WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse environnementale du capital biologique du jardin botanique de Kinshasa et possibilité de réhabilitation

( Télécharger le fichier original )
par Eugène-Blaise MVUMBI BAMUENEKO
Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2012
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES SCIENCES

Département de l'Environnement
B.P.190 KINSHASA XI

ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DU CAPITAL

BIOLOGIQUE DU JARDIN BOTANIQUE DE

KINSHASA ET POSSIBILITE DE

REHABILITATION

Par

MVUMBI BAMUENEKO Blaise E.

Gradué en Sciences Agronomiques

Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du titre de Licencié en Sciences Groupe : Environnement

Directeur: Prof. MUSIBONO Dieudonné

Année Académique 2012-2013

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

II

Epigraphe

...L'impossible existe quand on ne veut pas essayer pour une première fois...Et, le professionnalisme est un exercice du temps, il s'apprend et s'améliore au cours de l'exercice...Mais, le seul calvaire potentiel pour l'homme, l'ignorance du destin, qu'on ne sait détecter ni par les sciences ni par l'instinct spirituel ; on tâtonne toujours....

Extraits d'avant propos de mes 2 livres :

1) « L'AGRICULTURE ET L'ECOTOURISME, VOIES STRICTES POUR LE DEVELOPPEMENT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA RDC » Perspectives et stratégies

2) « PERSPECTIVES DES ESPACES VERTS URBAINS et PERIURBAINS DANS LA DYNAMIQUE DE L'EXTENSION DES VILLES EN RDC » Défis et opportunités

( outing 2014)

Blaise MVUMBI BAMUENEKO

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

III

DEDICACE

A Madame Clarisse MUSEME BUKOZI
du PNUD, une femme et prototype d'une bonne mère pour qui j'estime
courage et détermination, mais surtout pour qui je retiens ces propos : «
Blaise, partout tu seras, rends-toi toujours utile !... ».

....C'était trop vital pour moi, et dès lors, j'en ai fait une passion....

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

iv

AVANT-PROPOS

Notre passage à l'université, nous a été profitable précisément sur deux choses : « les connaissances scientifiques acquises et les relations humaines tissées ». Je sais combien le succès d'une entreprise peut dépendre du climat dans le quel elle se développe, mais les personnalités ci-dessous furent pour moi plus qu'une nécessité pour une réussite potentielle et pour un succès éventuel. Je cite :

Mon Dieu, pour toutes ses grâces particulières que je bénéficie toujours dans mon intimité personnelle avec lui; et la bienheureuse Sainte Vierge Marie: là où est honoré le Fils est honorée la Mère ;

Mon attachement va droit à mon directeur, le Professeur MUSIBONO Dieudonné, Ancien Coordonnateur du PNUE, pour m'avoir proposé cette étude au cours d'un entretien large et brusque dans son bureau au PNUE, alors que j'étais parti le voir pour un projet avec le Ministère de l'ECNT, qu'il me trouva capable de mener cette étude de réhabilitation du jardin botanique de Kinshasa, vue ma passion dans la promotion de la biodiversité par l'éducation mésologique;

Un grand merci aux Professeurs LUBINI, BINZANGI, LUYEYE et aux Chefs de travaux Mr KIKUFI et Mme EWUME de l'ISP Gombe pour leur contribution aussi avérée, qui a permis d'élargir mon sur-moi scientifique ; mais surtout au Professeur BELESI qui, grâce à lui je me suis retrouvé au département de l'Environnement.

Mes remerciements à toutes ces hautes personnalités d'outre mer, qui ont été des connexions positives et qui m'ont permis de me frayer un chemin là où tout semblait parfois inaccessible: maman Marie France MUBENGA (Conseillère du Président de la République en matières foncières et environnement),

Monsieur Gilbert AHO (Team Leader/PNUD), Idesbald CHINAMULA(PNUD), Charles WASIKAMA(PNUD), Béatrice TSHIDIBI(PNUD), Benjamin LUKOKI (PNUD), Mme AMAL(PNUD), Honorable César LUBAMBA (Ministre honoraire urbanisme et habitat) et Mr JP MBALA KASANDA (PCA/occ), mais aussi mes Pères et Amis Professeurs : ALONI, Justin OMOLELA (Chargé de Mission Assemblée Nationale), Evariste BOSHAB (S.G/PPRD) , KACHAKA SUDI (Doyen de la Fac. Agro), BITIJULA, Pitshou NGOY (Vice-Doyen Pétrole et Gaz) et CT BULAKALI Pacifique, ....

À mon Père Germain BAMUENEKO et à ma mère Honorine PEMBA; aussi à mes frères et soeurs : Brillante, Niclette, Tsimba, Nlandu, Sara, Bervélie, Germina BAMUENEKO ; mais aussi à ma Tante Sophie NDANDU et son mari Papa VIZOLE: « LUBIKA ZIMBAKANA, MULUZOLO LU TATA NZAMBI KUANDI TUME NUNGILA ».

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

V

Je remercie l'oncle Paternel Stanis MAPONDA et maman Mimie, Ya Mamita, Dody, Marise,...

Mais, je pense surtout avec amertume à mes regrettés petits frères et soeurs Farida BAMUENEKO, NZUZI BAMUENEKO et MATONDO BAMUENEKO et à ma cousine Fifie KIMBA MVUMBI Eugénie ; tous morts à fleur de l'âge... mais aussi à mes feu regrettés grand père maternel NGIMBI NGUMA et grand-mère MATERNELLE TSASA MASINGA que je n'avais jamais vu;

Je remercie mon père spirituel Abbé Elie Marc LUMPUNGU qui a été là présent pour m'encourager dans les moments les plus décevant et mon frère José BATUNGUNI, mon ami le Master Sylvin et Doudou, Homère MALONDA, Mon Avocat Zephyrin KHONDE, Brutus NIANGASA, Prospère pour son geste d'ami, ALI KONDE, MATONDO, Merlin, James CIMANGA, Liliane SEMO pour ses conseils de tous les jours,...

A tous ceux qui ont cru à moi et ont pu apporter leur pierre à l'édifice, je dis seulement MERCI !

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1. Répartition des jardins botaniques à travers le monde 9

Tableau 2. Critères de sélection pour labellisation d'un jardin botanique modèle. 32

Tableau 3. Nombre d'employés et leur répartition dans les différents services du jardin 47

Tableau 4. Détail de la mercuriale de prix par location d'espaces au jardin botanique de

Kinshasa. 48

Tableau 5. Prix à payer pour effectuer une visite au sein du jardin botanique de Kinshasa. 49

Tableau 6. Dimensions respectives ressorties pour chaque parcelle 59

Tableau 7.Collections végétales inventoriées 60

Tableau 8. Statistiques des visites mensuelles effectuées au cours de l'année 2012 : 78

Tableau 9.Présentation de la diversité floristique et spécifique par parcelle 85

Tableau 10. Calcul de la densité de la diversité floristique et spécifique : 87

Tableau 11. Familles des espèces inventoriées et nombre d'espèces correspondant 88

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

vi

Tableau 12. Présentation synthétique de la diversité spécifique par parcelle suivant l'importance

socio-économique 90
Tableau 13. Totaux des effectifs des visites mensuelles effectuées par adultes nationaux, enfants

nationaux et expatriés à l'an 2012 92

Tableau 14. Recettes générées issues des statistiques des visites de l'an 2012 94

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

vii

LISTE DES FIGURES

Graphique 1. Evolution graphique des effectifs des visites mensuelles par adultes nationaux,

enfants nationaux et expatriés de l'an 2012 93
Graphique 2. Evolution graphique des recettes générées issues des statistiques des visites de l'an

2012 95

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

VIII

ACRONYMES

ANRJB : Associations Nationales et Régionales des Jardins Botaniques. BGCI : Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques

BGCS : Botanic Gardens Conservation Strategy : stratégie internationale pour la conservation dans les jardins botaniques

CDB : Convention sur la diversité biologique

CITES : Convention sur le commerce international sur la faune et sur la flore menacées

CO2 : Dioxyde de carbone

FAO : Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture ICCN : Institut congolais pour la Conservation de la Nature

IJZBC : Institut des Jardins Zoologiques et botaniques du Congo

IPEN : Réseau international d'échange de plantes : International Plant Exchange Network

ITF : Transfert International pour les Rapports des Végétaux de Jardins Botaniques

IUCN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature

PGRFA : Ressources génétiques végétales pour l'alimentation et l'agriculture

PNUE : Programme des Nations Unies pour l'Environnement

RDC : République Démocratique du Congo

SPAB : Stratégie et du Plan d'Action sur la Biodiversité

UE : Union Européenne

UNEP (Paris) : Union Nationale des Entreprises du Paysages

UNESCO : Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture WWF: World Wide Fund for Nature

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

ix

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

X

Résumé

Les menaces qui pèsent, actuellement, sur la diversité biologique végétale, est une inquiétude cruciale qui a mobilisé le monde scientifique; à conjuguer des stratégies efficientes, tant au niveau international que national.

Reconnue pour son importance vitale pour les générations présentes et futures, la conservation de la diversité biologique végétale dans les jardins botaniques a été acceptée comme l'une des réponses pérennes face à ce défi, mais aussi, était perçue comme un enjeu par excellence, du fait qu'ils serviraient à la fois, de par leurs collections vivantes et inertes, comme des matériels didactiques de communication, de recherche, d'éducation, de formation, d'information et de sensibilisation du public à la promotion de la croissance verte.

Par ailleurs, les jardins botaniques congolais en général et surtout celui de Kinshasa en particulier, cependant, ne savent pas jouer efficacement leurs rôles pour accomplir convenablement leurs missions, suite aux principaux problèmes rencontrés dans ces sites relatifs à l'exiguïté des espaces aménagés, au manque d'infrastructures appropriées, à un effectif en personnel insuffisant, peu formé et sous-équipé, à la réduction voire l'inexistence totale de spécimens végétaux, la démotivation du personnel due à l'insuffisance de salaire et le manque de frais de fonctionnement, l'absence de programmes et de fonds pour l'éducation et la recherche....etc.

C'est pourquoi ce travail sur le jardin botanique de Kinshasa, qui a consisté à analyser, son capital biologique afin de dégager une possibilité de réhabilitation selon les critères technico-scientifiques d'un jardin botanique modèle.

En effet, l'analyse nous a conduit à ressortir la situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa, par l'inventaire de ses collections vivantes et inertes, par l'analyse de son plan d'aménagement et disposition des collections, par l'évaluation et utilisation de ses richesses réelles, par l'identification des problèmes spécifiques, par l'analyse du cadre personnel et qualité du personnel ad hoc, le système de gestion, ainsi que son dynamisme et son attractivité...etc.

Après cette analyse, nos résultats ont permis de ressortir la richesse floristique du jardin botanique de Kinshasa et sa classification suivant l'origine géographique et selon leur importance socio-économique et, d'établir un plan de réhabilitation technico-scientifique suivant les critères d'un jardin botanique modèle en rapport avec les problèmes spécifiques identifiés. Le plan ainsi établi est conforme aux recommandations de l'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques de mai 2000, à la `' politique de gestion des collections et principes généraux''de 2003 du jardin botanique de Montréal, à la charte d'agrément des jardins botaniques de France et des pays francophones de 2008'', à la CITES et BGCI (2002) ; CDB (1992), HSBC et WWF(1989), UICN(1997),...

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

xi

TABLE DES MATIERES

Epigraphe ii

DEDICACE iii

AVANT-PROPOS iv

LISTE DES TABLEAUX v

LISTE DES FIGURES vii

ACRONYMES viii

Résumé x

TABLE DES MATIERES xi

INTRODUCTION GENERALE 1

I. PROBLEMATIQUE 1

II. HYPOTHESES 3

III. OBJECTIFS 3

a. Objectif global 3

b. Objectifs spécifiques 3

IV. JUSTIFICATION DU CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE 4

V. DELIMITATION DE L'ETUDE 4

VI. METHODOLOGIE DE L'ETUDE 5

VII. DIFFICULTES RENCOTREES 5

VIII. STRUCTURE DU TRAVAIL 5

CHAPITRE I : APERÇU GENERAL SUR LES JARDINS BOTANIQUES DU MONDE 6

1.1. ANALYSES CONCEPTUELLES 6

I.1.1. Quid un jardin botanique ? 7

1.1.2. Analyse environnementale 7

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

XII

1.1.3. Capital biologique 8

1.1.4. Conservation de ressource 8

1.1.4.1. Conservation in situ 8

1.1.4.2. Conservation ex situ 8

1.2. SITUATION ACTUELLE DES JARDINS BOTANIQUES DU MONDE 8

1.2.1. REPARTITION DES JARDINS BOTANIQUES 9

1.2.2. CLASSIFICATION DES JARDINS 11

1.2.3. LES DIFFERENTS TYPES DE JARDINS BOTANIQUES 11

I.2.4. MISSION GENERALE DES JARDINS BOTANIQUES POUR LA CONSERVATION13

1.2.4.1. Les principaux éléments de la mission 13

1.2.4.1.1. La conservation 13

1.2.4.1.2. Recherche, contrôle et gestion de l'information 14

1.2.4.1.3. Éducation et sensibilisation du public 14

1.2.5. ROLES ET PRINCIPALES ACTIVITES DES JARDINS BOTANIQUES 15

I.2.6. IMPORTANCE DES JARDINS BOTANIQUES 16

1.2.7. CRITERES ET CARACTERISTIQUES DU JARDIN BOTANIQUE 17

1.2.8. LES EXPLOITATIONS ECONOMIQUES DES VEGETAUX PAR LES JARDINS

BOTANIQUES 17

1.2.9. ELEMENTS CONSTITUTIFS D'UN JARDIN BOTANIQUE 18

1.2.9.1. Des collections vivantes et en banques de graines : 18

1.2.9.2. Des collections inertes : 19

1.2.10. PUBLICS D'UN JARDIN BOTANIQUE 20

1.2.11. EVOLUTION HISTORIQUE DES JARDINS BOTANIQUES 20

1.2.12. LES STYLES ET FORMES DES PREMIERS JARDINS 21

1.2.12.1. Les jardins suspendus de Babylone 22

1.2.12.2. Les jardins d'Egypte 22

1.2.12.3. Les jardins de Perse 22

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

XIII

1.2.12.4. Les jardins Romains 23

1.2.13. LES STYLES ET FORMES DES JARDINS DE LA RENAISSANCE 23

1.2.13.1. Les jardins à la Française 24

1.2.13.2. Les jardins à l'Anglaise 25

1.2.13.3. Les Jardins à la japonaise 26

1.2.14. LES JARDINS BOTANIQUES FACE AUX IMPACTS FUTURS DANS LA

PERSPECTIVE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE 27

1.2.15. POLITIQUE ET LEGISLATION APPROPRIEES AUX JARDINS BOTANIQUES . 28

1.2.15.1. Botanic Gardens Conservation International (BGCI) 28

1.2.15.1.1. Agenda International des Jardins Botaniques pour la Conservation 28

1.2.15.1.2. Objectifs 28

1.2.15.2. Réseau international d'échange de plantes (IPEN : International Plant Exchange

Network) 29

1.2.15.3. Charte d'agrément des jardins botaniques de France et des pays francophones 29

1.2.15.3.1. Objectifs : 30

1.2.15.3.2. Procédure d'obtention 30

1.2.15.3.3. Principes et règlements 30

1.2.15.3.4. Recommandations aux personnels des jardins : 31

1.2.15.3.5. Critères de labellisation d'un jardin botanique selon les jardins de France et des

jardins francophones 32

1.2.15.4. Convention sur la Diversité Biologique (CDB) 32

1.2.15.4.1. Différentes réponses des jardins botaniques vis-à-vis de la CDB 33

1.2.15.5. CITES: Convention sur le Commerce International des Espèces de la Faune et de la

Flore Sauvages Menacées 33

1.2.15.6. Convention des Nations Unies pour Combattre la Désertification 34

1.2.15.7. Convention de Base des Nations Unies sur le Changement Climatique 35

1.2.15.8. Convention Concernant la Protection de l'Héritage Mondial Culturel et Naturel 36

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

xiv

1.2.15.9. Convention sur les Zones Humides 36

1.2.15.10. Agenda 21 : Programme d'Actions pour le Développement Durable 37

1.2.15.11. Plan Général d'Actions pour la Conservation et l'Exploitation Durable des

Ressources Génétiques Végétales pour l'Alimentation et l'Agriculture 38

1.2.15.12. Législation nationale sur la conservation, la protection de l'environnement, les zones

protégées et l'exploitation durable 40

1.2.16. FONCTIONS ET CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES, SOCIALES ET

CULTURELLES D'UN JARDIN BOTANIQUE 41

1.2.16.1. Fonctions et caractéristiques économiques 41

1.2.16.2. Fonctions et caractéristiques culturelles 42

1.2.16.3. Fonctions et caractéristiques sociales 42

CHAPITRE II : MILIEU D'ETUDE, MATERIELS ET METHODES 43

2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 43

2.1.1. Création et historique du jardin botanique de Kinshasa 43

2.1.2. BUT DE SA CREATION 44

2.1.3. SES MISSIONS 44

2.1.4. SA SUPERFICIE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE 45

2.1.5. DESCRIPTION DE SES SERVICES 45

2.1.5.1. SERVICE MARKETING 45

2.1.5.1.1. Attributions: 45

2.1.5.1.2. Les espaces à location 46

2.1.5.2. SERVICE DE SENSIBILISATION ET DE L'EDUCATION A L'ENVIRONNEMENT

46

2.1.5.2.1. Attributions 46

2.1.5.2.2. Activités exercées 46

2.1.5.3. SERVICE ADMNISTRATIF 46

2.1.5.3.1. Attributions 46

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

xv

2.1.5.3.2. Nombre d'employés 47

2.1.5.3.2. Fonctionnement 47

2.1.5.4. SERVICE DE BOTANIQUE 47

2.1.5.4.1. Attributions : 47

2.1.5.5. SERVICE FINANCIER 48

2.1.5.5.1. Mercuriale des prix par location d'espaces 48

2.1.5.5.2. Mercuriale des prix par visite 49

2.1.6. DESCRIPTION DES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU JARDIN BOTANIQUE DE

KINSHASA 49

2.1.7. SYSTEME DE L'ORGANISATION DANS LA GESTIONDU JARDIN 49

2.1.7.1. Système de contrôle et de suivis dans la gestion du jardin 49

2.1.7.2. Système d'entretien et mode de gestion des déchets 50

2.1.7.3. Système de planification et d'évaluation dans la gestion du jardin 50

2.2. MATERIELS ET METHODES 50

2.2.1. Matériels 50

2.2.2. Méthodes 50

2.2.2.1. Situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa 50

a. Evaluation et analyse de l'utilisation des biens 54

b. Evaluation et analyse de l'utilisation des services 55

2.2.2.2. PLAN DE REHABILITATION TECHNICO SCIENTIFIQUE SUIVANT LES

CRITERES D'UN JARDIN BOTANIQUE MODELE 56

2.2.2.2.1. Approche sur les critères d'un jardin botanique modèle 56

CHAPITRE III : PRESENTATION DES DONNEES SUR LA SITUATION ACTUELLE DU

JARDIN BOTANIQUE DE KINSHASA ET DEFIS A RELEVER 58

3.1. Présentation des données sur l'inventaire des collections végétales 59

3.1.1. Dénombrement et dimensionnement des différents fasciés 59

3.1.2. Collections végétales inventoriées 60

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

xvi

3.2. Données sur les statistiques des visites 78

3.3. Données sur les défis à relever 78

3.3.1. Problèmes liés à la régression et organisation des collections végétales 78

3.3.2. Problèmes liés aux éléments constitutifs du jardin 79

3.3.3. Problèmes liés à la mobilisation du public 80

3.3.4. Problèmes liés à la sensibilisation, communication, éducation et recherche 81

3.3.5. Problèmes liés aux visites guidées 81

3.3.6. Problèmes liés à l'horticulture 82

3.3.7. De la performance des personnels et productivité 83

3.3.8. De l'entretien et gestion des déchets 83

3.3.9. Problèmes liés à l'équipement technique et cadre du personnel 83

3.3.10. De l'adduction d'eau et bancs de repos 83

3.3.11. De la sécurité 84

3.3.12. Problèmes liés au contrôle, suivi et évaluation 84

CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSIONS 85

4.1. Diversité floristique et spécifique 85

4.2. Comparaison de la diversité floristique et spécifique de chaque parcelle correspondante par

le calcul de la densité. 86

4.3. Familles des espèces inventoriées et le nombre d'espèces correspondant 88

4.4. Classification des collections végétales inventoriées suivant l'origine géographique et selon

leur importance socio-économique 89

4.4.1. Origine géographique des collections végétales inventoriées 89

4.4.2. Importance socio-économique des collections végétales inventoriées 90

4.5. Statistiques des visites 92

4.5.1. Calcul des effectifs mensuels des visites 92

4.5.2. Représentation graphique des effectifs des visites mensuelles par adultes, enfants et

expatriés de l'an 2012 93

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

xvii

4.5.3. Evaluation des recettes générées 94

4.5.4. Représentation graphique des recettes générées issues des statistiques des visites de l'an

2012 95

4.6. REHABILITATION TECHNICO SCIENTIFIQUE DU JARDIN BOTANIQUE DE

KINSHASA SUIVANT LES CRITERES D'UN JARDIN BOTANIQUE MODELE 98

4.6.1. Renouvellement du capital biologique du jardin botanique de Kinshasa 98

4.6.2. Réorganisation de la disposition des collections végétales du jardin botanique de Kinshasa

99

4.6.2.1. Approche sur les normes de gestion des collections 100

4.6.3. Principes d'introduction et d'acquisition des nouvelles espèces au jardin botanique de

Kinshasa 101

4.6.3.1. Achats et échanges 101

4.6.3.2. Index seminum ou banques de graines 101

4.6.3.3. Récolte en nature 102

4.6.3.4. Dons 102

4.6.4. Cahier d'enregistrement et d'étiquetage des espèces du jardin botanique de Kinshasa 102

4.6.4.1. L'étiquette de collection 103

4.6.4.2. La plaquette d'identification 103

4.6.5. Esthétique dans le jardin et gestion des déchets du jardin botanique de Kinshasa 104

4.6.5.1. Principes d'arrosage de la pelouse du jardin botanique de Kinshasa 104

4.6.5.2. Approche sur la déontologie du jardinier botaniste 105

4.6.6. Réhabilitation de l'horticulture du jardin botanique de Kinshasa 105

4.6.7. Lutte contre le chablis du jardin botanique de Kinshasa 106

4.6.8. Stratégies de mobilisation du public au jardin botanique de Kinshasa 106

4.6.8.1. Créer un parc d'attractions 106

4.6.8.2. Ouvrir une bibliothèque de recherche 107

4.6.8.3. Créer un menu zoo 108

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

xviii

4.6.8.4. Poster un point de vente 108

4.6.8.5. Maison de passage 108

4.6.8.6. Réhabilitation de l'étang piscicole pour la pratique de la pêche de loisir ou sportive 109

4.6.8.7. Doter un moyen de déplacement (véhicule) autonome 109

4.6.8.9. Réhabiliter les fontaines et bassins à rocailles 109

4.6.9. Réhabilitation de l'amphithéâtre du jardin botanique de Kinshasa 109

4.6.10. Renforcement de la performance des personnels et productivité pour la survie de

l'institution du jardin botanique de Kinshasa 110

4.6.11. Planification dans la gestion du jardin botanique de Kinshasa 111

4.6.12. Amélioration du système de contrôle, suivi et évaluation du jardin botanique de

Kinshasa 111

4.6.13. Réhabilitation du service de sensibilisation et de l'éducation à l'environnement 113

4.6.13.1. Construction de la performance des guides du jardin botanique de Kinshasa 114

4.6.14. Equipement technique et cadre du personnel 114

4.6.15. Renforcer l'adduction d'eau, l'électrification et bancs de repos 115

4.6.16. Renforcer la sécurité 115

4.7. RECOMMANDATIONS AUX PARTENAIRES 116

4.8. RECOMMANDATIONS A L'INSTITUTION DU JARDIN BOTANIQUE DE

KINSHASA : 118

4.8.1. Formation et création de compétences 118

4.8.2. Travail en réseau avec d'Autres Secteurs ou Organisations 119

4.8.3. Coopération Scientifique et Technique 120

4.8.4. Échange d'informations 121

CONCLUSION GENERALE 122

ANNEXES 124

BIBLIOGRAPHIE 126

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

xix

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

1

INTRODUCTION GENERALE

I. PROBLEMATIQUE

A l'échelle mondiale, les menaces face à l'urgence écologique s'imposent. Des réponses pérennes sont efficacement loin d'être trouvées. Alors que la dynamique des conséquences relatives aux activités anthropiques dans les pays du tiers monde, qui se répercutent à travers une combinaison des facteurs : la surexploitation, des pratiques agricoles et forestières irraisonnées, l'urbanisation parfois incontrôlée, la pollution, les modifications d'exploitation des terres, la dispersion des plantes exotiques envahissantes et le changement climatique ; pèsent remarquablement sur le monde végétal.

Les changements climatiques par ailleurs, seraient pour partie responsables, pour les végétaux, de redistributions d'espèces par déplacements de certains habitats ou mortalités (Iverson et Prasad,1998 ; Aussenac, 2002 ; Badeau et al., 2005 ; Breda et al., 2006; Dupouey et Bodin, 2007 ; Lenoir et al., 2008), d'une augmentation globale de la croissance végétale dans les zones où la température est un facteur limitant par la conjonction de l'allongement de la saison de végétation, d'une activité bactérienne accrue et d'une stimulation de la photosynthèse, sous réserves d'une disponibilité en eau et en azote suffisantes (Becker et al., 1995 ; van Breemen et al., 1998). Les changements climatiques

agissent en fait sur l'ensemble des composants des écosystèmes forestiers, dont les insectes et agents pathogènes (Desprez-Loustau et al., 2006 ; Marçais et Desprez-Loustau, 2007 ; Roques et Nageleisen, 2007). Ils pourraient aussi exposer les forêts de toutes latitudes à des dommages par la multiplication d'événements de grande ampleur (tempêtes, incendies, chablis...).

Ses effets sont autant plus dangereux qu'ils pèsent non seulement sur les plantes mais sur la vie de l'humanité toute entière.

Les plantes constituent un élément vital de la diversité biologique du monde et une ressource essentielle du bien être humain. Car, en dehors des plantes cultivées qui produisent notre nourriture et nos fibres de base, plusieurs milliers de plantes sauvages revêtent une grande importance et un fort potentiel économiques et culturels pour la production de nourriture, de médicaments, de combustible, de vêtements et d'abris pour de nombreuses personnes à travers le monde. Mais aussi, elles jouent également un rôle clé pour le maintien des fonctions de base des écosystèmes et sont essentielles pour la survie de la vie animale mondiale.

Ainsi, bien que beaucoup de travail reste à faire pour évaluer l'état global des végétaux, il est clair qu'entre 60 000 et 100 000 espèces sont menacées de disparition à travers le monde (HSBC, WWF, BGCI, 1989). La disparition, dans de si vastes proportions, de constituants aussi essentiels de la diversité biologique représente un des grands défis que la communauté internationale s'efforce de relever

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

2

et qui consiste à mettre fin à la destruction de la diversité végétale, qui est absolument indispensable pour satisfaire les besoins actuels et à venir de l'humanité.

En effet, la Stratégie Mondiale de Conservation des Plantes vise à répondre à ce défi. Elle met en évidence l'importance des jardins botaniques comme la plus grande ressource mondiale pour la culture et la conservation d'espèces végétales en utilisant des techniques ex-situ.

Selon des critères mondialement acceptés, on estime à plus de 60 000 le nombre d'espèces destinées à la conservation, dont 34 000 sont classées comme étant mondialement menacées d'extinction (UICN, 1997). En outre, de nombreux pays ont évalué l'état de conservation de leurs propres flores. Il y a actuellement environ 270 000 espèces connues.

Les jardins botaniques peuvent alors être considérés comme des cadres par excellence regorgeant des collections végétales en conservation qui servent à la fois, des matériels didactiques de communication, de recherche, d'éducation, de formation, d'information et de sensibilisation du public à la culture verte. Ils ressemblent à « une sorte de laboratoire à ciel ouvert » (Francis Bacon, 1627). Ils possèdent ainsi une forte dimension expérimentale. « C'est à travers tout le processus de sa mise en oeuvre que l'on peut suivre la manière dont il s'articule avec les sciences et les techniques (Jean-Marc Drouin, 1996).

À la fois établissement scientifique et service public, dans un jardin botanique modèle, « le visiteur doit pouvoir s'y retrouver même si les jardiniers sont absents. En effet, les plantes sont présentées au public sous formes de plates-bandes cultivées, les plantes étant plus ou moins alignées. La classification et l'organisation des plantes en espèces et leur identification pratique sur le terrain reposent d'abord sur des critères morphologiques » (Philip E. Hulme, 2011) et (Garbari fabio et all, 1991).

La RDC aussi, n'épargne aucun effort. En vertu de l'Article 9 de la Convention sur la diversité biologique, elle s'est engagée résolument à adopter des mesures de conservation ex situ des éléments constitutifs de la diversité biologique nationale. Et, elle compte actuellement trois grands jardins botaniques et travaillent de mème façon dans la conservation ex situ des éléments de la diversité biologique naturelle qui sont vulnérables, menacés ou qui ont une valeur économique ou didactique.

Cependant, les jardins botaniques congolais en général et surtout celui de Kinshasa en particulier, vu sa position, incrusté en plein centre ville de Kinshasa, ouvert sur une communauté d'un peuple qui aime le divertissement et qui regorge une diversité d'un monde scientifique important ; profite-il de cette opportunité pour constituer efficacement comme le seul point central de Kinshasa pour l'éducation à l'environnement et la vitrine pour la sensibilisation à tous les efforts de conservation de la nature dans les parcs et réserves de la République Démocratique du Congo ?

L'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques recommande : « la documentation sur les plantes qui apportent un instrument

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

3

précieux pour la promotion des jardins botaniques à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'institution. Les jardins botaniques devraient travailler avec leur personnel pour développer des plans stratégiques, des politiques institutionnelles et des plans de travail, pour assurer que le jardin ait une vision claire, une mission et des objectifs réalistes »( Wyse Jackson, P.S. et Sutherland, L.A, 2000). Le jardin botanique de Kinshasa, en effet, assure -t-il valablement ces recommandations ?

Quels sont les défis auxquels le jardin botanique de Kinshasa fait face ?

II. HYPOTHESES

- Le jardin botanique de Kinshasa, organisé en l'année 2010 après des longues années d'abandon et d'utilisation inappropriée de l'espace; n'a pas encore été réhabilité depuis sa création. D'où cette étude à la fois planificatrice pour une possibilité de réhabilitation technico-scientifique suivant les critères modèles des jardins botaniques.

- Le jardin botanique de Kinshasa, malgré sa position stratégique en plein centre ville, s'il ne remplit pas les critères d'un Jardin botanique modèle, ne peut pas être en mesure d'accomplir valablement les missions de conservation, d'éducation, de sensibilisation, de récréation, de formation et de recherche; encore moins, constituer un cadre agréable et idéal pour les visiteurs.

- Comme pour l'ensemble des cadres de conservation ex situ en RDC, le jardin botanique de Kinshasa, ne peut pas passer inaperçu aux principaux problèmes rencontrés dans ces sites relatifs à l'exiguïté des espaces aménagés, au manque d'infrastructures appropriées, à un effectif en personnel insuffisant, peu formé et sous-équipé, à la réduction voire l'inexistence totale de spécimens animaux ou végétaux, la démotivation du personnel due à l'insuffisance de salaire et le manque de frais de fonctionnement, l'absence de programmes et de fonds pour l'éducation et la recherche.

- Le jardin botanique de Kinshasa, bien équipé, remplit bien tous ses rôles et donc n'a pas besoin d'être réhabilité.

III. OBJECTIFS

A. Objectif global

L'objectif global de cette étude consiste à ressortir la situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa et dégager les possibilités de sa réhabilitation selon les critères modèles des jardins botaniques.

B. Objectifs spécifiques

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

4

Notre étude sur le jardin botanique de Kinshasa a retenu les objectifs

spécifiques ci-après :

Relever les défis suivant les indicateurs des critères d'un jardin

botanique modèle ;

Inventorier les espèces végétales (compiler un catalogue de l'herbarium

du JBK), selon leur spécificité :

- Plantes médicinales

- Plantes ornementales

- Plantes alimentaires

- Plantes à bois d'oeuvre

Et voire leur plan d'aménagement ;

Examiner le dynamisme des services du jardin et la qualité du

personnel afférent ;

Identifier et analyser les problèmes spécifiques auxquels sont exposés le capital biologique ;

Considérer le jardin botanique de Kinshasa comme un capital qui doit générer des intérêts et analyser la fréquence des recettes antérieures;

Evaluer l'utilisation et la valorisation des richesses réelles créées par les fonds propres du jardin.

IV. JUSTIFICATION DU CHOIX ET INTERET DE L'ETUDE

Ce travail constitue un terme de référence pour toute nécessité sur le jardin botanique de Kinshasa.

Le jardin botanique de Kinshasa, organisé en 2010 pour une fois depuis sa création, après des longues années d'abandon et d'utilisation inappropriée de l'espace n'a pas encore été réhabilité. A terme, l'analyse va consister à ressortir sa situation actuelle générale afin d'arriver à capitaliser les besoins et opportunités pour une planification pouvant faciliter aux décideurs toute fin de réhabilitation technico-scientifique suivant les critères modèles suggérés.

L'étude indique en même temps des directives au jardin botanique de Kinshasa à promouvoir la Stratégie Nationale de la Biodiversité et les recommandations issues de l'Agenda International pour la Conservation dans les jardins botaniques pour assurer efficacement ses missions.

V. DELIMITATION DE L'ETUDE

Il existe trois jardins botaniques en République démocratique du Congo : Le jardin botanique de Kisantu (province du Bas-Congo), le jardin botanique d'Eala (province de l'Equateur), le jardin botanique de Kinshasa à Kinshasa.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

5

Cependant, notre étude porte sur le jardin botanique de Kinshasa vu qu'il n'y a presque pas de travaux d'étude exclusivement consacrés sur ce dernier. Alors qu'il devrait constituer un socle de documentation sur sa collection vivante, vu sa position en pleine capitale, ouvert sur un monde scientifique important.

VI. METHODOLOGIE DE L'ETUDE

Nous avons recouru :

? A une étude documentaire qui nous a fourni une gamme d'autres
expériences, des données et informations déjà traitées par les scientifiques du monde sur les critères d'un jardin botanique modèle ;

? A des descentes multiples sur le terrain, site du jardin botanique
de Kinshasa, où nous avons récolté individuellement et parfois discuté avec le personnel du jardin, et qui nous a fourni des données nécessaires concernées par notre étude ; tout en analysant leur fiabilité ;

? Ensuite nous avons ensemble évalué la situation actuelle du
jardin botanique de Kinshasa en fonction de notre plan d'étude ;

? Evidemment, l'observation directe a été utilisée lors des visites in

situ.

VII. DIFFICULTES RENCOTREES

Les plus grandes difficultés rencontrées sont d'ordre ci-après :

- La lourdeur administrative sur l'accord d'affectation qui ne nous a pas permis d'effectuer nos recherches pendant le temps prévu ;

- Manque de maîtrise de quelques données de la part du personnel de service botanique faute de disponibilité des documentations sur les collections végétales du jardin ;

- Les coûts élevés pour nos déplacements tout au long de l'année, et ceux alloués à l'herbarium pour l'identification de nos plantes.

VIII. STRUCTURE DU TRAVAIL

Outre l'introduction générale et la conclusion, cette étude comporte quatre chapitres :

- Le premier chapitre présente l'aperçu général sur les jardins botaniques du monde;

- Le second chapitre décrit le milieu d'étude et la méthodologie d'approche;

- Le troisième présentera les données sur la situation actuelle du jardin

botanique de Kinshasa ;

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

6

- Le quatrième chapitre concerne l'interprétation et analyse des résultats, et suggère un plan de réhabilitation.

CHAPITRE I : APERÇU GENERAL SUR LES JARDINS
BOTANIQUES DU MONDE

1.1. ANALYSES CONCEPTUELLES

Un jardin botanique fait partie intégrante des espaces verts. La notion d'espace vert, tel que le suggère Johanna CHOUMERT, (2009): « ne prennent leurs reliefs qu'en référence à l'espace urbain. Les espaces verts s'inscrivent alors comme une réponse voire un rempart par rapport à un mouvement continu d'urbanisation s'accompagnant de profondes mutations économiques et sociales, mouvement qui s'est accéléré, parmi les principaux pays occidentaux, au cours du XIXème siècle avec la Révolution Industrielle. Eléments de culture et de prestige, les espaces verts sont avant tout, un moyen d'accès pour tout ou partie de la population à un lieu de nature, protégé et entretenu, consacré notamment à des fins récréatives ou décoratives. Généralement définis comme « des espaces plantés de végétaux ouverts et accessibles au public ». Les espaces verts recouvrent ainsi :

- les parcs urbains,

- squares,

- jardins botaniques,

- les aires de jeux

- mais aussi les pelouses universitaires

- et les arbres d'alignement »,... etc.

En RDC, les jardins botaniques sont enregistrés dans l'ordre des aires protégées.

Ainsi, on rencontre 6 principaux types d'aires protégées en République Démocratique du Congo selon le `'rapport intermédiaire sur la mise en oeuvre de la convention relative à la biodiversité en RDC du décembre 1997 par le ministère de l'environnement, conservation de la nature et tourisme» :

- Les parcs nationaux, - Les domaines de chasse, - Les réserves de la biosphère, - Les réserves forestières,

- Les jardins zoologiques et botaniques - ainsi que les secteurs sauvegardés.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

7

La gestion des aires protégées est assurée actuellement par l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).

I.1.1. Quid un jardin botanique ?

Le premier auteur français à aborder ce concept de façon approfondie est vraisemblablement Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829) dans le tome III de l'Encyclopédie méthodique - Botanique paru en 1789.

Selon Lamarck, le « Jardin de Botanique » est un « espace de terrain quelconque où l'on cultive à la fois un grand nombre de plantes diverses, tant indigènes qu'exotiques.

À la fin du XIXème siècle, Émile Littré définit le jardin botanique comme « jardin où l'on rassemble un grand nombre de plantes pour l'étude et la curiosité. » Selon le BGCI (Botanic Garden Conservation International, 2002), la fédération des jardins botaniques au plan international, le définit comme «une institution qui rassemble des collections documentées de végétaux à des fins de recherche scientifique, de conservation, d'exposition et d'enseignement ».

Les jardins botaniques sont autant d'outils d'excellence ; on y vient avant tout chercher de l'information.

· Chercheurs,

· Amoureux,

· Enseignants,

· Etudiants,

· Lycéens,

· Elèves ;... peuvent y mener leurs investigations.

Dans le jardin botanique, se retrouvent des espèces venues de contrées lointaines. Produit des périples des naturalistes, le jardin concentre l'espace en un voyage immobile. Ainsi, comme l'écrit Carl Linné (1707-1778) en 1751 dans sa Philosophia Botanica « le jardin évite de coûteux voyages car il y a plus de plantes dans un seul jardin qu'ils n'en poussent de spontanées dans toute l'Europe ».

Dans l'éditorial, `'quel avenir pour les jardins botaniques» ? Jérôme Degreff, op cit; considère qu'un jardin botanique est à la fois« source de matériel pour la recherche scientifique, témoin et conservatoire de la biodiversité végétale, havre de paix à la périphérie des villes ».

1.1.2. Analyse environnementale

C'est un examen détaillé de l'environnement. Ainsi, l'environnement intègre un ensemble biophysique et l'organisation socioéconomique. « C'est la connaissance des objets environnementaux permettant ainsi de porter un jugement de valeur sur leur nature, structure et leurs relations mutuelles ; en raison de la

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

8

nature à la fois biologique et à la fois chimique, physique et anthropologique,

culturelle, sociologique, économique, politique et éthique » (LUBINI, 2003).

Il convient de distinguer les sciences de l'environnement de l'écologie qui étudie (dans la mesure où il en existe encore) des milieux naturels ou peu modifiés. Le mot « environnement », d'origine anglaise, s'est substitué peu à peu au mot « milieu » vers la fin du XIXe siècle, et signifie un ensemble d'éléments biophysiques en interaction avec les éléments socio-culturels (MUSIBONO, 2006).

1.1.3. Capital biologique

Le capital biologique désigne la somme ou l'ensemble des éléments d'un écosystème. Il désigne la Biodiversité que l'on peut définir comme « la variabilité parmi des organismes vivants provenant de toutes les sources y compris les organismes terrestres, marins et autres organismes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; Ceci inclut la diversité dans les espèces, entre les espèces et celle des écosystèmes (UNEP 1994) ».

1.1.4. Conservation de ressource

La FAO(1989), définit la conservation de ressource comme étant un ensemble d'actions et des politiques qui assurent la continuité de sa disponibilité et de son existence.

D'après la convention sur la diversité biologique (CDB, 1992), on distingue deux types de conservation :

1.1.4.1. Conservation in situ

La conservation des écosystèmes et des habitats naturels et le maintien et la reconstitution de populations viables d'espèces dans leur milieu naturel et, dans le cas des espèces domestiquées et cultivées, dans le milieu où se sont développés leurs caractères distinctifs. Exemple : les fermes, réserves de la biosphère, parcs...

1.1.4.2. Conservation ex situ

La conservation ex-situ est la conservation ou maintien d'organismes en dehors de leur habitat naturel, habituellement sous forme de graines, de pollen, de propagules, de cultures cellulaires ou tissulaires et d'individus.

Exemple : arboretum, herbiers, catalogue des graines...

1.2. SITUATION ACTUELLE DES JARDINS BOTANIQUES DU MONDE

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

9

Regroupés en réseaux (du niveau national au niveau international), les jardins échangent et collaborent en travaillant autour de trois grandes missions principales : conserver, éduquer, rechercher.

Dans le monde, il existe environ 1800 à 3000 jardins botaniques dans le monde (données 2010 de l'OPCST-OCIM) et reçoit plus de 150 millions de visiteurs par année. Rien qu'en Europe, ils accueillent plus de 50 millions de visiteurs par an et sont la principale source d'information sur la biodiversité et l'importance du patrimoine végétal mondial.

Nés en Europe, les jardins botaniques restent les plus nombreux sur leur continent d'origine. Sur les 270000 espèces de plantes actuellement connues, 80000 sont cultivées dans les jardins botaniques et ceux-ci conservent plus de 4 millions d'individus végétaux. Parmi leurs collections sont représentées plus de 80000 espèces, presque un tiers des espèces connues dans le monde (Wyse Jackson 1999). Parmi celles-ci, 10000 espèces sont menacées de disparaître, car elles sont menacées par la transformation des habitats, la surexploitation, les espèces exotiques envahissantes, la pollution et les changements climatiques (SMCP, 2012).

Les jardins botaniques ont donc un rôle majeur à jouer dans le domaine de la conservation des espèces en voie de disparition. Ils constituent d'importants réservoirs de gènes (collections vivantes, banques de graines, etc.) et tentent de ralentir l'érosion de la biodiversité végétale (LUBINI, 2002).

1.2.1. REPARTITION DES JARDINS BOTANIQUES

Environ 60 % des jardins botaniques mondiaux sont situés dans des régions tempérées, l'Amérique du Nord, l'Europe, les pays de l'ancienne Union Soviétique.

Dans des régions où se trouvent d'exceptionnelles concentrations d'espèces fortement endémiques telles qu'en Amérique de Sud, en Asie du Sud Est et en Afrique, on trouve encore très peu de jardins botaniques.

Tableau 1. Répartition des jardins botaniques à travers le monde

Pays ou Régions de répartition

Nombre des jardins
botaniques

Afrique et Océan Indien

98

Asie

265

Asie Australe

153

Caraïbe

43

Amérique Centrale

56

Europe

621

Ancienne Union Soviétique

155

Middle East Amérique du Nord

107

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

10

Amérique du Sud

297

Asie du Sud-est

41

Total

1846

Source : BGCI data base, 2000

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

11

1.2.2. CLASSIFICATION DES JARDINS

On peut distinguer trois classes de jardins à savoir : le jardin potager, le verger et le jardin horticole ou d'agrément.

- Le jardin potager, est un espace où l'on cultive des plantes culinaires non céréalières. Et il peut être au sein d'un jardin botanique.

- Le verger, terrain planté d'arbres fruitiers disposés et cultivés de manière à fournir les meilleures récoltes possibles. Les principaux arbres de verger sont le pommier, le pêcher, le poirier, les orangers, les oliviers, les palmiers et l'abricotier, qui étaient cultivés dans le passé dans de petits vergers privés.

- Le jardin horticole (du latin hortus, « jardin » et cultura, « culture »), un lieu où l'on fait la culture des fruits, des légumes, des fleurs, des arbustes et des arbres fruitiers ou ornementaux.

Il existe également d'autres lieux abritant des collections végétales : arboretum, fruticetum, jardin d'essai, jardin alpin, jardin d'acclimatation, jardin écologique.

Vu les raisons qui président à sa création, la complexité de gestion des espèces qu'il renferme ainsi que l'étendue du terrain qu'il peut occuper ; il n'est plus une simple pratique de jardinage à l'apanage des amateurs. Il exige des connaissances scientifiques suffisantes sur la nature du sol, la géographie du lieu, la biologie des espèces à mettre, leurs formes, dimensions et abris etc.

1.2.3. LES DIFFERENTS TYPES DE JARDINS BOTANIQUES

Diverses administrations et organisations dirigent les jardins botaniques. Beaucoup d'entre elles sont administrées par l'état ou dirigées par des autorités locales ou régionales et reçoivent des dons publics. Plus de 30 % des jardins botaniques mondiaux appartiennent à des universités et autres instituts de recherche et une proportion relativement faible est privée. L'Agenda International les classe dans l'ordre suivant :

1. Les jardins à objectifs multiples dits « classiques » : sont souvent des institutions avec un large éventail d'activités en horticulture et pour sa formation ; de recherche, particulièrement en taxonomie associé à des laboratoires et des herbiers ; ainsi que des activités d'éducation du public et d'aménagement. Ils sont généralement soutenus par l'état.

2. Les jardins ornementaux : sont souvent des établissements magnifiques possédant des collections variées de plantes qui sont expliquées ; actuellement ils peuvent ou non avoir un rôle de conservation d'éducation et de recherche. Certains d'entre eux sont privés et beaucoup de jardins municipaux entrent dans cette catégorie.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

12

3. Les jardins historiques : comprennent les premiers jardins développés pour l'apprentissage de la médecine, certains furent établis dans des buts religieux. Un certain nombre de ces jardins sont encore en activité, dans la recherche et la conservation des plantes médicinales.

4. Les jardins de conservation : ont récemment été développés en réponse à des besoins locaux en matière de conservation végétale. Certains possèdent ou ont associé des zones de végétation naturelle à des collections cultivées. Dans cette catégorie sont inclus des jardins de plantes régionales qui cultivent uniquement des plantes de la flore nationale ou spécifiques à leur région. Beaucoup d'entre eux jouent un rôle dans la formation du public.

5. Les jardins universitaires : beaucoup d'universités conservent des jardins botaniques pour la recherche et l'enseignement. Beaucoup sont ouverts au public.

6. Les jardins à la fois botaniques et zoologiques : réévaluent actuellement le rôle de leur collection botanique. Leurs collections de plantes sont étudiées et développées, ce qui procure des habitats pour la faune exposée.

7. Les jardins agro-botaniques et banque de tissus : fonctionnent comme une collection de plantes ex situ à valeur ou potentiel économique en matière de conservation, de recherche, de culture et d'agriculture. Plusieurs sont des stations expérimentales associées à des instituts forestiers ou agricoles. Ils renferment des laboratoires, des cultures de plantes et des études de graines mais beaucoup ne sont

pas ouverts au public.

8. Les jardins de montagne ou alpins : se trouvent fréquemment dans des régions montagneuses en Europe et dans certains pays tropicaux. Ils sont spécialement prévus pour la culture de la flore alpine et de montagne ou dans le cas des pays tropicaux pour la culture de la flore tempérée ou subtropicale.

9. Les jardins naturels ou sauvages : renferment une zone de végétation naturelle ou semi naturelle. Celle-ci est protégée et gérée. La plupart sont établis pour jouer un rôle de protection et de formation du public. Ils possèdent des terrains où les plantes régionales sont cultivées.

10. Les jardins horticoles : sont souvent la propriété de certaines sociétés horticoles qui les gèrent. Ils sont ouverts au public. Ils existent principalement pour développer l'horticulture par la formation de jardiniers professionnels, la culture de plantes, la conservation et le recensement des variétés de plantes.

11. Les jardins à thèmes : sont spécialisés dans la culture limitée de plantes morphologiquement similaires ou apparentées ou des plantes cultivées pour illustrer un thème particulier comme support à l'éducation, la science, la conservation et pour des expositions publiques. Ceux-ci incluent les orchidées, les roses, Rhododendron, le bambou et les jardins de plantes grasses, les jardins mis en place

pour illustrer des thèmes tels que l'ethnobotanique, la médecine, les bonsaïs, l'art topiaire, les jardins de papillons, les plantes carnivores et aquatiques.

12. Les jardins municipaux : sont généralement des petits jardins avec des ressources limitées, développés pour ou par une communauté locale pour répondre à

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

13

des besoins particuliers tels que la détente, l'éducation, la conservation, la formation à l'horticulture et la culture des plantes médicinales ou à caractère économique. (Adapté d'après Wyse Jackson 2000)

I.2.4. MISSION GENERALE DES JARDINS BOTANIQUES POUR LA CONSERVATION

Depuis les dernières décennies, à travers le monde, les jardins botaniques ont mis en évidence le besoin d'entreprendre une mission générale pour la conservation. Cette mission fut exprimée pour la première fois dans The Botanic Gardens Conservation Strategy (IUCN-BGCS et WWF 1989), dans laquelle les jardins du monde entier ont pris part en la révisant et en l'adoptant. Selon l'Agenda International pour la Conservation dans les jardins botaniques, la mission est plus affinée et réévaluée à la lumière du nouveau développement dans la protection et parmi la communauté des jardins botaniques.

Cette mission générale peut ainsi être résumée :

Endiguer la perte d'espèces végétales ainsi que celle de leur diversité génétique.

Se concentrer sur la prévention d'autres dégradations de l'environnement naturel mondial.

Augmenter la compréhension du public vis-à-vis de la valeur de la diversité des végétaux et les menaces qui pèsent sur elle.

Mettre en place une action pratique pour le bénéfice et l'amélioration de l'environnement naturel.

Promouvoir et assurer l'exploitation durable des ressources naturelles par les générations présentes et à venir.

La réalisation de la mission demandera aux jardins botaniques d'entreprendre un large programme d'activités comme souligné dans l'Agenda. Par ailleurs, les jardins botaniques ne peuvent accomplir seuls cette mission. Ils doivent travailler en partenariat avec de nombreuses institutions, sociétés, communautés et individus.

1.2.4.1. Les principaux éléments de la mission

La mission demande aux jardins d'entreprendre une stratégie large mais ajustée pour la conservation, la recherche et l'éducation, dont voici plusieurs éléments :

1.2.4.1.1. La conservation

Travailler avec des politiques nationales et internationales, ainsi qu'avec des structures pour la conservation de la diversité biologique.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

14

Établir des niveaux et des modèles acceptés par tous dans la conservation de la diversité tels que la technique employée pour la conservation in situ et ex situ.

Soutenir le développement des compétences générales pour la conservation par un partenariat à différents niveaux.

Étendre la conservation de la diversité végétale au niveau des écosystèmes, des espèces, de la population et au niveau moléculaire.

Développer, mettre en place et participer aux plans et aux actions ayant comme objectifs la restauration des espèces, celle des écosystèmes et de leur diversité.

Maintenir génétiquement la diversité et l'accessibilité des échantillons des espèces végétales dans leurs collections.

Faire spécialement attention à la conservation des espèces en voie de disparition ; celles-ci ayant une importance économique pour l'être humain.

Développer et mettre en place des moyens de contrôle contre les plantes parasites qui présentent une grande menace pour la biodiversité.

Développer et mettre en place les meilleures pratiques utilisées par les jardins botaniques dans la conservation végétale.

S'assurer de la participation la plus complète des communautés et des institutions dans le programme des jardins.

1.2.4.1.2. Recherche, contrôle et gestion de l'information

w' Stimuler et entreprendre les recherches sur la biologie végétale et les interactions avec les facteurs sociaux, culturels et économiques qui auraient un impact sur la biodiversité. Puis utiliser les résultats pour soutenir une action de conservation.

w' Documenter la diversité végétale du monde en reliant sa distribution actuelle à l'utilisation, la préservation, les menaces, les tendances et les milieux de la conservation sauvage en zones protégées et collections ex-situ.

w' Contribuer à des systèmes d'informations interactifs intégrés, distribués pour gérer et rendre accessible les informations sur la diversité de végétaux.

w' Travailler en collaboration pour développer de meilleures techniques pour la recherche, le contrôle et la gestion des informations.

w' Promouvoir les jardins botaniques comme des centres d'informations sur la diversité et la conservation de végétaux.

1.2.4.1.3. Éducation et sensibilisation du public

· Entreprendre des programmes de sensibilisation du public au sein des jardins ainsi que dans les communautés ; sensibiliser le public sur la valeur de la diversité végétale et des impacts humains qui menacent sa survie.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

15

? Développer des collaborations et des alliances avec des organisations gouvernementales et non-gouvernementales ainsi que des associations pour augmenter la prise de conscience et la compréhension de cette valeur.

? Aider dans le développement des politiques et des priorités publiques pour la protection de l'environnement et de la conservation de la biodiversité.

? Travailler en collaboration pour intégrer l'importance des végétaux et de la protection de l'environnement à des programmes d'études formels et informels.

1.2.5. ROLES ET PRINCIPALES ACTIVITES DES JARDINS BOTANIQUES

Les jardins botaniques jouent une multitude de rôles, mais étroitement liés

dans la conservation. Dans certains pays, ils constituent la première institution nationalement impliquée dans la recherche, la collecte, la gestion et la conservation des espèces végétales rares. Beaucoup d'entre eux sont impliqués dans la conservation des plantes qui constituent un intérêt important pour l'alimentation et l'agriculture, ainsi que celles utilisées pour beaucoup d'autres buts économiques. De plus, les jardins botaniques gardent les informations sur les végétaux, l'environnement, les systèmes écologiques et leur durabilité dans leurs programmes et leurs activités :

arboriculture

urbanisme, allocation des ressources et utilisation des terres

conservation biologique

conservation et gestion des cultures

dendrologie

habiliter et construire les aptitudes des communautés rurales et locales pour la

conservation

programmes d'éducation environnementale

évaluation des impacts environnementaux

recherche ethno biologique

banque de gènes en champs

études des herbiers et taxonomie végétale

recherche en horticulture

formation en horticulture

gestion complète de la lutte contre les fléaux

recherche en laboratoire y compris la culture in vitro des végétaux (culture

cellulaire)

services de bibliothèque et des centres d'informations

étude et introduction de nouvelles semences génétiquement originales

horticulture ornementale et floriculture

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

16

réintroduction de plantes et recherche pour la restauration des habitats

programme de contrôle et de réduction de la pollution

détente du publique

formation et traitement

dépôt de graines et banque de tissus organiques

réseaux de conservation et groupes communautaires

systématique

formation des enseignants

tourisme

recherche sur les espèces sauvages, leur conservation et leur gestion ex-situ et in

situ.

I.2.6. IMPORTANCE DES JARDINS BOTANIQUES

L'importance d'un jardin botanique n'est non seulement considérée comme instrument pour l'étude des sciences de la botanique et de l'horticulture mais aussi, surtout un lieu où l'on apprend à conserver le monde végétal pour certaines finalités stratégiques pour la survie de la planète. Comme l'énumère le biologiste français Francis Hallé dans son ouvrage `'Éloge de la plante pour une nouvelle biologie (1999)» : « Les plantes n'ont pas besoin des hommes mais les hommes, eux, ne peuvent vivre sans les plantes ».

Les jardins botaniques sont importants pour démontrer la relation et l'interdépendance de la société et de la nature tout en aidant les communautés à vivre durablement.

Dans certains pays colonisateurs, la construction des jardins botaniques est un acte politique fort, tant ceux-ci sont des lieux de mise en scène qu'on pourrait aussi appeler « mise en espace du pouvoir ». En particulier, Livingstone cité par Jean Estebanez (2009) ; déclare que« les jardins botaniques témoignent souvent de la richesse et de la puissance des Etats en présentant les plantes de leurs anciennes colonies ».

Cependant, à l'heure actuelle où notre planète a besoin de toutes les énergies pour protéger sa biodiversité, face à l'impact climatique, le BGCI depuis 2002 a adopté l'Agenda international pour la conservation dans les jardins botaniques. Ce document propose quelque 200 mesures (voir l'encadré « Deux outils de conservation ») pour permettre aux jardins botaniques de prendre le virage de la conservation, quelle que soit leur taille, leur histoire et l'importance de leurs collections. « C'est un véritable changement de philosophie », comme le constate Michel Labrecque, op cit. « Les efforts essentiels sont aujourd'hui plus déployés par de nombreux acteurs européens en vue de se positionner en faveur de la protection de la nature et plus particulièrement de la protection du monde végétal (biodiversité

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

17

végétale). Cela est comme une preuve de la dynamique d'une prise de conscience collective de la perte de la biodiversité ».

1.2.7. CRITERES ET CARACTERISTIQUES DU JARDIN BOTANIQUE

L'Association Internationale des Jardins Botaniques donna une première définition d'un jardin botanique : « un jardin botanique ou arboretum doit être ouvert au public et doit posséder des végétaux classés ». Cependant The Botanic Gardens Conservation Strategy (IUCN-BGCS et WWF 1989) contient une liste plus complète des caractéristiques définissant un jardin botanique :

étiquetage adéquate des végétaux ;

posséder une base scientifique pour les collections des végétaux ;

communication des informations aux autres jardins, institutions et organisations ainsi qu'au public ;

échange de graines ou d'autres matériaux avec d'autres jardins botaniques, ou stations de recherche (en respectant les lignes directives des conventions internationales, des lois nationales et des règlements douaniers) ;

engagement à long terme et une responsabilité dans la gestion des collections végétales ;

gestion des programmes de recherche dans la taxonomie végétale en association aux herbiers ;

contrôle des plantes collectionnées ;

ouverture au public ;

promouvoir la conservation à travers des activités d'éducation environnementale et des activités d'extension ;

posséder une documentation complète sur ces collections y compris d'origine sauvage ;

entreprendre des recherches techniques et scientifiques sur les plantes collectionnées ;

Néanmoins cette liste ne constitue pas un résumé exhaustif des activités menées par les jardins botaniques .

On devrait reconnaître que parmi les institutions appelées jardin botanique, beaucoup ne possèdent qu'une partie de ces critères. La plus récente définition du BGCI concernant le jardin botanique est celle qui, espérons-le englobe l'esprit du véritable jardin botanique. « Les jardins botaniques sont des institutions possédant des collections documentées de plantes cultivées pour la recherche scientifique, la conservation, les expositions et l'éducation » (Wyse Jackson 1999).

1.2.8. LES EXPLOITATIONS ECONOMIQUES DES VEGETAUX PAR LES JARDINS BOTANIQUES

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

18

Les jardins botaniques conservent beaucoup de collections végétales

d'importance véritable ou potentielle pour une exploitation économique. Les plantes

qui constituent la priorité des jardins botaniques sont celles utilisées comme :

- plantes aromatiques ;

- plantes mellifères ;

- boissons alcoolisées ;

- teintures et tannins ;

- contrôle environnemental ;

- fibres et graminées arborescentes

- récoltes alimentaires (incluant les légumes, les tubercules, les céréales, les

fruits et les graines) ;

- fourrage et pâture ;

- charbon ;

- alcools

- nourriture pour les invertébrés

- médicaments

- huiles

- plantes ornementales

- poisons

- plantes pour les cérémonies religieuses

- épices

- bois de construction

- cires, latex et résines

- les plantes sauvages comestibles

- les espèces faisant l'objet de cueillette

1.2.9. ELEMENTS CONSTITUTIFS D'UN JARDIN BOTANIQUE

`'L'illustration de ces éléments reprise ci-dessous est tirée de la fiche d'enquête menée par l'Observatoire de l'OCIM-Rapport Jardins Botaniques données 2010 en partenariat avec l'association Jardins botaniques de France et des pays francophones»

1.2.9.1. Des collections vivantes et en banques de graines :

Ce sont des espèces protégées, espèces remarquables, nombre de taxons en culture, collections spécialisées, Taxon, milieux reconstitués, Index seminum, Arboretum ;

? Collection : ensemble de végétaux ou partie des végétaux, vivant
ou non, réunis autour d'un thème commun (médicinale, carpothèque, etc.).

? Collection spéciale : collection à thème spécialisé (un genre
particulier, une origine géographique très particulière comme la flore menacée de

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

19

l'archipel Juan Fernandez), un thème historique précis (plantes introduites par tel botaniste, etc.).

> Arboretum : collection de nombreuses espèces ligneuses,
d'origines diverses, en vue d'étudier leur comportement

> Espèces protégées : espèces inscrites sur une liste établie par
arrêté ministériel et qui fait l'objet de mesures de conservation définies par l'Article L.411-1 du Code de l'Environnement. L'Article L.411-2 (alinéas 1 à 3) de ce code définit les conditions dans lesquelles sont fixées les listes des espèces animales et végétales, l'ampleur de la protection, sa durée, la partie du territoire concernée, etc.

> Milieux reconstitués : écosystème particulier reconstitué ex situ,
comprenant à la fois la reconstitution des paramètres écologiques, en particulier édaphiques, topographiques et hygrométriques, parfois climatiques (cultures en serre) et la plantation des espèces végétales en mélange, poussant ensemble dans les conditions naturelles in situ.

> Espèces remarquables : espèces ayant une valeur patrimoniale
due à sa rareté, son origine, son histoire, sa dimension,... etc.

> Taxon : unité systématique (espèce, genre, famille...) dans une
classification d'organismes vivants.

> Index seminum : est l'un des attributs essentiels d'un jardin
botanique. C`est une liste des semences (catalogue) établie par les jardins botaniques et diffusée entre eux pour échange afin d'enrichir leur collection. C'est donc un catalogue de graines que chaque Jardin botanique édite annuellement et expédie pour des échanges entre plus de 800 Jardins à travers le monde.

Les différentes composantes d'un index seminum :

- Les références complètes du Jardin botanique, nom et adresse...

- Une présentation courte mais complète du Jardin botanique ;

- La climatologie régnant sur le Jardin botanique ;

- Localisation géographique du Jardin botanique ;

- Une page d'information contenant les renseignements utiles relatifs au

fonctionnement de l'activité graineterie.

1.2.9.2. Des collections inertes :

Elles constituent : bibliothèque, herbier, carpothèque, séminothèque, bâtiments, parcs d'attractions, serre...etc.

> Serre : construction translucide destinée à la protection des
végétaux, équipée ou orientée et exposée de manière à fournir l'éclairage et la chaleur nécessaires à leur croissance et à leur développement ;

> Carpothèque : collection de fruits, à but muséologique ou

d'étude ;

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

20

? Herbier : collection étiquetée de plantes séchées sous presse,

puis conservées dans des chemises en papier, utilisées pour des études botaniques ;

? Bibliothèque : un centre de documentation (ouvrages) ;

? Parcs d'attraction : ce sont des espaces verts entretenus ;

? Bâtiments : les bâtiments au sein d'un jardin botanique sont

servis pour divers besoins : bureaux administratifs, maisons de passage, restaurant...etc.

1.2.10. PUBLICS D'UN JARDIN BOTANIQUE

Actuellement on peut considérer que le succès d'un jardin botanique

dépend du public qu'il reçoit. Le public doit être aussi large que possible, le jardin

doit permettre l'accès à toute une diversité de visiteurs :

Amoureux de la nature, qui viennent avec un esprit curieux se tenir

informés ;

Citadins des grandes villes et de leurs banlieues ;

Public de la région dans laquelle il est implanté ;

Amateurs de promenades ;

Enfants des écoles grâce à des programmes pédagogiques ;

Professionnels qui cherchent un terrain de prédilection pour leurs

études, leurs essais ;...

Amateurs de jardins, de jardinage ;

Touristes de toutes saisons ;

Chercheur en botanique, Étudiants en biologie, Sciences en

Environnement, sciences de la vie et de la terre, Pharmacie ;

Artistes ayant une sensibilité 'Nature ;'

Toutes personnes désireuses d'approfondir leurs connaissances ; ...

Animateurs, éducateurs, formateurs ;

Personnes dépendantes (en fauteuil roulant, malvoyant...).

1.2.11. EVOLUTION HISTORIQUE DES JARDINS BOTANIQUES

L'histoire de création des premiers jardins botaniques remonte d'une période très lointaine.

Déjà, avant Jésus Christ, les premiers êtres vivants, végétaux, animaux qu'humains ont vécu dans un jardin dit « Jardin d'Eden »..

À Babylone, l'existence des jardins suspendus, considérés comme une des Sept Merveilles du monde, a été attestée par des fouilles archéologiques.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

21

Construits par Nabuchodonosor II pour son épouse Amyitis au Ve siècle av. J.-C., ils étaient également associés au culte de la déesse Ishtar, Vénus babylonienne, symbole de l'amour et de la vie.

Dès la haute Antiquité, en Chine, en Assyrie, en Égypte, des enclos étaient très réservés à la culture des végétaux reconnus comme utilitaires. Ceux-ci accompagnaient souvent des plantations organisées autour d'édifices à vocation religieuse. Les premières collections destinées à des études scientifiques furent vraisemblablement réunies par Aristote et Théophraste (IVe siècle avant J.-C.).

L'impulsion donnée par Théophraste semble s'être effacée jusqu'à l'époque moderne, même si, au temps de Pline l'Ancien (23-79), la civilisation romaine fut propice à un certain essor de l'histoire naturelle, dont la botanique. On sait que les Gaulois cultivaient un choix d'espèces, que Charlemagne conseilla la présence d'environ quatre-vingts plantes dans les jardins.

Le Moyen Âge, certes marqué par les jardins d'églises, fut aussi, dans des perspectives plus esthétiques que scientifiques, la période où des collections d'agrément ornèrent les châteaux, et dont quelques éléments nous sont restitués par les arts (« mille fiori », enluminures), plus rarement par des écrits.

Selon Yves-Marie Allain, dans son ouvrage `'une histoire des jardins botaniques. Entre science et art paysage,(2012)» expose « qu' au cours de XIVe siècle, quelques jardins des plantes seulement peuvent être considérés comme les précurseurs des jardins botaniques, dont celui de Salerne (Campanie), celui créé à Venise en 1333, ou celui que Pierre Belon installe dans les années 1550 près du Mans dans lequel il sème, à son retour du Levant, les premières graines de cèdre du Liban.

Les jardins botaniques, pour l'étude et le classement de l'ensemble du monde végétal, apparaissent d'abord : en Italie avec Ferrare et Padoue (1525), Pise (1543), Bologne (1568), Puis aux Pays-Bas à Leyde (1577), en Allemagne dont Leipzig (1580) ou Heidelberg (1593), en France, à Montpellier (1597)...etc.

Au XVIIe siècle, les créations se poursuivent dans toute l'Europe et en France à Strasbourg en 1619 ;...etc.

1.2.12. LES STYLES ET FORMES DES PREMIERS JARDINS

Les premiers jardins ont vu le jour en Mésopotamie. Ils étaient construits à proximité des temples et leurs produits servaient d'offrande aux divinités. Un lien semble ainsi avoir été établi dès le début entre le jardin et le sacré ; lien spirituel sans doute à l'origine des jardins mythiques des différentes religions et mythologies (Éden, etc.) et sujet littéraire et artistique (le Jardin des délices peint par Jérôme Bosch V. 1480-1490).

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

22

1.2.12.1. Les jardins suspendus de Babylone

À Babylone, l'existence des jardins suspendus, considérés comme une des Sept Merveilles du monde, a été attestée par des fouilles archéologiques. Construits par Nabuchodonosor II pour son épouse Amyitis au Ve siècle av. J.-C., ils étaient également associés au culte de la déesse Ishtar, Vénus babylonienne, symbole de l'amour et de la vie. Ce type de jardins luxuriants, étagés en terrasses, ombragés, était présent dès le IIIe millénaire.

Source : Gravure de Filips Galle (1537-1612) d'après un dessin original. Encyclopédie Encarta THE BETTMANN ARCHIVE.

1.2.12.2. Les jardins d'Egypte

En Égypte, au cours du IIe millénaire, les jardins étaient d'abord des vignes et des vergers où poussaient des figuiers, des palmiers et des sycomores. Ces jardins contenaient une faune et une flore semi-aquatique importante, concentrant dans un espace clos un aperçu de la nature environnante. Entre la Mésopotamie et l'Égypte, deux types de jardins se sont établis : le jardin en terrasse et le jardin de plaine.

1.2.12.3. Les jardins de Perse

Le troisième lieu de naissance des jardins est la Perse (ancien État du Proche-Orient, situé entre la mer Caspienne et le golfe Persique, et correspondant aujourd'hui à l'Iran).

Les Achéménides puis les Sassanides élaborèrent des sortes de parcs de chasse appelés du nom persan de paradis et rythmés par des allées rectilignes bordées de cours d'eau, de clairières et de pavillons, révélés par les conquêtes

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

23

d'Alexandre, ces jardins exercèrent une grande influence sur les Grecs de la période hellénistique.

1.2.12.4. Les jardins Romains

Source: Encyclopédie Encarta Bernard Cox/Bridgeman Art Library, London/New York.

À l'origine le jardin romain était un simple potager. Le contact avec la Grèce entraîna le développement d'un nouvel art des jardins. Dès le Ier siècle apr. J.-C., à Pompéi, à Herculanum et à Ostie, en Italie, ainsi que dans la cité romaine de Conimbriga (l'actuelle ville de Condeixa a Velha, au Portugal), en Lusitanie, les villas de plaisance furent agrémentées de promenoirs entourés de colonnes qui communiquaient directement avec l'intérieur. Le jardin reposait sur un schéma commun : une zone rectangulaire entourée de murs et une allée couverte et bordée de colonnes. D'autres allées ordonnaient le jardin en plusieurs parties ; le décor se composait éventuellement d'un bassin central, de sculptures et de petites fontaines. Il était planté d'arbustes savamment taillés et d'arbres à feuilles persistantes : buis, cyprès, myrte, laurier, laurier-rose, lierre et romarin ; de plantes à feuilles caduques : acanthe, rosiers et vignes, ainsi que des violettes et diverses variétés de narcisses.

Le style des jardins romains continua d'inspirer les jardiniers du Moyen Âge avec notamment des cours fermées rectangulaires dans les cloîtres médiévaux, dont la disposition fut reprise dans les cours carrées des universités. Les jardins italiens de la Renaissance imitèrent également le style romain.

1.2.13. LES STYLES ET FORMES DES JARDINS DE LA RENAISSANCE

L'engouement pour les jardins qui anima l'Italie au XVIe siècle est inhérent à l'esprit de la Renaissance. Le renouveau de l'intérêt pour l'Antiquité gréco-romaine coïncida, dans le domaine du jardinage, avec l'arrivée de fleurs, de

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

24

plantes et d'arbres provenant d'autres régions du monde. Sans abandonner les éléments médiévaux (pelouse, treille, charmille et fontaines sculptées), le jardin de la Renaissance s'agrandit, utilisant des perspectives plus larges. Mais la véritable transformation des jardins a alors reposé sur l'utilisation, nouvelle, de la division mathématique des surfaces. Les formes géométriques qui caractérisaient les premiers jardins étaient toujours présentes mais elles étaient ici soumises à la règle du nombre.

Source : Encyclopédie Encarta Ángel Cordero Ampuero

1.2.13.1. Les jardins à la Française

Le parterre fut une des composantes essentielles des jardins dit « à la française », élaborés par des architectes jardiniers. Au début du XVIIe siècle, les jardiniers français combinèrent les divers éléments en un motif homogène de manière à obtenir une plus grande unité formelle. Le parterre, composé de plusieurs unités, était conçu pour être vu de haut.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

25

Source: Encyclopédie Encarta Bridgeman Art Library, London/New York.

Dans les jardins à la française, la perspective centrale était essentielle. Construits suivant un axe central, matérialisé par une allée partant du centre de la maison, ils mettaient la demeure au centre d'une nature domestiquée, d'un monde soumis à l'homme. Le principe de la symétrie s'appliquait également aux haies et aux arbres bordant le jardin, ainsi qu'aux avenues de verdure qui, comme à Versailles, s'étendent sur des kilomètres et constituent le parc.

1.2.13.2. Les jardins à l'Anglaise

Toutefois dès le début du XVIIIe siècle, de nouvelles tendances apparurent en Angleterre, pour des raisons à la fois politiques et esthétiques.

Source: Encyclopédie Encarta Nick Meers/The National Trust for Places of Historic

Pour l'idéalisme anglais épris de liberté, le « naturel » était préférable à l'artificiel. Les lignes droites étaient rejetées au profit des courbes plus douces (le

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

26

« serpentin » ou ligne en « S » en particulier) et l'art de la taille ainsi que les fontaines furent exclus.

Les aspects les plus sauvages de la nature furent progressivement introduits dans le jardin à l'anglaise sous forme de falaises, de bosquets touffus et de monuments primitifs.

1.2.13.3. Les Jardins à la japonaise

L'influence du jardin japonais ne s'est fait sentir que dans les années

1880-1890.

Source : Encyclopédie Encarta, Deni Bown/Oxford Scientific Films

Le Jardin à la japonaise est un lieu propice à la méditation et à la contemplation, le jardin japonais est doté de lacs, de pierres, d'allées sinueuses et de

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

27

buttes plantées d'arbres à feuillage persistant soigneusement taillés. Témoignant d'une importante dimension poétique et d'une apparente simplicité formelle, il tente de représenter des paysages miniatures à l'aide d'une multitude d'éléments complexes.

Dans les années 1820-1830, deux événements exercèrent une influence considérable sur l'art du jardinage : les grandes serres et la tondeuse à gazon.

1.2.14. LES JARDINS BOTANIQUES FACE AUX IMPACTS FUTURS

DANS LA PERSPECTIVE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

On admet généralement que l'évolution mondiale du climat aura, au cours des 50 à 100 prochaines années, toute une gamme de conséquences sur l'environnement et la répartition géographique des espèces et l'aire de certaines maladies.

En particulier, certains effets du changement climatique tels que l'augmentation des niveaux de CO2 et le relèvement des températures, associés aux changements de l'utilisation des sols et à la croissance et aux mouvements démographiques, devraient avoir à la fois des effets positifs et négatifs sur la croissance des plantes et les risques d'invasion (Bradley et al., 2010).

Bien que l'étude des relations entre changement climatique et biodiversité en soit encore à ses débuts et qu'il soit difficile de formuler des prévisions exactes à une échelle pertinente, notamment en ce qui concerne la réaction spécifique d'espèces sauvages (Parmesan et al., 2011), il existe déjà des solides données montrant les changements récents de la distribution des espèces et des écosystèmes qui peuvent être attribués au changement climatique.

Les espèces réagissent généralement au changement climatique par la modification de certains traits phénologiques comme le moment du débourrement, de la floraison et de la fructification, et le moment du changement de couleur et de la chute des feuilles (Cleland et al., 2007).

Pour une analyse de l'impact du changement climatique sur la biodiversité, (voir Conseil de l'Europe 2010), et sur les espèces européennes et méditerranéennes de plantes, voir Heywood 2009, 2011b, 2012); pour une analyse de portée mondiale du BGCI sur les plantes et le changement climatique, voir Hawkins et al. (2008).

Les jardins botaniques devraient prendre en compte les effets probables du changement en cours au niveau mondial sur les plantes qu'ils cultivent actuellement et, en particulier, la possibilité que certaines d'entre elles ne puissent s'adapter aux nouvelles conditions éco-climatiques qui risquent d'en résulter. Ils devraient éviter d'introduire des espèces présentant des comportements potentiellement agressifs et demeurer vigilants à l'égard de tout signe de comportement envahissant de la part d'une espèce récemment introduite. Certains jardins botaniques et pépinières commerciales commencent à expérimenter la mise

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

28

en culture de nouvelles espèces adaptées à des conditions plus chaudes et plus sèches, dont certaines pourraient être envahissantes (Heywood, 2011a; Bradley et al., 2012). Ironie du sort, les caractéristiques qui rendent certaines espèces attrayantes (facilité de propagation, croissance rapide, adaptabilité, fort potentiel de reproduction, résistance aux nuisibles et aux maladies, tolérance aux perturbations et à tout un éventail de conditions environnementales) sont celles qui augmentent leur potentiel de devenir envahissantes. Les stratégies d'évaluation des risques pourraient être adaptées à ce nouveau type de menaces.

1.2.15. POLITIQUE ET LEGISLATION APPROPRIEES AUX JARDINS BOTANIQUES

L'intérêt de plus en plus grand pour l'environnement mondial a récemment conduit à une avancée significative pour la coopération internationale en matière d'environnement et de développement. Ainsi, des structures internationales ont été développées pour guider les pays à établir des politiques nationales et à allouer des ressources afin de répondre aux objectifs de l'environnement et de développement. Beaucoup d'entre eux sont utiles aux jardins botaniques et apportent des mécanismes précieux pour stimuler et guider leurs travaux en matière de conservation végétale.

1.2.15.1. Botanic Gardens Conservation International (BGCI)

En 1987, sous les auspices de l'UICN s'est structuré un réseau mondial des jardins botaniques pour la conservation, appelé Botanic Gardens Conservation International (BGCI).

A terme, BGCI définit ses principes, missions et objectifs dans son Agenda lancé depuis 2002 `'nommé Agenda International des Jardins Botaniques pour la Conservation».

1.2.15.1.1. Agenda International des Jardins Botaniques pour la Conservation

Pour aider les jardins botaniques à répondre aux législations et politiques nationales et internationales, le BGCI a lancé, en 2002, son Agenda International pour la conservation dans les jardins botaniques.

1.2.15.1.2. Objectifs

Cet Agenda a pour objectif d'aider les jardins botaniques à mettre en place leur propre stratégie de conservation leur permettant ainsi d'apporter leur

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

29

contribution à la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) et à la Stratégie mondiale pour la conservation (Stratégie mondiale de conservation).

Les jardins botaniques individuels sont encouragés à faire adopter l'Agenda dans leur politique institutionnelle et à faire valider ainsi leur participation à l'effort mondial de conservation par un enregistrement au BGCI. Ils devront ensuite, périodiquement, évaluer leur contribution aux objectifs qu'ils se sont fixés. Un système d'évaluation international sera établi et maintenu par le BGCI et fera l'objet de publication de résultats. L'enregistrement à l'Agenda International est une démarche volontaire et non liée à l'adhésion au BGCI (BGCI publié en mai 2000, JBF-fr).

1.2.15.2. Réseau international d'échange de plantes (IPEN : International Plant Exchange Network)

Les échanges des données entre jardins botaniques sont souvent encouragées afin de faire progresser la connaissance des plantes et notamment les techniques de culture. L'article 8 de la charte des jardins botaniques révèlent que ces derniers peuvent effectuer des échanges de matériel végétal vivant entre eux, en se conformant impérativement aux obligations fixées par les législations nationales et les accords internationaux applicables aux échanges de matériel végétal.

Dans ce cadre, les jardins botaniques assureront notamment la fourniture de matériel végétal à des fins scientifiques et pédagogiques selon les règles édictées par l'IPEN (cf. Titre 5 de la charte portant diffusion de ressources génétiques) :

- Ces échanges sont limités strictement à des usages non commerciaux. Si la diffusion des ressources génétiques s'effectue par l'intermédiaire d'un Index Seminum, chaque entrée du catalogue de semences devra comporter les informations recommandées par l'IPEN et devra répondre à certains critères :

- dans le cadre de récoltes en culture, écarter toute semence susceptible d'être issue d'une hybridation non contrôlée,

- favoriser toutes celles dont l'identité a été vérifiée,

- indiquer si l'origine est connue ou non (dans le premier cas elle sera

précisée),

- proscrire la diffusion de plantes invasives.

Les échanges de données entre jardins botaniques seront encouragées afin de faire progresser la connaissance des plantes et notamment les techniques de culture.

1.2.15.3. Charte d'agrément des jardins botaniques de France et des pays francophones

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

30

La présente charte s'inscrit dans l'esprit du Plan d'action pour les jardins botaniques de l'Union Européenne développé par le BGCI (Botanic Gardens Conservation International).

1.2.15.3.1. Objectifs :

L'objectif de la charte d'agrément consiste donc non seulement à préciser les rôles et les missions des jardins botaniques mais elle constitue aussi un outil stratégique de développement permettant de renforcer la cohérence des orientations ainsi définies dans le cadre du réseau des jardins botaniques francophones.

1.2.15.3.2. Procédure d'obtention

Pour recevoir l'agrément "Jardins botaniques de France et des pays francophones", l'établissement francophone doit en conséquence consacrer tout ou une partie de son activité à la connaissance et à la conservation de la biodiversité végétale et à l'éducation du public dans ce domaine.

Le jardin botanique agréé fait partie d'un réseau francophone d'établissements travaillant sur les mêmes bases scientifiques et techniques, en s'appuyant notamment sur le système d'échanges entre jardins botaniques, dans le respect de la législation sur les plantes protégées et des conventions internationales.

1.2.15.3.3. Principes et règlements

Quelques articles de cette charte peuvent éclairer l'opinion sur les missions scientifiques, éducatives, communicationnelles des jardins botaniques.

Dans ses articles 3,4, 16,6, 7 ; la charte énonce que les jardins botaniques doivent présenter des collections botaniques thématiques documentées, enregistrées et étiquetées, disposées de façon pédagogique, parfaitement entretenues et mettant l'accent sur la flore indigène, développer une ou plusieurs collections spécialisées permettant en outre d'accroître les connaissances sur ce patrimoine.

Le jardin botanique sensibilisera le public à l'importance de la biodiversité et aux notions de développement durable qui y sont liées.

Le message scientifique passe obligatoirement par une information

appropriée sur les végétaux, donc par un étiquetage informatif ; tout en veillant à

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

31

présenter des spécimens d'origine connue, de préférence d'origine sauvage, dont l'identification est validée scientifiquement.

1.2.15.3.4. Recommandations aux personnels des jardins :

Le jardin doit voir, parmi ses responsables, des personnes possédant des compétences reconnues en botanique, horticulture, écologie et gestion. La présence d'un spécialiste permettra en particulier au jardin botanique d'assurer l'identification ou la vérification des plantes en collection.

Les jardins botaniques dont le personnel ne possède pas l'ensemble des compétences requises devront faire appel à une aide extérieure (universitaires, collègues des autres jardins botaniques, botanistes confirmés, ...) en s'appuyant sur les réseaux existants, notamment les jardins botaniques agréés, membres de la présente association.

Le personnel du jardin doit en tout moment être à la page, en se documentant sur les réglementations existantes et démontrer ses engagements par une adhésion formelle aux politiques développées en faveur du maintien de la biodiversité.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

32

1.2.15.3.5. Critères de labellisation d'un jardin botanique selon les jardins de France et des jardins francophones

Tableau 2. Critères de sélection pour labellisation d'un jardin botanique modèle.

Les critères reposent sur l'examen et évaluation des barèmes suivants :

BAREMES

EVALUATION

Composition (organisation des espaces, Esthétique de la mise en espace)

15/15

Intégration dans le site (insertion paysagère)

15/15

Eléments remarquables (eau, fabriques,

Architectures végétales...)

15/15

Intérêt botanique (documenté)

15/15

Intérêt historique (documenté)

15/15

Communication, pédagogie, documentation

10/10

Entretien, plan de gestion et respect de

l'environnement

15/15

TOTAL

100/100

Ainsi, le label est attribué aux jardins ayant obtenu une note au moins égale à 60 sur 100.

Le critère d'intérêt botanique n'est pas pris en compte pour l'appréciation des demandes relatives aux jardins présentant un intérêt purement formel ou historique (label attribué si la note est au moins égale à 50/85).

De même, le critère d'intérêt historique n'est pas pris en compte pour l'appréciation des demandes relatives aux jardins de conception récente, datant de moins de 30 ans (label attribué si la note est au moins égale à 50/85).

Le label peut être refusé dans le cas où la note relative au critère d'entretien, plan de gestion et respect de l'environnement est inférieur à 8/15.

1.2.15.4. Convention sur la Diversité Biologique (CDB)

Par l'intermédiaire de la Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (CDB), la communauté mondiale a reconnu les effets négatifs de la perte de cette biodiversité pour la qualité de la vie, la survie de l'humanité et la vie en général sur notre planète. Cette Convention devint effective en décembre 1993, 18 mois après sa signature à la Convention des Nations Unies de Rio de Janeiro, Brésil 1992 sur l'Éducation et le Développement (UNCED).

Les objectifs de la Convention :

? Conserver la biodiversité mondiale.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

33

? Favoriser l'utilisation durable de ces composants.

? Prévoir le partage équitable des bénéfices provenant de

l'utilisation de la biodiversité y compris l'évaluation des

ressources génétiques et l'échange de technologies appropriées. Les jardins botaniques jouent un rôle important pour faire aboutir ces objectifs. Leurs collections et l'application de leurs compétences dans des domaines tels que la taxonomie, la recherche en botanique, la conservation, la propagation et la culture, contribuent de façon significative à la mise en place de la CDB. Ils sont fréquemment impliqués dans des processus d'organisation nationale tels que des stratégies de biodiversité. Leur travail dans d'autres secteurs allant du développement de nouvelles cultures pour l'agriculture et la découverte de nouvelles médecines basées sur l'étude des plantes à l'éducation, illustre le rôle important qu'ils peuvent jouer dans la mise en application de la convention. Les jardins botaniques mettent en pratique la CDB de plusieurs façons :

- Mesures générales pour la Conservation et l'Utilisation Durable

- L'identification et la Gestion

- Par le lien entre conservation In situ et conservation Ex situ

- Utilisation Durable des Composants de la Diversité Biologique

- Recherche et Formation

- Éducation et Sensibilisation du Public

- Accès aux ressources génétiques (et partage des bénéfices)

- Échange d'informations

- Coopération scientifique et technique

1.2.15.4.1. Différentes réponses des jardins botaniques vis-à-vis de la CDB

Développer une politique institutionnelle sur la CDB et une stratégie pour sa mise en oeuvre dans le jardin.

Chercher à faire connaître la CDB et ses objectifs à leurs participants pour améliorer leur compréhension au sujet de la valeur de la biodiversité et l'importance de la conservation végétale.

Travailler pour la mise en application de la CDB à un niveau national et international grâce à des pratiques et en travaillant avec d'autres institutions, gouvernements et le secrétariat de la CDB.

1.2.15.5. CITES: Convention sur le Commerce International des Espèces de la Faune et de la Flore Sauvages Menacées

La Convention sur le Commerce International des Espèces de la Faune et de la Flore Sauvages Menacées fut établie pour contrôler le commerce international des espèces menacées et entra en vigueur en 1975. La CITES permet le commerce des espèces y compris les espèces végétales qui peuvent résister aux taux actuels

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

34

d'exploitation, mais empêche celui des espèces en voie de disparition. La CITES opère par la distribution et le contrôle de permis d'import et d'export d'espèces autorisées qui sont réparties en trois catégories :

Catégorie I rassemble les espèces menacées d'extinction ; le commerce international de ces espèces est interdit.

Catégorie II rassemble les espèces qui ne sont pas actuellement menacées d'extinction, mais qui pourraient le devenir si un commerce incontrôlé se poursuit. Le commerce est autorisé pour les espèces sauvages ou introduites si un permis approprié est obtenu.

Catégorie III rassemble les espèces localement menacées d'extinction par une exploitation commerciale et sont sujettes à des contrôles dans certaines nations. Le commerce international de ces espèces requiert un permis d'exportation au pays possédant ces espèces, ou un certificat d'origine.

Les jardins botaniques ont un rôle primordial dans l'amélioration de la mise en place et de la sensibilisation au sujet de la CITES. Ils peuvent activement protéger les taxons menacés d'extinction par une exploitation commerciale illégale et éphémère de différentes façons complémentaires.

Les jardins botaniques peuvent :

Être considérés comme une institution scientifique grâce à leur Autorité de Gestion de la CITES.

Conseiller et former les Autorités Scientifiques et les Autorités de Gestion, les douanes et les autorités légales appartenant à leur pays.

Agir comme un centre de secours pour les végétaux de valeur, confisqués par les autorités compétentes.

Donner un exemple au public en établissant des standards d'éthique pour leur propre conduite, en collectant, en exposant et en utilisant les plantes. Développer et mettre en place des programmes de sensibilisation du public sur la CITES.

1.2.15.6. Convention des Nations Unies pour Combattre la Désertification

Combattre la désertification (c'est-à-dire la dégradation des terres dans des régions arides, semi-arides et sèches) est essentiel pour assurer une productivité à long terme des terres agricoles et de la biodiversité qu'elles soutiennent. La Convention des Nations Unies pour Combattre la Désertification fut adoptée en 1994 et aspire à promouvoir une action effective par des programmes novateurs locaux et des collaborations internationales de soutien. La Convention invite les gouvernements à se concentrer sur la sensibilisation grandissante et la formation, ainsi que dans les pays développés ou en voie de développement.

Les jardins botaniques, en particulier ceux présents dans des régions arides telles que certaines parties de la Chine, l'Inde, la Péninsule Arabe, l'Israël,

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

35

l'Afrique du Sud et les U.S.A, contribuent au combat contre la désertification de plusieurs façons :

En entreprenant la recherche et le développement de végétaux des régions arides.

En travaillant en collaboration avec d'autres institutions pour empêcher et/ou réduire la dégradation de la terre et entreprendre la réhabilitation et l'adaptation de ces zones dégradées.

En améliorant l'utilisation de la terre par l'introduction et la culture de plantes appropriées.

En améliorant la connaissance des plantes provenant des régions sèches et en étendant les informations à leur sujet.

En conservant les banques de tissus des plantes des zones arides dans leurs collections.

En fournissant une formation appropriée sur les techniques de conservation végétale, concernant la gestion des ressources végétales des zones arides ainsi que la gestion des écosystèmes.

1.2.15.7. Convention de Base des Nations Unies sur le Changement Climatique

La Convention de Base des Nations Unies sur le Changement Climatique de 1992 est un accord international développé en réponse aux problèmes provoqués par des activités humaines qui modifient les conditions élémentaires permettant la vie sur terre et qui risquent d'altérer le climat général. Les conséquences attendues sont, entre autre, une augmentation de la température moyenne de la surface de la terre et des changements dans la météorologie mondiale. Ce changement de climats affectera les forêts, l'agriculture, les réserves alimentaires, la diversité biologique et la plupart des écosystèmes.

L'objectif principal de la Convention est de stabiliser l'effet de serre dans l'atmosphère et d'empêcher d'autres interférences d'origine humaine de modifier le système climatique. Le niveau devrait permettre aux écosystèmes de s'adapter naturellement aux changements climatiques, en s'assurant que la production de nourriture ne soit pas menacée et en permettant au développement économique de continuer durablement. La Convention établit des engagements détaillés pour les partis signataires de la Convention et il y a un rôle pour les jardins botaniques afin d'aider leur pays à accomplir ces engagements.

Les jardins botaniques sont bien placés pour :

Coopérer et travailler avec d'autres institutions au contrôle et à l'évaluation des impacts des changements climatiques sur la biodiversité.

Propager les informations appropriées sur le climat, les changements climatiques décrits dans la Convention aux autres institutions et au grand public.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

36

Développer et mettre en place des programmes d'éducation et de sensibilisation du public sur les changements du climat, leurs effets sur la biodiversité et la survie en général.

Ajuster leurs opérations journalières pour s'assurer qu'ils travaillent vers une réduction de leur contribution actuelle au réchauffement général ou aux niveaux élevés de dioxyde de carbone dans l'atmosphère terrestre.

1.2.15.8. Convention Concernant la Protection de l'Héritage Mondial Culturel et Naturel

La Convention Concernant la Protection de l'Héritage Mondial Culturel et Naturel (plus connue sous le nom de la Convention de l'Héritage Mondial) émergea d'une réunion de l'UNESCO en 1972. Cette Convention résulte d'un besoin de stimuler la coopération internationale pour protéger et préserver l'héritage mondial naturel et culturel pour les générations actuelles et futures.

Cette Convention définie la nature des sites naturels et culturels pouvant être inscrits sur la Liste de l'Héritage Mondial. L'authenticité, l'intégrité du site et la façon dont il est protégé et géré sont très importantes. L'avantage des zones faisant parties de la Liste est le soutien, devenu possible par la communauté internationale pour la protection, la conservation aussi bien que pour établir le portrait de cette zone au public. Le premier jardin botanique à être désigné comme un Site de l'Héritage Mondial fut le Jardin Botanique Universitaire de Padoue en Italie en 1997.

Les jardins botaniques peuvent soutenir cette Convention de plusieurs façons :

Faire la demande pour être inclus dans la Liste de l'Héritage Mondial.

Promouvoir et soutenir les candidatures de sites naturels et culturels pour faire partie de la Liste.

Travailler en collaboration pour neutraliser les dangers qui menacent l'héritage naturel et culturel.

Développer des supports éducatifs et entreprendre des activités qui augmentent la connaissance et le respect des sites naturels et culturels faisant partis de l'héritage de la Convention.

Entreprendre la préparation des inventaires sur la diversité végétale et autres informations sur des sites appartenant à la « Liste de l'Héritage Mondial en Danger ».

1.2.15.9. Convention sur les Zones Humides

La Convention sur les Zones Humides (populairement nommée la Convention Ramsar) est un traité international qui apporte une structure pour des actions de coopération nationales et internationales en matière de conservation et

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

37

d'utilisation raisonnée des zones humides et de leurs ressources. Signée en 1971 et appliquée en 1975, à l'origine cette Convention fut établie pour protéger les habitats des zones humides afin de sauvegarder les oiseaux aquatiques. Son action a été élargie pour couvrir tous les aspects de la conservation des marécages, leur utilisation raisonnée et leur importance pour la conservation de la biodiversité. Cette Convention reconnaît également le bien être des communautés humaines développées à partir des écosystèmes des zones humides.

Les jardins botaniques peuvent avoir un rôle dans la mise en place de cette Convention de plusieurs façons :

En travaillant en collaboration avec d'autres institutions pour gérer et restaurer les zones humides locales et régionales.

En entreprenant des recherches pour la conservation, la culture et la biologie des plantes aquatiques et des milieux humides menacées.

En sensibilisant le public à l'importance des habitats de zones humides par l'intermédiaire d'activités et de programmes éducatifs.

1.2.15.10. Agenda 21 : Programme d'Actions pour le Développement Durable

L'Agenda 21 propose une ligne de conduite pour une collaboration des nations qui travaillent à un changement vers un développement durable sur terre. La principale conviction est que tous les pays peuvent protéger l'environnement tout en préservant leur croissance. L'Agenda est un programme d'actions non-obligatoires qui fut adopté par plus de 178 Gouvernements au « Sommet Mondial pour l'Environnement » en 1992. Bien que l'Agenda manque de directives internationales, l'adoption de ce texte porte une forte obligation morale qui implique la mise en oeuvre de stratégies. La mise en application de l'Agenda est tout d'abord de la responsabilité des gouvernements à tous les niveaux, à travers des stratégies, des plans, des politiques et des procédures au niveau national. Les organisations régionales et internationales sont aussi amenées à contribuer à cet effort. De plus, une très large implication du public, une participation des organisations non-gouvernementales et d'autres groupes sont encouragées.

L'engagement et la véritable implication des instituts et des groupes sociaux y compris des jardins botaniques, constitue les limites de la mise en oeuvre effective des objectifs et des politiques approuvés par les gouvernements de tous les secteurs de l'Agenda 21.

Les jardins botaniques peuvent aborder, de manières différentes, les quatre domaines majeurs soulignés dans l'Agenda 21 :

1) Dimensions Économiques et Sociales

Apporter et promouvoir des opportunités pour des entreprises de petite taille et soutenir les affaires et les services locaux pour améliorer le niveau de vie de la population au sein de leur communauté.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

38

Intégrer les questions de développement dans les programmes d'éducation des jardins botaniques.

Donner une formation aux enseignants et aux membres de la communauté ainsi qu'au personnel du jardin botanique pour accroître leur compréhension du développement local et général.

Développer et mettre en place des programmes, au delà de la collectivité, qui lui permettent de combattre la pauvreté et de mettre en oeuvre des moyens d'existence durables.

2) Conservation et Gestion des Ressources pour le Développement

Développer des collaborations avec d'autres institutions et des communautés locales afin de gérer durablement les ressources locales et de restaurer les zones dégradées.

Promouvoir des systèmes d'existence durables ou alternatifs dans des secteurs sensibles.

Apporter son soutien au tourisme vert (basé sur la nature) qui opère de manière durable.

Évaluer et identifier les implications économiques et sociales potentielles ainsi que les avantages de la protection et de l'utilisation durable des ressources biologiques locales.

3) Renforcement du Rôle des Groupes Principaux

Travailler avec le gouvernement, le monde des affaires et l'industrie, les communautés scientifiques et techniques, les organisations non gouvernementales, le grand public et les communautés locales pour renforcer leur participation au développement durable.

Améliorer la communication et la coopération entre la communauté scientifique, les décideurs et le grand public.

4) Moyens et mises en Application

Apporter et promouvoir l'éducation, la sensibilisation et la formation du public comme un moyen de mettre en place l'agenda 21.

Intégrer l'éducation au développement durable aux programmes et aux activités pédagogiques afin d'enseigner les problèmes locaux, nationaux et généraux et de développer les valeurs, les attitudes et les compétences pour motiver et permettre à tous de vivre durablement dans un environnement naturel et social.

1.2.15.11. Plan Général d'Actions pour la Conservation et l'Exploitation

Durable des Ressources Génétiques Végétales pour l'Alimentation et l'Agriculture

Le Plan Général d'Actions pour la Conservation et l'Exploitation Durable des Ressources Génétiques Végétales pour l'Alimentation et l'Agriculture fut adopté en 1996 lors d'une Conférence Internationale Technique des Ressources

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

39

Génétiques Végétales à Leipzig en Allemagne et fut développé par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

40

Les principaux objectifs du Plan Général d'Actions de la FAO sont :

Garantir la conservation des ressources génétiques végétales pour l'alimentation et l'agriculture comme une base de réserves alimentaires.

Promouvoir l'exploitation durable des ressources génétiques végétales pour l'alimentation et l'agriculture, stimuler le développement et réduire la faim et la pauvreté.

Promouvoir le partage juste et équitable des bénéfices issus de l'exploitation de ces ressources.

Aider les pays et les institutions en identifiant les actions prioritaires.

Renforcer les programmes déjà existants et augmenter la capacité institutionnelle (FAO 1996).

Les jardins botaniques sont reconnus comme ayant un rôle très important à jouer pour mettre en oeuvre le Plan Général d'Actions. Ce Plan indique que les jardins botaniques sont importants pour la conservation des ressources génétiques à travers leurs collections vivantes, les banques de graines et les collections in vitro (FAO 1996). En outre, il signale que les espèces ayant un intérêt pour la médecine et ayant des buts ornementaux, ainsi que les ressources génétiques végétales pour l'alimentation et l'agriculture (PGRFA en anglais) ayant une signification essentiellement locale, sont souvent davantage représentées dans les collections des jardins botaniques que dans des collections de PGRFA. L'importance de l'introduction des jardins botaniques et des arboreta dans les programmes régionaux pour une conservation ex-situ des PGRFA a également été soulignée.

1.2.15.12. Législation nationale sur la conservation, la protection de l'environnement, les zones protégées et l'exploitation durable

Beaucoup de pays ont développé une législation nationale et/ou des stratégies nationales et des plans pour la conservation de la biodiversité et la protection de l'environnement. De nombreuses nations ont décrété une législation pour conserver la biodiversité, incluant par exemple la conservation de taxons spécifiques ou de populations végétales et animales qui peuvent être mises en danger.

Un des principaux moyens permettant aux pays de conserver la biodiversité dans l'avenir est l'établissement de réseaux de zones protégées. Par le biais de ces réseaux, des sites significatifs possédant d'importantes ressources naturelles et une grande diversité seront sauvegardés comme des parcs nationaux, des réserves naturelles et sous d'autres formes de zones protégées.

La CDB demande à chaque signataire de « Développer des stratégies, des plans ou des programmes nationaux pour la conservation et l'exploitation durable de la diversité biologique, ou d'adapter des programmes, des plans ou des stratégies déjà existants qui reflèteront entre autre, les mesures établies par cette Convention qui sont appropriées au Signataire concerné (UNEP 1994) ».

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

41

Les jardins botaniques ont un rôle majeur à jouer dans le soutien des

décrets d'une telle législation nationale pour la biodiversité et la conservation environnementale et dans la définition et la mise en oeuvre des plans d'actions de la biodiversité nationale.

Les jardins botaniques peuvent contribuer au plan d'action national pour la biodiversité et aux lois nationales spécifiques pour protéger la vie sauvage et l'environnement en :

Préconisant la conservation légale de la biodiversité nationale et l'environnement en général.

Conseillant sur les termes spécifiques et la portée de ces instruments légaux. Aidant au développement de la législation et des plans d'actions de la biodiversité nationale.

Encourageant l'adoption de mesures pour assurer l'exploitation durable de la biodiversité.

S'assurant l'intégration des jardins botaniques et de leurs rôles dans des politiques déjà existantes.

Encourageant et aidant les autres à respecter les lois et en les respectant eux mêmes.

Prévoyant des services comme les autorités scientifiques pour les conventions internationales telles que la CITES.

Développant des méthodes pour mettre en pratique la conservation à une échelle nationale.

Fournissant un fil directeur au développement des politiques internationales et des conventions sur l'environnement, la subsistance et la conservation des végétaux.

Formant les autorités gouvernementales appropriées, comme les douaniers, sur des sujets telle que la CITES.

Améliorant la sensibilisation du public sur les rôles des jardins dans l'exécution de la législation environnementale et sur la biodiversité nationale.

1.2.16. FONCTIONS ET CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES, SOCIALES ET CULTURELLES D'UN JARDIN BOTANIQUE

1.2.16.1. Fonctions et caractéristiques économiques

Le jardin botanique est l'une des composantes des espaces verts. « Cependant, les espaces verts sont donc des biens économiques. Ils prennent une forme matérielle et rendent des services sous forme de biens immatériels (Johanna CHOUMERT, 2009) ».

Dans d'autres pays, « les espaces verts contribuent à la qualité du cadre de vie des ménages et des employés. Ils influencent les choix de localisation

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

42

résidentielle (Gueymard, 2006 ; UNEP-IPSOS, 2008) » et « des entreprises » (Crompton et al. 1997 ; Dumont, 1993).

Les fonctions économiques des espaces verts intègrent également la création d'emplois. Enfin, certains entre eux sont utilisés pour la production de bois et la production agricole (Fleury, 1997), mais aussi de certains produits alimentaires, médicaux, aromatiques...etc.

1.2.16.2. Fonctions et caractéristiques culturelles

Selon l'Unesco (1976), une « Institution culturelle » est tout établissement permanent administré dans l'intérêt général en vue de conserver, étudier, mettre en valeur et à la portée du public des biens culturels et qui est agréé par l'autorité publique compétente.

Et il s'agit spécialement des collections d'objets artistiques, historiques, scientifiques et techniques, jardins botaniques et zoologiques, aquariums.

Dans un jardin botanique, on y trouve aussi, le plus souvent des biens d'intérêt artistique tels que : peintures et dessins, faits entièrement à la main sur tout support et en toutes ; estampes originales, affiches et photographies en tant que moyens de création originale ; productions de l'art statuaire et de la sculpture en toutes matières ; objets d'art appliqué dans des matières telles que le verre, la céramique, le métal, le bois, etc. ; On y trouve également les spécimens de zoologie, de botanique et de géologie ; les manuscrits et incunables, codex, livres, documents ou publications d'intérêt spécial ; les documents d'archives, y compris les enregistrements de textes, les cartes et autre matériel cartographique, les photographies, les films cinématographiques, les enregistrements sonores et les documents lisibles par machine. Tout cela, constitue ce qu'on appelle les `'Biens culturels mobiliers». Ce sont donc ces biens qui confèrent au jardin botanique une valeur culturelle, (UNESCO 2012).

1.2.16.3. Fonctions et caractéristiques sociales

Les jardins botaniques contribuent au bien-être des individus sous plusieurs formes. Les parcs d'attraction qui y sont aménagés, constituent un atout de rencontre pour les enfants. Ça leur permet de communiquer et d'interagir, ce qui est la base de la socialisation. La politique des espaces verts est alors dispersée notamment parce que l'aménagement urbain n'a pas pour priorité la qualité de vie (De Vilmorin, 1978). Leurs fonctions évoluent avec les besoins des habitants. Aujourd'hui ils participent à l'organisation et au prestige de la ville. Ce sont également des espaces de compensation face aux nuisances urbaines (Liotard, 2000).

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

43

CHAPITRE II : MILIEU D'ETUDE, MATERIELS ET METHODES

2.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE

Le jardin botanique de Kinshasa est notre milieu d'étude. Depuis 2011, il ya eu dissolution de l'IJZBC(Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo) et désormais tous les trois jardins de la RDC sont confiés sous la tutelle de l'ICCN. A part le jardin botanique de Kinshasa, il existe :

- Le jardin botanique de Kisantu (province du Bas-Congo), créé en 1900, couvre une superficie de 215 hectares. Il existe dans ce jardin, des espèces végétales de diverses provenances, des pépinières, une collection de semences, un arboretum d'espèces locales et un herbarium.

- Le jardin botanique d'Eala (province de l'Equateur), créé en 1900, occupe une superficie de 371 hectares et comprend un herbarium et un arboretum d'espèces locales ainsi qu'une collection d'arbres fruitiers.

2.1.1. Création et historique du jardin botanique de Kinshasa

Le jardin botanique de Kinshasa a été créé en 1933, grâce à un Belge du nom de Ferdinand Van De Boeck qui fut l'Administrateur de Léopoldville (ville de Kinshasa) à l'époque coloniale et porté l'appellation de « Parc de Boeck ».

Le jardin botanique a connu plusieurs changements au cours de son existence à savoir :

- De 1933 à 1936 : période de parc de Boeck sous gérance des colons belges.

- De 1960 à 1978 : période de l'indépendance et de la zaïrianisation avec changement de l'appellation : « Parc de la Révolution » poursuivant comme objectif d'en faire un lieu d'animation politique, culturelle, scientifique et sportive. A cette époque, le jardin était sous tutelle du Ministère de l'Agriculture.

- Cependant, à partir de 1978, le « Parc de la Révolution » prend le titre de « Jardin Botanique de Kinshasa » grâce à son entrée à l'Institut de Jardin Zoologique et Botanique du Zaïre par ordonnance présidentielle N° 078/215 du 05/05/1978. Il sera désormais sous tutelle du Ministère de l'Environnement, Conservation de la nature et tourisme, du fait que le jardin a acquis les critères d'un jardin botanique par la création d'un parking interne et externe, une grande salle, une fontaine à rocailles, un bâtiment administratif et une systématique des plantes.

- En 2002, suite à son inscription au BGCI (Botanic Gardens Conservation International) sous le N° 1098843, le jardin sera regroupé et reconnu par les Nations Unies par ce qu'il est une institution qui regroupe les plantes mondiales. Grace à cette reconnaissance, de nos forêts et trois jardins (Kisantu, Eala,..) qu'on a classifié la RDC le deuxième poumon forestier mondial après l'Amazonie.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

44

- De 2008 à 2009 : étude de faisabilité pour une réhabilitation, après des longues années d'abandon et d'utilisation inappropriée de l'espace, le jardin a été réhabilité sous l'impulsion du ministère en charge de l'environnement avec des fonds alloués par des bailleurs multiples notamment l'Union européenne et l'UICN. Le jardin est ainsi devenu le point central de Kinshasa pour l'éducation à l'environnement et la vitrine pour la sensibilisation à tous les efforts de conservation de la nature dans les parcs et réserves de la RDC. Et cela reste un espace agréable pour les visiteurs.

- A la date du 27/06/2010 fut sa réouverture par le Président de la République Joseph KABILA et qui planta un petit Baobab pour mémoire, surnommé `'Plante Présidentielle» ou «Plante du Cinquantenaire» du fait que l'occasion a coïncidé avec le cinquantième anniversaire de l'indépendance de la RDC.

- En 2011, il ya eu dissolution de l'IJZBC et sa fusion avec l'ICCN. Ainsi, le jardin botanique de Kinshasa est sous la direction générale de l'ICCN.

2.1.2. BUT DE SA CREATION

- Le jardin botanique de Kinshasa étant créé pendant l'époque coloniale, le but principal de sa création était de servir de zone tampon entre la ville coloniale et la cité des Noirs Autochtones. C'est-à-dire tout le monde pouvait y entrer pour visiter, qui que l'on soit, Noir ou Blanc.

- Servir aussi des barrières naturelles pour éviter le mélange entre colons et Noirs Autochtones.

- Constituer d'un espace vert et fleuré par ses plantes ornementales. Notons qu'à l'époque de Mobutisme, le jardin botanique de Kinshasa servait de réservoir pour fourniture des fleurs décoratives des palais des mouvanciers, les hauts cadres politiques.

- Constituer un espace de repos et de divertissement pour les malades de l'Hôpital Général de référence de Kinshasa qui se trouve aux environs du jardin.

2.1.3. SES MISSIONS

Le jardin botanique de Kinshasa a pour missions :

-

-

De constituer un cadre par excellence de conservation ex situ de la flore

De devenir le point central de Kinshasa pour l'éducation à l'environnement et

la vitrine pour la sensibilisation du public, des scientifiques et chercheurs ;

- De constituer un site touristique.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

45

2.1.4. SA SUPERFICIE ET SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le jardin botanique de Kinshasa est situé en plein ville de Kinshasa dans

la commune de la Gombe.

- Sa superficie avoisine dans le 8.25 hectares ;

- La température varie entre 17°C minimum absolu et 36 °C maximum

absolu ;

- Les précipitations moyennes annuelles sont de 1500 mm ;

- Le sol est argilo-sablonneux.

Le jardin botanique de Kinshasa est situé à :

- 280 m d'altitude ;

- 4 degré 2minutes 5secondes latitude Sud ;

- 15 degré 1minutes 8secondes longitude Sud ;

Il bénéficie d'un climat de type tropical humide avec deux saisons reparties comme

suites : 4 mois de saison sèche et 8 mois de saison de pluie (W4).

Ainsi, le jardin de Kinshasa est limité :

- Au Nord par l'avenue du Commerce ;

- Au Sud par l'avenue Rwakadingi ;

- A l'Est par l'avenue Marin ;

- A l'Ouest par l'avenue de Kasa-vubu, laquelle le sépare avec le jardin

zoologique de Kinshasa.

2.1.5. DESCRIPTION DE SES SERVICES

Le jardin botanique de Kinshasa, pour être à la hauteur de toutes ses tâches, s'est constitué de cinq services ci-après :

2.1.5.1. SERVICE MARKETING

2.1.5.1.1. Attributions:

Le service marketing est le point focal du jardin botanique de Kinshasa. Il est l'organe de prise de contact des marchés. Il assure la visibilité du jardin au public et la promotion des services que le jardin est en mesure de rendre.

C'est donc l'organe directeur de mobilisation de plus des fonds pour le jardin.

Et, le service fonctionne tous les jours, du lundi au dimanche ainsi que pendant les jours fériés. Pourtant, le jardin botanique de Kinshasa a adopté un système de travail à la semaine anglaise.

Le service marketing, dans ses attributions peut aussi engager le jardin botanique en souscrivant à un contrat de partenariat.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

46

Ainsi, il tient la gestion des espaces ainsi que de la grande salle polyvalente (amphithéâtre) et tout ce qui s'y trouve à des fins de location.

2.1.5.1.2. Les espaces à location

Le jardin botanique de Kinshasa regorge trois grands espaces, capables de contenir plus ou moins 70 personnes pour chacun.

Tandis que la grande salle polyvalente (amphithéâtre) peut en accueillir à elle seule jusqu'à 1000 personnes.

2.1.5.2. SERVICE DE SENSIBILISATION ET DE L'EDUCATION A L'ENVIRONNEMENT

«Le Service de sensibilisation et éducatif d'un jardin botanique partage avec les visiteurs, les connaissances acquises par les chercheurs scientifiques, sur lesquelles prennent appui les mesures de conservation des espèces ».

2.1.5.2.1. Attributions

Le jardin botanique de Kinshasa, depuis sa création en 1933, la sensibilisation et l'éducation à l'environnement font entre autre partie de sa mission. C'est ainsi qu'il lui y est prévu d'assurer la sensibilisation et l'éducation du public à l'intérieur et à l'extérieur du jardin.

2.1.5.2.2. Activités exercées

A terme, bien que ce service n'ait pas encore commencé à oeuvrer comme prévu, cependant :

- il assure l'accueil et servir de guide aux visiteurs nationaux et expatriés dans le cadre de la présentation du jardin.

- Par cette occasion, il profite d'informer et former le public sur les

vertus de l'arbre, et son impact dans la réduction des gaz à effet de serre.

2.1.5.3. SERVICE ADMNISTRATIF

2.1.5.3.1. Attributions

Le service administratif du jardin botanique de Kinshasa assure la gestion des agents de tous les services du jardin, dont : services administratif, financier, botanique ou scientifique, marketing, sensibilisation et de l'éducation à l'environnement.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

47

2.1.5.3.2. Nombre d'employés

Tableau 3. Nombre d'employés et leur répartition dans les différents services du jardin

Services

Nombre d'employés

Direction général

3

Service administratif

13

Service de sensibilisation et d'éducation à l'environnement

8

Service botanique

30

Service financier

6

Service marketing

3

Total

63

2.1.5.3.2. Fonctionnement

Le service administratif, de par ses attributions :

- Traite les problèmes à caractère administratif, en y assurant l'orientation à la direction du jardin botanique de Kinshasa ;

- Maintient la discipline conformément aux règlements d'ordre intérieure

du jardin ;

- Supervise les agents soumis à sa compétence. C'est-à-dire faire le contrôle et suivi des problèmes sociaux des agents ;

- Elabore un rapport administratif mensuel.

2.1.5.4. SERVICE DE BOTANIQUE

2.1.5.4.1. Attributions :

Le service botanique du jardin botanique de Kinshasa recouvre plusieurs attributions :

- Veiller sur la collection vivante du jardin. C'est donc un service clé, de par qu'il est chargé de tous les problèmes botaniques, scientifiques et techniques du jardin. Du point de vue botanique, il veille sur la systématique des plantes. Et, en ce qui concerne l'aspect scientifique, il se charge de suivre l'évolution des plantes et assure la transmission des informations sur la plante aux étudiants et chercheurs. Et,

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

48

il met en oeuvre, du point de vue technique, les méthodes et techniques d'adaptation des nouvelles espèces par rapport aux conditions écologiques du jardin botanique de Kinshasa.

- Et, il élabore le programme d'introduction des espèces et veille par suite à son exécution ;

- Faire la prospection des nouvelles études sur les espèces à croissance rapide et se charger de l'enrichissement et l'amendement des collections au moyen de l'engrais vert.

- Etre un réservoir de production des semences qui résistent aux influences du changement climatique.

2.1.5.5. SERVICE FINANCIER

Le service financier du jardin botanique de Kinshasa fonctionne sous l'autorité du directeur général du jardin. Le service financier a comme rôle de s'occuper de tout ce qui est entrée et sortie du jardin. Quand il ya l'entrée des fonds, le service certifie un document (reçu) relatif pour toute fin. Les sorties s'effectuent sous la demande des fonds établi par le service administratif.

Il dispose de trois agents : un comptable, qui assure le contrôle et vérification des opérations de caisse, un caissier qui fait des enregistrements des opérations de caisse et tirer le solde et un vendeur des tickets à l'entrée principale.

A la fin du mois, le service fait un rapport financier dans le quel on

reprend tous les encaissements comme recettes et dépenses. 2.1.5.5.1. Mercuriale des prix par location d'espaces

Tableau 4. Détail de la mercuriale de prix par location d'espaces au jardin botanique de Kinshasa.

.

ESPACES

PRIX/ $

Location salle polyvalente

600$

Location de l'un de trois grands espaces, pour toute manifestation

300$

Location espace pour tournage d'un spot publicitaire

200$

Location espace pour tournage clip vidéo

50$

Location espace pour tournage émission

50$

Location espace pour tournage pièce théâtrale

50$

Location espace pour prise d'images avec camera professionnelle

50$

Source : fiche mercuriale du jbk

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

49

2.1.5.5.2. Mercuriale des prix par visite

Tableau 5. Prix à payer pour effectuer une visite au sein du jardin botanique de Kinshasa.

Prix

Prix en FC

Enfant national

500 Fc

Adulte national

1000Fc

Enfant expatrié

1000Fc

Adulte expatrié

2000Fc

Source : fiche mercuriale du jbk

2.1.6. DESCRIPTION DES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU JARDIN BOTANIQUE DE KINSHASA

Les biens constitutifs d'un jardin botanique sont des collections vivantes et inertes. Sur ce, le jardin botanique de Kinshasa dispose ce qui suit :

- Un arboretum ; - Un palmetum ;

- 2 fontaines à rocaille ; - Un étang piscicole ;

- 3 bâtiments : pour des bureaux administratifs et dispensaire, amphithéâtre ( salle polyvalente) et installations sanitaires.

- 47 bancs de repos.

2.1.7. SYSTEME DE L'ORGANISATION DANS LA GESTIONDU JARDIN 2.1.7.1. Système de contrôle et de suivis dans la gestion du jardin

Le jardin botanique de Kinshasa est organisé et regroupé en cinq services administratif, financier, botanique, marketing ainsi que le service de sensibilisation et de l'éducation à l'environnement ; les quels sont supervisés directement par un directeur général du jardin botanique de Kinshasa.

Et, le suivi est assuré par la direction générale du jardin botanique, sous l'aide du service administratif.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

50

2.1.7.2. Système d'entretien et mode de gestion des déchets

Par respect à l'environnement, tous les débris végétaux récoltés sont enfouis pour être décomposés et servir de compost destiné à la vente, mais aussi pour l'amendement des collections végétales du jardin.

L'entretien est effectué par rotation des parcelles. D'autres déchets récoltés dans des poubelles, installées dans les coins du jardin tels que les sachets sont incinérés. Ainsi, la direction générale du jardin botanique, sous l'aide du service administratif assurent le sui et le contrôle de la qualité d'entretien.

2.1.7.3. Système de planification et d'évaluation dans la gestion du jardin

Le jardin botanique de Kinshasa élabore un plan financier journalier, le quel peut être exécuté et alloué pour des fins des dépenses liées à l'achats de carburant pour le groupe électrogène, huile moteur et réparation régulière des tondaises à gazon, aussi pour la prise en charge des médicaux par l'octroi d'un acompte par tempérament aux agents malades...etc.

Cependant, en ce qui concerne le système d'évaluation dans la gestion du jardin, cela est effectué par la direction générale de l'ICCN qui envoie une mission d'audite pour évaluer le site et la gestion financière, semestriellement.

2.2. MATERIELS ET METHODES

2.2.1. Matériels

Les matériels utilisés sont du type biologique, constitués essentiellement de la biodiversité du jardin botanique de Kinshasa encore en vie, de l'herbarium du département de l'Environnement de l'Université de Kinshasa pour l'identification de nos plantes et des archives disponibles du jardin.

2.2.2. Méthodes

Pour notre étude, nous avons utilisé l'observation directe, consulté la documentation disponible, discuté avec les différents responsables et procédé à l'analyse des archives et aux inventaires de la flore du jardin. Tout ceci dans l'objectif de ressortir de manière générale la situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa pouvant nous orienter à toute possibilité de réhabilitation.

2.2.2.1. Situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa

a. Inventaire des plantes

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

51

L'inventaire des espèces végétales, nous a permis de compiler un catalogue de l'herbarium du Jardin Botanique de Kinshasa.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

52

b. Classification et organisation des plantes suivant l'importance socioéconomique »

A partir de du catalogue de l'herbarium compilé du Jardin Botanique de

Kinshasa que nous avons pu classer les plantes selon leur l'importance

socioéconomique :

- Plantes médicinales ;

- Plantes ornementales ;

- Plantes alimentaires et aromatiques ;

- Plantes à bois d'oeuvre.

c. Classification et organisation des plantes par fasciés suivant l'origine géographique

Ce classement nous a permis de découvrir l'organisation des plantes par fasciés au sein du jardin botanique de Kinshasa. Et cela, nous a conduit à bien faire l'identification et le dénombrement des plantes d'origine étrangère et locale.

Du fait qu'il est recommandé pour chaque nation de faire une évaluation de l'état de conservation de leurs propres flores, d'où cette nécessité de savoir la richesse florale locale que regorge le jardin botanique de Kinshasa.

d. Analyse de la distribution horizontale et verticale des plantes

Par la distribution horizontale et verticale, nous avons porté une vue générale sur les écarts entre les plantes et ainsi que leur taille c'est à dire porter un jugement net sur la qualité et la quantité des collections.

D'où, nous avons procédé à dénombrer et à dimensionner les différents fasciés du jardin, à calculer la densité, la diversité floristique et diversité spécifique.

d.1. Dénombrement et dimensionnement des différents fasciés

Nous avons compté et mesuré les différents fasciés ou parcelles du jardin botanique de Kinshasa.

d.2. Calcul de la densité

Nos calculs sur la densité s'étaient effectués par unité de surface ou fasciés du jardin, afin de ressortir une densité nette et comparative du point de vue leur distribution verticale.

La formule serait alors le nombre d'individus contenus dans chaque fasciés divisés par la superficie du fasciés et faire par suite une comparaison.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

d.3. 53

Diversité floristique

C'est le nombre d'individus présents par espèce à inventorier par unité de surface. Cette évaluation nous a permis de ressortir les répétitions d'une même espèce pour un éventuel enrichissement.

Formule de Fisher, William et all (1964) cité par LUBINI, op city; l'évaluation de nombreuses populations et selon les quelles, le nombre d'espèces avec n individu est égal à : áx/n. De par cette formule, on peut déduire que le nombre total d'espèces se présente sous la forme d'une série qui par sommation donne álog(1+N/á) avec á, constante de diversité floristique, n le nombre d'individus et N étant supérieur à 1 d'où le nombre d'espèces est proportionnel au logarithme du nombre d'individus c'est-à-dire pratiquement proportionnel à la superficie ou surface inventoriée.

d.4. Diversité spécifique

C'est le nombre d'espèces par unité de surface. Par exemple : la diversité spécifique d'une forêt de 10ha a donné 12espèces. D'où 12espèces sur 10ha a donné 1espèce par ha. Ceci nous permet de voir la richesse en espèces au jardin botanique de Kinshasa.

Selon Jean-Baptiste Lamarck (1789), la grande utilité d'un jardin de botanique consiste plus dans le nombre de plantes différentes qui y sont cultivées, que dans le nombre des individus d'une même plante que la culture pourrait y multiplier avec production».

e. Analyse de l'organisation et de gestion du jardin

Par cette analyse, il était question pour nous de ressortir le plan d'aménagement du jardin, la disposition des collections, évaluer l'absence ou la présence de certains éléments constitutifs (inertes et vivants), la présence des étiquettes ainsi que leur numéro d'introduction , la dispositions des plantes, aspect esthétique, mode de gestion des déchets, fonctionnement et dynamisme des services, le nombre de bancs de repos, mode d'entretien et gestion des déchets, l'analyse des actions attractives, système d'évaluation, de contrôle et de suivi, relever les défis; bref la situation générale actuelle du jardin botanique de Kinshasa.

f. Analyse du cadre personnel et performances

Dans cette partie, l'analyse à consisté à examiner les performances du personnel, à créer et accueillir des innovations, de leur façon d'accomplir les

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

54

missions du jardin basées sur l'éducation et sensibilisation, ainsi voire les outils d'accompagnement pouvant faciliter l'exécution de leur tâche. Pour ce faire l'aspect d'analyse sera fié spécifiquement par service en fonction du rôle assujetti. Par suite, dégager les pistes d'amélioration du personnel et de son cadre de travail en fonction des critères modèles.

g. Evaluation de l'utilisation et création des richesses réelles du jardin
botanique de Kinshasa

Il est signalé par ailleurs qu'un jardin botanique présente également un intérêt économique durable. Il est à la fois une institution scientifique et une entreprise commerciale.

C'est par cette optique, nous avons considéré le jardin botanique de Kinshasa comme un capital efficace qui doit générer des intérêts et s'autofinancer.

g.1. Evaluation et utilisation des richesses réelles

Par richesses réelles d'un jardin botanique, nous entendons ressortir des biens et services que le jardin est en mesure de produire et de rendre.

a. Evaluation et analyse de l'utilisation des biens

En économie, on distingue ainsi :

Les biens de production : catégories qui se subdivisent à leur tour en bien

durables et non durables.

- Les biens de production durables sont constitués : équipements, machines et autres

installations fixes.

- Les biens de production non durables comprennent :

Les stocks (patrimoine) de biens devant être vendus pour la production ;

Les stocks de biens devant être utilisés pour la production.

N.B : L'ensemble des biens de production durables et non durables constitue ce que l'on appelle couramment le capital.

Les biens de consommation : ils comprennent également 2 catégories : les biens de consommation non durables (les denrées alimentaires et vêtements et autres produits de consommation)et les biens de consommation durables : des maisons et meubles.

Ainsi, pour un jardin botanique, ces types de biens constituent le capital biologique et sont représentés dans son ensemble par les éléments ci-après : plantes

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

55

alimentaires, plantes ornementales, plantes médicinales, plantes à filière bois, Index seminum, carpothèque, herbier, bibliothèque, séminothèque, parcs d'attraction, espaces vides, amphithéâtre, étangs, menu zoo; bâtiments.

Sachant, en économie, ce que vaut un bien ou un service par rapport à d'autres biens et services ; en général, le prix auquel un bien ou un service peut être vendu.

Les théories économiques sont en désaccord quant aux déterminants de la valeur de tels biens. Dans les théories classiques et marxistes, la valeur d'un bien est fonction du coût des facteurs de production (terre, capital, travail) nécessaires à sa fabrication. C'est la théorie objective de la valeur telle qu'elle a été formulée par David Ricardo. Les biens économiques doivent également être cessibles, c'est-à-dire qu'ils doivent avoir une valeur économique susceptible d'être évaluée. Dans la mesure où, à l'heure actuelle, la seule unité de valeur commune est l'argent, la valeur des biens sera exprimée en termes monétaires. De ce fait, les compétences qui peuvent être valorisées pourraient aussi appartenir au patrimoine humain.

Cependant, la théorie subjective développée par les économistes utilitaristes fait de la valeur d'un bien une traduction de l'utilité de ce bien pour le consommateur et considère qu'il n'existe pas de relation entre valeur et coût de production.

Toutefois, lors de l'analyse de nos résultats, nous aurons à appliquer les deux théories, objectives et subjectives, pour pouvoir déterminer leur susceptibilité de mobiliser des fonds monétaires.

b. Evaluation et analyse de l'utilisation des services

Rappelant que, ce que vaut un bien ou un service par rapport à d'autres biens et services ; en général, le prix auquel un bien ou un service peut être vendu. Par ici, on entend clairement par un service, l'ensemble d'avantages ne constituant pas des biens et dispensés par un organisme privé ou public pour satisfaire les besoins d'une collectivité.

La composante utilitaire, selon KINKELA SAVY (2011), de par son importance et son caractère économique fondamental, regroupe tout ce que l'objet (c'est-à-dire le patrimoine, capital ou une entreprise) permet de réaliser, sans l'intervention de la société ou de l'imaginaire du consommateur. Pour un jardin botanique, sa composante utilitaire est de permettre la conservation ex situ du capital biologique pour des fins d'ordre ci-après : recherche, éducation, communication, vulgarisation, sensibilisation, agrément ou repos et allocations des espaces.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

56

N.B : Dans le cadre de ce travail, nous avons examiné le dynamisme des services du jardin botanique, à accomplir et satisfaire des fins illustrés ci-haut. Et, ensuite proposer les pistes de renforcement des capacités.

En économie, les services sont exclus du patrimoine ou capital dans la mesure où ils ne peuvent pas être stockés, mais ils possèdent néanmoins une valeur économique, qu'il s'agisse de services fournis aux producteurs, qui assurent la création des biens, (services juridiques, comptabilité d'entreprise) ou de services proposés aux consommateurs, qui achète et utilise des biens (des produits ou des services) pour satisfaire des besoins ou des envies.

g.2. Evaluation de création des richesses réelles

Quand à la création des richesses, nous avons évalué des fonds créés et mobilisés, issus de l'utilisation des biens et d'autres services. C'est-à-dire, voire ce qu' a rapporté chaque bien ou service en terme de l'argent ou coût au cours au cours d'une période donnée.

NB : Pour arriver à faire les estimations de valeur des richesses réelles du jardin botanique de Kinshasa, nous avons recouru aux méthodes et techniques statistiques. Pour analyser nos données. Précisément, en ce qui concerne la description statistique des nos variables.il s'agit de : Méthodes des moyennes.

D'où X= moyenne

Le numérateur avec le symbole Ó (sigma) correspond à la « somme des xi pour i

variant de 1 à n ».

N=nombres de données individuelles

Xi=donnée individuelle.

2.2.2.2. PLAN DE REHABILITATION TECHNICO SCIENTIFIQUE SUIVANT LES CRITERES D'UN JARDIN BOTANIQUE MODELE

2.2.2.2.1. Approche sur les critères d'un jardin botanique modèle

Dans un jardin botanique modèle, toutes les collections inertes et vivantes d'un jardin dit botanique sont agencées pour plaire et instruire sur base des formes géométriques scrupuleusement distinctes. La disposition des plantes s'oriente de façon systématique (par classification) suivant l'origine géographique et organisées selon leur importance socioéconomique, mais aussi, doté d'un personnel capable d'assurer son attractivité dynamique et performante pour son autofinancement efficace» (Philip E. Hulme, Garbari fabio et all, op cit) et (Encarta,2009).

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

57

C'est donc ce jardin qui sait mobiliser un public important mais diversifié, dont les personnels travaillent intempestivement dans le but d'atteindre les missions assignées par le jardin et à accueillir les innovations les plus récentes, afin de le standardiser sur le plan national et international (Wyse Jackson, P.S. et Sutherland, L.A, 2000)

Les plantes sont en ligne, installées sur des plates-bandes et étiquetées. Et, il existe un cahier d'introduction contenant le système d'enregistrement et d'étiquetage des collections ainsi que la politique et principes généraux de gestion des collections ; dans lequel on définit également le mode d'acquisition des espèces végétales. Et chaque plante doit être clairement identifiée ; c'est une priorité ! En effet, on doit pouvoir, pour chacune d'entre elles, identifier son nom latin (Genre et espèce), son nom usuel, la famille à laquelle elle appartient, son origine géographique, et un numéro d'introduction lui est correctement attribuée.

Sa richesse floristique est évaluée en termes d'espèces et non en nombre d'individus. On y trouve représenté, toutes les collections vivantes et inertes qui sont des éléments constitutifs essentiels d'un jardin botanique modèle en vue d'atteindre les missions de conserver, d'éduquer, de rechercher et recréation (Jardin botanique de Montréal dans sa `' politique de gestion des collections et principes généraux»(2003) tel que suggéré par le Conservateur Michel Labrecque ).

Et The Botanic Gardens Conservation Strategy (IUCN-BGCS et WWF 1989) contient aussi une liste exhaustive sur les critères et caractéristiques définissant un jardin botanique :

promouvoir la conservation à travers des activités d'éducation environnementale et des activités d'extension ;

posséder une documentation complète sur ces collections y compris d'origine sauvage ;

entreprendre des recherches techniques et scientifiques sur les plantes collectionnées ;

gestion des programmes de recherche dans la taxonomie végétale en association aux herbiers ;

contrôle des plantes collectionnées ;

posséder une base scientifique pour les collections des végétaux ;

communication des informations aux autres jardins, institutions et organisations ainsi qu'au public ;

échange de graines ou d'autres matériaux avec d'autres jardins botaniques, ou stations de recherche (en respectant les lignes directives des conventions internationales, des lois nationales et des règlements douaniers) ;

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

58

engagement à long terme et une responsabilité dans la gestion des collections végétales ; arboretum doit être ouvert au public et doit posséder des végétaux classés ».

C'est en fonction de ces critères que nous avons procédé à la possibilité de dégager une éventuelle réhabilitation intégrale du jardin botanique de Kinshasa à travers la réorganisation des collections, des recommandations et suggestions nécessaires pouvant amener à renforcer les performances du personnel et de son équipement technique, afin de le standardiser sur le plan national et international, afin de permettre au jardin botanique de Kinshasa d'être dynamique capable de s'autofinancer par ses actions attractives susceptible d'attirer un public important et diversifié.

CHAPITRE III : PRESENTATION DES DONNEES SUR LA SITUATION ACTUELLE DU JARDIN BOTANIQUE DE KINSHASA ET DEFIS A RELEVER

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

59

3.1. Présentation des données sur l'inventaire des collections végétales

Les données sur l'inventaire des collections végétales du jardin botanique de Kinshasa sont présentées et reparties dans les différentes parcelles respectives. Ainsi, il dispose de 16 parcelles ou fasciés avec quelques annexes.

3.1.1. Dénombrement et dimensionnement des différents fasciés

Le tableau ci-dessous présente le dimensionnement de ces différents fasciés.

Tableau 6. Dimensions respectives ressorties pour chaque parcelle

Parcelles et annexes:

dimensions

1

11a 78ca

2

69a 33ca

3

22a 61ca

4

23a 04ca

5

20a 61ca

6

15a 30ca

7

21a

8

85a 18ca

9

1ha 08a 23ca

10

29a 17ca

11

16a 04ca

12

35a 66ca

13

13a 50ca

14

48a 59ca

15

11a 17ca

16

19a 29ca

Dans l'ordre croissant par rapport à leurs dimensions, ces parcelles peuvent étre classées de manière suivante :

9 ;8 ;2 ;14 ;12 ;10 ;4 ;3 ;7 ;16 ;5 ;16 ;11 ;6 ;13 ;1 ;15 ;

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

60

3.1.2. Collections végétales inventoriées

Nous avons inventorié toutes les plantes du jardin botanique de Kinshasa. Cependant, pour des raisons, de pouvoir limiter le nombre des tableaux, nous anticipons de classifier directement les plantes du jardin botanique de Kinshasa suivant l'origine géographique et selon leur importance socio-économique ; qui sont choisis en tant que nos critères d'analyse, ainsi, qui va nous permettre de découvrir lors de notre analyse et interprétation des résultats ; le nombre des plantes médicinales, ornementales, alimentaires et fibres ainsi que celles à filière bois d'oeuvre.

Tableau 7.Collections végétales inventoriées

Tableau des Collections végétales du Jardin Botanique de Kinshasa

Importance
socioéconomique

Noms scientifiques

Année

Noms communs

Familles

origines géographiques

Nbre

Pl
méd

Pl orn

Pl.
alim

Pl à bois d'oeu vre

d'acqu isition

 

d'indiv

 

Parcelle 1 (11a78ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Adansonia digitata

1984

Baobab

Bombacaceae

Afrique tropicale

1

 
 

1

 

2

Agave americana

2005

Sisal

Agavaceae

Amérique tropicale

7

 

1

 
 

3

Agave sp1 (toute verte)

2008

 

Agavaceae

idem

1

 

1

 
 

4

Agave sp2 (verte claire)

2008

 

Agavaceae

idem

3

 

1

 
 

5

Agave sp3 (marge claire)

2008

 

Agavaceae

idem

3

 

1

 
 

6

Aralia sp

 

Aralia

Araliaceae

Nederland

1

 

1

 
 

7

Attalea macrocarpa

1986

?

Arecaceae

Caraïbes,

Amérique centrale et Sud

1

 
 

1

 

8

Calathea zebrina

2010

calathéas

marantaceae

Amérique tropicale

Touffes(1)

 

1

 
 

9

Cupressus lusitanica

1958

cyprès

Cupressaceae

Amérique centrale

1

 

1

 

1

10

Dracaena arborea

2008

dragonnier

Dracaenaceae

Amerique/caraibes

3

1

1

1

 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

61

°

11

Elaies guineensis

 

2005

à huile

palmierGolfe

palmaceae

de Guinée

SU

E TABLEAU N

7

1

 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

 

Pl.bo

12

Ipomea batatas

 

patate douce

Convolvulaceae

Amérique tropicale

Touffes(1)

 
 
 

1

 

13

Jatropha curcas

=Jatropha podagrifolia

2008

purghère

Euphorbiaceae

30

 

1

 
 
 

14

Nerium oleander

 

laurier

Apocynacesae

Région méditerranéenne

1

 

1

 
 
 

15

Moringa oleifera

 

moringa

Moringaceae

nord de l'Inde,

1

1

 
 
 
 

régions tropicale

16

Motusa sp

 

motusa

 
 

Touffes(1)

1

 
 
 
 

17

Newbouldia laevis

 

Mumpese pese

Bignoniaceae

Sud du Sénégal, RDC

1

1

 
 
 
 

18

Pandanus pacificus

1986

le vaquois

Pandanaceae

afrique tropicale

1

 

1

 
 
 

19

Peltophorum ferrugineum

2005

flamboyant jaune

Caesalpiniaceae

Australie et Asie tropicale

1

 

1

 
 
 

20

Rauvolfia vomitoria

2010

le Rauvolfia

Apocynacesae

régions tropicales

1

1

 
 
 
 

21

Yucca sp

2008

yuccas

liliaceae

Amérique/usa/mexique

1

1

 
 
 
 

Total parcelle 1

 
 
 

60

 
 
 
 
 
 

Parcelle 2 (69a33ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Agathis damara=A. alba =A. Arauthifolia

1988

damara pine

Araucariaceae

Asie tropicale

1

 

1

 
 

1

2

Aleurites moluccana

1958

bancoulier

Euphorbiaceae

Malaisie,Indonésie, Nouvelle Calédonie

1

1

 
 

1

1

3

Bauhinia thonningii

2010

bauhinia

Caesalpiniaceae

Afrique australe

2

 

1

 
 
 

4

Bombax malabaricum

2007

Kapockier

Bombacaceae

Asie tropicale et Océanie

1

 

1

 
 
 

5

Casuarina equisetifolia

 

Filao

casuarinaceae

Birmanie et Vietnam

1

 
 
 
 

1

6

Ceiba pentandra

1967

fromager

Bombacaceae

Afrique tropicale

1

1

 
 
 

1

7

Cupressus benthamii

1988

le cyprès

cypresseceae

Amérique centrale

2

 
 
 
 

1

8

Dyspsis sp.

2010

damara pine

Arecaceae

Madagascar

3

 

1

 
 
 

9

Encephalartos laurentianus

2005

Cycas géant

Zamiaceae

RDC et Angola

1

 

1

 
 
 

10

Eucalyptus camadulensis

1982

Gommier des rivières

Myrtaceae

Australie

1

 
 
 
 

1

11

Ficus benjamina

 

Figuier pleureur

Moraceae

Inde, Océanie

1

 

1

 
 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

62

12

Gardenia ternifolia

2010

laurier d'Afrique

Rubiaceae

Afrique tropicale

 
 
 
 

SUITE TABLEAU N°7

13

Hevea brasiliensis

1958

hévéa

Euphorbiaceae

Amérique du Sud

 
 

1

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

14

Livistonia chinensis

1958

le latanier

Arecaceae

Japon et de Taïwan

2

 

1

 
 

15

Mangifera indica

1991

manguier

Anacardiaceae

Inde

1

 
 

1

 

16

Mangifera indica var indochine

1991

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

17

Murraya exotica

2006

 

Rutaceae

Birmanie,inde

4

1

1

 
 

18

Peltophorum pterocarpum =P. ferrugineum

 

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

19

Pinus hondurensis

1986

le pin

pinaceae

Régions tempérées

3

 
 
 

1

20

Podocarpus milanjianus

2007

 

Podocarpaceae

RDC, Angola et Burundi

2

 

1

1

 

21

Psidium cattleyanum

1986

goyavier cerise

Myrtaceae

Amérique du sud, Brésil, Asie

6

 
 

1

 

22

Ravenala madagascariensis

1986

arbre du voyageur

Musaceae

Madagascar

1

 

1

 
 

23

Albizia leptophyla

=Samanea leptophylla =Arthrosamanea leptophylla

1958

 

Mimosaceae

RDC,Angola,Zambie

1

 
 
 

1

24

Sterculia acerifolia

2009

 

malvaceae

 

3

 
 
 
 

25

Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis

1991

pommier de Malaissie ou giroflier

Myrtaceae

Malaisie

1

 
 

1

 

26

Tabebuia chrysantha

2009

 

bignoniaceae

Amérique du Sud

2

 

1

 
 

27

Tabebuia impetiginosa

2009

Pink Lapacho

idem

Amérique

3

 

1

 
 

28

Terminalia mentaly

1990

l' Almond

Combretaceae

Madagascar

3

 

1

 
 

29

Terminalia superba

1986

Limba

Combretaceae

Afrique tropicale

1

 
 
 

1

30

Thevetia peruviana=T. nereifolia

1986

Yellow Oleander

Apocynacesae

amérique trop, sud de Méxique

1

1

1

 
 

31

Thevetia peruviana=T. nereifolia

2006

idem

idem

idem

5

idem

idem

 
 

Total parcelle 2

 
 
 

64

 
 
 
 
 

Parcelle 3 (22a61ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Adansonia digitata

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

63

2

Albizia chinensis=A. stipulata

1986

silktree

Mimosaceae

Australie

1

 
 
 

1

3

Annona muricata=A. sylvestris

1984

corossolier

annonaceae

Amérique du sud

 
 
 
 
 

1

 

SUITE TABLEAU N°7

4

Artocarpus altilis=A. incisa

1986

arbre à pain

Moraceae

Océanie

 

1

 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

5

Bambusa vulgaris

1986

bambou

poaceae

Indonésie

1

 

1

 
 

6

Carapa procera

 

Bolongoto

meliaceae

Amérique tropicale

1

1

 
 

1

7

Cinnamomum verum =C. zeylanicum

1990

Cannelier

Lauraceae

Sri Lanka et de l'Inde du Sud

1

1

 
 
 

8

Cinnamomum verum=C. zeylanicum

2004

idem

idem

idem

1

idem

 
 
 

9

Dacryodes edulis=Pachylobus edulis

1984

safoutier

Burseraceae

RDC,Gabon,Angola

1

 
 

1

 

10

Delonix regia=Poinciana regia

1986

flamboyant

Caesalpiniaceae

Inde

1

 

1

 
 

11

Dracaena arborea

1988

idem

idem

idem

1

idem

idem

idem

 

12

Eucalyptus camadulensis

1960

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

13

Hura crepitans

1967

Bombardier

Euphorbiaceae

Amérique tropicale

1

1

 
 
 

14

Khaya ivoriensis

1986

L'acajou

Méliaceae

Grandes Antilles

1

 
 
 

1

15

Mangifera indica subsp.

1986

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

16

Moringa oleifera

2012

idem

idem

idem

3

idem

 
 
 

17

Persea americana =P. gratissima

1980

l'avocatier

Lauraceae

Amérique tropicale

1

 
 

1

 

18

Psidium guayava

2012

goyavier

Myrtaceae

Amérique du sud

13

1

 

1

 

19

Samanea leptophylla

1986

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

20

Spondias cytherea

1986

pomme de cyther

Rosaceae

tahiti

1

 
 

1

 

21

Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis

1986

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

22

Tectona grandis

1986

teck tree

verbanaceae

Inde,Birmanie

1

 
 
 

1

23

Theobroma cacao

1984

cacaoyer

Sterculiaceae

Amérique Centrale et Sud

3

1

 

1

 

24

Pinus canariensis

 

Pin

pinaceae

Régions tempérées et subtropicale

4

 

1

 

1

25

Voacanga sp.

1986

tala

apocynaceae

Afrique tropicale

3

1

 
 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

64

Total parcelle 3

 
 
 

41

 
 
 
 
 

Annexe parcelle 3

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Carica papaya

2007

papayer

Caricaceae

Sud Mexique et Afrique occidentale

 

SUITE TABLEAU N°7 12

1

 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

2

Ceiba pentandra

1988

idem

idem

idem

1

idem

 
 

idem

3

Elaies guineensis

1985

idem

idem

idem

3

 
 

idem

 

4

Lagerstroemia speciosa

1967

Lilas des Indes

Lythraceae

Asie tropicale

1

1

1

 
 

5

Millettia laurentii

1988

bois noir

Fabaceae

Afrique centrale

1

 
 
 

1

6

Terminalia superba

1986

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

Total annexe parcelle 3

 
 
 

19

 
 
 
 
 

Parcelle 4 (23a04ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Acacia auriculiformis

2006

l'acacia

Mimosaceae

Afr, tropicale et Australie

1

 
 
 

1

2

Artocarpus heterophyllu =A. integrifolia

1986

jacquier

Moraceae

Philippines

1

 
 

1

 

3

Borassus aethiopum

1986

le rônier

palmaceae

Ethiopie

1

 

1

1

 

4

Carapa procera

1984

idem

idem

idem

1

idem

 
 

idem

5

Cassia mannii=Senna manii

 

Powa

Caesalpiniaceae

Inde et d'Afrique tropicale

2

 
 
 

1

6

Ceiba pentandra

1984

idem

idem

idem

1

idem

 
 

idem

7

Cereus peruvianus=C,hildmannianus =C,uruguayanus

 

cierge du Pérou

cactaceae

Argentine,Amérique du Sud

1

 

1

1

 

8

Cola acuminata

2006

Kolatier

Sterculiaceae

Afrique occidentale

2

1

 

1

 

9

Cycas revoluta

2010

le cycadale

Arecaceae

Japon/Asie du Sud-Est

1

 

1

 
 

10

Dacryodes edulis =Pachylobus edulis

1984

idem

idem

idem

6

 
 

idem

 

11

Dracaena arborea

1988

idem

idem

idem

5

idem

idem

idem

 

12

Dypsis sp.

2009

idem

idem

idem

18

 

idem

 
 

13

Eucalyptus sp.

1984

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

14

Gambeya lacourtiana

1958

agnégré

sapotaceae

RDC-Afrique tropicale

2

 
 

1

1

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

65

15

Garcinia xanthochymus =Xanthochymus pictorius

1980

 

glusiaceae

Asie tropicale

2

 

1

1

 

16

Guazuma ulmifolia

 

Bois d'homme

malvaceae

Ouest Inde

2

1

 
 
 

17

Guazuma ulmifolia

2007

idem

idem

idem

 
 
 
 
 
 
 

SUITE TABLEAU N°7

18

espèces inconnues

 

?

?

?

 
 
 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

19

Manilkara sp.

1958

Sopadilla

Sapotaceae

zambie

2

 
 

1

 

20

Milicia excelsa=Maclura excelsa=Chlorophora excelsa

2007

Kambala/Iroko

Moraceae

RDC-de Guinée Bissau au Mozambique

2

 
 
 

1

21

Millettia laurentii

1984

idem

idem

idem

2

 
 
 

idem

22

Moringa oleifera

 

idem

idem

idem

1

idem

 
 

1

23

Nephelidium lappaceum

1986

ramboutan

Sapindaceae

Indonésie et Malaisie

2

 
 

1

 

24

Persea americana =P. gratissima

1984

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

25

Phoenix reclinata

2010

palmier dattier

Arecaceae

Afrique tropicale

1

 
 

1

 

26

Terminalia catappa

 

Badamier

Combretaceae

Inde

1

 

1

1

 

27

Terminalia superba

1984

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

28

Voacanga africana

1986

Tala tala

apocynaceae

Sénégal,Cameroun, Ouganda,Egypte

1

1

 
 
 

Total parcelle 4

 
 
 

66

 
 
 
 
 

Annexe parcelle 4

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Nerium oleander

2005

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

2

Caesalpinia pulcherrima

2007

petit flamboyant

Caesalpiniaceae

Asie tropicale

1

 

1

 
 

3

Carica papaya

2007

idem

idem

idem

1

 
 

1

 

4

Ravenala madagascariensis

1991

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

5

Senna surattensis

2007

 

Caesalpiniaceae

Inde, Sud Asie,Australie

3

 

1

 
 

6

Terminalia superba

2005

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

Total annexe parcelle 4

 
 
 

8

 
 
 
 

Parcelle 5 (20a61ca)

 
 
 
 
 
 
 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

66

1

Acacia auriculiformis

2006

idem

idem

idem

2

 
 
 

idem

2

Acacia auriculiformis

2007

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

3

Adansonia digitata

2010

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

4

Adansonia digitata

2007

idem

idem

idem

4

 
 

idem

 

5

Agathis dammara

=A. alba=A. loranthifolia

1993

idem

idem

idem

 

SUITE TABLEAU N°7 1

 

idem

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

6

Albizia lebbeck

1960

Langue de femme

mimosaceae

 

1

 

1

 

1

7

Albizia lebbeck

2007

idem

idem

idem

4

 

idem

 

idem

8

Annona muricata=A. sylvestris

1986

idem

idem

idem

6

 
 

idem

 

9

Annona muricata=A. sylvestris

2006

idem

idem

idem

5

 
 

idem

 

10

Averrhoa carambola var aigre

1990

carambolier

oxalideae

inde, chine

1

 
 

1

 

11

Averrhoa carambola var doux

2006

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

12

Caesalpinia pulcherrima

2007

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

13

Calliandra surinamensis

1990

 

Mimosaceae

Amérique tropicale

1

 

1

 
 

14

Cassia surretensis =Senna surretensis

1990

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

15

Citrus lemon (greffe)

2008

citronier

rutaceae

Asie

10

 
 

1

 

16

Citrus sinensis

2008

oranger doux

Rutaceae

Chine et du Vietnam

2

 
 

1

 

17

Dacryodes edulis =Pachylobus edulis

2008

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

18

Elaies guineensis

2003

idem

idem

idem

3

 
 

idem

 

19

Elaies guineensis

2011

idem

idem

idem

3

 
 

idem

 

20

Encephalartos laurentianus

2007

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

21

Mangifera indica

2008

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

22

Milicia excelsa=Maclura excelsa =Chlorophora excelsa

2007

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

23

Nephelidium lappaceum

1986

idem

idem

idem

1

 
 

idem

1

24

Persea americana=P. gratissima

1986

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

67

25

Spathodea campanulata

1958

Tylipier du gabon

bignoniaceae

Afrique tropicale

1

 

1

 
 

26

Spondias mombin

2007

prunier d'Amérique

Anacardiaceae

Amérique centrale

1

 
 

1

 

27

Syzygium jambos

1985

pommier-rose

Myrtaceae

Indonéesie et Malaisie

1

 
 

1

 

28

Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis

2007

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

29

Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis

2008

idem

idem

idem

 

SUITE TABLEAU N°7

1

m

 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

30

Terminalia superba

2005

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

Total parcelle 5

 
 
 

62

 
 
 
 
 

Parcelle 6 (15a30ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Albizia lebbeck

 

idem

idem

idem

2

 
 
 

idem

2

Annona muricata=A. sylvestris

 

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

3

Annona muricata=A. sylvestris

2006

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

4

Averrhoa carambola var doux

2006

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

5

Cananga odorata

 

Ylang-ylang

annonaceae

Philippines,Malaisie

1

 
 
 

1

6

Carapa procera

 

idem

idem

idem

1

idem

 
 

idem

7

Cereus peruvianus

2005

idem

idem

idem

2

 

idem

idem

 

8

Citrus sinensis

 

idem

idem

idem

8

 
 

idem

 

9

Elaies guineensis

 

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

10

Flacourtia inermis

2006

prunier

Flacourtiaceae

Afrique tropicale et Asie

2

1

 

1

 

11

Milicia excelsa =Maclura excelsa =Chlorophora excelsa

1968

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

12

Nephelidium lappaceum

1986

idem

idem

idem

2

 
 

idem

1

13

Pandanus pacificus

1986

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

14

Pentaclethra macrophylla

1958

Acacia du congo

Mimosaceae

Afrique tropicale et RDC

1

 
 
 

1

15

Psidium guajava

1986

idem

idem

idem

2

idem

 

idem

 

16

Rauvolfia vomitoria

2007

idem

idem

idem

1

idem

 
 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

68

17

Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

Total parcelle 6

 
 
 

32

 
 
 
 
 

Parcelle 7 (21a)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Arecaceae sp (très dure epineux)

 

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

2

Arenga pinnata

2006

pinnada=Sugar Palm

arecaceae

asie tropicale

 
 
 
 
 

1

 

1

SUITE TABLEAU N°7

3

Borassus aethiopum

1990

idem

idem

idem

 

m

 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

4

Cananga odorata

1986

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

5

Cereus peruvianus

1952

idem

idem

idem

1

 

idem

idem

 

6

Cocos nucifera

 

cocotier

arecaceae

Asie tropicale

2

 
 

1

 

7

Elaies guineensis

1958

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

8

Elaies guineensis

2005

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

9

Mangifera indica

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

10

Nephelidium lappaceum

1986

idem

idem

idem

16

 
 

idem

 

11

Nephelidium lappaceum

2006

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

12

Peltophorum pterocarpum =P.ferrugineum

 

idem

idem

idem

3

 

idem

 
 

13

Persea americana =P. gratissima

2004

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

14

Persea americana =P. gratissima

1996

idem

idem

idem

9

 
 

idem

 

15

Psidium guajava

2008

idem

idem

idem

3

idem

 

idem

 

16

Pterocarpus sp.

1984

Padouk

Fabaceae

Afrique tropicale

1

 
 
 

1

17

Pterocarpus sp.

2008

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

18

Rauvolfia vomitoria

2006

idem

idem

 

1

idem

 
 
 

19

Roystonea regia =Oreodoxa regia

1968

palmier royal

arecaceae

Cuba

1

 

1

 
 

20

Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis

1986

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

69

21

Taxodium mucronatum

1958

cyprès de Montézuma

taxodiaceae

Mexique

1

 
 
 

1

Total parcelle 7

 
 
 

52

 
 
 
 
 

Parcelle 8 (85a18ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Annona muricata=A. sylvestris

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

2

Anthocleista schweinfurthii

1970

Mpukumpuku

Loganiaceae

Afrique ouest et centrale

3

1

 
 
 

3

Areca catechu

 

l'arequier

arecaceae

Malaisie,inde

 
 
 
 
 

1

 

1

SUITE TABLEAU N°7

4

Areca catechu

2005

idem

idem

idem

 

m

 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

5

Arenga pinnata

 

idem

idem

idem

2

 

idem

idem

 

6

Ceiba pentandra

1967

idem

idem

idem

7

idem

 
 

idem

7

Cocos nucifera

1957

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

8

Coffea canephora

1986

caféier robusta

rutaceae

hauts plateaux d'Éthiopie

2

 
 

1

 

9

Cola acuminata

2005

idem

idem

idem

1

idem

 

idem

 

10

Delonix regia=Poinciana regia

2004

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

11

Dracaena arborea

 

idem

idem

idem

2

idem

idem

idem

 

12

Elaies guineensis

 

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

13

Elaies guineensis

 

idem

idem

idem

13

 
 

idem

 

14

Entandrophragma candoleï

2005

Kosipo

meliaceae

RDC

1

 
 
 

1

15

Entandrophragma cylindricum

2005

Sapelli

meliaceae

RDC

3

 
 
 

1

16

Eucalyptus malaccensis

 

Eucalyptus

Myrtaceae

Australie

4

 
 
 

1

17

Eucalyptus sp.

2006

idem

idem

idem

1

idem

 
 

idem

18

Eugenia myriophylla

1970

 

Fabaceae

Deutschland

1

 

1

 
 

19

Ficus recurvata

2006

Mbubu nsanda

Moraceae

regions mediterranéennes

1

 
 
 

1

20

Ficus lyrata

 

figuier lyre

idem

Afrique occidentale

2

 

1

 
 

21

Ficus polita

 

figuier

idem

regions mediterranéennes

2

 
 

1

 

22

Ficus wildemaniana

 

Boliki

idem

rainforest

1

 
 

1

 

23

Gilbertiodendron dewevreï

2007

Nila

Caesalpiniaceae

Afrique tropicale

1

 
 
 

1

24

Inconnue

 

?

?

?

2

 
 
 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

70

25

Irvingia gabonensis

2006

Olili=African mango

irvingiaceae

RDC, Afrique centrale

2

 
 
 

1

26

Lagerstroemia speciosa

1990

idem

idem

idem

2

idem

idem

 
 

27

Licuala grandis

2008

Palmier -cuillère

arecaceae

Nouvelle Guinée

1

 

1

 
 

28

Licuala spinosa

2008

Mangrove Fan Palm

arecaceae

Sud Asie

1

 

1

 
 

29

Livistonia chinensis

2005

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

30

Mangifera indica susbp.

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

31

Martinezia cariolifolia =Aiphanes aculeata

2008

Coyure palm=Spine palm=Corozo

arecaceae

Sud Amérique(Venezuela, Colombie,Pérou, bolivie)

 

SUITE TABLEAU N°7

2

 
 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

32

Melaleuca leucadendron

1958

 

Myrtaceae

Etats-Unis, Australie

33

1

 
 
 

33

Milicia excelsa

2005

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

34

Millettia laurentii

2004

idem

idem

idem

2

 
 
 

idem

35

Murraya exotica

1987

idem

idem

idem

1

idem

idem

 
 

36

Murraya exotica

2004

idem

idem

idem

1

idem

idem

 
 

37

Musa paniculata

2005

bananier

musaceae

Sud-est d'Asie

4

 
 

1

 

38

Nauclea diderrichii

1958

Bilinga

rubiaceae

Afrique centrale, RDC

1

 
 
 

1

39

Pachyelasma tessmanii

1958

bolibo

Caesalpiniaceae

Afrique tropicale

3

 
 
 

1

40

Pentaclethra macrophylla

2005

idem

idem

idem

1

 
 
 

idem

41

Pericopsis elata

2006

afromosia

Fabaceae

RDC,ghana,Nigeria, cote d'Ivoire

2

 
 
 

1

42

Phoenix reclinata

2008

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

43

Plumiera albaL.

 

frangipanier blanc

apocynaceae

 

1

 

1

 
 

44

Podocarpus milanjianus

2006

idem

idem

idem

2

 

idem

idem

 

45

Psidium guajava

 

idem

idem

idem

1

idem

 

idem

 

46

Roystonea regia=Oreodoxa regia

1965

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

47

Roystonea regia=Oreodoxa regia

2005

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

48

Senna javanica=Cassia javanica =C. nodosa

1958

 

Caesalpiniaceae

Inde

1

 

1

1

 

49

Terminalia catappa

 

idem

idem

idem

2

 

idem

idem

 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

71

50

Verschaffeltia splendida

2008

palmier des Seychelle

arecaceae

Seychelles

1

 

1

 
 

51

Vitex madiensis

1987

Kifilu

Verbenaceae

Ouest Afrique

1

1

 

1

 

Total parcelle 8

 
 
 

129

 
 
 
 
 

Parcelle 9 (1ha08a23ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Adonsonia digitata

2006

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

2

Albizia chinensis=A. stipulata

1985

idem

idem

 

2

 
 
 

Idem

3

Arenga pinnata

 

idem

idem

idem

 
 
 
 
 
 
 

dem idm

SUITE TABLEAU N°7

4

Averrhoa carambola

2006

idem

idem

idem

 

m

 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

5

Bombacopsis quinata

2010

cèdre épineux

Bombacaceae

Nicaragua

2

 
 
 

1

6

Bombacopsis glabra =Pachira aquatica

2012

Châtaignier de Guyane

bombacaceae

Amérique Centrale et du Mexique

1

1

 

1

 

7

Borassus aethiopum

1986

idem

idem

idem

6

 

idem

idem

 

8

Calliandra surinamensis

 

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

9

Cananga odorata

 

idem

idem

idem

2

 
 
 

Idem

10

Ceiba pentandra

1967

idem

idem

idem

1

idem

 
 

Idem

11

Cereus peruvianus

2005

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

12

Cissus sp

2006

Kibwa

Vitaceae

Afrique tropicale

1

1

 
 
 

13

Diospyros heterophyllus

2006

Lufwa ludomba

Ebenaceae

Afrique de l'Ouest

1

 
 

1

 

14

Elaies guineensis

 

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

15

Espèce ligneuse non determinée

2006

 
 
 

1

 
 
 

1

16

Ficus elastica

 

caouchoutier d'appartement

Myrtaceae

Inde

1

 

1

 
 

17

Flacourtia inermis

2006

idem

idem

idem

1

idem

 

idem

1

18

Garcinia mangostana

2006

Mangoustanier

Clusiaceae

Indonésie

3

1

 

1

1

19

Irvingia gabonensis

2006

idem

idem

idem

2

 
 
 

idem

20

Lannea welwitschii

 

Muumbu

Anacardiaceae

RDC,Liberia,Ethiopia, Kenya,anzania,

Angola;Mozambique.

1

1

 
 

1

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

72

21

Livistonia chinensis

2006

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

22

Mangifera indica

2006

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

23

Mangifera indica susbp

 

idem

idem

idem

7

 
 

idem

 

24

Melaleuca leucadendron

1958

idem

idem

idem

10

idem

 
 
 

25

Millettia laurentii

2004

idem

idem

idem

6

 
 
 

Idem

26

Murraya exotica

1988

idem

idem

idem

1

idem

idem

 
 

27

Nephelidium lappaceum

1987

idem

idem

idem

4

 
 

idem

 

28

Nephelidium lappaceum

2007

idem

idem

idem

 
 
 
 
 
 
 

idm

SUITE TABLEAU N°7

29

Pandanus pacificus

 

idem

idem

idem

 
 
 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

30

Peltophorum pterocarpum =P.ferrugineum

 

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

31

Pereskia sp.

2007

Pereskia

cactaceae

Bresil, Mexique

1

 
 

1

1

32

Pericopsis elata

2006

idem

idem

idem

1

 
 
 

Idem

33

Persea americana=P. gratissima

2004

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

34

Psidium guajava

 

idem

idem

idem

1

idem

 

idem

 

35

Pterocarpus sp

1984

idem

idem

idem

1

 
 
 

Idem

36

Samanea leptophylla =albizia leptophylla

1958

idem

idem

idem

1

 
 
 

Idem

37

Spondias mombin

2007

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

38

Spondias mombin

 

idem

idem

idem

3

 
 

idem

 

39

Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis

2006

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

40

Terminalia catappa

1970

idem

idem

idem

1

 

idem

idem

 

41

Terminalia superba

1993

idem

idem

idem

10

 
 
 

Idem

42

Theobroma cacao

 

idem

idem

idem

3

idem

 

idem

 

43

Theobroma cacao

2006

idem

idem

idem

1

idem

 

idem

 

44

Thevetia peruviana=T. nereifolia

2006

idem

idem

idem

6

idem

idem

 
 

Total parcelle 9

 
 
 

100

 
 
 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

73

 

Parcelle 10 (29a17ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Albizia chinensis=A. stipulata

1990

idem

idem

idem

1

 
 
 

Idem

2

Anthocleista schweinfurthii

1970

idem

idem

idem

1

idem

 
 
 

3

Attalea macrocarpa

1970

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

4

Bambusa vulgaris

1967

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

5

Cananga odorata

1984

idem

idem

idem

2

 
 
 

Idem

6

Cananga odorata

2007

idem

idem

idem

2

 
 
 

Idem

7

Elaies guineensis

1958

idem

idem

idem

13

 
 

idem

 

8

Giganthocloa afer

1967

bambou Putih

Poaceae

 
 

2

 

1

 
 
 

SUITE TABLEAU N°7

1 dem

9

Melaleuca leucadendron

1958

idem

idem

idem

 
 
 

Noms scientifues

Année d'intr o

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

 

Pl.bo

 

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Total parcelle 10

 
 
 

24

 
 
 
 
 

Parcelle 11 (16a04ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Albizia chinensis=A. stipulata

 

idem

idem

idem

1

 
 
 

Idem

2

Bambusa striata

1967

bambou

Poaceae

Asie tropicale

2

 

1

 
 

3

Elaeis guineensis

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

4

Ficus sp.

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

Idem

5

Musa sp.

 

bananiers

musaceae

sud-est de l'Asie

1

 
 

1

 

6

Nephelidium lappaceum

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

7

Persea americana

1980

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

Total parcelle 11

 
 
 

8

 
 
 
 
 

Parcelle 12 (35a66ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Albizia lebbeck

 

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

2

Aleurites moluccana

2006

idem

idem

idem

1

idem

idem

 

Idem

3

Artocarpus altilis=A. incisa

1986

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

4

Artocarpus altilis=A. incisa

2010

idem

idem

idem

2

 
 

Idem

 

5

Averrhoa carambola

1984

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

74

6

Cananga odorata

1984

idem

idem

idem

1

 
 
 

Idem

7

Carica papaya

 

idem

idem

idem

3

 
 

idem

 

8

Elaies guineensis

1974

idem

idem

idem

3

 
 

idem

 

9

Elaies guineensis

 

idem

idem

idem

3

 
 

idem

 

10

Hura crepitans

1980

idem

idem

idem

1

idem

 
 

1

11

Lagerstroemia speciosa

2004

idem

dem

idem

4

idem

idem

 
 

12

Mangifera indica

 

idem

idem

idem

4

 
 

idem

 

13

Nephelidium lappaceum

1984

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

14

Nephelidium lappaceum

 

idem

idem

idem

9

 
 

idem

 

15

Pandanus veitchi

2007

vaccquoi

Pandanaceae

Polynésie, Indes

 
 
 
 
 
 
 

1

SUITE TABLEAU N°7

16

Persea americana

2007

idem

idem

idem

 

m

 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

17

Spondias mombin

2008

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

18

Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis

2007

idem

idem

idem

3

 
 

idem

 

19

Theobroma cacao

1984

idem

idem

idem

1

idem

 

idem

 

20

Vitex madiensis

1958

idem

idem

idem

1

idem

 

idem

 

Total parcelle 12

 
 
 

47

 
 
 
 
 

Parcelle 13 (13a50ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Adansonia digitata

2006

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

2

Albizia lebbeck

2007

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

3

Averrhoa carambola

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

4

Caesalpinia pulcherrima

2007

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

5

Coffea liberica

2007

caféir babaco

rubiaceae

Libéria

10

 
 

1

 

6

Dypsis sp.

 

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

7

Elaies guineensis

2008

idem

idem

idem

3

 
 

idem

 

8

Hura crepitans

 

idem

idem

idem

1

idem

 
 
 

9

Newbouldia laevis

2005

idem

idem

idem

1

idem

 
 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

75

10

Samanea leptophylla =Albizia leptophylla

1958

idem

idem

idem

1

 
 
 

Idem

Total parcelle 13

 
 
 

21

 
 
 
 
 

Parcelle 14 (48a59ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Acacia auriculiformis

 

idem

idem

idem

2

 
 
 

Idem

2

Acrocomia aculeata=A.lasiospatha, A.sclerocarpa, A.totai

2010

 

arecaceae

Amérique tropicale

3

 
 

1

 

3

Aiphanes minima = A. erosa

2010

Palmier de martinique

arecaceae

Guadeloupe/Sud Amérique

3

 
 

1

 

4

Aiphanes horrida

2010

Spine palm

arecaceae

Amerique du sud

3

 

1

 
 

5

Areca catechu

2010

idem

idem

idem

2

 

idem

idem

 

6

Areca sp1

2010

idem

idem

idem

 
 
 
 
 
 
 

dem idm

SUITE TABLEAU N°7

7

Areca vestiaria

2010

Orange Palm

arecaceae

Island

 
 
 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

8

Arecaceae (29 espèces)

2009

palmiers

arecaceae

idem

85

 

1

1

 

9

Attalea macrocarpa

2010

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

10

Bactris gasipaes

2010

palmier pêche

arecaceae

Amérique Centrale et Sud

3

 
 

1

 

11

Bactris coloniata

2010

 

arecaceae

colombie, pérou

3

 

1

 
 

12

Bactris gasipaes

2010

idem

arecaceae

idem

3

 
 

idem

 

13

Bactris sp

2010

 

arecaceae

 

1

 

1

 
 

14

Bismarckia nobilis

2010

palmier de bismarck

arecaceae

Ouest Madagascar

3

 

1

 
 

15

Caryota mitis

2010

palmier celeri

arecaceae

Asie du sud-est

3

 

1

 
 

16

Ceiba pentandra

 

idem

idem

idem

1

idem

 
 

Idem

17

Chambeyronia macrocarpa

2010

palmier Chambeyronia

arecaceae

Nouvelle-Calédonie

3

 

1

 
 

18

Dracaena arborea

2008

idem

idem

idem

8

idem

idem

Idem

 

19

Dypsis decaryi

 

Triangle palm

arecaceae

sud du Madagascar

3

 

1

 
 

20

Dypsis lutescens

2010

palmier doré

arecaceae

Madagascar

3

 

1

 
 

21

Hyophorbe lagenicaulis

2010

palmier bouteille

arecaceae

Ile Ronde/madagascar

3

 

1

 
 

22

Hyophorbe verschaffeltii

2010

Spindle Palm

arecaceae

Island

3

 

1

 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

76

23

Keutiopsis puersonioruni

2010

 
 
 

3

 
 
 
 

24

Latania loutaroides

2012

latanier

arecaceae

île de la Réunion /madascar

1

 

1

 
 

25

Licuala spinosa

2010

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

26

Livistona australis

2010

Cabbage-tree Palm

arecaceae

Australie

2

 

1

 
 

27

Moringa oleifera

2008

idem

idem

idem

1

idem

 
 
 

28

Phoenix roebelenii

2010

dattier nain

arecaceae

thailande

3

 

1

 
 

29

Pritchardia pacifica

2010

palmier de La Réunion

arecaceae

Ile Ronde/madagascar

3

 

1

 
 

30

Washingtonia robusta

2010

chiffon à poussière du ciel

arecaceae

Sud californie

3

 

1

 
 

31

Wodyetia bifurcate

2010

palmier queue-de-renard

arecaceae

Nord-Est Australie

 

2

 
 
 
 
 

1

SUITE TABLEAU N°7

Total parcelle 14

 
 
 
 
 
 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

 

Parcelle 15 (11a17ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Areceae non determiné très epineux

 

le gouet

araceae

régions subtropicales

1

 

1

 
 

2

Attalea macrocarpa

1986

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

3

Cycas circas

2009

sagoutier

arecaceae

Sud Asie et Océanie

3

 

1

 
 

4

Cycas revoluta

2009

idem

idem

idem

3

 

idem

 
 

5

Syagrus romanzoffiana

2010

palmier de la reine

arecaceae

Sud Amérique

3

 

1

 
 

6

Encephalartos laurentianus

1958

idem

idem

idem

2

 

idem

 
 

7

Encephalartos laurentianus

 

idem

idem

idem

2

 

idem

 
 

8

Encephalartos laurentianus

2004

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

9

Encephalartos laurentianus

2009

idem

idem

idem

2

 

idem

 
 

10

Encephalartos sp.

2009

idem

idem

idem

3

 

idem

 
 

11

Phoenix reclinata

1967

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

12

Phoenix reclinata

2005

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

13

Zamia sp.

2009

pine cone

zamiaceae

USA

3

 

1

 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

77

Total parcelle 15

 
 
 

27

 
 
 
 
 

Parcelle 16 (19a29ca)

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

Averrhoa carambola

2008

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

2

Borassus aethiopum

1986

idem

idem

idem

1

 

idem

idem

 

3

Elaeis guineensis

 

idem

idem

idem

2

 
 

idem

 

4

Eucalyptus camadulensis

 

idem

idem

idem

1

 
 
 

Idem

5

Ficus wildemaniana

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

6

Garcinia xanthochymus

2005

idem

idem

idem

1

 

idem

idem

 

7

Mangifera indica subsp.

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

8

Millettia laurentii

2006

idem

idem

idem

1

 
 
 

Idem

9

Millettia versicolor

1968

Mbota

Fabaceae

Afrique centrale

1

 
 
 

1

10

Millettia versicolor

2005

idem

idem

Afrique centrale

 
 
 
 
 
 

Idem

SUITE TABLEAU N°7

11

Plumiera bicolor=rubra

 

frangipanier rouge

Apocynaceae

Amérique centrale; Mexique

 
 
 

Noms scientifues

Année d'intro

Noms communs

familles

Origine géographique

Nbre d'indiv.

Pl.mé d

Pl.orn

Pl.ali m

Pl.bo

12

Ravenala madagascariensis

 

idem

idem

idem

1

 

idem

 
 

13

Spondias cytherea

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

14

Spondias cytherea

2006

idem

idem

idem

5

 
 

idem

 

15

Syzygium malaccense =Eugenia malaccensis

 

idem

idem

idem

1

 
 

idem

 

Total parcelle 16

 
 
 

20

 
 
 
 

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

78

3.2. Données sur les statistiques des visites

Le tableau ci-dessous nous donne la fréquence des visites mensuelles effectuées au cours de l'année 2012. Par faute de disponibilité des données, nous ne disposons que des données sur la fréquence des visites effectuées en l'année 2012.

Tableau 8. Statistiques des visites mensuelles effectuées au cours de l'année 2012 :

Mois

ADULTES NATIONAUX

 

ENFANTS NATIONAUX

 

EXPARTRIES

Janvier

1529

 

872

 
 

56

 

Février

1619

 

250

 
 

44

 

Mars

1957

 

100

 
 

48

 

Avril

2105

 

91

 
 

48

 

Mai

2227

 

200

 
 

60

 

Juin

2068

 

183

 
 

60

 

Juillet

2304

 

233

 
 

39

 

Aout

2479

 

208

 
 

61

 

Septembre

2295

 

91

 
 

83

 

Octobre

1977

 

100

 
 

49

 

Novembre

1999

 

82

 
 

61

 

Décembre

2586

 

230

 
 

55

 

TOTAL

25

145

 

2

646

 

657

Source : rapport annuel du jardin botanique de Kinshasa,2012

NB : Dans les rapports mensuels ou annuels des statistiques des visites effectuées par les expatriés, les responsables financiers du jardin botanique n'ont jamais usés d'une séparation entre adultes expatriés et enfants expatriés alors que le prix est fixé différemment pour chacun d'eux dans la mercuriale de visite.

3.3. Données sur les défis à relever

3.3.1. Problèmes liés à la régression et organisation des collections végétales

La quasi-totalité des plantes ont atteint un état de vieillissement très avancé. Elles ne sont pas étiquetées et ne possèdent aucun numéro d'introduction ou d'enregistrement pouvant permettre et faciliter leur identification et leur dénombrement. Elles sont prédominées par des espèces d'origine étrangère.

Nous avons dénombré 47 plantes étiquetées sur l'ensemble des collections végétales que regorge le jardin botanique de Kinshasa. Les

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

79

différentes formes géométriques de fasciés ou parcelles ne sont pas visibles et non dénommées.

Elles sont disposées en pèle mêle (non alignées sur des plates-bandes) sur les différents fasciés intégrant des formes géométriques distinctes mais non facilement identifiables par le public.

La régression des espèces est due au chablis de certaines plantes suite au violent vent violents, surtout pendant la saison pluvieuse.

Beaucoup d'espaces vides entre les différents fasciés et qui peuvent encore bénéficier des nouvelles introductions d'espèces mais aussi être utilisés pour d'autres fins.

3.3.2. Problèmes liés aux éléments constitutifs du jardin

Sur l'ensemble des éléments que peut constituer un jardin botanique qui sont pour rappel :

Des collections vivantes et en banques de graines :

Ce sont des espèces protégées, menu zoo, espèces remarquables, taxons en culture, serres en plein air, collections spécialisées, milieux reconstitués, Index seminum, Arboretum ;

Des collections inertes : Ce sont des Carpothèque, Herbier

Bibliothèque, Séminothèque, Parcs d'attraction, Bâtiments (Bureaux

administratifs, Maisons de passage, Restaurant...etc.

De quelques éléments que disposent le jardin botanique de Kinshasa,

les problèmes ci-après ont été identifiés :

- Les deux fontaines à rocailles sont à réhabiliter ;

- L'étang piscicole est complètement dégradé ;

- L'arboretum a fortement vieilli ;

- Le palmetum, considéré comme seule collection spécialisée, n'est pas

identifié (non étiqueté) ;

Ensuite, le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas de :

- Menu zoo ;

- Index seminum ;

- Serres en plein air ;

- Maisons de passage ;

- Restaurant ou poste de vente ;

- Carpothèque ;

- Herbiers ;

- Bibliothèque ;

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

80

- Séminothèque ;

- Parc d'attraction...

3.3.3. Problèmes liés à la mobilisation du public

Le jardin botanique de Kinshasa ne sait pas mobiliser un public important. Si bien qu'il est situé en plein centre ville, ouvert à un peuple qui aime le divertissement aussi bien à un monde scientifique important, tant que le service marketing qui est l'organe de promotion de la visibilité du jardin au public et source mobilisatrice des recettes, fait face aux défis ci-après :

+ La lourdeur administrative, selon la quelle un client voulant
solliciter une location de l'un des espaces du jardin (la grande salle polyvalente par exemple ) devrait au préalable adresser une lettre à la direction générale de l'ICCN, la quelle peut être réceptionnée dans un délai le plus souvent retardé par rapport à la date planifiée par le client ;

+ La direction du jardin botanique ne détient pas l'autorisation
officielle de location de tous les espaces du jardin ;

+ La location de la grande salle n'est pas permise pour
certaines manifestations telles que la célébration des fêtes de mariage, pour des raisons imprécises ;

+ Cette grande salle polyvalente, souvent la plus sollicitée de la
place pour des raisons de sécurité et pour son large parking, ne réunit cependant pas des conditions viables pour le public :

· La salle pouvant contenir plus de 1000 personnes, cependant ne compte que 250 chaises ;

· Elle n'est pas climatisée ;

· Et ne dispose ni sonorisation ni services traiteurs ;

+ Le service marketing ne dispose pas des moyens conséquents
pour mener en mieux sa mission qui n'est rien d'autre que la recherche du marché et la promotion de la visibilité du jardin au grand public. Pourtant, le service marketing devrait être au quotidien plus proche du public pour vendre l'image du jardin et faire connaitre tous ses services ;

+ Mais ne dispose pas un moyen de déplacement autonome

(véhicule) ;

+ Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas d'un outil
politique et stratégique de mobilisation d'un public diversifié ;

+ Signalons que bon nombre de populations Kinoises n'est pas
encore informé du bien fondé d'un jardin botanique.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

81

3.3.4. Problèmes liés à la sensibilisation, communication, éducation et recherche

A l'heure actuelle, suite aux impacts climatiques, la sensibilisation et l'éducation à l'environnement constitue une stratégie majeure et cruciale pour intégrer les populations aux enjeux environnementaux et programme de reboisement.

Cependant, si le service de sensibilisation et de l'éducation à l'environnement du jardin botanique de Kinshasa ne semble pas être dynamique, voici les difficultés contraignant son champ d'action :

+ Le jardin botanique de Kinshasa, depuis sa réhabilitation n'a

pas encore constitué une documentation sur ses collections pour faciliter une acquisition sur les informations nécessaires du jardin et ses collections ;

+ Aucune norme systématique n'est respectée ;

+ Plus de 80 % d'espèces ne sont pas étiquetées ;

+ Les espèces plantées à l'origine ne sont plus facilement

identifiables, non reconnues par le service botanique de la place, faute de documentation ;

+ Le jardin botanique de Kinshasa n'effectue pas des échanges
avec et la fourniture de matériel végétal avec le réseau des jardins botaniques du monde, tel que le suggère la convention sur la biodiversité à son article 16 ; geste pourtant qui se fait gratuitement ;

+ Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas d'un cahier
contenant le mode et principaux généraux d'échanges des graines et d'acquisition de nouvelles espèces ;

+ Le jardin botanique de Kinshasa ne sait pas encore accueillir
les innovations les plus récentes ;

+ Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas d'une
pépinière moderne.

3.3.5. Problèmes liés aux visites guidées

A terme, le service qui assure l'accueil et sert de guide aux visiteurs nationaux et expatriés dans le cadre de la présentation du jardin connait aussi d'autres problèmes si pondérant :

+ Le service ne dispose pas d'une documentation, dans laquelle

sont mentionnés les principes éthiques et déontologiques utiles pour les guides ;

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

82

? Le manque de documentation sur les collections du jardin ne

permet pas aux guides de s'imprégner des paramètres systématiques de chaque plante et son importance spécifique ;

? Les guides n'ont pas encore bénéficié d'une acquisition de
formation en d'autres langues (anglais et autres...) ;

? Manque de personnels ayant poursuivi des études spécialisées

relatives ;

? Manque des badges et tenues appropriés pour les guides

permettant ainsi leur identification facile par les visiteurs.

? Manque d'une salle d'accueil, appropriée uniquement pour ce

service.

3.3.6. Problèmes liés à l'horticulture

Le service botanique du jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas des spécialistes dans les domaines de l'horticulture et de la multiplication des plantes. Cela peut se remarquer sur la qualité du savoir faire de ce service à travers les images ci-dessous qui illustre bien la pépinière du jardin :

SOURCE : images prises personnellement sur les pépinières du JbK, avril 2013

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

83

3.3.7. De la performance des personnels et productivité

Le jardin botanique de Kinshasa mobilise quand même des recettes raisonnables malgré le manque d'esprit d'innovations des personnels impliqués.

Il ne se sait pas également s'autofinancer tant que ses personnels ne sont pas performants pour mener des actions attractives et mésologiques pouvant faciliter la fréquentation par un public important et diversifié.

La fusion entre l'ICCN et IJZBC n'est pas encore réellement effective. D'où on remarque une large différenciation de rémunération entre les personnels. La faible rémunération a une incidence remarquable sur la capacité productive des personnels. Le paiement des salaires parfois aléatoire décourage le personnel.

3.3.8. De l'entretien et gestion des déchets

L'entretien dans un jardin botanique est aussi primordial que tout. Il traduit l'aspect esthétique, susceptible d'attirer le public. Et cet entretien se fait de manière systémique et globale. Ce qui n'est pas le cas au jardin botanique de Kinshasa.

Au jardin botanique de Kinshasa, l'entretien se fait de manière rotative des parcelles. La situation financière ne permet pas d'entretenir convenablement le Jardin.

L'insuffisance d'installation des poubelles localisées dans tous les

coins du jardin, et le manque de suivi dans le système d'entretien font qu'on remarque la présence des papiers et d'autres déchets en vogue.

3.3.9. Problèmes liés à l'équipement technique et cadre du personnel

Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas, à part les matériels techniques aratoires (machettes, pèles, houes...); de matériels techniques motorisés pour bien appliquer de manière considérable l'art du jardinage. La seule tondeuse à gazon que dispose le jardin n'est pas en bon état. Le jardin connait une carence sévère en matériels techniques motorisés.

Le bâtiment administratif a connu un incendie, d'où le besoin de renforcer le cadre du personnel en matériels de bureau.

3.3.10. De l'adduction d'eau et bancs de repos

Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas d'un système d'adduction d'eau dans tous les coins du jardin pouvant faciliter l'arrosage des collections.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

84

En ce qui concerne les bancs de repos, le jardin botanique de Kinshasa connait une insuffisance en bancs de repos. Le public s'assoit souvent sur la pelouse. On n'y dénombre que 32 bancs de repos dont 23 seulement qui sont en bon état.

3.3.11. De la sécurité

Le jardin botanique de Kinshasa constitue le lieu de refuge et d'abris des enfants de la rue communément appelés : Chègues ou Koulouna . En plein jours, on peut les voir paradés les murs du jardin. En réalité, le public ne se sent pas du tout en sécurité.

Le jardin étant entouré par une marrée des magasins des commerçants du grand marché, les limites du jardin ne sont pas visibles et sécurisées.

D'où le problème de lotissement que connait le jardin botanique de

Kinshasa.

3.3.12. Problèmes liés au contrôle, suivi et évaluation

Certaines manifestations qui sont souvent organisées au sein du jardin ont de l'impact remarquable sur la flore, comme les foires de chaque année qui consistent à construire des kiosques au sein du jardin.

Les missions d'audite ne concernent efficacement que la gestion financière et non cependant pas la gestion de la qualité de l'environnement du jardin.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

85

CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSIONS

4.1. Diversité floristique et spécifique

La diversité floristique présente le nombre d'individus de plantes par espèce qu'occupe une unité de surface donnée. Tandis que la diversité spécifique renseigne sur le nombre d'espèces par unité de surface.

Ainsi, à partir du tableau N°7, qui représente l'inventaire des collections végétales du jardin botanique de Kinshasa, nous avons ressorti dans le tableau ci-dessous le nombre total d'individus des plantes (c'est-à-dire la diversité floristique) de chaque parcelle et leur diversité spécifique correspondante.

Tableau 9.Présentation de la diversité floristique et spécifique par parcelle

Parcelles

Diversité floristique

Diversité spécifique

Parcelle 1

62

21

Parcelle 2

64

29

Parcelle 3

66

20

Parcelle 4

74

20

Parcelle 5

62

8

Parcelle 6

32

3

Parcelle 7

52

5

Parcelle 8

129

26

Parcelle 9

98

9

Parcelle 10

24

1

Parcelle 11

8

2

Parcelle 12

47

1

Parcelle 13

21

1

Parcelle 14

164

22

Parcelle 15

27

4

Parcelle 16

20

2

? globale

950

174

Source : catégorisation personnelle à partir du tableau N°7

Au regard de ce tableau, les constations suivantes peuvent être observées :

- Le jardin botanique de Kinshasa compte un total de 950 individus des plantes correspondant à 174 espèces qui présentent le nombre total en terme de diversité spécifique.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

86

- La parcelle 14 a plus d'individus en terme de diversité floristique, avec un nombre total de 164 individus de plantes, suivie de la parcelle 8 avec 129 plantes et enfin la parcelle 9 avec 98 plantes. Et sont ces trois parcelles qui regorgent plus d'individus des plantes du jardin botanique de Kinshasa. Tandis que la parcelle 11 a moins d'individus de plantes. Elle regagne la dernière position avec 8 individus de plantes en terme de la la diversité floristique.

- En ce qui concerne, la diversité spécifique, l'analyse montre que la parcelle 2 a plus d'espèces avec un nombre total de 29, suivie de la parcelle 8 avec 26 espèces et enfin la parcelle 14 avec 22 espèces. Tandis que les parcelles 10, 12, 13 ont moins d'espèces. Elles regagnent la dernière position avec 1 espèce pour chacune des parcelles en terme de la diversité spécifique.

4.2. Comparaison de la diversité floristique et spécifique de chaque parcelle correspondante par le calcul de la densité.

Le calcul de la densité est obtenu en divisant le nombre d'individus total d'un espace déterminé par sa superficie. Cet indicateur, est souvent utilisé pour l'analyse descriptive de la répartition des individus et donne une mesure très approximative et géographiquement abstraite de l'occupation de l'espace.

Ainsi, plus l'échelle est petite et moins la densité moyenne des individus est significative.

Densité=nombre de plantes par unité de surface.

EXEMPLE : la parcelle1 a une dimension de 11a78ca et dispose d'une diversité floristique de 62 individus. Ainsi, en retenant comme unité de base, 100 m2 ; cela nous donne 62/1172 m2=0.05arbres/ m2, soit 5 arbres ou individus de plantes par 100 m2.

Ainsi, à partir du tableau N°6 qui ressortit les dimensions des parcelles, nous calculons la densité de chaque parcelle en fonction du tableau N°7 qui présente la diversité floristique et spécifique de chaque parcelle correspondante.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

87

Tableau 10. Calcul de la densité de la diversité floristique et spécifique :

Parcelles

Dimensions /parcelle

Diversité
floristique

densité

Diversité
spécifique

Densité

Parcelle 1

11a 78ca

62

0.05

21

0.01

Parcelle 2

69a 33ca

64

0.00

29

0.00

Parcelle 3

22a 61ca

66

0.02

20

0.00

Parcelle 4

23a 04ca

74

0.03

20

0.00

Parcelle 5

20a 61ca

62

0.03

8

0.00

Parcelle 6

15a 30ca

32

0.02

3

0.00

Parcelle 7

21a

52

0.02

5

0.00

Parcelle 8

85a 18ca

129

0.01

26

0.00

Parcelle 9

1ha 08a 23ca

98

0.00

9

0.00

Parcelle 10

29a 17ca

24

0.00

1

0.00

Parcelle 11

16a 04ca

8

0.00

2

0.00

Parcelle 12

35a 66ca

47

0.01

1

0.00

Parcelle 13

13a 50ca

21

0.01

1

0.00

Parcelle 14

48a 59ca

164

0.03

22

0.00

Parcelle 15

11a 17ca

27

0.02

4

0.00

Parcelle 16

19a 29ca

20

0.01

2

0.00

? globale

 

950

 

174

 

Source : Calculs personnels en fonction du tableau N°6 et TABLEAU N°7 Au regard de cette densité, il ya lieu d'observer qu'il ya beaucoup de vide et qui peuvent encore être comblés en espèces pour enrichir le jardin.

L'indicateur de la densité montre que la répartition des individus par rapport à leur occupation de l'espace dans les différentes parcelles n'est pas significative.

Sur 100 m2, à peine on retrouve 5 individus de plantes dans la parcelle 1, qui a une superficie de 11a78ca soit 1178 m2, en ce qui concerne la diversité floristique et un individu seulement de plante pour ce qui est de la diversité spécifique.

Par ailleurs, les parcelles 2, 9, 10 et 11 ne disposent aucun individu de plante sur un espace de 100 m2 en ce qui concerne la diversité floristique et aucune plante tant pour le reste des parcelles en ce qui concerne la diversité spécifique.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

88

4.3. Familles des espèces inventoriées et le nombre d'espèces correspondant

Les résultats sur les familles des espèces inventoriées au jardin botanique de Kinshasa sont repris dans le tableau ci-dessous.

Tableau 11. Familles des espèces inventoriées et nombre d'espèces correspondantes

Familles

Nbre d'espèce s

Familles

Nbre d'espè ces

familles

Nbre d'espèc es

1

Bombacaceae

5

19

Liliaceae

1

38

Burseraceae

1

2

Agavaceae

4

20

Araucariaceae

1

39

Rosaceae

1

3

Araliaceae

1

21

Araucariaceae

1

40

verbanaceae

2

4

arecaceae

41

22

casuarinaceae

1

41

Sterculiaceae

1

5

marantaceae

1

23

Zamiaceae

2

42

Caricaceae

1

6

Cupressaceae

1

24

Myrtaceae

8

43

Lythraceae

1

7

Dracaenaceae

1

25

Rubiaceae

3

44

Fabaceae

5

8

Convolvulaceae

1

26

Anacardiaceae

3

45

cactaceae

2

9

Euphorbiaceae

5

27

Rutaceae

4

46

glusiaceae

1

10

Apocynacesae

4

28

pinaceae

2

47

oxalideae

1

11

Moringaceae

1

29

Podocarpaceae

1

48

Flacourtiaceae

1

12

Bignoniaceae

3

30

Musaceae

3

49

taxodiaceae

1

13

Combretaceae

3

31

Mimosaceae

6

50

Loganiaceae

1

14

Mimosaceae

6

32

malvaceae

2

51

irvingiaceae

1

15

annonaceae

2

33

Sapotaceae

2

52

Vitaceae

1

16

Moraceae

5

34

Sapindaceae

1

53

Loganiaceae

1

17

Pandanaceae

2

35

poaceae

3

54

Ebenaceae

1

18

Caesalpiniaceae

9

36

meliaceae

3

55

araceae

1

 
 
 

37

Lauraceae

2

 

Total

168

Source : familles répertoriées personnellement à partir du tableau IV°7

De ce tableau, les constatations suivantes peuvent être dégagées :

- Sur les 950 individus des plantes inventoriées au jardin botanique de Kinshasa, nous avons répertorié 55 familles qui correspondent au 174 espèces ressorties de sa diversité floristique. Cependant, le total d'espèces est différent de celui de la diversité spécifique du fait qu'il ya 6 espèces restantes dont nous n'avons pas pu identifier leurs familles.

- La famille Arecaceae est prédominante, avec 41 espèces. Elle correspond en grande partie en espèces ornementales.

- Elle est suivie par la famille Caesalpiniaceae avec 9 espèces, dont 5 sont ornementales, 2 espèces à filière bois et 2 autres alimentaires.

- La famille Myrtaceae a 8 espèces.

Il ya lieu de tirer une conclusion suivante: ces trois familles représentent les espèces les plus abondantes du jardin botanique de Kinshasa.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

89

Sur 55 familles répertoriées correspondant à 168 espèces, ces trois familles ont à elles seules 58 espèces, soit 34,5 %.

4.4. Classification des collections végétales inventoriées suivant l'origine géographique et selon leur importance socio-économique

Les résultats sont représentés dans le tableau N°7, de colonne 7 à 11 ; où nous avons classifié toutes les espèces inventoriées suivant l'origine géographique et selon leur importance socio-économique.

4.4.1. Origine géographique des collections végétales inventoriées

Notre analyse sur l'origine des espèces inventoriées, introduites au jardin botanique de Kinshasa, a mis en évidence des constatations suivantes :

- 60 % des espèces inventoriées sont essentiellement d'origine exotique, c'est-à-dire extra-Africaine : Amérique 31%, Asie 25%, Europe 2% et Océanie1%.

Cette remarque est due, du faut que les foyers d'Amérique et d'Asie sont à l'origine de la plupart de plantes cultivées actuellement (LUBINI, op city).

- 40 % des espèces sont d'origine Africaine, dont 11% sont d'origine congolaise (de la République Démocratique du Congo).

NB : Les dates d'introduction de chaque espèce sont reprises dans le tableau N°7, colonne 3, qui présentent l'inventaire des collections. Malheureusement, les espèces introduites à l'origine c'est-à-dire à partir de 1933 que le jardin botanique de Kinshasa a été créé, leurs dates ne sont plus précisées par manque de documentation.

La plus ancienne plante du jardin botanique de Kinshasa, reconnue actuellement est le cierge du Pérou, Cereus peruvianus, qui est cultivée à la fois comme une espèce ornementale et alimentaire, introduite en 1952 d'origine d'Amérique du Sud, précisément en Argentine.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

90

4.4.2. Importance socio-économique des collections végétales inventoriées

Les espèces classifiées suivant leur importance socio-économique sont reprises dans le tableau de synthèse ci dessous.

Tableau 12. Présentation synthétique de la diversité spécifique par parcelle suivant l'importance socio-économique

Parcelles

importance socio-économique/nombre d'espèces par parcelle

Plantes
medicinales

Plantes
ornementales

Plantes
alimentaires
et fibre

Plantes
à filière
bois
d'ouevre

TOTAL

Parcelle 1

6

12

 

5

 

1

 

24

Parcelle 2

5

14

 

5

 

10

 

34

Parcelle 3

7

4

 

8

 

6

 

25

Parcelle 4

3

7

 

11

 

5

 

26

Parcelle 5

0

3

 

5

 

2

 

10

Parcelle 6

1

0

 

1

 

3

 

5

Parcelle 7

0

3

 

2

 

2

 

7

Parcelle 8

3

9

 

7

 

9

 

28

Parcelle 9

4

1

 

4

 

1

 

10

Parcelle 10

0

1

 

0

 

0

 

1

Parcelle 11

0

1

 

1

 

0

 

2

Parcelle 12

0

1

 

0

 

0

 

1

Parcelle 13

0

1

 

0

 

0

 

1

Parcelle 14

0

18

 

4

 

0

 

22

Parcelle 15

0

4

 

0

 

0

 

4

Parcelle 16

0

2

 

1

 

1

 

4

? globale
d'individus

29

 

81

 

54

 

40

204

Source : classification personnelle à partir du tableau N°9

Nous avons un nombre total de 204 plantes au sein du jardin botanique de Kinshasa qui présentent une importance socio-économique. Et ces plantes sont reparties de manière ci-après :

- 29 plantes médicinales ;

- 81 plantes ornementales ;

- 54 plantes alimentaires et fibres ; - 40 plantes à filière bois d'oeuvre.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

91

En effet, nous remarquons une prédominance des plantes ornementales avec un nombre total de 81 et peuvent être classées en première position, après les plantes alimentaires et fibres qui viennent en deuxième position avec un nombre total de 54 espèces, ensuite les plantes à filière bois d'oeuvre en troisième position avec un ombre total de 40 espèces et enfin, en dernière position, les plantes médicinales avec le total de 29 plantes.

Cependant, de par leur répartition dans les différentes parcelles, la parcelle2 a plus des plantes ayant une importance socioéconomique avec un nombre total de 34 espèces, dominées par des plantes ornementales avec 14 espèces, ce qui le classe en deuxième position avant la parcelle14 qui, à elle seule regorge 18 plantes ornementales, puis elle récupère la première position en bois d'oeuvre avec 10 espèces et enfin revient à la troisième position pour des plantes médicinales avec un nombre de 5 espèces.

La parcelle8 occupe la deuxième en terme de nombre total des plantes ayant une importance socioéconomique avec un nombre total de 28 plantes, dominées par les plantes à filière bois d'oeuvre qui, le classe en deuxième position avec 9 plantes et en quatrième position en plantes ornementales avec 9 plantes et en cinquième position pour des plantes médicinales au nombre de 3 plantes.

Et les parcelles 10, 12 et 13 n'ont qu'une seule espèce ayant une importance socio économique pour chacune d'elles. Ces trois grandes, qui n'ont pour chacune une seule espèce spécifique, présentent en termes de superficie totale, 78a33ca.

NB : Il ya une large différence qu'on peut remarquer entre le nombre

total d'espèces classées suivant l'importance socio-économique par rapport au nombre total de la diversité spécifique, 174 espèces ; du fait que quelques plantes peuvent présenter une double importance socio économique. Certaines plantes peuvent être à la fois ornementales aussi alimentaires par exemple,..etc.

Par ailleurs, la répartition des plantes dans chaque parcelle a prouvé à suffisance que le jardin botanique de Kinshasa ne respecte pas les critères modèles de classement des plantes suivant l'importance socio-économique.

Pourtant, ce qui fait le savoir-faire dans un jardin botanique, c'est la manière dont les collections s'organisent dans les différents fasciés selon que chaque fasciés ou parcelle offre une valeur socioéconomique qui lui est propre.

Cependant, les collections du jardin botanique de Kinshasa sont organisées de manière désordonnée. Nous retrouvons dans une même parcelle

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

92

les espèces d'origines diverses et n'ayant pas la même importance socioéconomique.

4.5. Statistiques des visites

Les jardins botaniques de Kinshasa, ne disposent pas toutes les données sur les statistiques des visites des années antérieures. Les données des visites que nous avons pu trouvér, sont celles effectuées au cours de l'année 2012.

4.5.1. Calcul des effectifs mensuels des visites

A partir du tableau N°8, qui présente les effectifs mensuels des visites au cours de l'année 2012 effectuées par adultes nationaux, enfants nationaux et expatriés, nous calculons leurs totaux dans le tableau ci-dessous.

Tableau 13. Totaux des effectifs des visites mensuelles effectuées par adultes nationaux, enfants nationaux et expatriés à l'an 2012

Mois

ADULTES NATIONAUX

ENFANTS NATIONAUX

EXPARTRIES

Totaux
des
visites

Janvier

1529

872

56

2457

Février

1619

250

44

1913

Mars

1957

100

48

4370

Avril

2105

91

48

2244

Mai

2227

200

60

2487

Juin

2068

183

60

4731

Juillet

2304

233

39

2576

Aout

2479

208

61

2748

Septembre

2295

91

83

5324

Octobre

1977

100

49

2126

Novembre

1999

82

61

2142

Décembre

2586

230

55

4268

TOTAL

25145

2646

657

28 448

Source : calculs personnels à partir du tableau N°8

NB : Nous avons signalé là-dessus que dans les rapports mensuels ou annuels des statistiques des visites effectuées par les expatriés, les responsables financiers du jardin botanique n'ont jamais usés d'une séparation entre adultes expatriés et enfants expatriés alors que le prix est fixé différemment pour chacun

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

93

d'eux dans la mercuriale de visite. Ainsi, pour évaluer les totaux des effectifs des visites mensuelles effectuées les expatriés à l'an 2012, nous avons considéré uniquement le prix relatif au droit d'entrée par adultes expatriés.

Au cours de l'année 2012, le jardin botanique de Kinshasa a reçu un effectif total des visites, de 28 448, dont les adultes occupent la première position avec un effectif total de 25 145, suivis des enfants au nombre total de 2 646 et enfin en dernière position les expatriés avec un effectif total de 657.

Pour faciliter l'observation sur l'évolution des totaux des effectifs des visites mensuelles par adultes, enfants et expatriés, nous représentons les résultats du tableau N°13 sur une figure graphique.

4.5.2. Représentation graphique des effectifs des visites mensuelles par adultes, enfants et expatriés de l'an 2012

Graphique 1. Evolution graphique des effectifs des visites mensuelles par adultes, enfants et expatriés de l'an 2012

Nombre de visites

4000

6000

5000

3000

2000

1000

0

Statistiques des visites au cours de l'an 2012

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre

ADULTES ENFANTS EXPARTRIES Totaux des visites

Source : présentation personnelle à partir du tableau N°13

Au regard de ce graphique, nous remarquons que la courbe des totaux des effectifs des visites mensuelles pour les adultes nationaux, enfants nationaux

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

94

et expatriés a connu une évolution presque exponentielle au cours des mois de septembre, qui correspond à un effectif total de visites de 5324, suivie du mois de juin avec 4731 et mois de mars avec 4370 ainsi que le mois de décembre avec un nombre total de 4268.

Quant aux autres mois, il ya lieu de constater une évolution en dent de scie.

En ce qui concerne l'évolution spécifique des effectifs de visites mensuelles, la courbe des adultes nationaux montre que ces derniers ont plus fréquenté le jardin botanique au cours de l'année 2012, suivi des enfants et les expatriés en dernier.

Cependant, les adultes nationaux ont plus visité le jardin au cours du mois de décembre ; alors que les enfants nationaux, au mois de janvier et mois de septembre pour les expatriés.

4.5.3. Evaluation des recettes générées

Pour évaluer les recettes générées au cours de l'année 2012, nous calculons à partir du tableau N°5 qui présente la mercuriale des prix par visite, en fonction du tableau N°13 relatif aux effectifs des visites mensuelles effectuées par adultes nationaux, enfants nationaux et expatriés à l'an 2012 . Le tableau ci-dessous nous en donne les résultats.

Tableau 14. Recettes générées issues des statistiques des visites de l'an 2012

Mois

Adultes

Enfants

Expatriés

CT/Fc

Janvier

1529000

436000

112000

548000

Février

1619000

125000

88000

1832000

Mars

1957000

50000

96000

2380000

Avril

2105000

45500

96000

2246500

Mai

2227000

100000

120000

2447000

Juin

2068000

91500

120000

4693500

Juillet

2304000

116500

78000

2498500

Aout

2479000

104000

122000

2705000

Septembre

2295000

45500

41500

5203500

Octobre

1977000

50000

98000

2125000

Novembre

1999000

41000

122000

2162000

Décembre

2586000

115000

110000

4287000

CT/Fc

25145 000

1323000

1314000

27782 000

Source : calculs personnels à partir du tableau N°5 en fonction du tableau N°13

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

95

Nous avons un montant total de 27782 000 FC, soit 30 197, 83 $ au taux de 920 ; encaissé issues des statistiques des visites au cours de l'année 2012.

C'est un montant faible. Ainsi, si le jardin botanique de Kinshasa ne pourrait dépendre que de financement issu des effectifs de visites ; alors ceci ne saurait en aucun cas promouvoir la survie du jardin et de son personnel.

Le jardin botanique de Kinshasa doit multiplier des efforts pour créer d'autres sources de mobilisation des recettes, pouvant renforcer son autofinancement pour sauvegarder sa performance.

Toutefois, les constatations à observer sur les recettes générées mensuelles au cours de l'année 2012 sont proportionnelles aux résultats du tableau N°13.

Pour faciliter l'observation sur l'évolution des recettes générées au cours de l'année 2012, nous représentons les résultats du tableau N°14 sur la figure graphique ci-dessous.

4.5.4. Représentation graphique des recettes générées issues des statistiques des visites de l'an 2012

Graphique 2. Evolution graphique des recettes générées issues des statistiques des visites de l'an 2012

recettes

4000000

6000000

5000000

3000000

2000000

1000000

0

Présentation graphique des recettes issues des

statistiques des visites de l'an 2012

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Aout Septembre Octobre Novembre Décembre

Adultes enfants expatriés CT/Fc

Source : présentation personnelle à partir du tableau N°14

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

96

Quelle que soit, la courbe relative à l'évolution graphique des effectifs des visites mensuelles par adultes, enfants et expatriés de l'an 2012, et celle concernant l'évolution graphique des recettes générées issues des statistiques des visites de l'an 2012 ; les mêmes constatations peuvent être faites du fait qu'elles sont inter correspondantes.

Et, la figure graphique explicite bien cette situation. Elle montre que nous avons les coûts totaux les plus élevés au mois de septembre, au mois de janvier pour les enfants, au mois de décembre pour les adultes et mois de septembre pour les expatriés.

Cependant, nous constatons qu'au niveau de l'évolution des courbes des recettes des enfants et expatriés, il ne s'y dégage pas fortement une différence d'écart en terme des recettes totales annuelles. Cela est dû à la mercuriale des prix fixée pour le droit d'entrée, plus élevé pour les expatriés.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

97

Conclusion partielle

Eu égard sur les résultats obtenus, il ressort des discussions que le jardin botanique de Kinshasa ne réunit pas les critères d'un jardin botanique modèle.

D'où, la nécessité de le réhabiliter.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

98

4.6. REHABILITATION TECHNICO SCIENTIFIQUE DU JARDIN BOTANIQUE DE KINSHASA SUIVANT LES CRITERES D'UN JARDIN BOTANIQUE MODELE

Le plan de réhabilitation que nous proposons, est conforme aux recommandations de l'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques de mai 2000.

En effet, réhabiliter ou aménager un milieu para-naturel comme le jardin botanique, consiste à améliorer et à restaurer ou à rénover les conditions non seulement pour des raisons économiques et récréatives mais aussi morales, esthétiques et éducatives (BELESI, 2013), pouvant faciliter l'attraction permettant ainsi au jardin de s'autofinancer.

Le plan de réhabilitation technico-scientifique suivant les critères d'un jardin botanique modèle établi, ne suppose proposer les pistes de solution à apporter aux différents défis qui ont été relevés, aux quels, le jardin botanique de Kinshasa fait face.

Par cette approche, et au moyen d'autres documentations consultées sur les critères des jardins botaniques modèles, tout au long de ce travail, nous en avons servi comme bases pour trouver des solutions adéquates aux problèmes de conservation de capital biologique du jardin botanique de Kinshasa qui ne lui permet pas d'assurer efficacement ses missions.

4.6.1. Renouvellement du capital biologique du jardin botanique de

Kinshasa

L'analyse a montré que le jardin botanique de Kinshasa compte actuellement un total de 950 individus des plantes en terme de la diversité floristique sur 174 espèces qui ne représentent que le nombre total pour ce qui concerne la diversité spécifique. Alors qu'au regard de calcul de la densité, l'analyse a également montré que la distribution des plantes est très large.

Pourtant, la richesse floristique d'un jardin botanique dit modèle, ne vaut pas en termes de sa diversité floristique mais plutôt en fonction de sa diversité spécifique.

Ainsi, Jean-Baptiste Lamarck (op city), qui fut le premier à utiliser et à définir le concept « jardin botanique » enrichit cette opinion en soutenant que « la grande utilité d'un jardin botanique consiste plus dans le nombre de plantes différentes qui y sont cultivées, que dans le nombre des individus d'une même plante que la culture pourrait y multiplier avec production».

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

99

Le jardin botanique de Kinshasa connait une faible richesse floristique. Et dans cet optique, il ne peut pas être capable d'accomplir efficacement les besoins de recherche, d'éducation et de conservation.

D'où, la nécessité de faire une réintroduction en remplaçant les 776 individus de plantes en d'autres espèces, aussi combler évidemment d'autres vides ; constatés lors des calculs de la densité. Plus ou moins,1000 espèces peuvent être réintroduites au jardin botanique de Kinshasa.

Cette réintroduction peut être effectuée au moyen de la flore locale en vue d'enrichir le jardin par notre propre flore, conforme aux recommandations de l'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques de mai 2000 ; étant donné notre patrimoine forestier dispose d'importantes espèces endémiques de grande valeur, mais surtout en régression.

On pourra toutefois se servir des travaux de mémoire de certains étudiants qui ont fourni des résultats sur des nouvelles espèces locales à croissance rapide, à forte densité de séquestration de carbone et, d'autres qui requièrent une certaine valeur socio-économique.

NB : Quand, il faut remplacer les espèces, c'est-à-dire il faut abattre celles qui sont en place, qui ne présentent pas d'utilité en terme de la diversité spécifique, mais cet abattage peut être progressif et rotatif des parcelles.

4.6.2. Réorganisation de la disposition des collections végétales du jardin
botanique de Kinshasa

L'analyse a prouvé que les plantes du jardin botanique de Kinshasa sont organisées en pêle-mêle. Il ne respecte aucun critère d'organisation et de classification des plantes.

Alors qu'« un jardin botanique est avant tout une collection et que son espace comme celui d'un musée ou d'une bibliothèque est organisé selon un plan de classement que matérialise souvent un catalogue. La classification et l'organisation des plantes en espèces et leur identification pratique sur le terrain reposent d'abord sur des critères morphologiques. Tout est agencé, pour plaire et instruire » (J-Marc Drouin (1996) ; Philip E. Hulme (2011), Garbari fabio et all(1991).

« Le jardin se présente comme un ensemble subdivisé en unités de taille variable. Même en n'ayant aucune connaissance en systématique, le jardin botanique rend en quelque sorte instantanément sensible une idée sur ses collections » (De Luca cité par Jean Estebanez,2009)

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

100

C'est ainsi, lors de la réintroduction, il faut veiller à ce que la disposition des plantes s'oriente de façon systématique (par classification) suivant l'origine géographique et organisées selon leur importance socioéconomique dans le différents fasciés. C'est-à-dire, « les plantes y sont cultivées et présentées par thème et doivent être entretenues avec un soin particulier. Le visiteur doit pouvoir s'y retrouver même si les jardiniers sont absents. « Généralement, et pour beaucoup de jardins botaniques, les plantes sont présentées au public sous forme des plates-bandes cultivées, et elles sont plus ou moins alignées » (BGCI, 1989).

Et, d'autres collections sont conservées dans des serres, herbiers...etc. Chaque plante doit être connue par le jardinier chargé du secteur où elle se trouve. Chaque collection vivante, localisée dans chaque coin du jardin doit dégager une importance socio-économique qui lui est spécifiquement propre.

4.6.2.1. Approche sur les normes de gestion des collections

Dans ses articles 3 et 4 ; la charte d'agrément des jardins botaniques de France et des pays francophones de 2008'' ; souligne qu'un « jardin botanique modèle est celui qui sait présenter ses collections botaniques thématiques documentées, enregistrées et étiquetées, disposées de façon pédagogique, parfaitement entretenues et mettant l'accent sur la flore indigène. Et la qualité des aménagements, de la présentation et de l'entretien des collections constitue des éléments essentiels qui doivent soutenir les différentes missions du jardin botanique en termes de valorisation et de communication ».

Actuellement, les deux plus importants jardins botaniques du monde, en termes de superficie et de taille de la collection, sont les Jardins botaniques royaux de Kew suivis par le Jardin botanique de Montréal. Cependant, le jardin botanique de Montréal dans sa `' politique de gestion des collections et principes généraux''de 2003 tel que suggéré par le Conservateur Michel Labrecque : « la documentation des plantes en culture est une activité primordiale d'un jardin dit botanique. Le maintien continuel et rigoureux des données relatives aux plantes en collection assure leur valeur scientifique et éducative. Toute plante reçue au Jardin doit être enregistrée et étiquetée. L'horticulteur responsable du jardin ou de la serre, où est destinée la plante, est tenu de fournir et d'organiser immédiatement toutes les données d'arrivage ou de classification selon les critères scientifiques (identité, provenance ou origine géographique, quantité, etc.). Une plante pour laquelle on ne peut rien dire n'a aucune valeur pour un jardin botanique ».

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

101

En effet, on doit pouvoir, pour chacune d'entre elles, identifier son nom latin (Genre et espèce), son nom usuel, la famille à laquelle elle appartient, son origine géographique, et un numéro d'introduction.

4.6.3. Principes d'introduction et d'acquisition des nouvelles espèces au
jardin botanique de Kinshasa

D'après l'analyse, la répétition de mêmes individus de plantes est énorme au sein du jardin botanique de Kinshasa.

Toute plante, avant d'être introduite au jardin, doit être clairement systématisée. Ainsi, on se sert du cahier d'introduction et d'enregistrement des espèces pour vérifier si l'espèce n'existe pas déjà au sein du jardin.

Une fois approuvée et identifiée, l'espèce peut être alors introduite. Elle est plantée dans la partie du jardin qui lui correspond le mieux, elle est étiquetée, enregistrée dans le cahier d'introduction et un numéro d'ordre lui est attribué. À partir de ce moment, le suivi de celle-ci peut commencer jusqu'à sa mort; le jardinier botaniste y consigne soigneusement les différentes étapes pour lui soumettre à une pérennité. Comme un bébé, le jardinier botaniste suivra avec attention son évolution et lui facilitant les conditions d'adaptations favorables.

Les acquisitions des espèces végétales par le jardin botanique peuvent se faire de la manière ci-après :

Achats

Échanges

Index Seminum

Récoltes en nature

Dons

Croisement des espèces, greffage par le jardinier botaniste...

4.6.3.1. Achats et échanges

Lors de l'achat et échanges des graines entre jardins au avec autres institutions de recherche, spécialisées pour la multiplication des semences ou graines ; le jardinier doit s'assurer auprès des fournisseurs du respect de la propriété intellectuelle (marque de commerce, brevets, etc.) et des règles d'éthique.

4.6.3.2. Index seminum ou banques de graines

Celles ci peuvent être acquises par commande ou provenir du milieu naturel par récolte, ou de culture mais de milieu naturel connu.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

102

4.6.3.3. Récolte en nature

Quand une plante est récoltée en nature, il peut arriver qu'on n'ait pas connu son nom scientifique et sa provenance géographique spécifique, cependant le jardinier botaniste doit chercher à respecter les principes contenant dans le cahier d'introduction.

Les récoltes en nature sont faites dans le respect de la convention sur la diversité biologique (CDB), la convention sur le commerce international sur la faune et sur la flore menacées (CITES) et toute autre loi pertinente ; la récolte se fait sur les espèces désignées menacées ou vulnérables ; pouvant nécessairement pris en compte. La récolte de plantes, de portions de celles-ci ou de ses graines ne devra constituer aucun tort à la survie de la population ou à la capacité de celle-ci à se reproduire.

4.6.3.4. Dons

Si l'on reçoit des dons des spécimens, cependant on doit s'assurer que cela respecte les critères généraux de sélection qui, stipulent que tout spécimen à acquérir dans un jardin doit concorder avec les objectifs assignés par celui-ci. C'est à dire le spécimen doit se conformer aux raisons d'être des collections et principes de développement spécifiques du jardin botanique.

Le nom scientifique de la plante (sauf dans le cas de récoltes en nature) et sa provenance doivent être connus.

4.6.4. Cahier d'enregistrement et d'étiquetage des espèces du jardin botanique de Kinshasa

Sur les 174 espèces dénombrées au jardin botanique de Kinshasa, 47 espèces seulement portent d'étiquettes. De par une soustraction simple, on sait voir qu'il ya encore 127 étiquettes qu'il faut plaquer sur le reste d'espèces non encore identifiées au sein du jardin botanique de Kinshasa.

Notons qu'une plante sans étiquette dans un jardin botanique, c'est comme une mauvaise herbe dans un champ. « Elle n'a aucune valeur pour un jardin botanique, une plante pour laquelle on ne sait rien dire », souligne Michel Labrecque (op city). « Le texte qui accompagne le végétal et la présence des étiquettes indiquent l'identité de chaque plante dans un jardin botanique »J-Marc Drouin (op city).

Chaque plante du jardin doit être clairement identifiée ; c'est une priorité ! En effet, on doit pouvoir, pour chacune d'entre elles, identifier son nom latin (Genre et espèce), son nom usuel, la famille à laquelle elle appartient, son origine géographique, et un numéro d'introduction lui est correctement attribuée.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

103

Les plantes y sont cultivées et présentées par thème et doivent être entretenues avec un soin particulier. Le visiteur doit pouvoir s'y retrouver même si les jardiniers sont absents. Les plantes sont présentées au public sous forme des plates-bandes cultivées, et étant plus ou moins alignées. Les plantes y sont présentées par milieux, et chacune d'entre elles vit parmi les autres comme dans la nature.

Et d'autres collections sont conservées dans des serres, herbiers...etc. Chaque plante doit être connue par le jardinier chargé du secteur où elle se trouve ; étiquetée, et doit bénéficier d'un suivie quotidien et efficace.

Le directeur du jardin et le jardinier botaniste, responsables de gestion des collections ; s'attachent à réaliser un étiquetage irréprochable. Une plante pour laquelle on ne peut rien dire n'a aucune valeur pour un jardin botanique.

Il existe cependant deux systèmes d'étiquettes :

4.6.4.1. L'étiquette de collection

Elle comporte essentiellement le numéro de collection et le nom latin complet ; l'étiquette de collection doit obligatoirement toujours accompagner la plante sous peine de perte d'identité ; l'horticulteur ou le jardinier botaniste est responsable du suivi de l'étiquetage.

4.6.4.2. La plaquette d'identification

Celle-ci est plus conçue pour les visiteurs, elle comporte les noms vernaculaires français et anglais, le nom latin, la famille et la répartition géographique en français et en anglais ; l'horticulteur ou le jardinier botaniste est responsable de la demande de ces plaquettes dès que la plante est exposée dans un jardin ou dans une serre.

NB : Le jardin botanique de Kinshasa ne possède pas d'un cahier d'enregistrement et d'étiquetage des espèces.

Un Cahier d'enregistrement et d'étiquetage des espèces est un document contenant le système non seulement d'enregistrement et d'étiquetage des collections mais aussi la politique et principes généraux de gestion des collections ; dans lequel on définit également le mode d'acquisition des espèces végétales.

En effet, le jardin botanique de Montréal dans sa `' politique de gestion des collections et principes généraux''(2003) tel que suggéré par le Conservateur Michel Labrecque (op city) : « la documentation des plantes en culture est une activité primordiale d'un jardin dit botanique. Le maintien

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

104

continuel et rigoureux des données relatives aux plantes en collection assure leur valeur scientifique et éducative ».

Dans le cahier d'introduction, toutes les espèces sont classées par ordre alphabétique. Contrairement, dans le jardin, les plantes sont classées dans les différentes parcelles selon l'origine géographique et suivant leur importance socio-économique.

D'où, le jardin botanique de Kinshasa, doit urgemment établir ce cahier pour se conformer aux normes de gestion des collections.

4.6.5. Esthétique dans le jardin et gestion des déchets du jardin botanique de Kinshasa

L'entretien dans un jardin botanique est aussi primordial que tout. Il traduit l'aspect esthétique, susceptible d'attirer le public. Et cet entretien doit se faire de manière systémique et globale. Le ramassage des papiers en vogue s'effectue à chaque heure. Les débris végétaux sont envoyés dans une compostière, tandis que les sachets sont incinérés ou envoyés à l'usine de recyclage des sachets.

Les poubelles doivent être localisées dans tous les coins du jardin, et le vidange doit être un suivi immédiat.

L'esthétique est l'approche mobilisatrice du public au sein du jardin. C'est ce qui incarne l'art de jardinage. Il attire le public sans trop d'effort et sacrifice. Il traduit le savoir-faire des personnels impliqués qui travaillent sans relâche pour pérenniser son attraction et favoriser son autofinancement.

Les travaux d'esthétique consistent à :

- installer des jeux d'eaux dans les endroits floraux ;

- placer des oeuvres d'art dans les parcours du jardin (ex : statut du créateur du jardin à l'entrée du jardin) ;

- entretenir quotidiennement les pavies, les couloirs, les parterres, les fontaines à rocailles et, à contraindre la position des branches des arbres afin qu'elles prennent la position latérale, sous forme des paillotes. L'esthétique fait de ce milieu, un endroit où il fait beau à vivre, sans être gêné de quoi que ce soi. On s'oublie quand on y est et ne donne pas l'envie d'y repartir, et quand il faut on hâte pour vite y retourner à cause de son esthétique.

4.6.5.1. Principes d'arrosage de la pelouse du jardin botanique de Kinshasa

Pour avoir un bon tapis de pelouse, très bien recouvert et touffu, l'arrosage s'effectue toujours la nuit et en inondant fortement de l'eau, parce que pendant l'arrosage journalier, il se perd 80 % d'eau arrosée par évaporation et évapotranspiration.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

105

En effet, toute fois, l'esthétique est un facteur qui dépend des personnels qui y travaillent, ces derniers doivent avant tout l'incarner dans leur esprit par leur façon d'être et de faire. Ainsi, si l'art d'esthétique ne va pas de soi, cependant il peut s'acquérir en appliquant les principes de déontologie du jardinier botaniste.

4.6.5.2. Approche sur la déontologie du jardinier botaniste

Un jardinier botaniste doit être un amoureux-fou des plantes, il doit rechercher la maîtrise parfaite de son métier, il doit toujours parfaire ses connaissances. Il est méticuleux et a un esprit curieux. Il doit avoir une forte vocation des collections vivantes soumises à sa charge. Il incarne un charisme scientifique et un savoir faire très avancé, utile pour le développement des collections et, aussi pour perpétuer une excellence dans la qualité de son travail.

« Il est généralement issu de formation horticole et forme la cheville ouvrière du jardin. Il apporte la sensibilité liée à la plante sauvage et une formation à la botanique indispensable aux professionnels désireux de travailler dans les jardins botaniques» (Cyber géo, 2009).

Il assure également les animations prévues par la direction, il renseigne les visiteurs, donne des conseils, et fait sans cesse des recherches bibliographiques pour parfaire ses connaissances. Et il est souvent dans sa tenue appropriée.

Il tient à sa charge, la qualité et l'organisation des collections, le cahier d'introduction contenant le système d'enregistrement et d'étiquetage des collections, le mode d'acquisition des espèces végétales (Michel Labrecque, 2012 ; CITES et BGCI 2002 ; CDB 1992).

4.6.6. Réhabilitation de l'horticulture du jardin botanique de Kinshasa

Le jardin botanique doit être un réservoir pour fourniture des plantes à diverses importances socio-économiques. Cependant l'analyse a montré que le jardin botanique de Kinshasa ne dispose d'une horticulture moderne.

Le service botanique, autrement dit scientifique, doit moderniser l'horticulture en travaillant dans la manipulation des plantes avec le système de croisement des gènes, greffage...etc.

Le jardinier botaniste doit être conscient des défis liés à l'urgence écologique. Actuellement, tous les jardins botaniques se conjurent à consacrer aussi plus d'attention à la culture et à l'étude des plantes de la flore locale et à la production des semences qui s'adapteraient mieux aux variations climatiques ; tel soutient également Jérôme Degreef, dans l'éditorial :»quel avenir pour les

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

106

jardins botaniques(2000)'', « les jardins botaniques pourraient être amenés à jouer un rôle primordial dans le domaine de la sécurité alimentaire en assurant le maintien de matériel génétiquement propre».

4.6.7. Lutte contre le chablis du jardin botanique de Kinshasa

Le chablis est un phénomène naturel qui peut être à la base de la régression de certaines espèces de grande valeur socio-économique au sein d'un jardin botanique.

Le jardin botanique de Kinshasa connait à chaque saison de pluie, ce phénomène et cause la perte de plusieurs espèces. Cependant, cela implique nécessairement un savoir-faire pour éviter ou réduire le risque dû à ce phénomène.

Le suivi des plantes est nécessaire et doit être quotidien. Le jardinier botaniste contraint la position des branches lors de l'évolution de la plante et procède au dépressage pour diminuer la surcharge. Il existe une différence entre la position des branches des plantes en nature et celles dans un jardin botanique. Les branches des plantes dans un jardin botanique ont la position latérale et pour celles qui peuvent gênées sont directement élaguées pour diminuer la surcharge de la plante.

4.6.8. Stratégies de mobilisation du public au jardin botanique de Kinshasa

Nous avons remarqué à travers l'analyse des statistiques des effectifs de visite, le jardin botanique de Kinshasa connait une faible fréquentation par le public. D'où, le jardin doit nécessairement entreprendre des actions attractives et mésologiques qui peuvent attirer les visiteurs.

Une forte mobilisation du public au sein du jardin, permet à celui-ci de s'autofinancer et d'être performant.

4.6.8.1. Créer un parc d'attractions

Le parc d'attractions a un avantage d'attirer le public et favorise la promotion de la biodiversité, mais ne doit pas primer, car dans un jardin botanique, la priorité est donnée aux plantes entant que matériels didactiques de sensibilisation à la culture verte.

Un parc d'attractions ou parc à thèmes est un type particulier de parc de loisirs proposant des activités diverses destinées à détendre, amuser, divertir le visiteur. Ces activités, appelées « attractions », sont de diverses formes.

Il peut s'agir de :

- spectacles,

- parcours scéniques à l'intérieur,

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

107

- ou simplement de jeux (toboggans, balançoires, piscines ou jeux d'eau) - et les foires périodiques.

Un parc d'attractions est plus élaboré qu'un simple terrain de jeux ou parc urbain. Certains parcs d'attractions offrent à leurs visiteurs un cadre thématique et parfois scénique, on parle alors de parc à thèmes.

Un parc à thèmes est un parc découpé en zones thématiques et dont les attractions d'une zone reprennent le thème de cette même zone (ou « thématisation »).

4.6.8.2. Ouvrir une bibliothèque de recherche

Un jardin botanique est avant tout un lieu scientifique, un centre parascolaire. L'une de ses missions importante est la recherche. Il possède ainsi « une forte dimension expérimentale et, s'articule avec les sciences et les techniques»(Jean-Marc Drouin, op cit).

Cependant, l'une des suggestions de l'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques de mai 2000 sur la recherche au sein d'un jardin botanique est formulée comme suite : « Une compréhension basique de la diversité végétale est fondamentale pour assurer sa conservation. Le rôle du jardin botanique dans la recherche doit être alors pleinement reconnu et soutenu comme un composant vital pour la réussite de la conservation de la biodiversité.

À travers le monde, les jardins botaniques sont actifs dans l'entreprise et la promotion de la recherche scientifique sur les végétaux et dans la diversité biologique en général. Leurs collections et leurs bibliothèques apportent des ressources importantes pour soutenir de telles recherches ; beaucoup de jardins botaniques ont d'excellentes installations de recherche soit à l'intérieur ou associée à l'institution. Celles-ci incluent :

- des laboratoires,

- des herbiers,

- des serres,

- des chambres de culture avec des conditions contrôlées,

- des terrains expérimentaux,

- des stations météorologiques,

- des systèmes de gestion des données

- et un équipement avancé pour les études moléculaires et génétiques.

Le jardin botanique de Kinshasa, vu sa position, incrusté au coeur du

centre ville, ouvert sur une diversité d'un monde scientifique important, aussi vu

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 - Email: blaisemvumbi50@gmail.com

108

ses conditions microclimatiques favorables ; une opportunité qui doit être capitalisée pour offrir un cadre de recherche au sein du jardin, dans tous les domaines scientifiques.

D'où la nécessité d'y ouvrir une bibliothèque de grande envergure, qui contiendrait un grand nombre d'ouvrages rares et précieux qui ne peuvent être consultés en général que dans l'enceinte du jardin.

Elle sera destinée à servir les besoins d'un public érudit en fournissant des éléments de recherche sur tous les types de sujets. Et cette bibliothèque pourrait souvent publier des études sur les documents qu'elle possède, en participant également à la mise en place de conférences et de colloques, et en organisant des expositions de leurs pièces ou résultats les plus importants au public.

4.6.8.3. Créer un menu zoo

Le menu zoo dans un jardin botanique requiert d'une importance capitale. Il regroupe seulement quelques échantillons d'espèces en régression, rares et endémiques qui peuvent attirer l'attention des visiteurs.

Et, il est loin de le comparer, ni de provoquer une quelconque concurrence avec un jardin zoologique.

4.6.8.4. Poster un point de vente

L'ouverture d'un restaurant V.I.P est bénéfique pour le jardin et pour le public du jardin. Il favorise non seulement la croissance des recettes, mais aussi facilite aux visiteurs du jardin, de se procurer plus facilement quelque chose de rafraichissement pour étancher leur soif, par exemple.

Et, notons que le public du jardin est très large et tous ne fréquentent pas le jardin pour les mêmes besoins.

4.6.8.5. Maison de passage

Dans le but d'accroitre la productivité du jardin botanique de Kinshasa en vue de favoriser son autofinancement et, vu qu'il ya beaucoup de vides non mis en valeur, en dehors des parcelles prévues pour la conservation des plantes, une maison de passage comme guest house peut être construite au sein du jardin, pouvant accueillir et loger certaines personnalités spécifiques, des vacanciers, chercheurs expatriés, conférenciers internationaux ou locaux...etc.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

109

4.6.8.6. Réhabilitation de l'étang piscicole pour la pratique de la pêche de loisir ou sportive

Le jardin botanique de Kinshasa dispose d'un grand étang piscicole, mais fortement dégradé, qu'il faut urgemment aménager dans le quel on peut introduire des plantes aquatiques et poissons pour la pratique de la pèche sportive ou de loisir.

La pêche de loisir ou sportive nécessite généralement une canne à pêche, un moulinet, une ligne, des hameçons et des leurres. C'est l'un des loisirs les plus pratiqués dans le monde.

4.6.8.7. Doter un moyen de déplacement (véhicule) autonome

Le jardin botanique de Kinshasa, bien que sa position stratégique, situé en plein centre ville, ouvert à un peuple qui aime le divertissement aussi bien à un monde scientifique important ; ne sait pas mobiliser un public divers du fait que bon nombre de populations Kinoises n'est pas encore informé du bien fondé du jardin et des services qu'il est sensé rendre.

Cela corrobore avec le service marketing, l'organe chargé de promotion de la visibilité pour vendre l'image du jardin et faire connaitre tous ses services au grand public. Cependant, le service marketing du jardin botanique de Kinshasa ne sait pas être dynamique par faute de moyen de déplacement autonome c'est-à-dire un véhicule qui pourrait faciliter leur déplacement dans la performance et sérénité, mais aussi utilisé pour d'autres fins par les personnels du jardin.

4.6.8.9. Réhabiliter les fontaines et bassins à rocailles

Les fontaines et bassins à rocailles du jardin botanique de Kinshasa sont aussi fortement délabrés. C'est ainsi qu'il faut chercher à les aménager et les moderniser.

4.6.9. Réhabilitation de l'amphithéâtre du jardin botanique de Kinshasa

Le jardin botanique de Kinshasa dispose d'une grande salle polyvalente, capable de contenir 1000 personnes. Cependant, il faut l'équiper en renforçant le nombre de chaises, plus ou moins 750 ; lui dotant d'un système de climatisation, d'une sonorisation et d'un service traiteur. Il faut également réhabiliter les lieux d'aisance.

L'amphithéâtre du jardin botanique de Kinshasa pourrait être beaucoup plus sollicitée si toutes ces conditions sont réunies, surtout vu la

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

110

sécurité du jardin et son large parking et, être une source mobilisatrice des recettes.

Cependant, cette salle fait aussi face aux défis ci-après :

NB : La lourdeur administrative, selon la logique qu'un client voulant solliciter la location de cette salle, devrait au préalable adresser une lettre de sollicitation à la direction générale de l'ICCN ; alors que cela peut constituer un handicap et un découragement pour certains clients. D'où, l'ICCN doit autoriser à la direction du jardin botanique de détenir la permission officielle de location de tous les espaces du jardin y compris la salle polyvalente.

De même, il nous a été signalé que la location de la grande salle est limitée pour certaines manifestations telles que la célébration des fêtes de mariage, pour des raisons imprécises.

Bien que n'ayant pas été précisé sur des raisons majeures qui conduisent à l'interdiction de la célébration nuptiale dans la grande salle polyvalente, pourtant, sachant que cela est autorisé dans les espaces du jardin avec tous les risques de causer importants dommages sur l'écosystème ; qu'il soit logique de privilégier un jugement conséquent.

4.6.10. Renforcement de la performance des personnels et productivité pour la survie de l'institution du jardin botanique de Kinshasa

Si le jardin botanique de Kinshasa ne sait pas mobiliser des recettes raisonnables, cela ne peut pas seulement être dû au manque d'esprit d'innovations et performance des personnels impliqués, peu formés, non dynamiques, moins expérimentés et sans maitrise du fonctionnement de l'institution ; mais aussi, il faut reconnaitre la compétition concurrentielle avec d'autres espaces naturels privés aménagés ; qui ont une incidence sur la survie du ardin botanique de Kinshasa.

Le jardin botanique de Kinshasa doit chercher à prouver son utilité dans la conservation des patrimoines naturels et culturels ainsi que son importance comme institution nationale pour la science, la culture, l'éducation, la détente et le tourisme.

Pour promouvoir l'institution et assurer la compréhension de son utilité pour la société, le jardin botanique de Kinshasa devrait :

- Prendre part à une organisation de réseaux régionaux et nationaux appropriés.

- Chercher de nouveaux moyens financiers.

- Travailler avec de nouveaux partenaires extérieurs à l'institution.

- Entreprendre des travaux à dimension écologique et socioéconomique.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

111

- Identifier les enjeux, les atouts et les bénéfices potentiels et les communiquer aux décideurs.

La valeur du personnel dans l'établissement et la durabilité de l'institution ne devraient jamais être sous-estimée. Les personnels doivent savoir qu'ils peuvent étre confrontés à de nouveaux défis et à de nouveaux rôles. Il est essentiel qu'ils gardent une bonne communication à l'intérieur de l'institution ; qu'ils se soutiennent et pour qu'ils soient habiles, les personnels doivent bénéficier des formations pour le développement de leurs compétences et de leurs connaissances, en s'assurant de leurs implications à tous les niveaux de la planification et de la prise de décision.

4.6.11. Planification dans la gestion du jardin botanique de Kinshasa

Pour assurer une bonne gestion et le succès futur du jardin, ses actions doivent être planifiées. Ceci les aide à préparer et à anticiper leurs responsabilités potentielles futures. De plus, la documentation sur les plantes apporte un instrument précieux pour la promotion du jardin à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'institution. Le jardin botanique de Kinshasa doit travailler avec leur personnel pour développer des plans stratégiques, des politiques institutionnelles et des plans de travail, pour assurer que le jardin ait une vision claire, une mission et des objectifs réalistes. À partir de là, les priorités doivent être définies, les ressources identifiées et les faiblesses abordées afin d'accomplir leur mission.

4.6.12. Amélioration du système de contrôle, suivi et évaluation du jardin botanique de Kinshasa

Certaines manifestations qui sont souvent organisées au sein du jardin ont de l'impact remarquable sur la flore, comme les foires de chaque année qui consistent à construire des kiosques au sein du jardin.

Les missions d'audite ne concernent efficacement que la gestion financière et non cependant pas la gestion de la qualité de l'environnement du jardin.

Notons que le suivi implique d'engendrer de nouvelles bases de données, de rassembler des informations déjà existantes et de s'assurer que toutes les informations sont accessibles et utilisables pour protéger la biodiversité.

Car, l'évaluation et le suivi de la réalisation de ce qui aura été décidé constituent une activité sans laquelle la stratégie et le plan d'action risquent de demeurer lettre morte.

L'importance de cette tâche d'évaluation et de suivi tient aussi au fait qu'en ratifiant la Convention sur la diversité biologique, notre pays s'est engagé

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

112

à présenter aux autres Parties contractantes des rapports réguliers sur l'évolution de la mise en oeuvre de la Convention au niveau national.

Depuis qu'elle a ratifié la Convention sur la diversité biologique, la République Démocratique du Congo s'est résolument engagée dans le processus de mise ne oeuvre de cette convention au niveau national et international. L'évaluation de la performance nationale et le suivi des activités du pays en matière de biodiversité constituent les éléments les plus importants de ce processus qui se veut permanent.

Et, le jardin botanique de Kinshasa, cependant, fait partie intégrante de cette stratégie pour accomplir sa mise en oeuvre de manière exemplaire.

Le jardin botanique de Kinshasa doit faire preuve d'une compétence avérée en matière de contrôle, suivi et évaluation, d'où:

- Il doit s'assurer que ses collections, ses analyses, ses bases de données sont accessibles et utilisées dans toute leurs dimensions pour soutenir l'identification et la gestion de la biodiversité au niveau national ;

- S'assurer que ceux qui cherchent à utiliser ses collections dans un but d'identification et de gestion y ont un accès approprié ;

- Conserver et organiser les données provenant des activités d'identification et de suivi entreprises par le jardin pour s'assurer que de telles données soient sauvegardées et accessibles par des utilisateurs potentiels ;

- Chercher à gérer et à identifier la diversité végétale menacée, spécialement dans les régions avoisinantes y compris leur distribution, leur statut actuel, leurs menaces, actuelles et potentielles, ainsi que le remède nécessaire ;

- Être impliqués dans la préparation de monographies taxonomiques et flores des clés d'identification, de manuels, de guides, d'autres travaux de référence et de publications qui soutiennent l'identification, la gestion et le rétablissement de la diversité végétale ;

- Être impliqués dans l'identification et la gestion de la diversité végétale à tous les niveaux, y compris, les espèces, les habitats, les interactions et les processus impliqués dans la conservation de la biodiversité.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

113

4.6.13. Réhabilitation du service de sensibilisation et de l'éducation à l'environnement

La CDB et l'Agenda 21 issus du Sommet sur l'Environnement tenu à Rio de Janeiro en 1992 met en lumière l'importance que l'éducation et la sensibilisation grandissante du public ont dans la promotion du développement durable et dans l'amélioration de la population à comprendre les problèmes de développement et d'environnement. Comme la plupart de la population vit dans des environnements urbains, les jardins botaniques joueront, plus que jamais, un rôle de plus en plus important et crucial pour l'éducation et la sensibilisation du public.

Le jardin botanique de Kinshasa, en effet, de par sa position stratégique; doit prendre une part active, par la sensibilisation et l'éducation, dans l'extension de ses programmes dans les communautés environnantes, dans des domaines tels que le soulagement de la pauvreté, l'hygiène, la formation et le développement horticole ainsi que d'autres domaines qui aideront à générer de meilleurs standards de vie et la durabilité pour les communautés locales.

C'est ainsi, les missions des jardins botaniques renforcent les capacités à mobiliser un public diversifié :

- De la maternelle à l'université, en passant par les familles ou d'autres groupes, pour découvrir les secrets des plantes du jardin ou approfondir leurs connaissances en écologie.

- Des Visites guidées, animations thématiques, expositions, conférences ou ateliers sont organisés par l'équipe du service pédagogique ou botanique.

- Des documents de vulgarisation scientifique sont également

proposés.

- Et surtout sensibiliser et éduquer à l'environnement le public !

La biodiversité, le développement durable, la déforestation, ou le commerce équitable sont autant de thèmes fondamentaux que tous les jardins botaniques modèles du monde abordent avec le public, en particulier avec les enfants. (Conservatoire et Jardins Botaniques de Nancy, Service Educatif pedagogiecjbn@grand-nancy.org, voir aussi www.jardinbotaniquedenancy.eu)

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

114

4.6.13.1. Construction de la performance des guides du jardin botanique de Kinshasa

Les guides du jardin botanique de Kinshasa sont butés à beaucoup de problèmes qui ne leur permettent pas d'être à la hauteur de leur tâche qui consisté à assurer l'animation, l'explication et l'éducation, à l'intérieur du jardin botanique pour promouvoir une citoyenneté morale et une exploitation durable des ressources naturelles.

Au préalable, le jardin botanique de Kinshasa doit disposer une gamme de documentation contenant les informations nécessaires sur toutes ses collections. Cela permettra aux guides et sensibilisateurs d'être suffisamment doués des connaissances pour assurer leur tâche en toute efficience.

Les guides doivent être à tout moment :

- disponibles à l'entrée du jardin pour accueillir chaleureusement les

visiteurs ;

- Et, ils doivent faire preuve d'une sympathie attrayante ;

- aux allures présentables, munis de leur badge ;

- et, toujours avec une tenue appropriée ;

- ils doivent s'assurer qu'ils disposent d'une acquisition scientifique

assidue dans le domaine dans le quel ils oeuvrent parce que tous les

visiteurs qu'ils peuvent confronter ne sont toujours amateurs du jardin ;

- ils doivent acquérir une formation adéquate ;

- et doivent être en mesure de parler une menue des langues diversifiées.

A ces fins, sachant qu'aucune place d'attente n'est aménagée pour les guides au niveau du jardin, il est nécessaire d'ériger une salle d'accueil facilement appréhendable au vue des visiteurs pour une orientation simple et facile.

4.6.14. Equipement technique et cadre du personnel

Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas, à part les matériels techniques aratoires (machettes, pèles, houes...) ; de matériels techniques motorisés pour bien appliquer de manière considérable l'art du jardinage. La seule tondeuse à gazon que dispose le jardin n'est pas en bon état. Le jardin connait une carence sévère en matériels techniques motorisés.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

115

Le bâtiment administratif a connu un incendie, d'où le besoin de renforcer le cadre du personnel en matériels de bureau et en matériels techniques motorisés (tondaises, débroussailleuses, pulvérisateurs...ect.) et, aussi en produits phytosanitaires.

4.6.15. Renforcer l'adduction d'eau, l'électrification et bancs de repos

Le jardin botanique de Kinshasa ne dispose pas d'un système d'adduction d'eau dans tous les coins du jardin, pouvant faciliter l'arrosage des collections. De ce fait, il faut placer plus ou moins 50 robinets, sur un écart de 125 m2.

L'électrification est nécessaire, et doit être générale, pour faciliter les jeux d'eaux lors de la réhabilitation du jardin, sur les parterres floraux, et son usage pour toute nécessité tant par les visiteurs que par les personnels du jardin.

En ce qui concerne les bancs de repos, le jardin botanique de Kinshasa ne compte que 32 bancs de repos dont 23 seulement qui sont en bon état, mais les quels sont exposés au soleil, impossible d'y installer quand il fait chaud. Pour éviter que le public s'asseye souvent sur la pelouse, il faut renforcer les bancs de repos dans les endroits appropriés. Vu sa superficie, plus ou moins 150 bancs de repos peuvent être mis en prévision.

4.6.16. Renforcer la sécurité

Le jardin botanique de Kinshasa constitue le lieu de refuge et d'abris des enfants de la rue communément appelés : Chègues ou Koulouna. En plein jours, on peut les voir paradés les murs du jardin. En réalité, le public ne se sent pas du tout en sécurité.

Le jardin étant entouré par une marrée des magasins des commerçants du grand marché, les limites du jardin ne sont pas visibles et sécurisées.

D'où le problème de lotissement que connait le jardin botanique de

Kinshasa.

Faire face à cela, il résulte de bien délimiter le jardin à partir de l'extérieur et faciliter ses limites de manière aérée, en procédant par la démolition des bâtiments et petits kiosques du grand marché qui s'annexent et entourent directement les murs du jardin.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

116

4.7. RECOMMANDATIONS AUX PARTENAIRES

NB : Dans les rapports mensuels ou annuels des statistiques des visites effectuées par les expatriés, nous n'avons pas trouvé une séparation de rubrique entre adultes expatriés et enfants expatriés alors que le prix est fixé différemment pour chacun d'eux dans la mercuriale de visite. C'est ainsi, pour une bonne gestion financière fiable, il est important de suggérer à la direction du jardin botanique de Kinshasa de faire mention de séparation de rubrique entre adultes expatriés et enfants expatriés.

La fusion entre l'ICCN et l'IJZBC doit être réellement effective.

Une large différence de rémunération entre les personnels de l'ICCN et l'IJZBC ne devrait pas normalement être remarquée. La faible rémunération a une incidence remarquable sur la capacité productive des personnels. Le paiement des salaires parfois aléatoire peut décourager les personnels.

L'ICCN doit disposer ses actions aux personnels du jardin botanique de Kinshasa pour permettre l'amélioration de la qualité de vie de ces derniers. Aussi, il doit assurer leur formation de spécialisation dans l'art du jardinage afin qu'ils soient à mesure d'accueillir des innovations les plus récentes, dynamiques, performants et actifs dans le savoir et savoir-faire.

Par ailleurs, tous les partenaires du jardin botanique de Kinshasa doivent prendre en compte le plan de réhabilitation établi qui relève des solutions face aux problèmes que connait le jardin botanique de Kinshasa, qui ne lui permet pas d'assumer ses missions de conservation, d'éducation, de recherche et de recréation, mais aussi son autofinancement ; en rapport avec la mise en oeuvre et suivi de la Stratégie et du Plan d'Action sur la Biodiversité.

Ce travail, en effet, n'a épargné aucune information sur l'état actuel du

jardin botanique de Kinshasa. Il a relevé en même temps les défis, et propose par contre des solutions par le plan de réhabilitation technico-scientifique suivant les critères d'un jardin botanique modèle ; conformément aux recommandations de l'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques de mai 2000, à la `' politique de gestion des collections et principes généraux''de 2003 du jardin botanique de Montréal, à la charte d'agrément des jardins botaniques de France et des pays francophones de 2008'', à la CITES et BGCI (2002) ; CDB (1992), HSBC et WWF(1989), UICN(1997)....

C'est donc un travail qui offre l'opportunité aux partenaires, de pouvoir s'en servir comme termes de référence et données de base pour toute fin utile sur le jardin botanique de Kinshasa.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

117

Les partenaires, en effet, dans le soucis d'assurer la promotion de la biodiversité végétale pour le bien être des uns et des autres ; doivent manifester une volonté au nom de cette solidarité collective ; d'accompagner le jardin botanique de Kinshasa dans la mise oeuvre du plan de réhabilitation établi au moyen d'un financement adéquat ; afin qu'il soit en mesure d'être considéré valablement comme le seul point central de Kinshasa pour l'éducation à l'environnement et la vitrine pour la sensibilisation à tous les efforts de conservation de la nature dans les parcs et réserves de la République Démocratique du Congo.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

118

4.8. RECOMMANDATIONS A L'INSTITUTION DU JARDIN
BOTANIQUE DE KINSHASA :

Les partenaires, sans doute, faciliteront la mise en oeuvre du plan de réhabilitation établi. Cependant, la direction du jardin botanique de Kinshasa doit en particulier assurer et suivre les recommandations si dessous pour permettre son amélioration de performance et son dynamisme.

NB : dans les rapports mensuels ou annuels des statistiques des visites effectuées par les expatriés, nous n'avons pas trouvé une séparation de rubrique entre adultes expatriés et enfants expatriés alors que le prix est fixé différemment pour chacun d'eux dans la mercuriale de visite. C'est ainsi, pour une bonne gestion financière fiable, il est important de faire mention de séparation de rubrique entre adultes expatriés et enfants expatriés.

4.8.1. Formation et création de compétences

Le jardin botanique de Kinshasa doit :

- Assurer la formation et la création de compétences concernant la conservation de la biodiversité. La formation et la création de compétences peuvent être faites de manière formelle et informelle allant des ateliers et cours privés aux formations professionnelles diplomates en horticulture et pour d'autres disciplines.

- Fournir un soutien continu à ses personnels pour promouvoir une force de travail flexible et adaptable dans des domaines tels que les techniques de conservation, les méthodes de collection, la propagation (dans les pépinières et les laboratoires), la gestion et la restauration de l'habitat, la réintroduction, le contrôle et l'éradication des plantes invasives ainsi que des plans stratégiques et financiers, des politiques internationales sur la conservation, l'identification et la classification des végétaux, l'horticulture, la sylviculture, l'éducation et le marketing.

- Établir et renforcer les programmes de formation professionnelle et de vocation qui traitent les besoins de l'environnement et du développement en travaillant avec des universités et d'autres institutions enseignantes pour établir et promouvoir les jardins botaniques en tant que ressource pour une meilleure éducation et une meilleure formation.

- Développer la création des compétences de collaboration et les programmes de formation avec des organisations environnementales et de conservation plus importantes.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

119

- Utiliser les compétences au sein du jardin botanique pour fournir des cours qui créeront les compétences de la communauté locale en matière de conservation et de durabilité de la biodiversité.

- Développer des relations avec des équipes d'experts pour aider dans le développement du jardin.

- Développer la compétence du jardin botanique à se maintenir lui-même ainsi que ses services, ses installations et un statut financier sûr.

4.8.2. Travail en réseau avec d'Autres Secteurs ou Organisations

Le jardin botanique de Kinshasa ne peut accomplir seul toutes ses tâches pour la vie durable et la gestion de la diversité végétale. Il doit former ou restaurer une alliance à tous les niveaux : au niveau international, national et local, développer et mettre en place de larges programmes de coopération ; ce qui peut avoir des effets significatifs sur le maintien de la diversité végétale et les garanties d'une vie durable.

Il doit en effet:

- Utiliser les réseaux électroniques comme ressource pour le futur développement.

- Former des partenariats avec les autres jardins botaniques pour apporter un soutien à l'établissement des nouveaux jardins et au développement ceux déjà existants.

- Travailler avec le BGCI et d'autres institutions pour stimuler et soutenir le développement des réseaux de jardins botaniques régionaux et nationaux.

- Travailler en réseau avec d'autres jardins botaniques pour partager les ressources et les connaissances ;

- Se relier à des groupes nationaux ou régionaux pour coordonner la création de compétences et la formation par la recherche des ressources et des soutiens régionaux.

Notons que « la distribution actuelle des jardins botaniques dans le monde, ne correspond pas aux demandes pour la conservation de la biodiversité ; ainsi les jardins botaniques doivent travailler ensemble pour partager les ressources et intégrer leurs activités de conservation avec d'autres partenaires » (IUCN-BGCS et WWF 1989).

Le jardin botanique de Kinshasa doit :

- Devenir membre actif d'organisation de travail général, régional et national pour la conservation de la biodiversité.

- Renforcer les liens et développer ou soutenir les différents réseaux multitâches avec d'autres jardins botaniques, des zones protégées, des universités, des institutions botaniques et à un rang national et

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

120

international avec des organisations gouvernementales et non-gouvernementales, avec les secteurs sociaux et le secteur des affaires, des agences de développement pour développer et mettre en place un programme partagé pour la conservation de l'environnement et des plantes.

- Travailler avec les institutions appropriées pour coordonner et mettre en place des politiques nationales et internationales sur la conservation de la diversité biologique.

- Travailler ensemble pour se présenter globalement comme une communauté bien coordonnée, capable d'agir efficacement et de manière effective.

4.8.3. Coopération Scientifique et Technique

Une coopération technique et scientifique étroite existe à différents niveaux de la communauté des jardins botaniques. Une telle coopération a été fondée, encouragée et soutenue par plusieurs jardins botaniques individuels, ainsi que par des réseaux tels que le BGCI et des Associations Nationales et Régionales de Jardins Botaniques. Cette coopération, déjà existante s'élargit entre les jardins botaniques et les communautés botaniques, environnementales et de conservation pour aider à mettre en place des programmes de conservation intégrée.

La coopération scientifique et technique inclut :

Des recherches communes ou en collaboration, des projets et des programmes sur la conservation à des niveaux nationaux et internationaux.

Des initiatives internationales institutionnelles de « jumelage ».

Une construction de compétences en collaboration et des initiatives de développement des ressources humaines spécialement en soutien au développement des institutions des pays en voie de développement.

Des initiatives communes pour développer des politiques, des technologies et des techniques importantes pour la conservation de la biodiversité et la protection de l'environnement.

Le jardin botanique de Kinshasa doit :

Chercher à développer et à améliorer de nouvelles coopérations et collaborations techniques et scientifiques déjà existantes, à un niveau national et international, en soutien à la conservation et à l'utilisation de la biodiversité.

Encourager et soutenir ses personnels, à développer une collaboration technique et scientifique et développer des liens de coopération avec le personnel des institutions alliées.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

121

Participer activement dans les initiatives de travail en réseaux, à des niveaux nationaux et internationaux, pour encourager une coopération technique et scientifique plus étroite.

4.8.4. Échange d'informations

Tous les jardins botaniques modèles du monde possèdent des informations précieuses sur la diversité végétale, sur sa distribution dans la nature, son état de conservation et ses tendances, son utilisation et sa préservation. Ces programmes incluent la recherche sur la systématique végétale et sur la biologie générale des plantes ; les interactions avec les facteurs sociaux, culturels et économiques qui ont un impact sur la biodiversité ; la génétique et l'écologie des végétaux à la fois dans la nature et dans le contexte des activités humaines. Tout cela apporte les informations vitales au soutien de la conservation de la biodiversité.

Le jardin botanique de Kinshasa doit entreprendre :

Faciliter et soutenir l'échange de telles informations par le biais de leurs publications, par internet par différents systèmes de données électroniques ou en fournissant l'accès à leurs bases de données.

« Dans les années 1980, les jardins botaniques ont ouvert la voie aux échanges des informations sur leurs collections vivantes par l'électronique, au moyen du Format de Transfert International pour les Rapports des Végétaux de Jardins Botaniques (ITF) (IUCN-BGCS 1987).

Développer une politique institutionnelle pour identifier et déterminer les limites, les responsabilités et les pratiques d'échange d'informations entreprises avec d'autres jardins botaniques.

Gérer efficacement l'information à l'intérieur du jardin et par des systèmes de données électroniques, de façon à faciliter l'échange efficace des informations avec ceux qui cherchent à les utiliser pour soutenir la conservation de la biodiversité ; à des niveaux nationaux et internationaux.

Développer des collaborations pour les échanges d'informations avec d'autres jardins botaniques, afin d'aider dans la promotion du travail sur la conservation de la biodiversité.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

122

CONCLUSION GENERALE

En grandes lignes, ce travail a consisté à analyser la situation actuelle du jardin botanique de Kinshasa pour y dégager une possibilité de réhabilitation selon les critères d'un jardin botanique modèle.

Il ressort au cours de cette analyse des conclusions suivantes :

- Le jardin botanique de Kinshasa, ses collections végétales ne sont pas organisées par thème spécifique c'est-à-dire suivant l'importance socio-économique et selon leur origine géographique.

- Elle présente une faible richesse floristique, avec une diversité floristique de 950 individus sur 174 espèces en terme de la diversité spécifique.

- Les plantes ne sont pas toutes étiquetées, 47 plantes seulement portent d'étiquette, mais d'autres étiquettes parfois, avec des informations incomplètes.

- Nous avons répertorié 55 familles qui correspondent aux 174 espèces ;

- 60 % des espèces inventoriées sont essentiellement d'origine exotique, c'est-à-dire extra-Africaine : Amérique 31%, Asie 25%, Europe 2% et Océanie1%.

- 40 % des espèces sont d'origine Africaine, dont 11% sont d'origine congolaise (de la République Démocratique du Congo).

- Les espèces introduites à l'origine, c'est-à-dire à partir de 1933 quand le jardin botanique de Kinshasa fut créé, leurs dates ne sont plus précisées par faute de documentation. La plus ancienne plante du jardin botanique de Kinshasa, reconnue actuellement est le cierge du Pérou, Cereus peruvianus, qui est cultivée à la fois comme une espèce ornementale et alimentaire, introduite en 1952, d'origine d'Amérique du Sud, précisément en Argentine.

- 204 plantes qui présentent une importance socio-économique. Et ces plantes sont reparties de manière ci-après :

29 plantes médicinales ;

81 plantes ornementales ;

54 plantes alimentaires et fibres ;

40 plantes à filière bois d'oeuvre.

Quelques espèces ont présenté une double importance socio-économique, d'où la différence avec le nombre total de la diversité spécifique.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

123

- Au cours de l'année 2012, le jardin botanique de Kinshasa a reçu un effectif total des visites, de 28 448 visiteurs qui correspondent à un montant total de 27782 000 FC, soit 30 197, 83 $ au taux de 920.

- Le jardin botanique de Kinshasa connait aussi bien d'autres problèmes relatifs aux éléments constitutifs, à la mobilisation du public, à la sensibilisation, communication, éducation et recherche, aux visites guidées, à l'horticulture, à l'entretien et gestion des déchets, à l'équipement technique et cadre du personnel, à l'adduction d'eau et bancs de repos, à la sécurité, au système de gestion, au chablis, à la productivité et aux compétences des personnels.

D'où, nous avons établi un plan de réhabilitation technico-scientifique suivant les critères d'un jardin botanique modèle et, avec des recommandations à l'institution et aux partenaires que nous avons proposé, pouvant permettre au jardin botanique de Kinshasa d'accomplir convenablement ses missions de recréation, conservation, éducation et recherche.

Au stade actuel, le jardin botanique de Kinshasa est plus qu'une pièce de musée qu'un jardin moderne. Il faut donc le réhabiliter.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

124

ANNEXES

Quelques images qui illustrent bien la mal organisation et distribution verticale des collections végétales du jardin botanique de Kinshasa, prises en avril 2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

125

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

126

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES :

1. ALLAIN Yves-M. (2012) Une histoire des jardins botaniques. Entre
science et art paysager, Versailles : Quae Editions, (15-18-...) ,111 p.

2. AUSSENAC G. (2002). Ecology and ecophysiology of circum-
mediterranean firs in the context of climate change. Annals Forest Science, pp 823-832.

3. BADEAU V., DUPOUEY J.L., CLUZEAU C., DRAPIER J. (2005). Aires potentielles de répartition des espèces forestières d'ici 2100. Forêt-entreprise, (25-29), 162p.

4. BARABE D. in Musées vol. 13 n° 3, (1991). Les approches didactiques et
le jardin botanique- pp. 150-159

5. BGCI, (1999). A Review of International Conventions Which Affect the
Work of Botanic Gardens. BGC News Vol 3(2) join 1999. Botanic Gardens Conservation International, U.K. pp29-55.

6. Charte d'agrément des jardins botaniques de France et des pays
francophones (2008),6p.

7. DHENIN Pierre in La lettre de l'OCIM n° 140 (2012). MOSAÏC : quand
un jardin raconte des histoires d'hommes et Gérer un jardin d'intérêt culturel / in Fiche pratique DRAC Alsace n° 13 (2003) - pp. 32-38.

8. Estebanez J. (2009). Les fonctions de la micro-distance dans le Jardin
botanique de Naples, 1ère éd, document Cyber géo : European Journal of Geography [En ligne],468p.

9. FIGUREAU Claude : Guide des jardins botaniques de France et des pays
francophones, 1ère éd / Paris : Belin, 2000. - 208 p.

10. Fiche d'enquête mené par l'Observatoire de l'OCIM Rapport Jardins Botaniques données 2010 en partenariat avec l'association Jardins botaniques de France et des pays francophones, (2-3), 6p.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

127

11. IUCN-BGCS, FAO and WWF (1989) The Botanic Gardens Conservation Strategy. IUCN Botanic Gardens Conservation Secretariat, Kew Richmond UK and WWF and IUCN Gland, Switzerland.

12. Johanna CHOUMERT (2009). Analyse économique d'un bien public local : les espaces verts,» thèse pour obtenir le grade de docteur en sciences économiques présentée et soutenue publiquement», Université d'Angers, (7-8), 425p.

13. Lamarck J-B (1744-1829) dans le tome III de l'Encyclopédie méthodique - Botanique, France, paru en 1789.

14. LIKUNDE Li- BOTAYI A. (2009), Ministère. ECNT : Guide opérationnel, Listes des essences forestières de la République Démocratique du Congo, Direction Inventaire et Aménagement Forestiers (DIAF), 50p.

15. MALELE S. (2003). Note thématique sur les ressources génétiques forestières de la République Démocratique du Congo, Fao Rome, Division des ressources forestières Document de travail FGR/56F, Département des forêts aout,48p.

16. Marie-Stella D., Annik S., (2009). La forêt face aux changements climatiques : de la gestion productiviste à une sylviculture de l'écosystème, doc.pdf, pp35-52.

17. Michel L. (2003). Politique de gestion des collections jardin botanique de Montréal et Principes généraux,1ère éd. Canada, 16p.

18. MILLER Frederic P. ; VANDOME Agnes F. ; Mc BREWSTER John Beau Bassin : Alphascript publishing, (2010). Jardins botaniques en France, 61 p.

19. Ministère ECNT(1997).Rapport intermédiaire sur la mise en oeuvre de la convention relative à la biodiversité en RDC, (13-15-17), 74p.

20. NAVARRETE NAVARO Joaquin ; WYSE JACKSON Peter ; CHENEY Judith Nancy, (2002). Plan d'actions pour les jardins botaniques de l'Union européenne: Conservatoire et jardins botaniques de Nancy, 70 p.

21. Paul L. et Konda ku Mbuta, (2006).Quelques plantes utiles du Bas-Congo province, République Démocratique du Congo, 2è éd : Copyright (c) Paul Latham et Konda ku Mbuta, ISBN No.330p.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

128

22. Philip E. Hulme, (2011). Addressing the threat to biodiversity from botanic gardens", Trends in Ecology & Evolution, Vol.26, No.4, New Zealand, pp.168-174.

23. PNUE, (1992). Convention sur la diversité biologique Na, 92-7808,25p.

24. UNESCO, (2012). Organisation des nations unies pour l'education, la science et la culture ; Reunion d'Experts sur la protection et la promotion des musees et des collections rio de janeiro, brésil du11 - 14 juillet 2012 ; pp 2-3.

25. Wyse Jackson, P.S. et Sutherland, L.A. (2000) Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques. Botanic Gardens Conservation International, U.K. 70. Courrier de l'environnement de l'INRA n° 57, juillet 2009 pp 35-70.

26. Wyse Jackson, P.S. et Sutherland, L.A. (2000) Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques. Botanic Gardens Conservation International, U.K.(12-14-...),70p.

27. Willison, J. (1997) Botanic Gardens as Agents for Social Change in Touchell, D.H.and Dixon, K.W. (eds) Conservation into the 21st Century Proceedings of the 4th International Botanic Gardens Conservation Congress. Kings Park and Botanic Garden, Western Australia, pp339-344.

II. COURS

1. BELESI K. (2013). Aménagement du territoire, cours inédit, 2è Licence Environnement, Fac.Sciences, Université de Kinshasa, pp 10-45.

2. LUBINI A. (2002). Ressources phylogénétiques, cours inédit, 2è grade GRN/Faune et Flore, Facagro, Université de Kinshasa, 82p.

3. LUBINI A. (2003). Méthodes de recherche scientifique, cours inédit, 2è Licence Environnement, Fac. Sciences, Université de Kinshasa, (33-38...), 47p.

4. LUBINI A. ( ?). Analyse systémique et modélisation, cours inédit, 2è Licence Environnement, Fac. Sciences, Université de Kinshasa, (14-25...) 26p.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

5.

129

KINKELA S. (2011). Fondements de marketing, cours inédit,1èr Grade économie agricole, Facagro, Université de Kinshasa, pp.38-116.

6. KATANGA J. (2005). Systématique des plantes, cours inédit,2è Graduat, Agronomie générale, Facagro, Université de Kinshasa, (23-34...), 125p.

III. URL :

1. jardin botanique." Microsoft® Encarta® 2009 [DVD]. Microsoft Corporation, 2008.

2. Microsoft ® Encarta ® 2009. (c) 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

3. http://unesdoc.unesco.org/images/0011/001145/114583f.pdf#page=128

4. Les jardins botaniques recensés par le BGCI : http://www.bgci.org/gardensearch.php

5. Site du BGCI : http://www.bgci.org

6. Les Jardins botaniques de France sur le site du BGCI : http://www.bgci.org/jbf-fr

7. Cybergeo : European Journal of Geography, (2009),468p

8. www.acee-ceaa.gc.ca : Intégration des considérations relatives au changement climatique à l'évaluation environnementale, (2003), 52p.

9. France 2.fr : les jardins botaniques préférés des Français, 2013.

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon