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Analyse environnementale du capital biologique du jardin botanique de Kinshasa et possibilité de réhabilitation

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par Eugène-Blaise MVUMBI BAMUENEKO
Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2012
  

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INTRODUCTION GENERALE

I. PROBLEMATIQUE

A l'échelle mondiale, les menaces face à l'urgence écologique s'imposent. Des réponses pérennes sont efficacement loin d'être trouvées. Alors que la dynamique des conséquences relatives aux activités anthropiques dans les pays du tiers monde, qui se répercutent à travers une combinaison des facteurs : la surexploitation, des pratiques agricoles et forestières irraisonnées, l'urbanisation parfois incontrôlée, la pollution, les modifications d'exploitation des terres, la dispersion des plantes exotiques envahissantes et le changement climatique ; pèsent remarquablement sur le monde végétal.

Les changements climatiques par ailleurs, seraient pour partie responsables, pour les végétaux, de redistributions d'espèces par déplacements de certains habitats ou mortalités (Iverson et Prasad,1998 ; Aussenac, 2002 ; Badeau et al., 2005 ; Breda et al., 2006; Dupouey et Bodin, 2007 ; Lenoir et al., 2008), d'une augmentation globale de la croissance végétale dans les zones où la température est un facteur limitant par la conjonction de l'allongement de la saison de végétation, d'une activité bactérienne accrue et d'une stimulation de la photosynthèse, sous réserves d'une disponibilité en eau et en azote suffisantes (Becker et al., 1995 ; van Breemen et al., 1998). Les changements climatiques

agissent en fait sur l'ensemble des composants des écosystèmes forestiers, dont les insectes et agents pathogènes (Desprez-Loustau et al., 2006 ; Marçais et Desprez-Loustau, 2007 ; Roques et Nageleisen, 2007). Ils pourraient aussi exposer les forêts de toutes latitudes à des dommages par la multiplication d'événements de grande ampleur (tempêtes, incendies, chablis...).

Ses effets sont autant plus dangereux qu'ils pèsent non seulement sur les plantes mais sur la vie de l'humanité toute entière.

Les plantes constituent un élément vital de la diversité biologique du monde et une ressource essentielle du bien être humain. Car, en dehors des plantes cultivées qui produisent notre nourriture et nos fibres de base, plusieurs milliers de plantes sauvages revêtent une grande importance et un fort potentiel économiques et culturels pour la production de nourriture, de médicaments, de combustible, de vêtements et d'abris pour de nombreuses personnes à travers le monde. Mais aussi, elles jouent également un rôle clé pour le maintien des fonctions de base des écosystèmes et sont essentielles pour la survie de la vie animale mondiale.

Ainsi, bien que beaucoup de travail reste à faire pour évaluer l'état global des végétaux, il est clair qu'entre 60 000 et 100 000 espèces sont menacées de disparition à travers le monde (HSBC, WWF, BGCI, 1989). La disparition, dans de si vastes proportions, de constituants aussi essentiels de la diversité biologique représente un des grands défis que la communauté internationale s'efforce de relever

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

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et qui consiste à mettre fin à la destruction de la diversité végétale, qui est absolument indispensable pour satisfaire les besoins actuels et à venir de l'humanité.

En effet, la Stratégie Mondiale de Conservation des Plantes vise à répondre à ce défi. Elle met en évidence l'importance des jardins botaniques comme la plus grande ressource mondiale pour la culture et la conservation d'espèces végétales en utilisant des techniques ex-situ.

Selon des critères mondialement acceptés, on estime à plus de 60 000 le nombre d'espèces destinées à la conservation, dont 34 000 sont classées comme étant mondialement menacées d'extinction (UICN, 1997). En outre, de nombreux pays ont évalué l'état de conservation de leurs propres flores. Il y a actuellement environ 270 000 espèces connues.

Les jardins botaniques peuvent alors être considérés comme des cadres par excellence regorgeant des collections végétales en conservation qui servent à la fois, des matériels didactiques de communication, de recherche, d'éducation, de formation, d'information et de sensibilisation du public à la culture verte. Ils ressemblent à « une sorte de laboratoire à ciel ouvert » (Francis Bacon, 1627). Ils possèdent ainsi une forte dimension expérimentale. « C'est à travers tout le processus de sa mise en oeuvre que l'on peut suivre la manière dont il s'articule avec les sciences et les techniques (Jean-Marc Drouin, 1996).

À la fois établissement scientifique et service public, dans un jardin botanique modèle, « le visiteur doit pouvoir s'y retrouver même si les jardiniers sont absents. En effet, les plantes sont présentées au public sous formes de plates-bandes cultivées, les plantes étant plus ou moins alignées. La classification et l'organisation des plantes en espèces et leur identification pratique sur le terrain reposent d'abord sur des critères morphologiques » (Philip E. Hulme, 2011) et (Garbari fabio et all, 1991).

La RDC aussi, n'épargne aucun effort. En vertu de l'Article 9 de la Convention sur la diversité biologique, elle s'est engagée résolument à adopter des mesures de conservation ex situ des éléments constitutifs de la diversité biologique nationale. Et, elle compte actuellement trois grands jardins botaniques et travaillent de mème façon dans la conservation ex situ des éléments de la diversité biologique naturelle qui sont vulnérables, menacés ou qui ont une valeur économique ou didactique.

Cependant, les jardins botaniques congolais en général et surtout celui de Kinshasa en particulier, vu sa position, incrusté en plein centre ville de Kinshasa, ouvert sur une communauté d'un peuple qui aime le divertissement et qui regorge une diversité d'un monde scientifique important ; profite-il de cette opportunité pour constituer efficacement comme le seul point central de Kinshasa pour l'éducation à l'environnement et la vitrine pour la sensibilisation à tous les efforts de conservation de la nature dans les parcs et réserves de la République Démocratique du Congo ?

L'Agenda International pour la Conservation dans les Jardins Botaniques recommande : « la documentation sur les plantes qui apportent un instrument

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précieux pour la promotion des jardins botaniques à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'institution. Les jardins botaniques devraient travailler avec leur personnel pour développer des plans stratégiques, des politiques institutionnelles et des plans de travail, pour assurer que le jardin ait une vision claire, une mission et des objectifs réalistes »( Wyse Jackson, P.S. et Sutherland, L.A, 2000). Le jardin botanique de Kinshasa, en effet, assure -t-il valablement ces recommandations ?

Quels sont les défis auxquels le jardin botanique de Kinshasa fait face ?

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