de mouvement : [1]

D'après la deuxième loi fondamentale de la dynamique, le taux temporaire de changement de quantité de mouvement d'une particule fluide est égal à la somme des forces extérieures sur cette particule. L'équation de la dynamique sous forme tensorielle s'écrit alors comme suit :

5 5: )9)< 5

56 >p-1? + = @~ - + 5

589 B4 C5)i 5)9 + 5)9

58jDE . (4-11)

589 58i

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

38

Où :

56 (pul) : Représente le taux de variation de la quantité de mouvement. 5

a(pujui)

axj : Représente le taux nette de transport de quantité de mouvement suivant la
direction i, par mouvement du fluide.

FL : Représente les force du volume suivant la direction i.

: Représente les forces due à la pression.

ap

axi

a, r (auj aujll

ax - u au - + ax- J : Représente les forces nettes de viscosité.

ti

6.2.3. La turbulence : [1]

II y'a quatre modèles de turbulence dans le code Fluent :

· Spalart-Allmaras (1 équation)

· K-epsilon (2 équations)

· K-Omega (2 équations)

· Reynolds Stress (5 équations)

Pour notre simulation en régime turbulent, on a utilisé le modèle K-epsilon standard à deux équations de transport qui est le plus utilisé et qui donne, en général, de bons résultats dans les configurations simples.

Les équations standard de l'énergie cinétique turbulente (K), et de son taux de dissipation (å) ont respectivement la forme suivante :

> Equation de l'énergie cinétique turbulente K :

ak k ak a r( Cuk2\ ak 1 Cuk2 (aUi aUkl aui ()

at +Uaxk = axk V + QkE) axk] + Qk axk + axi J axk E 4-12

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

39

> Equation de la dissipation E :

5O 5O

=

5 [J.

KLFMlaOl 5RHlaRi OM

56 + GF58H 58k + NHO /a8H] + CE1Cuk (5Ri

58H + 58i/ 58H - TOV F ..... (4-13)

Les valeurs des coefficients du modèle k-E standard sont :

Cu = 0,09, ak =1, aE =1,22, CE1 =1,44, CE2 =1,9

6.2.4. Définition de la vitesse du son :

Le son est produit par des variations de la pression du milieu dans lequel il se propage, donc la vitesse du son correspond à la propagation de ces variations.

W = CXY~

Y D? W = X] ~ (4-14)

Z([6

La vitesse du son dans le gaz, dans les conditions normales est donnée par: ]=1.297 ; M=18.53 Kg/mole ; p=0.8297 Kg/m3 ; P= 1.013*105 N/m2 donc :

W = X] P = 397.93 a/c (4-15)

6.2.5. Définition du nombre de Mach :

Le nombre de Mach met en évidence le rapport entre la vitesse du gaz à la vitesse du son dans ce dernier.

)

~ = (4-16)

a

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

Les différents types d'écoulements :

· Ecoulement sonique : M = u = 1 a

·

< 1

Ecoulement subsonique : M = u a

· Ecoulement supersonique : M = u > 1 a

7. Les décharges (les fuites) du gaz :

7.1.Débit estimé par équation mathématique :

Avants d'estimer la quantité de gaz échappé dans l'air par la simulation numérique, on utilise une équation qui calcul le débit massique à travers l'orifice, pour un régime stationnaire et adiabatique, cette même équation est donnée et utilisée par d'autres ouvrages de littérature tel que : Ramskill (1987), Weiss(1988) et la corrélation de Wilson a une bonne performance et elle est plutôt simple (Hanna, 1987) [8]. Cette corrélation donne une estimation du débit massique du gaz à travers l'orifice (trou) et la formule est la suivante: [6]

y+1

Qm = Cd X Ah X *2X PiX PiX YX (Y+1)

2 y-1 q

Kg /s] (4-17)

 

Le facteur *2 est donné par les deux équations (1) et (2) suivantes et dépend du débit du gaz sortant s'il est critique (sonique) ou pas.

Le débit sortant est sonique quand :

P1 > (y+i)2 Pal

Y y-1

(4-18)

 

Avec : y =

cp c

et P1 = 5.013 bars, dans notre cas.

 

40

y = 1.297

Calculer par le HYSYS dans les conditions de 5 bars et 15°C.

p1 = 3.934 Kg/m3

·

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

41

Pour le débit sonique : [7]

iV = 1 .. (1)

· Pour le débit subsonique :

iV = V

k1

× Jkl1

V P

mno

mpo × JPa PoP

M mpo

m × €1 - J ~oP m

(2)

 

Où :

3a : Le débit massique du gaz échappé à travers l'orifice (Kg/s). Cd : Le coefficient de décharge.

Ah : La surface de l'orifice ou du trou (m2).

i : Le coefficient de débit sortant.

Pi: La masse volumique initiale du gaz (Kg/m3).

Pi: La pression initiale du gaz (N/m2). Pa: La pression atmosphérique (N/m2).

y : Rapport des chaleurs spécifiques ou coefficient d'expansion adiabatique. C : La chaleur spécifique à pression constante (j/Kg k).

CÉ : La chaleur spécifique à volume constant (j/Kg k).

Pour la plupart des gaz 1.1< Y < 1.4 et le débit sortant va être critique lorsque : (P1/Pa)> 1.9

Le coefficient de décharge Cd est déterminé par deux facteurs, celui de friction et de contraction il est compris entre 0.6 et 1.0

Cd = Cf X C... (4-19)

Où :

Cf : Coefficient de friction.

C... : Coefficient de contraction.

Pour notre cas Cd = 0.72

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

7.1.1. Exemple d'application:

Pour le dégagement de gaz par l'orifice, l'évolution du débit en fonction du diamètre de l'orifice dans les conditions citées au paravent. Pour cela on suivie la démarche suivante :

1/ détermination du régime d'écoulement (sonique ou subsonique), 2/ détermination du débit de décharge.

Les données pour le gaz naturel :

y = 1.297

p1 = 3.934 Kg/m3

Cd = 0.72

Les dimensions de la conduite AC (300) 315 :

Dlnt = 315 mm

Df = 31.5 mm (10 % du diamètre de la conduite).

rc.DfV = 3.14 X (31.5 X 10-3)2

4 4

Ah =

= 7.79 X 10-4 m2

Les conditions amont et aval de pression et de température :

Pa = 101325 Pa Pi = 501325 Pa Ti = 288 K

Pi> (Y+ 1)

Pa -- 2 I

Y y-1

5.013 ?(1.297 + 1l

1.013 = \ 2 )

1.297

 
 

42

? 4.94 = 1.83

Donc dans notre cas, le débit sortant est sonique. Et le débit à travers l'orifice est de :

Qin = 0.00174 Kg/s

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

43

7.2.Débit estimé par simulation numérique :

7.2.1. Géométries du problème :

Dans ce travail on a considéré que la géométrie et un cylindre en 3D (Fig.4-5) d'un diamètre intérieur Di et une longueur L=2 m, avec une perforation de forme circulaire d'un diamètre Df sur la surface latérale (voir la figure).

Figure 4-5 : géométrie du problème :
un cylindre avec une perforation de forme circulaire.

L : longueur de conduite

Di : diamètre intérieur de conduite Df : diamètre de fuite

7.2.2. Hypothèses du calcul :

· La fuite n'est pas obstruée, elle est sous les conditions atmosphériques.

· la fuite est située à mi-distance des deux extrémités de la canalisation.

· La pression est constante le long de conduite.

· Le régime est stationnaire : les paramètres du système (Pression, Température ....etc) ne sont pas une fonction du temps.

· Le système est adiabatique : sans transfert de chaleur.

· Le gaz est incompressible.

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

44

7.2.3. Conditions aux limites :

Dans un réseau de distribution de gaz naturel, la pression maximale de service dans le réseau principal (diamètre = 80 mm) est 4 bars effectifs, cette valeur de pression est toujours constante grâce a un système de contrôle (poste de détente), si la pression du gaz diminue a cause de consommation des clients, le système remplace cette diminution par l'injection de débit jusqu'a l'attient de la valeur précédente de pression.

Par contre, dans les cas des points très loin du poste de détente (source de gaz), branchements et les fuites importantes sur le réseau, la pression de service peut diminue à une valeur min de 2 bars effectif.

La vitesse admissible d'écoulement dans les réseaux de distribution de gaz peut être variée entre 15 et 20 m /s, le débit est déterminé à partir de l'équation suivante :

V = 354 0 v.~.+~ M

? Q, = . (4-20)

~+~ M ~ç/

V : Vitesse du gaz

P : Pression absolue du gaz QÉ : Débit volumique

D : Diamètre de la conduite

Les débits massiques pour différents diamètres avec une pression absolue de 5,013 bars sont représentés dans le tableau ci-après :

 

Nature

Calibre

Di (mm)

Qv (Nm3/h)

Qm (Kg/s)

Cu

20/22

20

85

0,020

PE

63

50

531

0,122

PE

90

73,6

1151

0,265

PE

125

100

2124

0,490

PE

200

177

6655

1,534

PE

250

221

10375

2,391

AC

150

182,9

7106

1,638

AC

250

260,4

14404

3,320

AC

300

315

21078

4,858

AC

350

339,6

24499

5,646

 

Tableau 4-1 : débits véhiculés dans différents diamètres des conduites

CHAPITRE 4

Modélisation d'une fuite de gaz

Suite à ces données, les conditions aux limites supposées sont des pressions et des débits à une température constante de 288 K.

· Entrée : débit massique de gaz (Kg/s).

· Sortie : pression du gaz (Pa).

· Fuite : pression atmosphérique (Pa).

Figure 4-6 : géométrie du problème :
Conditions aux limites (débit massique et pression)

45

Chapitre 5

Gambit, Fluent et Méthodes

Numériques

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

46

1. La géométrie par Gambit :

Le logiciel Gambit est un mailleur 2D/3D ; pré-processeur qui permet de mailler des domaines de géométrie d'un problème de CFD (Computational Fluid Dynamics). Il génère des fichiers *.msh pour Fluent. Fluent est un logiciel qui résout par la méthode des volumes finis des problèmes de mécanique des fluides et de transferts thermiques.

Gambit regroupe trois fonctions : définition de la géométrie du problème (construction si la géométrie est simple ou bien import de la géométrie CAO), le maillage et sa vérification, la définition des frontières (Types de condition aux limites) et définition des domaines de calculs. [12]

1.1.Démarrage de Gambit :

Le chemin de l'application de Gambit est le suivant : : /Fluent.Inc/ntbin/ntx86/Gambit.exe

Vous pouvez créer un raccourci dans la barre des tâches. S'il y a un problème d'exécution, supprimez tous les fichiers *.lok dans le répertoire : /Fluent.Inc/ntbin/ntx86 et relancez Gambit.exe.

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

 
 
 

1.2.Construction de la géométrie :

La finalité de la construction de la géométrie est de définir les domaines de calcul qui seront des volumes en 3D dans notre problème. [12]

Les procédures sont les suivants : - Création d'un cylindre :

GEOMETRIE

? VOLUME ? CREATE VOLUME

(click droit pour choisir) / CYLINDER :

Entrer la hauteur, le rayon,

l'axe d'éxtrusion et le nom du cylindre, puis [Apply]

 
 
 

- Création d'un orifice (fuite) :

Créer un nouveau cylindre, entrer la hauteur et le rayon, choisir l'axe d'extrusion

 
 

Ensuite pour adapter la disposition de l'orifice sur la surface latérale du grand cylindre on faire appel à les fonctions suivantes :

· Move/Copy Faces

on transmise et recopier le petit cylindre dans la surface

47

latérale du grand cylindre.

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

MESH ? VOLUME ? MECH VOLUMES

s Split Volume fractionner les deux volumes 1 et 2

s Unite Real Volumes

 

unification des deux volumes 1 et 3

 

s Delete Volumes

 

suppression du volume 2

 

A la fin de ces modifications, nous avons obtenu une géométrie finale d'une conduite agressée

1.3.Génération de maillage :

La génération de maillage (3D) est une phase très importante dans une analyse CFD, vu l'influence de ses paramètres sur la solution calculée.

48

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

49

Après la création de géométrie et la génération de maillage, on préciser les conditions aux limites par :

ZONE ? SPECIFY BOUNDARY TYPES

Finalement on l'exportée vers FLUENT après la sauvegarde.

2. Simulation par fluent :

· FLUENT est un code de calcul aide à modeler les écoulements des fluides et le transfert thermique dans des géométries complexes. [12]

· Le code Fluent utilisé la méthode des volumes finis pour discrétiser les équations de transport.

· Les étapes à suivre dans ce logiciel sont citées ci-dessous.

2.1.Démarrage de fluent :

Lancer FLUENT à l'aide d'un raccourci dans le menu démarrer, choisir la version de FLUENT à utiliser (ici version 3D).

2.2.Chargement du modèle :

File ? Read ? Case, choisir le fichier (.msh)

Grid ? Check, vérifier s'il n'ya pas de cellule avec un volume négatif. Grid ? Scale, choisir la dimension dans laquelle a été crée le modèle.

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

50

2.3.Définition de modèle de turbulence et des conditions aux limites :

Define ? Models ? Viscous, sélectionner le modèle turbulent simple k-epsilon

Define ? Materials, définir le type de fluide utilisé dans la simulation, ici de Gaz naturel

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

Define ? boundary conditions, spécifier les conditions aux limites

Pour chaque zone, donner le type correspondant :

· Default-interior : interior

· Entrée : mass-flow-inlet

· Fuite : pressure-outlet

· Gaz : méthane

· Paroi : wall

· Sortie : pressure-outlet

51

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

52

2.4.Initialisation et lancement des itérations :

Solve ? Initialize ? Initialize, choisir à partir de l'entrée

Solve ? Monitors ? Residual, fixer les critères de convergence pour chaque entité physique et afficher le graphe de convergence en cliquant sur Plot

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

53

Solve ? Iterate, donner le nombre d'itérations et démarrer le calcul des résidus.

Lorsqu'on clique sur Iterate, le calcul est lancé. A tout moment, en peut arrêter les calculs avec la combinaison Ctrl-C et reprendre les calculs là où on les a arrêtés si on ne réinitialise pas avec Solve ? Initialize ? Initialize.

Lors des calculs, la fenêtre de contrôle s'ouvre. Finalement, le calcul converge au bout de 200 itérations.

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

54

2.5.Visualisation des résultats :

FLUENT permet de visualiser la forme géométrique du maillage et les résultats des calculs de nombreuses façons sous forme graphique.

Display ? Grid, pour afficher la géométrie et le maillage.

Display ? Contours, pour afficher les différents profils (vitesse, température, pression...).

CHAPITRE 5

Gambit, fluent et méthodes numériques

Report ? Fluxes, pour afficher la valeur du débit a l'entrée, sortie et la fuite.

Report ? Surface Integrals, pour afficher les valeurs moyennes (vitesses, pressions ...).

55

Chapitre 6

Résultats et discussions

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

1. Validation du code de calcul FLUENT :

56

Pour atteindre notre but, nous avons choisi certaines géométries des conduites agressées installées dans les réseaux de distribution du gaz naturel par SONELGAZ pour les traiter. Nous avons comparé nos résultats obtenus par la simulation numérique à l'aide de logiciel Fluent avec ceux obtenus par une équation mathématique utilisée dans la SONELGAZ, pour estimer le débit du gaz échappé vers l'atmosphère.

2. Résultats :

Après les résultats obtenus par la simulation numérique, On peut proposer différents scénarios de fuite pour bien réaliser le problème :

> Premier scénario : (perforation limitée)

Le diamètre de la brèche est, par hypothèse, inferieur ou égale à 15%Di On a choisi 3 diamètres de fuite: 3%,5% et 10%.

> Deuxième scénario : (perforation importante)

Le diamètre de la brèche est, par hypothèse, inferieur ou égale à 50%Di On a choisi 3 diamètres de fuite: 20%,30% et 50%.

> Troisième scénario : (rupture totale de la canalisation)

Le diamètre de la brèche est égal au diamètre de la conduite (100%Di).

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

57

2.1.Les vecteurs et les contours :

(a)

(b)

(c)

Figure 6-1 : vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 1er scénario.

(a)

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

58

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

59

(b)

(c)

Figure 6-2 : vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 2eme scénario

(fuite de 20%).

(a)

(b)

(c)

Figure 6-3 : vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 2eme scénario

(fuite de 50%).

(a)

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

60

(b)

(c)

Figure 6-4 : vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 3eme scénario.

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

61

2.2.Les profils de vitesse :

P=4 bars
P=3 bars
P=2 bars

-0,015 -0,010 -0,005 0,000 0,005 0,010 0,015

500

400

Vitesse du gaz à la fuite (m/s)

300

200

100

0

Figure 6-5 : profil de vitesse à l'entrée et à la sortie de conduite.

Distance x (m)

Figure 6-6 : profils des vitesses de la fuite pour différentes pression.

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

62

2.3. Les tableaux et les graphes:

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.122

0.1155898

0.006409897

400102.1

10.71745

295.3291

7%

0.122

0.109406

0.01259339

400036.6

10.14061

310.6568

10%

0.122

0.0652322

0.0567678

3.99991

7.32964

313.3336

20%

0.122

0.01911469

0.1028811

399705.4

1.433075

319.5633

30%

0.122

0.1116409

0.233638

399436.5

8.355036

353.1843

50%

0.122

0.5233942

0.6453875

395562.9

39.11772

342.3486

 

Tableau A.1 PE 63 Di = 50 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.163

0.1565798

0.006418215

400154.5

14.51388

295.9759

7%

0.163

0.1504109

0.01258906

400111.8

13.93913

310.8432

10%

0.163

0.1062544

0.0567456

399988.2

10.35962

313.3145

20%

0.163

0.0561617

0.1028395

399548.9

4.208486

319.6298

30%

0.163

0.07110308

0.234084

399289.9

5.321377

353.0439

50%

0.163

0.4833245

0.64633

395905.4

36.12309

342.3827

 

PE 63 D = 50 mm P = 4 bars, V = 20 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.122

0.1164491

0.00555106

300105.3

10.79845

255.8969

7%

0.122

0.1110946

0.01090494

300053.5

10.29753

269.1118

10%

0.122

0.06476478

0.0545676

299999.4

7.58938

274.8886

20%

0.122

0.03291773

0.08907889

299715.8

2.467602

276.7738

30%

0.122

0.08084189

0.2027093

299122

6.049084

299.4366

50%

0.122

0.4372156

0.5591855

296542.6

32.67701

296.4637

 

PE 63 Di = 50 mm, P = 3 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

63

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.122

0.1174692

0.004530802

200116.4

10.893

209.0356

7%

0.122

0.1130978

0.008901861

200075.4

10.48404

219.8592

10%

0.122

0.1090457

0.01295430

199999.6

7.39620

223.129

20%

0.122

0.04929366

0.07270484

199780.1

3.694233

226.0577

30%

0.122

0.04323401

0.1652362

199671.9

3.235783

249.8292

50%

0.122

0.3350539

0.4570496

197889.7

25.04178

242.101

 

PE 63 D = 50 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.265

0.2511065

0.01389311

400152.8

9.83883

242.1661

7%

0.265

0.2376234

0.02737565

400094.2

9.06145

261.019

10%

0.265

0.209017

0.05598177

399960.8

7.97553

323.1077

20%

0.265

0.03974404

0.225251

399636.8

1.51535

350.4083

30%

0.265

0.2383129

0.5033067

399481.6

9.059322

331.7545

50%

0.265

1.142889

1.407879

396792.5

43.5546

370.948

 

PE 90 Di = 73.6 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.354

0.340115

0.01388461

400283.1

13.04317

242.312

7%

0.354

0.3266353

0.02736396

400204.3

12.56547

261.211

10%

0.354

0.2980356

0.05596146

400020.7

11.37123

323.3162

20%

0.354

0.1288632

0.225131

399385.5

4.910503

350.4783

30%

0.354

0.1493394

0.5033384

399289.5

5.677223

331.8085

50%

0.354

1.054635

1.40853

396312.5

40.1911

370.8444

 

PE 90 Di = 73.6 mm, P = 4 bars, V = 20m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

64

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.265

0.252971

0.01202873

300161.1

9.91853

209.7814

7%

0.265

0.2412956

0.02370371

300109.8

9.1184

226.125

10%

0.265

0.2165237

0.04847481

299991.4

8.261889

279.8983

20%

0.265

0.06997179

0.1950234

299631

2.66731

303.4794

30%

0.265

0.1709283

0.4359256

299569.4

6.497867

287.3343

50%

0.265

0.9546076

1.219563

297236.7

36.37954

321.1992

 

PE 90 Di = 73.6 mm, P = 3bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.265

0.255183

0.009816866

200170.7

10.01308

171.3829

7%

0.265

0.2456516

0.01934797

200129

9.50457

184.7511

10%

0.265

0.2254299

0.03956866

200031.2

8.601635

228.6666

20%

0.265

0.1058201

0.1591754

199676

4.032686

247.8473

30%

0.265

0.09091344

0.3559163

199620.9

3.456252

234.6414

50%

0.265

0.7311103

0.9961194

198098.3

27.8625

262.2072

 

PE 90 Di = 73.6 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.490

0.4641553

0.02584065

400003.1

11.46137

315.6

7%

0.490

0.4356193

0.0543807

399854.8

10.46734

326.25

10%

0.490

0.3854698

0.1044128

399854.8

8.916496

336.5532

20%

0.490

0.07840993

0.4115877

399606.8

1.818217

320.3371

30%

0.490

0.444124

0.9341094

399576.3

10.25816

353.1648

50%

0.490

2.114755

2.604738

396988.8

48.80903

386.0303

 

PE 125 Di = 100 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

65

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.653

0.6271976

0.02580233

400044.1

15.4991

315.5721

7%

0.653

0.5985979

0.0544021

399988.1

14.19531

327.4231

10%

0.653

0.5491723

0.1038242

399910.9

12.70449

338.5402

20%

0.653

0.2416173

0.4113756

399356.6

5.595623

320.3779

30%

0.653

0.28106

0.9340584

399263.6

6.491906

353.1942

50%

0.653

1.95384

2.606875

396653.3

45.09528

385.9935

 

PE 125 Di = 100 mm, P = 4 bars, V = 20 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.490

0.4676461

0.02235222

300013.7

11.55193

273.2088

7%

0.490

0.4 31555

0.058445

299984.2

10.4720

293.1016

10%

0.490

0.400061

0.0899386

299925.7

9.256322

293.1016

20%

0.490

0.1336226

0.356363

299613.3

3.096739

277.4269

30%

0.490

0.3189278

0.8089139

299554.7

7.366544

305.8561

50%

0.490

1.766504

2.256496

297555.3

40.7715

334.264

 

PE 125 Di = 100 mm, P = 3 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.490

0.4717563

0.01824273

200025

11.65715

223.2201

7%

0.490

0.4503435

0.0396565

199988

9.637535

230.349

10%

0.490

0.4165387

0.07344767

199957

9.637535

239.6393

20%

0.490

0.1991569

0.290827

199663.2

4.612857

226.561

30%

0.490

0.1704971

0.6604848

199600.2

3.93823

249.7596

50%

0.490

1.353306

1.843325

198243.6

31.23512

272.9098

 

PE 125 Di = 100 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

66

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

1.534

1.453475

0.08052

400019.8

10.24508

306.7689

7%

1.534

1.374736

0.1592582

399958

9.679874

337.8764

10%

1.534

1.209299

0.3246875

399851.6

9.520221

331.8445

20%

1.534

0.236773

1.297181

399565.8

1.871204

333.6403

30%

1.534

1.399398

2.93343

399506.6

11.00427

365.0653

50%

1.534

4.265803

8.193681

398660.4

59.4522

381.7649

 

PE 200 Di = 177 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

2.045

1.964518

0.080475

400055.6

13.84599

306.9794

7%

2.045

1.885244

0.1597029

399939.9

13.26669

338.227

10%

2.045

1.720497

0.324497

399827.4

13.55444

332.1011

20%

2.045

0.748437

1.296522

399287

5.878054

333.5584

30%

2.045

0.8883746

2.933404

399201.2

6.98598

365.0765

50%

2.045

6.155489

8.200326

398321.5

54.95032

381.7885

 

PE 200 Di = 177 mm, P = 4 bars, V = 20 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

1.534

1.46428

0.06971297

300021.1

10.31906

265.7745

7%

1.534

1.396101

0.1378862

299967.1

9.828638

292.7187

10%

1.534

1.252868

0.2811109

299880.3

9.869008

287.5069

20%

1.534

0.4108094

1.123128

299577.7

3.237315

288.8908

30%

1.534

1.006482

2.54045

299535.3

7.914713

316.1739

50%

1.534

5.565635

7.099744

299181.4

49.68501

330.6653

 

PE 200 Di = 177 mm, P = 3 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

67

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

1.534

1.4771

0.05689531

200034

10.41274

217.1364

7%

1.534

1.421465

0.112529

199986.6

10.01118

239.1527

10%

1.534

1.30458

0.2294151

199910

10.27829

234.9093

20%

1.534

0.6173331

0.9166232

199614.5

4.851403

235.8937

30%

1.534

1.399395

2.074213

199569.1

4.247723

258.1606

50%

1.534

4.265803

5.799736

199178.8

38.08158

269.9655

 

PE 200 Di = 177 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

2.391

2.264394

0.1266074

399997.9

12.99858

326.9218

7%

2.391

2.141115

0.2498834

399946.1

12.28637

351.7559

10%

2.391

1.885043

0.5059589

399848.1

10.78795

327.9315

20%

2.391

0.3479779

2.042766

399522.8

1.969338

371.7065

30%

2.391

2.177372

4.56847

399563.6

12.46917

343.3654

50%

2.391

10.3878

12.77921

398931.4

59.48454

380.5328

 

PE 250 Di = 221 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

3.188

3.061455

0.1265456

400016.9

17.5745

327.201

7%

3.188

2.938254

0.2497498

399948.5

16.86691

352.0639

10%

3.188

2.682439

0.5055544

399811.4

15.36916

328.2776

20%

3.188

1.145494

2.042463

99280.7

.538694

373.6047

30%

3.188

.380715

4.568798

99235.5

7.907147

343.3425

50%

3.188

9.606046

12.79441

98812.1

55.00829

380.6571

 

PE 250 Di = 221 mm, P = 4 bars, V = 20 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

68

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

2.391

2.281379

0.1096199

300005.7

13.09768

283.2535

7%

2.391

2.174644

0.2163525

299960.7

12.48256

304.7713

10%

2.391

1.952997

0.4379914

299873.2

11.18335

284.1454

20%

2.391

0.6213042

1.769674

299572

3.549835

323.6298

30%

2.391

1.566114

3.956867

299598.3

8.96892

297.4197

50%

2.391

8.679427

11.07087

299036.2

49.70212

329.5963

 

PE 250 Di = 221 mm, P = 3 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

2.391

2.301534

0.0894656

200014.9

13.21509

231.432

7%

2.391

2.214428

0.1765679

199978.4

12.71532

249.0544

10%

2.391

2.033593

0.3574049

199906.2

11.66142

232.2228

20%

2.391

0.9467853

1.444135

199605.2

5.389893

264.2969

30%

2.391

0.8390659

3.230107

199341.8

4.805682

240.4397

50%

2.391

6.657432

9.048403

199387.9

38.12362

269.1956

 

PE 250 Di = 221 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

1.638

1 .551

0.0865

400011.9

11.45575

308.6645

7%

1.638

1.467728

0.1702734

399950.7

10.82814

337.8439

10%

1.638

1.292888

0.3450958

399857.9

9.536435

310.9709

20%

1.638

0.253143

1.384797

399564.5

1.915819

333.8473

30%

1.638

1.493127

3.131186

399506.7

10.99728

348.3919

50%

1.638

7.07305

8.711164

398580.9

57.11683

358.012

 

AC 150 Di = 182.9 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

69

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

2.184

2.097534

0.08646359

400041.8

15.4865

308.9003

7%

2.184

2.01383

0.1701684

399967.8

14.8655

338.1199

10%

2.184

1.88934

0.3610314

399882.3

13.39503

341.1250

20%

2.184

0.7998115

1.384129

399282.7

6.011661

333.7926

30%

2.184

0.9472739

3.131243

399185.3

6.97711

348.3945

50%

2.184

6.541337

8.725496

398819.1

52.82365

358.1168

 

AC 150 Di = 182.9 mm, P = 4 bars, V = 20 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

1.638

1.563096

0.07490101

300013.2

11.53871

267.4232

7%

1.638

1.490561

0.1474246

299962.5

10.99717

292.7231

10%

1.638

1.339192

0.298787

299884.2

9.8829

269.3874

20%

1.638

0.4389511

1.198985

299576.8

3.320665

289.0827

30%

1.638

1.073889

2.711925

299557.8

7.909607

301.7319

50%

1.638

5.909091

7.547177

299045.4

47.71771

310.0346

 

AC 150 Di = 182.9 mm, P = 3 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

1.638

1.576876

0.06112809

200024.3

11.64443

218.5014

7%

1.638

1.517699

0.1203084

199984.8

11.20463

239.1739

10%

1.638

1.394145

0.243847

199915

10.29157

220.0702

20%

1.638

0.6593918

0.9785649

199618.4

4.95316

236.0772

30%

1.638

0.5759711

2.214017

199552

4.242386

246.3668

50%

1.638

4.527675

6.165773

199074.8

36.56265

253.1432

 

AC 150 Di = 182.9 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

70

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

3.32

3.143499

0.1764995

399990.5

13.24934

339.2915

7%

3.32

2.977534

0.3424579

399939.7

12.52945

309.2568

10%

3.32

2.614853

0.7051145

399841.8

10.98205

339.1997

20%

3.32

0.4877199

2.831992

399548.8

2.027164

359.634

30%

3.32

3.046438

6.366931

399479.4

12.80826

356.2566

50%

3.32

14.41358

17.73483

398736.2

60.15195

345.0054

 

AC 250 Di = 260.4 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

.426

4.249582

0.1764174

400003.3

17.9106

339.7419

7%

.426

4.083716

0.3422844

399935.4

17.19663

309.4522

10%

.426

3.721426

0.7045718

399800.6

15.65394

339.6198

20%

.426

1.596176

2.829741

99282.3

6.65131

360.2558

30%

.426

1.945034

6.371065

99210.1

8.177862

356.2645

50%

4.426

13.31671

17.74286

398129.3

56.19277

345.1315

 

AC 250 Di = 260.4 mm, P = 4 bars, V = 20 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

3.32

3.167181

0.1528164

299997.9

13.35033

294.0494

7%

3.32

3.023495

0.2964996

299953.4

12.72848

267.9034

10%

3.32

2.709594

0.6103947

299867.3

11.39052

293.9449

20%

3.32

0.8679014

2.45195

299572.9

3.609034

311.9653

30%

3.32

2.195364

5.515445

299542.3

9.230513

308.5789

50%

3.32

12.05028

15.37035

299221.5

50.46854

298.7821

 

AC 250 Di = 260.4 mm, P = 3 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

71

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

3.32

3.195269

0.1247296

200006.6

13.46981

240.3322

7%

3.32

3.078

0.2419955

199970.1

12.96446

218.8717

10%

3.32

2.821885

0.4981136

199898.1

11.87537

240.2596

20%

3.32

1.318802

2.000944

199615.2

5.458784

254.8595

30%

3.32

1.181991

4.502316

199556.5

4.969511

251.0336

50%

3.32

9.23626

12.5564

198912.5

38.74894

243.984

 

AC 250 Di = 260.4 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

4.858

4.601211

0.2567871

399982.4

13.50503

322.9294

7%

4.858

4.353309

0.5046869

399933.1

12.76119

327.4004

10%

4.858

3.831568

1.026399

399842.3

11.21522

322.5926

20%

4.858

0.728692

4.129037

399551.6

2.109864

336.5209

30%

4.858

4.460923

9.320305

399537.8

13.0671

347.2106

50%

4.858

21.10399

25.96276

398878.6

61.81758

357.7593

 

AC 300 Di = 315 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

6.477

6.220356

0.2566422

400000

18.25917

323.206

7%

6.477

5.97261

0.5043917

399923.1

17.52105

327.7183

10%

6.477

5.451316

1.025666

399794.2

15.96595

323.0491

20%

6.477

2.351275

4.125449

399286.2

6.821879

336.6228

30%

6.477

2.846019

9.323364

399207.3

8.33683

347.0953

50%

6.477

19.51224

25.9895

398751.2

57.15487

357.6926

 

AC 300 Di = 315 mm, P = 4 bars, V= 20 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

72

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

4.858

4.635672

0.2223249

299989.6

13.60825

279.792

7%

4.858

4.421044

0.4369548

299946.5

12.96562

283.6873

10%

4.858

3.969375

0.8886143

299865.2

11.62287

279.5852

20%

4.858

1.283138

3.574703

299570.1

3.710322

291.4725

30%

4.858

3.211061

8.068868

299646.9

9.406189

299.2795

50%

4.858

17.64445

22.50261

299125.2

51.68395

309.7784

 

AC 300 Di = 315 mm, P = 3 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

4.858

4.676557

0.1814414

199998.2

13.73042

228.6194

7%

4.858

4.501405

0.3565914

199962.9

13.20858

231.8182

10%

4.858

4.132915

0.7250782

199893.8

12.10842

228.5275

20%

4.858

1.941059

2.916799

199610.4

5.721022

238.2119

30%

4.858

1.727639

6.58593

199531.7

5.060787

244.7823

50%

4.858

13.53598

18.39422

199342.1

39.64973

252.9212

 

AC 300 Di = 315 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

5.646

5.34884

0.29714

399979

12.3854

307.233

7%

5.646

5.06767

0.57828

399932

11.73101

291.3977

10%

5.646

4.46997

1.17608

399842.8

10.8496

284.6852

20%

5.646

0.808613

4.83708

399527.2

1.641057

391.3561

30%

5.646

5.159687

10.80492

399478

11.2692

361.444

50%

5.646

24.59445

30.2417

399331.5

63.072

383.8413

 

AC 350 Di = 339.6 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

73

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

7.528

7.231077

0.2969187

399983.7

16.74576

307.4649

7%

7.528

6.950097

0.5778875

399920

16.09131

291.5723

10%

7.528

6.352558

1.175492

399795.6

15.41939

284.869

20%

7.528

2.693285

4.834529

399230.3

5.370292

391.4555

30%

7.528

3.279782

10.80761

99168.8

7.16355

361.4198

50%

7.528

22.76968

30.29789

399103.7

58.39238

383.8371

 

AC 350 Di = 339.6 mm, P = 4 bars, V = 20 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

5.646

5.388708

0.2572562

299984.1

12.47188

266.1868

7%

5.646

5.145359

0.5006502

299945.3

11.91977

252.4386

10%

5.646

4.627767

1.018263

299866.3

11.25381

246.6212

20%

5.646

1.456889

4.188279

299521.4

2.892501

338.0942

30%

5.646

3.712728

9.359003

299523.7

8.109154

313.0399

50%

5.646

20.57915

26.22592

299358.5

52.77557

332.1892

 

AC 350 Di = 339.6 mm, P = 3 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

5.646

5.436059

0.2099221

199993.6

12.58729

217.482

7%

5.646

5.237468

0.4085556

199962.6

12.14765

206.2265

10%

5.646

4.814999

0.8310395

199895.6

11.73144

201.4782

20%

5.646

2.22586

3.419715

199568.4

4.38085

276.7581

30%

5.646

1.995888

7.641966

199537.3

4.359476

255.5975

50%

5.646

15.80215

21.44851

199225.4

40.52487

271.101

 

AC 350 Di = 339.6 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

74

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.02

0.01930409

0.0006958855

200569.6

9.022092

140.2884

7%

0.02

0.0186319

0.001368041

200532.2

8.719384

126.0242

10%

0.02

0.01711064

0.002889384

200373.8

8.01185

202.3276

20%

0.02

0.008437281

0.01156188

199849.9

3.948246

215.2935

30%

0.02

0.006333834

0.02633359

199765.5

2.958752

236.8527

50%

0.02

0.05312596

0.0731268

197127.7

24.81665

248.8896

 

CU 20-22 D; = 20 mm, P = 2 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.026

0.02530442

0.0006954088

200936.7

11.82601

140.6084

7%

0.026

0.02463375

0.001366194

200895.5

11.52654

126.1831

10%

0.026

0.02311129

0.00288851

200675.7

10.82058

202.6016

20%

0.026

0.01444609

0.01155353

199832.6

6.759177

215.4553

30%

0.026

0.0003142867

0.02631437

199659.4

0.1468839

236.9761

50%

0.026

0.04727702

0.07327805

197527.1

22.08452

249.0942

 

CU 20-22 D; = 20 mm, P = 2 bars, V = 20 m/s

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.02

0.01950819

0.0004917001

100588.2

9.117467

99.55608

7%

0.02

0.01903432

0.0009656065

100559.1

8.907615

89.28838

10%

0.02

0.01795716

0.002042626

100436.4

8.408098

143.3804

20%

0.02

0.01183137

0.008168538

99976.7

5.536016

152.4482

30%

0.02

0.00139803

0.01860196

99808.06

0.6539955

167.6062

50%

0.02

0.03183668

0.05183678

98780.18

14.87187

176.1512

 

CU 20-22 D; = 20 mm, P =1 bars, V = 15 m/s

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

75

 

Df en
%deDi

Q1
(kg/s)

Q2 (kg/s)

Qf (kg/s)

P1 (Pa)

V2 (m/s)

Vf (m/s)

5%

0.02

0.01965264

0.0003472852

50603.8

9.184971

70.87627

7%

0.02

0.01931889

0.0006810535

50585.09

9.040709

63.43159

10%

0.02

0.01855548

0.001444363

50491.82

8.688157

101.8578

20%

0.02

0.01423012

0.005769786

50147.43

6.658114

108.199

30%

0.02

0.006875825

0.01312409

49847.96

3.215104

118.6681

50%

0.02

0.01673624

0.03673603

49491.21

7.818035

124.76

 

CU 20-22 Di = 20 mm, P = 0.5 bars, V = 15 m/s

Tableaux VI-1 : variation des paramètres de gaz en fonction de diamètre de fuite.

 

Df en
%deDi

Qf (kg/s) par
simulation numérique

Qf (kg/s) par équation
mathématique

5%

0.2567871

0.13128

7%

0.5046869

0.25731

10%

1.026399

0.52513

20%

4.129037

2.10052

30%

9.320305

4.72617

50%

25.96276

13.12825

 

AC 300 Di = 315 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

 

Df en
%deDi

Qf (kg/s) par
simulation numérique

Qf (kg/s) par équation
mathématique

5%

0.006409897

0.00331

7%

0.01259339

0.00648

10%

0.0567678

0.01323

20%

0.1028811

0.05292

30%

0.233638

0.11908

50%

0.6453875

0.33077

 

PE 63 Di = 50 mm, P = 4 bars, V = 15 m/s

Tableaux 6-2: comparaisons entre la solution numérique et la solution analytique.

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

débit de la fuite (kg/s)

-0,01

0,08

0,07

0,06

0,05

0,04

0,03

0,02

0,01

0,00

Qf (p=2 bar.v=15m/s) Qf (p=2bar.v=20m/s) Qf (p=1 bar.v=15m/s)

Qf (p=0.5 bar.v=15m/s)

5% 7% 10% 20% 30% 50%

76

diamètre de la fuite (% de Di)

Réseau CU 20-22 (20)

5% 7% 10% 20% 30% 50%

débit de la fuite (kg/s)

0,7

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0,0

Qf (p=4 bar.v=15m/s) Qf (p=4 bar.v=20m/s) Qf (p=3 bar.v=15m/s) Qf (p=2 bar.v=15m/s)

diamètre de la fuite (% de Di)

Réseau PE 63 (50)

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

débit de la fuite (kg/s)

0,8

0,6

0,4

0,2

0,0

1,6

1,4

1,2

1,0

Qf (p=4 bar.v=15m/s) Qf (p=4 bar.v=20m/s) Qf (p=3 bar.v=15m/s) Qf (p=2 bar.v=15m/s)

5% 7% 10% 20% 30% 50%

Dfdiamètre de la fuite (% de Di) Réseau PE 90 (73.6)

débit de la fuite (kg/s)

3,0

2,5

2,0

0,5

0,0

1,5

1,0

Qf (p=4 bar.v=15m/s) Qf (p=4 bar.v=20m/s) Qf (p=3 bar.v=15m/s) Qf (p=2 bar.v=15m/s)

77

5% 7% 10% 20% 30% 50%

diamètre de la fuite (% de Di)

Réseau PE 125 (100)

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

8

6

4

2

débit de la fuite (kg/s)

0

Qf (p=4 bar.v=15m/s) Qf (p=4 bar.v=20m/s) Qf (p=3bar.v=15m/s) Qf (p=2 bar.v=15m/s)

5% 7% 10% 20% 30% 50%

78

diamètre de la fuite (% de Di)

Réseau PE 200 (177)

10

8

débit de la fuite (kg/s)

6

4

2

0

Qf (p=4 bar.v=15m/s) Qf (p=4 bar.v=20m/s) Qf (p=3 bar.v=15m/s) Qf (p=2 bar.v=15m/s)

5% 7% 10% 20% 30% 50%

diamètre de la fuite (% de Di)

Réseau AC 150 (182.9)

CHAPITRE 6

 

Résultats et discussions

14

débit de la fuite (kg/s)

12 10 8 6 4 2 0

Qf (p=4 bar.v=15m/s) Qf (p=4 bar.v=20m/s) Qf (p=3 bar.v=15m/s) Qf (p=2 bar.v=15m/s)

-2

5% 7% 10% 20% 30% 50%

79

diamètre de la fuite (% de Di)

Réseau PE 250 (221)

5% 7% 10% 20% 30% 50%

débit de la fuite (kg/s)

20

18

16

14

12

10

-2

4

8

6

2

0

Qf (p=4 bar.v=15m/s) Qf (p=4 bar.v=20m/s) Qf (p=3 bar.v=15m/s) Qf (p=2 bar.v=15m/s)

diamètre de la fuite (% de Di)

Réseau AC 250 (260.4)

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

débit de la fuite (kg/s)

35

30

25

20

15

10

5

0

Qf (p=4 bar.v=15m/s) Qf (p=4 bar.v=20m/s) Qf (p=3 bar.v=15m/s) Qf (p=2bar.v=15m/s)

5% 7% 10% 20% 30% 50%

80

diamètre de la fuite (% de Di)

Réseau AC 300 (315)

5% 7% 10% 20% 30% 50%

débit de la fuite (kg/s)

30

25

20

15

10

5

0

Qf (p=4 bar.v=15m/s) Qf (p=4 bar.v=20m/s) Qf (p=3bar.v=15m/s) Qf (p=2 bar.v=15m/s)

diamètre de la fuite (% de Di)

Réseau AC 350 (339.6)

Figures 6-7 : variation du débit de fuite en fonction de diamètre de l'orifice pour
différentes pressions et vitesses.

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

35

30

solution numérique solution mathématique

25

20

15

10

5

0

-0,02 0,00 0,02 0,04 0,06 0,08 0,10 0,12 0,14 0,16 0,18

Débit de fuite Qf (kg/s)

Diamètre de fuite Df (m)

Figure 6-8 : comparaison des solutions numérique et mathématique du débit de fuite en fonction de diamètre de l'orifice.

0,18

Qf=f(P)

Débit de fuite Qf (kg/s)

0,17

0,16

0,15

0,14

0,13

81

0,12

2,0 2,5 3,0 3,5 4,0

Pression effectif du gaz P (bars)

Figure 6-9 : l'influence de la variation de pression sur le débit de fuite.

CHAPITRE 6

Résultats et discussions

3. Discussion :

82

Figure 6-1 : représente les vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 1er scénario, on remarque que la vitesse est constante le long de la conduite, mais autour de la fuite, la vitesse augmente progressivement.

Figure 6-2 : représente les vecteurs et contours de la vitesse et la pression pour le 2eme scénario (fuite de 20%), on remarque la même variation de vitesse à côté de la fuite du 1er scénario, par contre dans la conduite la vitesse diminue en aval de fuite ; à cause de l'augmentation de diamètre de celle-ci.

Figure 6-3 : représente les vecteurs, contours de la vitesse et la pression pour le 2eme scénario (fuite de 50%), on remarque que la quantité de gaz échappé par la fuite augmente suite à l'alimenation de ce dernière par les deux sens d'écoulement causée par la chute de pression importante.

Figure 6-4 : représente les vecteurs, contours de la vitesse et la pression pour le 3eme scénario (la repture totale), le débit de gaz échappé par la fuite égale au débit transporté par la conduite du réseau de distribution.

Les figures VI-7 : représentent la variation du débit de fuite en fonction de diamètre de l'orifice pour différentes pressions et vitesses, on remarque que lorsqu'on maintient une pression du gaz naturel constante et on fait varier la vitesse une correspondance parfaite établie entre les deux profils. Dans le cas contraire on remarque une augmentation du débit massique à travers l'orifice de la fuite du gaz naturel.

Figure VI-8 : représente une comparaison entre les deux solutions numérique et analytique du débit de fuite en fonction de diamètre de l'orifice, on remarque que l'accroissement du débit du gaz à travers l'orifice prend une allure identique pour les deus solutions numérique et analytique. Néanmoins, la quantité du débit obtenue par la solution numérique (simulation par Fluent) est deux fois celle obtenue analytiquement.

Figure VI-9 : représente la variation de débit de fuite en fonction des pressions du gaz, d'après le graphe l'augmentation de la pression engendre une élévation de quantité de gaz échappé au niveau de la fuite c'est-à-dire une évolution linéaire.

Conclusion

83

Conclusion

Malgré toutes les dispositions retenues tant sur le plan de l'ingénierie que sur celui de la maintenance, les installations de distribution gaz qu'ils soient enterrées ou aériennes peuvent être sujettes à des défaillances de différentes origines, internes (techniques, humaines) ou à des agressions externes.

Les fuites peuvent varier en fréquence et en importance notamment selon l'âge de la conduite, son matériau de fabrication, et le sol dans lequel elles sont enfouies.

L'objet du présent mémoire est d'estimer la quantité de gaz échappée dans l'air lors d'un incident pour le réseau de distribution gaz.

Le souci majeur de présenter nos résultats de l'énergie perdue dans l'air, c'est de remédier aux problèmes des écarts entre l'achat et la vente du gaz, donc de diminuer, par conséquent, le taux de pertes gaz.

De ce fait on peut conclure :

> La formule de calcul des gaz échappés dans l'air (solution analytique) n'est pas applicable pour les problèmes des fuites, parce qu'elle nous donne la moitié de la quantité du gaz obtenue par simulation numérique.

> La quantité du gaz échappée vers l'atmosphère ne dépend que de la pression du gaz et du diamètre de la fuite.

> La simulation numérique nous donne de bons résultats pour les problèmes des fuites, dans les perforations limitées, les fuites sont alimentées par un seul coté (entrée), par contre dans les perforations importantes, elles sont alimentées par les deux cotés (entrée et sortie), donc on à une quantité importante du gaz dégagé vers l'atmosphère.

Références bibliographiques

84

Références bibliographiques

[1] : S. V. Patankar (1980), "Numerical Heat Transfer and Fluid Flow", New York.

[2] : M. Pelle, Révision 1 de 1994, "Surveillance, entretien, et intervention sur les réseaux", Gaz de France.

[3] : M. Carouge, Révision 4 de 1995, "Généralité sur le transport international du gaz", Gaz de France.

[4] : M. Neveu, Révision 2 de 1998, "Lois physiques du comportement des gaz (écoulements en conduites)", Gaz de France.

[5] : Direction de la distribution gaz de Constantine (Mars 2012), "Fiches de contrôle des pressions du gaz transporté", Constantine.

[6] : Société de Distribution de l'Electricité et Gaz de l'EST (2012), "Calcul des volumes de gaz fuyards suite aux agressions de réseau", Constantine.

[7] : Integrated Management System Documentation, Revision 06, " IT194 - Calculation of Natural Gas Escapes from Network Damages".

[8] : Milton R. Beychok, Consulting Engineer, Newport Beach, California, USA: "Calculating Accidental Release Flow Rates From Pressurized".

[9] : Lahmer Karim (Mars 2011)," Estimation des volumes de gaz émis à l'atmosphère", DTG/SDE.

[10] : K. Kali, S. Boudaa (2010), " Estimation et Facturation des quantités de gaz perdues vers l'atmosphère ", Mémoire de fin d'études, ALGERIAN PETROLEUM INSTITUTE.

[11] : A. Laassami, K. Hamdi (2007)," Recherche systématique des fuites sur les ouvrages gaz ", Mémoire de fin d'études, ALGERIAN PETROLEUM INSTITUTE.

[12] : Ben Hacine Hamza (2005)," Étude numérique de l'écoulement et de transfert thermique dans un passage à ailette à l'aide de logiciel Fluent ", Mémoire de fin d'études, UNIVERSITÉ MENTOURI - CONSTANTINE

[13] : Sonelgaz, Guide Technique de la Distribution (1997), Qualité Du Gaz.

[14] : Sonelgaz, Guide Technique de da Distribution (1997), Réseau De Distribution De Gaz-Canalisation.

[15] : Sonelgaz, Guide Technique de la distribution (1997), Protection Des Ouvrages.

Références bibliographiques

85

[16] : Sonelgaz, Guide Technique de la distribution (1997), Méthodologie D'une Etude D'exécution.

[17] : Sonelgaz, Guide Technique de la Distribution (1997), Causes Et Origines Des Fuites.

[18] : Sonelgaz, Guide Technique de da Distribution (1997), Les Risques Dus Au Gaz Prévention Des Dangers.

[19] : Sonelgaz, Guide Technique de la Distribution (1997), Détection Et Localisation Des Fuites.

[20] : Sonelgaz, Guide Technique de la Distribution (1997), Détection Et Localisation Des Fuites A Grande Vitesse -VSR-.






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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand