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Etudes du processus entrepreneurial: modèle de creation d'une PME dans le contexte economique et social marocain

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par Souleyman Hamza Saloum
Université Moulay Ismael - Master Finance audit et controle de gestion 2012
  

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Section 2. La création d'entreprise

Les opportunités sont grandioses, la nouvelle élite est animée d'esprit entrepreneurial ...etc., sont les principales conclusions de la précédente section. Cependant profiter de ces opportunités et réaliser son projet est un autre problème qui demande un profile et un savoir-faire particuliers.

Ainsi rappelons notre but de comprendre quels sont les moyens et les techniques conduisant à l'implantation d'une TPE au Maroc? Et comment y parvenir ? Ce sont les principales questions qui vont nous guider dans les paragraphes qui suivent.

C'est ainsi que la première phase de création, la plus longue et délicate, commence par la recherche des opportunités et termine par l'évaluation de la profitabilité et faisabilité.

Toutes les étapes et techniques seront illustrées par le résultat de l'expérience. On rapportera ici l'essentiel de notre contribution. Il y'a lieu de remarqué qu'au moment de la rédaction de ce mémoire les activités était toujours encours. Faute de temps on se basera sur les acquis.

I. Phase 1 de création d'entreprise au Maroc

1. Saisir les opportunités : L'idée de création 

Dans le contexte marocain, Brahim Zniber, croie qu'« on peut devenir entrepreneur par hasard, il suffit d'avoir en son tréfonds une volonté farouche de réussir, une volonté qui doit être tempérée par de la patience, lorsque les vents paraissent contraires. ». En effet pour réussir son projet il faut d'abord l'idée puis la tester si elle parait plausible, continuer, sinon trouver une autre ...etc ainsi de suite par des méthodes scientifiques qui seront détaillées comme suit :

a. Construire les idées 

Au Maroc beaucoup des créateurs potentiels expriment le désir d'entreprendre avant même de posséder l'idée pouvant servir de base à un modèle d'affaires88(*). Il leur faut alors trouver une idée pour entreprendre. Comment la trouver ? Voilà certaines techniques mises au point par les spécialistes89(*) :

L'analyse défectuologique :

· Son principe : inventorier les fonctions d'un produit pour les critiquer systématiquement. Il s'agit de repérer toutes les insatisfactions que peut tirer un client de l'utilisation du produit pour en lister les possibilités d'amélioration. (La technologie, les caractéristiques esthétiques, sociales, symboliques, psychologiques, etc. du produit.

· Sa mise en oeuvre : sur la base d'un questionnaire ouvrant les différentes dimensions, une enquête menée auprès des clients fournit un premier inventaire des insatisfactions ; ensuite, l'analyste pourra ajouter ses propres remarques au résultat du dépouillement. Les critiques peuvent faire apparaître l'opportunité d'un produit de substitution.

Le brainstorming :

· Son principe : générer, grâce à une « tempête dans les cerveaux » de participants divers, une production d'idées de nature à répondre à une question pouvant concerner tout aspect de la vie, des affaires, etc ...l'animateur doit : inciter à l'expression sans limites, interdire la censure, ne pas revenir sur une idée préalablement énoncée. L'animateur veille à répartir les prises de paroles.

· Sa mise en oeuvre : l'animateur pose la question de départ. Les idées émises sont toutes notées et affichées, puis évaluées et hiérarchisées. La séance de brainstorming terminée, ses résultats sont exploités en l'état ou constituent les données exploitées par une autre méthode prenant le relais, comme par exemple une des deux suivantes.

Le concassage et la synectique :

Comme le brainstorming l'animateur soumet les attributs de l'idée à des manipulations (agrandir, réduire, combiner, etc...), en associant les idées, en inversant les propositions reçues des précédentes méthodes, etc.

Le RME (le remue-méninge électronique) :

· Son principe : le RME se déroule par voie électronique où les participants émettent, de façon anonyme, leurs idées en tapant celles-ci sur le clavier de leur ordinateur connecté en réseau.

· Sa mise en oeuvre : hormis les adaptations liées à l'utilisation de l'informatique, son déroulement est à peu près identique à celui du brainstorming.

Le PMI (plus ou moins intéressant) :

Il s'agit prendre conscience des avantages (les plus) et des désavantages (les moins) d'une question ou d'une proposition en tentant de reléguer les a priori. Ensuite, les participants étudient les aspects nécessitant une exploration supplémentaire (il serait intéressant de savoir...).

Le groupe nominal :

· Son principe : cette méthode s'anime avec une quinzaine de personnes maximum, de préférence concernées par le sujet traité. L'animateur invite les participants à énoncer puis à hiérarchiser des concepts portant sur la question ou le sujet.

· Sa mise en oeuvre : la démarche comporte trois phases. Lors de la première phase de « production de concepts », d'une durée de 15 à 20 minutes, les participants notent individuellement sur une feuille les concepts auxquels ils pensent relativement à la question posée. Lors de la deuxième phase, appelée « énonciation des concepts », l'animateur invite les participants à énoncer les concepts qu'ils ont notés. Chacun d'entre eux livre un concept, et celui-ci est explicité et éventuellement discuté de sorte que son acception soit partagée. Le concept est noté sur un tableau. Après chaque notation de concept, l'animateur s'adresse à un autre participant. Pour la troisième phase, dite de « pondération des concepts », les participants retiennent, individuellement, 5 concepts qu'ils hiérarchisent par écrit sur une feuille de papier ainsi : 10 points sont attribués au concept leur semblant le plus important parmi les 5 retenus, 7 au suivant, puis 5, 3 et 1 point. Après les 10 minutes nécessaires à l'exercice, l'animateur récupère les feuilles et procède au calcul des totaux.

Toutes les méthodes que nous venons de décrire permettent la mise à jour ou la mise au point d'idées nouvelles, et les porteurs de projet auraient tort de ne pas y recourir, d'autant plus que certaines d'entre elles, comme le groupe nominal, sont simples à mettre en oeuvre.

* 88 Nous verrons avec le cas de EAP.sarl le créateur a du changé plusieur fois l'idée de son projet.

* 89 De Bono, Camille Carrier, William Gordon, Alex Osborn et Vestaete qui cite les autres.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon