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Analyse environnementale du capital biologique du jardin botanique de Kinshasa et possibilité de réhabilitation

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par Eugène-Blaise MVUMBI BAMUENEKO
Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2012
  

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4.6.2. Réorganisation de la disposition des collections végétales du jardin
botanique de Kinshasa

L'analyse a prouvé que les plantes du jardin botanique de Kinshasa sont organisées en pêle-mêle. Il ne respecte aucun critère d'organisation et de classification des plantes.

Alors qu'« un jardin botanique est avant tout une collection et que son espace comme celui d'un musée ou d'une bibliothèque est organisé selon un plan de classement que matérialise souvent un catalogue. La classification et l'organisation des plantes en espèces et leur identification pratique sur le terrain reposent d'abord sur des critères morphologiques. Tout est agencé, pour plaire et instruire » (J-Marc Drouin (1996) ; Philip E. Hulme (2011), Garbari fabio et all(1991).

« Le jardin se présente comme un ensemble subdivisé en unités de taille variable. Même en n'ayant aucune connaissance en systématique, le jardin botanique rend en quelque sorte instantanément sensible une idée sur ses collections » (De Luca cité par Jean Estebanez,2009)

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
blaisemvumbi50@gmail.com

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C'est ainsi, lors de la réintroduction, il faut veiller à ce que la disposition des plantes s'oriente de façon systématique (par classification) suivant l'origine géographique et organisées selon leur importance socioéconomique dans le différents fasciés. C'est-à-dire, « les plantes y sont cultivées et présentées par thème et doivent être entretenues avec un soin particulier. Le visiteur doit pouvoir s'y retrouver même si les jardiniers sont absents. « Généralement, et pour beaucoup de jardins botaniques, les plantes sont présentées au public sous forme des plates-bandes cultivées, et elles sont plus ou moins alignées » (BGCI, 1989).

Et, d'autres collections sont conservées dans des serres, herbiers...etc. Chaque plante doit être connue par le jardinier chargé du secteur où elle se trouve. Chaque collection vivante, localisée dans chaque coin du jardin doit dégager une importance socio-économique qui lui est spécifiquement propre.

4.6.2.1. Approche sur les normes de gestion des collections

Dans ses articles 3 et 4 ; la charte d'agrément des jardins botaniques de France et des pays francophones de 2008'' ; souligne qu'un « jardin botanique modèle est celui qui sait présenter ses collections botaniques thématiques documentées, enregistrées et étiquetées, disposées de façon pédagogique, parfaitement entretenues et mettant l'accent sur la flore indigène. Et la qualité des aménagements, de la présentation et de l'entretien des collections constitue des éléments essentiels qui doivent soutenir les différentes missions du jardin botanique en termes de valorisation et de communication ».

Actuellement, les deux plus importants jardins botaniques du monde, en termes de superficie et de taille de la collection, sont les Jardins botaniques royaux de Kew suivis par le Jardin botanique de Montréal. Cependant, le jardin botanique de Montréal dans sa `' politique de gestion des collections et principes généraux''de 2003 tel que suggéré par le Conservateur Michel Labrecque : « la documentation des plantes en culture est une activité primordiale d'un jardin dit botanique. Le maintien continuel et rigoureux des données relatives aux plantes en collection assure leur valeur scientifique et éducative. Toute plante reçue au Jardin doit être enregistrée et étiquetée. L'horticulteur responsable du jardin ou de la serre, où est destinée la plante, est tenu de fournir et d'organiser immédiatement toutes les données d'arrivage ou de classification selon les critères scientifiques (identité, provenance ou origine géographique, quantité, etc.). Une plante pour laquelle on ne peut rien dire n'a aucune valeur pour un jardin botanique ».

Mémoire présenté et défendu en Sciences de l'Environnement/UNIKIN/2012-2013

Par Blaise MVUMBI, Tél: 00243 824 244 864/999 240 591 -Email:
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En effet, on doit pouvoir, pour chacune d'entre elles, identifier son nom latin (Genre et espèce), son nom usuel, la famille à laquelle elle appartient, son origine géographique, et un numéro d'introduction.

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